BREST (France) - 23/04/10 -3B Conseils - Arrivé à l'occasion de Brest 96, ce témoin du Débarquement de 1944 va être déconstruit par Guyot Environnement.
La semaine dernière, c'est sous remorque que l'Ernest Brown a fait son dernier voyage. Il a effectué la traversée de Landévennec à Brest pour y être déconstruit. En triste état, rongé par la rouille, le remorqueur a été pris en charge jeudi par la société Guyot Environnement.
Ne pouvant pas le restaurer, son propriétaire, et capitaine, Jean-Paul Braud a pris la décision de ferrailler le navire qu'il avait acquis en 1993. L'Ernest Brown était arrivé au port à l'occasion du rassemblement des navires de Brest 96. Bloqué à l'époque par les Affaires maritimes et le service de l'inspection de la répression des fraudes, le remorqueur est resté plusieurs années au port, avant de rejoindre Landévennec.
L'Ernest Brown, ex-TID 95, fait partie des 183 remorqueurs de cette classe construit pour les besoins du Débarquement de juin 1944. De petite taille (20 m de long), ces navires servaient à tirer les barges de déchargement et à travailler dans les docks.
Le TID 95 avait été revendu en 1947 à l'armement T. R Brown & Sons Limited et rebaptisé Ernest Brown. Il effectue alors des opérations de remorquage dans les ports de Bristol et Londres. En 1964, sa machine à vapeur est remplacée par un diesel de 305 CV. L'association Moteurs diesels et vapeur historiques navigant le prend en charge en 1993. Il reste actuellement quatre remorqueurs TID dont un seul fonctionne encore à la vapeur.
Article : OA, 3B Conseils
Source : Ouest France
vendredi 23 avril 2010
La belle fin du remorqueur Ernest Brown
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jeudi 22 avril 2010
DCNS défend le potentiel des énergies marines
PARIS (France) - 22/4/10 - 3B Conseils - A l’horizon 2020, les énergies renouvelables devraient s’octroyer une part de 23 % dans la matrice énergétique de la France, en vertu du programme pluriannuel d’investissements dont il avait été question lors du Grenelle de l’Environnement.
Le groupe tricolore de construction navale estime que 5 à 6 % de l'électricité consommée en France dans quelques années pourrait être issue de la toute jeune filière marine. La mise en œuvre de plusieurs projets exige des investissements initiaux d’au moins 400 millions d’euros. Cela pourrait engendrer la création de 30.000 à 50.000 emplois. Des perspectives à prendre d’autant plus au sérieux que la France est la seconde puissance maritime mondiale, ainsi que le souligne Bernard Planchais, directeur délégué de DCNS. L’Hexagone présente une façade côtière importante et il possède plusieurs îles en plein océan.
LE RETARD FRANÇAIS
DCNS (groupe détenu à 75 % par l’Etat et 25 % par Thales) veut communiquer plus largement sur les projets qu’il a entrepris dans le projet de constituer une filière nationale des énergies marines.
En matière d’énergie produite à partir de «l’or bleu», tout reste à faire, à commencer par des démarches visant à sensibiliser les pouvoirs publics au potentiel d’une telle filière. Les pays scandinaves, tout comme l’Angleterre et l’Allemagne, ont pris une bonne longueur d’avance par rapport à la France. Et les grands concurrents étrangers de DCNS dans la construction navale militaire s’avèrent eux aussi très actifs, à l’instar de l’américain Lockeed Martins, de l’allemand TKMS et du britannique BVT Surface Fleet. «Nous voulons tous prévenir le tassement attendu, à moyen terme, des ventes dans notre cœur de métier, la défense, étoffant nos compétences dans les énergies liées à la puissance du vent et des marées», signale Bernard Planchais, directeur délégué de DCNS. Le groupe naval rappelle être le seul au monde à investir dans les quatre systèmes de production d’énergies marines: les éoliennes flottantes, les hydroliennes, l’énergie thermique des mers et l’énergie de la houle. Pour l’instant, DCNS n’a pas créé de filiale spécialisée dans ces énergies du futur, les recherches en la matière étant assurées par une sorte de division appelée l’Incubateur.
Le budget des prototypes (démonstrateurs), tous systèmes confondus, est estimé à 400 millions d’euros.
PÔLE DE COMPÉTITIVITÉ EN BRETAGNE
Rien que le prototype de centrale en grandeur réelle, pour le projet d’éoliennes offshore flottantes WINFLO au large de la Bretagne, exige 30 millions d’euros. Les dirigeants de DCNS ont confirmé qu’ils attendaient le déblocage de financements de la part de l’ADEME, l’Agence de l’environnement et de la maîtrise de l’énergie, dans le courant 2010, à hauteur de 30 % de la somme mentionnée. Labellisé par le Pôle de compétitivité Mer Bretagne, ce projet couve sous l’aile d’un consortium formé par DCNS, Nass&Wind Industrie, Saipem, In Vivo, l’Ifremer et l’Ensieta. De même, DCNS a lancé une étude sur une éventuelle centrale de 20 mégawatts (MW) au Raz Blanchard, dans la Manche, faisant appel à la force des courants. Un démonstrateur est prévu au plus tôt en 2013.
La Réunion a été retenue pour deux projets, l’un concernant l’énergie thermique des mers, avec la mise en œuvre d’une centrale pilote de 10 MW, l’autre concernant l’énergie de la houle.
"NOUS RÉFLÉCHISSONS AVEC EDF ENERGIES"
«Nous sommes dans la phase initiale du bouillonnement des idées, avance Bernard Planchais. Notre objectif est de passer de l’expérimentation à la production dans quelques années.»
Reste à savoir comment se fera la commercialisation de l’énergie produite en pleine mer. «Nous sommes en train d’y réfléchir avec EDF», laisse entendre Bernard Planchais, qui déplore «la trop grande complexité des processus administratifs en France par rapport à d’autres pays.» «Nous avons besoin de savoir quels seront les tarifs appliqués et il faudra des aides financières complémentaires pour les raccordements, renchéris par le fait que ces centrales se trouvent en haute mer», conclut-il
Article : OA, 3B Conseils
Source : Usine Nouvelle
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mercredi 21 avril 2010
Un drone pour mesurer la contamination nucléaire
VIRGINIA (Etats-Unis) - 21/4/10 - 3B Conseils - Des étudiants du Laboratoire des systèmes non-pilotés de Virginia Tech perfectionnent un hélicoptère non-piloté construit par Yamaha destiné à survoler des zones touchées par une contamination nucléaire en vue de détecter les niveaux de radiation et photographier les dégâts causés par une explosion nucléaire. Les étudiants ont permis au drone RMAX, long d’environ 1,80 m et pensant 75 kg, de voler en mode complètement autonome et ont développé des algorithmes permettant à l’hélicoptère de se diriger de lui-même vers des sources radioactives et de modifier ses missions en cours de vol. Plusieurs charges utiles ont été développées sous le mode « plug & play » afin de permettre au système de remplir différents types de mission.
Article : SLG 3B Conseils
Source : Armée du futur
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mardi 20 avril 2010
L'US Air Force souhaite diviser de moitié sa consommation de carburant
WASHINGTON (Etats-Unis) - 20/4/10 - 3B Conseils - Après un premier essai portant sur le carboréacteur hydrotraité renouvelable (Hydrotreated Renewable Jet, HRJ), un carburant synthétique hydrocarbonné à base de graisses animales et d’huile végétales, un essai a réussi le 25 mars 2010 sur un C-10C Thunderbolt propulé par un mélange de HRJ et de JP-8, un carburant à base de cameline, une plante non-alimentaire. Le processus de raffinage de carburant HRJ et ses émissions sont moins polluants que les carburants conventionnels. Armée la plus grosse consommatrice de carburant avec 9,3 milliards de litres par an, l’Air Force espère parvenir d’ici 2016 à consommer pour moitié du carburant national, donc alternatif. Pour cela, l’armée espère certifier tous ses appareils d’ici 2012. D’autres démonstrations sont prévues au second semestre 2010 sur un F-15, un A C-17 Globemaster III et sur un F-22 Raptor.
Article : SLG 3B Conseils
Source : Armée du futur
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lundi 19 avril 2010
Démantèlement : Le Bangladesh assouplit sa loi
SITAKUNDU (Bangladesh) - 19/4/10 – 3B Conseils - Le Bangladesh a assoupli le 11 avril une loi qui permet désormais aux industriels locaux de démanteler des navires étrangers sans que ceux-ci aient obtenu un certificat des autorités environnementales de leur pays, prouvant qu’ils ne contiennent pas de produits toxiques.
Cette décision a été vigoureusement dénoncée par des écologistes qui y voient un acte "suicidaire".
Cette industrie de démantèlement des navires est la plus importante au monde. Sur ordre gouvernemental en janvier, les navires se rendant au Bangladesh pour y être démantelés devaient avoir obtenu un certificat des autorités environnementales de leur pays. Mais cette règle plus stricte a affecté l'industrie, qui est l'une des plus importantes sources de revenus du pays. "La précédente décision a pénalisé l'industrie du démantèlement, qui est un secteur vital pour l'économie. Nous l'avons amendée pour s'assurer que l'industrie peut continuer de croître", a déclaré Bazlur Rahman, à la tête du département maritime.
Cette modification va aider des dizaines de chantiers installés à Sitakundu, une ville côtière dans le sud du pays responsable à elle seule l'an dernier de 30% des démantèlements de navires dans le monde, selon la maison de courtage Clarkson Research dont le siège est à Londres. Après le durcissement de la loi en janvier, les ouvriers n'ont pas eu de travail pendant près d'un mois car aucun des bateaux n'arrivait à obtenir son certificat dans son pays d'origine.
Mohammad Ali Shaheen, responsable d'une ONG environnementale spécialisée dans le démantèlement des navires ("Platform on shipbreaking") a qualifié le retour en arrière du gouvernement de "suicidaire", dénonçant la faiblesse des autorités et le manque d'engagement du pays en matière de normes environnementales.
Article : SLG 3B Conseils
Source : AFP/ Le Monde
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