NAIROBI (Kenya) – 15/5/2009 – 3B Conseils - La branche « gestion post-conflit et désastre » du PNUE devrait bientôt déployer une équipe de huits experts dans la bande de Gaza afin d’évaluer l’impact environnemental de l’attaque israélienne (décembre2008-janvier 2009). Ils évalueront les risques liés à la destruction des infrastructures, la gestion des eaux usées et des déchets dangereux, l’état de la côte et de l’environnement marin….La mission de dix jours est programmée pour la mi-mai, et les résultats devraient être disponibles début juin. Un rapport et des recommandations devraient suivre en juillet.
Le PNUE a créé la branche «gestion post-conflit et désastre», dès 1999, afin d’étudier d’un point de vue environnemental l’après-conflit dans les Balkans.
English Summary :
UNEP‘s Post Conflict and Disaster Management Branch will deploy a team of up to eight experts to the Gaza Strip to assess the environmental impact of the December 2008–January 2009 invasion by Israel. The focus will be infrastructure and contamination risks assessment, wastewater and hazardous wastes management, state of coastal and marine environment examination, and institutional and economic evaluation. The ten-day mission is scheduled for mid-May, with results expected by early June, followed by a report and recommendations in July.
Article : SLG 3B Conseils
Documents de référence : AEPI / PNUE / 3B Conseils
jeudi 14 mai 2009
Enquête du PNUE dans la bande de Gaza
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Le démantèlement "propre" du Lucifer
Cherbourg (France) – 14/5/2009 – 3B Conseils – Après le démantèlement du Lucifer échoué à Querqueville, la plage sera entièrement remise en état à l’issue du chantier. En effet, une digue a été construite autour de l’ex-frégate dans le but d’assécher l’emplacement et d’assurer le démantèlement dans les meilleures conditions environnementales. Yann Bizien, porte-parole de la préfecture maritime Manche Mer du Nord, rappelle la détermination du ministère de la Défense de mener à terme ce chantier et « d’aboutir à l'élimination totale et propre du navire. Diverses options industrielles ont été proposées à la Direction des travaux maritimes, à des prix très différents. Le projet retenu était l'unique solution industrielle qui permettait de garantir dans les meilleures conditions, la maîtrise et l'aboutissement du processus, le respect des normes sociales et sanitaires, la protection des travailleurs, la limitation des nuisances pour les riverains, la traçabilité de tous les déchets présents sur le navire, la valorisation et le recyclage de certains matériaux et la préservation de l'environnement. »
C’est la problématique de l’amiante qui avait retardé le démantèlement de l’ex-frégate.
Le 10 novembre 2008, 3B Conseils publiait un article dans lequel il faisait état d’un retard de 4 mois pour les travaux de démantèlement du Lucifer. Ce chantier, dont le contrat de 3,3 millions d’euros a été remporté par Endel et Sita France, deux filiales du groupe Suez, sera piloté par ACE, une société commune constituée par Endel et les Constructions Mécaniques de Normandie (CMN). L’évaluation de la quantité de produits amiantés a été réalisée par le bureau Tecnitas.
Article : FRi 3B Conseils
Documents de référence : Ouest France / Marine nationale / 3B Conseils
Photo : Ouest France Saint-Lô– Le Lucifer
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mardi 12 mai 2009
Le plan de destruction des armes chimiques s’accélère
WASHINGTON (Etats-Unis) - 12/5/2009 – 3B Conseils - Le Pentagone prévoit d’accélérer de plus de 3 ans, la destruction de ses armes chimiques vieillissantes avec un budget d’1,2 milliard de dollars pour l’accélération de la construction de 2 nouvelles usines.
Cette proposition représente 60% d’augmentation de la dépense prévue jusqu’en 2015 pour construire l’usine de dépôts chimiques Pueblo dans le Colorado et l’usine Blue Grass dans le Kentucky, pour un total de plus de 3,2 milliards de dollars, d’après les documents obtenus par USA Today. Ces sites seront les derniers pour éliminer leurs réserves et les seules à utiliser la neutralisation chimique au lieu de l’incinération.
Malgré cette accélération, le Pentagone ne s’attend pas à éliminer toutes ses armes chimiques avant 2021, alors que la convention internationale sur les armes chimiques fixait cette date en 2012. Jusqu’à présent, l’armée a détruit 60% de ses réserves, incluant le gaz moutarde produit avant 1969.
Les responsables refusent de commenter le budget car rien n’est encore publié. Ils ont confirmé que grâce à l’augmentation des dépenses, le délai était avancé.
Les armes « doivent être détruites pour 2 raisons : elles sont une menace potentielle si elles tombent dans de mauvaises mains et…pour réduire le risque d’une fuite accidentelle pour les populations locales et les travailleurs » Jean Reed, responsable du programme.
Ce nouveau plan pour 2010 prévoit une augmentation, pour les usines de Pueblo et de Blue Grass, de 29% à 550 millions de dollars.
La question budgétaire des prochaines années sera discutée, selon Craig Williams, le responsable du groupe de travail sur les armes chimiques et porte parole des populations vivant près des stocks. La disposition a été ralentie auparavant quand les fonds prévus n’ont pas été alloués, il a ajouté, et une telle incohérence « n’est ni raisonnable ni appropriée »
La Russie, qui a le plus grand arsenal d’armes chimiques au monde a aussi rencontré des problèmes de financement. Elle a seulement détruit 30% de ses 44 000 tonnes d’armes chimiques. (Article 3B Conseils du 3/12/2008)
Le sénateur Mitch McConnell, représentant du Kentucky, est séduit par le nouveau plan budgétaire. « Quand ces avances seront mises en œuvre, on pourra gagner du temps sur le calendrier initial»
Article : FRi 3B Conseils
Source : USA Today / 3B Conseils
Photo : Organisation for the Prohibition of Chemical Weapons
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lundi 11 mai 2009
Nouvelle-Calédonie : Exercice multinational de déminage
Nouvelle-Calédonie (France) - 11/05/2009 – 3B Conseils - En novembre prochain, des militaires français, américains, kiwis et australiens vont plonger dans le lagon calédonien. Pour un barbotage d’un genre spécial : dégager quelques mines datant de la Seconde Guerre mondiale et reposant aux abords des voies maritimes.
Déplacer une mine de 400 kg, d’un mètre de diamètre et contenant quelque 200 kg d’explosif pour la débarrasser du fond du lagon ? L’opération, en plus d’être coûteuse, est délicate à mener. En Nouvelle-Calédonie, elle apparaît pourtant nécessaire, eu égard à la quantité de ces petits paquets d’explosif (environ 1 600) qui parsèment le fond du lagon. En novembre prochain, la Marine nationale doit ainsi mener une opération intitulée « Lagoon Minex », en coopération avec ses homologues américains, australiens et néo-zélandais. Un petit pas de plus pour débarrasser le lagon de ces spécimens fort peu endémiques.
Petit retour en arrière. Pendant la guerre du Pacifique, les GI’s avaient fait du Caillou leur quartier général où ils avaient notamment basé une partie de leur flotte. Raison pour laquelle ils avaient truffé le lagon de quelque 2 000 mines. A la fin de la guerre et avant leur départ de Nouméa, les Américains avaient en partie effacé leurs traces en précipitant par le fond leurs mines. Depuis ce temps, elles n’ont pas vraiment troublé la quiétude du lagon mais plutôt fourni un socle au corail.
Les voies maritimes ont déjà été débarrassées d’une partie de ces 1 600 mines. La dépollution totale du lagon semble en revanche illusoire.
Selon les forces armées de Nouvelle-Calédonie (Fanc), le degré de dangerosité de ces mines, est « modeste mais pas nul ». C’est pour cette raison que régulièrement, depuis les années cinquante, des campagnes de dépollution sont menées par la Marine, indiquent les Fanc. Les plus récentes remontent à 2002 et 2004. « En 2002, un groupe de plongeurs démineurs de l’Atlantique a effectué une mission qui a révélé la présence de plusieurs centaines de mines, indique l’état-major des Fanc. Ces spécialistes ont recommandé de déblayer les principaux axes de navigation. » Deux ans plus tard, à la demande du haussariat, une nouvelle mission a permis de transférer à l’extérieur du lagon des mines situées dans le secteur des passes de Dumbéa et Boulari. Ces deux voies ont été déblayées sur une centaine de mètres de largeur.
En 2008, depuis la publication d’un rapport effectué par une société métropolitaine spécialisée dans l’étude et les expertises sous-marines, le sujet a trouvé oreille auprès des spécialistes locaux de travaux sous-marins, même si en Nouvelle-Calédonie, ce genre de chantier demeure une compétence de l’Etat. Il a aussi été relayé par le député Pierre Frogier, qui a adressé une question écrite au gouvernement en janvier dernier. Dans sa réponse, le ministère de la Défense confirme ainsi la tenue prochaine de cet « exercice multinational de déminage ». Son déroulement reste encore à détailler précisément.
Article : FRi 3B Conseils
Documents de référence : Les Nouvelles calédoniennes / Forces armées de Nouvelle-Calédonie (Fanc) / 3B Conseils
Photo : Le lagon de Nouméa en Nouvelle-Calédonie, inscrit au patrimoine mondial de l'Unesco.
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