jeudi 31 décembre 2009
Premier bilan après la visite du chantier de la coque Q790
BREST (France) – 31/12/09 – 3B Conseils - L’association Robin des Bois s’est rendue le 25 novembre sur le chantier d’Able, au nord-est de l’Angleterre, où est démantelé la coque Q790 (ex-Clemenceau). Dans un communiqué publié le 30 novembre dernier, l’association rend compte de sa visite et indique que “ le démantèlement de l’ex-Clemenceau est une opération positive et pionnière en Europe dans le domaine technique et de l’information. C’est aussi une opération exemplaire pour le transfert transfrontalier de déchets qui se déroule dans le cadre de la Convention de Bâle.”
Cette visite est la première de Robin des Bois, conforme à une demande formulée à la CLI de Brest le 3 décembre 2008. Les autres associations membres de la CLI ont décliné l’invitation.
La découpe de l'ex-Clemenceau a débuté en novembre dernier, le chantier devant être achevé, selon Able UK, à l'été 2010. La coque a été mis au sec, dans une gigantesque darse (avec quatre bâtiments logistiques de l'US Navy et deux navires britanniques désarmés). La darse, l'une des plus grandes du monde, mesure 360 mètres sur 290 mètres.
L’intégralité du communiqué ICI
Article : SLG 3B Conseils
Sources : Robin des Bois / Portail des sous-marins / Mer et Marine / 3B Conseils
Photo (Mer et Marine)
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mercredi 30 décembre 2009
Le Canada fait face à des pressions en matière de changements climatiques
OTTAWA (Canada) – 30/12/09 - Le Canada fait face à des pressions internationales pour que la question des changements climatiques soit au cœur des discussions des prochains sommets du G8 et du G20.
Lorsque le sommet de Copenhague s’est achevé, le relais a été passé au Canada, qui accueillera en juin 2010 deux grands rendez-vous internationaux: le sommet du G8 à Huntsville, en Ontario et le sommet du G20 à Toronto.
Des diplomates britanniques au Canada font la promotion d'un ordre du jour portant sur les changements climatiques, et les milieux diplomatiques occidentaux espèrent voir le Canada utiliser sa présidence du G8 pour assumer le leadership en matière environnementale, même si le gouvernement conservateur a été vivement critiqué par les écologistes pour ses positions sur la question.
Une équipe de six personnes a été désigné par le haut-commissariat britannique au Canada afin de sensibiliser le gouvernement, des entreprises, des universités et les militaires aux questions de sécurité que soulèvent les changements climatiques. Ils font partie de la centaine de spécialistes du genre auprès de pays tels que les Etats-Unis, la Chine, le Brésil et la Russie.
Aux dires des Britanniques, il est dans l'intérêt de la sécurité nationale du Canada de jouer un rôle de premier plan dans la lutte contre les émissions de gaz à effet de serre d’autant que l'Arctique canadien est particulièrement vulnérable à cet égard comme nous l’avons vu au travers de plusieurs billet sur ce blog.
Article : SLG 3B Conseils
Sources : The Canadian Press / 3B Conseils
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mardi 29 décembre 2009
La gestion des déchets militaires en mer
ADEN- 29/12/09 – 3B Conseils - Nous vous proposons aujourd’hui de découvrir le reportage de Daphnée Dion-Viens (Le Soleil) embarquée sur le NCSM Fredericton, une frégate de la marine canadienne qui patrouille le golfe d'Aden et l'océan Indien.
« Il y a 20 ans, tous les déchets des navires de la marine canadienne étaient littéralement jetés par-dessus bord. Mais les temps ont bien changé. À bord du NCSM Fredericton, l'équipage se livre à une gestion serrée des déchets, une tâche essentielle dans une frégate où l'espace est réduit au minimum. Après avoir été traités, la plupart des déchets finissent toutefois... toujours à la mer. Il doit bien faire 35 degrés dans la petite pièce où s'active le matelot de 1re classe Gordon Rittwage. À l'intérieur flotte une odeur de plastique brûlé. Pas étonnant, puisque c'est ici que les déchets de plastique sont chauffés et compressés, un procédé qui permet d'économiser énormément d'espace à bord. Chaque jour, une dizaine de rondelles de plastique sont produites et empilées dans une autre pièce, jusqu'à ce que le navire atteigne le prochain port. (…)
Depuis une dizaine d'années, les déchets sont rigoureusement séparés à bord des navires de la marine. Dans la cantine des matelots, on retrouve un contenant pour le plastique, un autre pour le papier, un autre pour les restes de table et, finalement, une poubelle pour les autres déchets.
Mais certains de ces déchets se retrouvent tout de même à la mer, après avoir toutefois subi quelques manipulations. Le tout, conformément à la Convention internationale pour la prévention de la pollution par les navires, affirme-t-on à bord. Dans le golfe d'Aden, le papier est jeté par-dessus bord, mais il est d'abord déchiqueté et réduit en pulpe, ce qui accélère sa décomposition, explique l'officier Russell. «De cette façon, le papier se biodégrade en moins de 30 jours», dit-il.
Les eaux usées sont aussi traitées avant d'être jetées par-dessus bord. Grâce à différents procédés, l'eau est purifiée à 99 % avant d'être rejetée à la mer, affirme l'officier Russell. Les restes de table sont broyés et traités avec les eaux usées. Le métal est réduit en poudre et peut être balancé par-dessus bord si l'équipage manque d'espace sur le navire. (…) À bord, la consommation d'eau est aussi strictement contrôlée. Un système de purification permet de transformer l'eau salée en eau potable, vitale au bon fonctionnement du navire. Les militaires doivent s'assurer qu'aucune goutte n'est gaspillée. On leur demande d'ailleurs d'éviter de laisser couler l'eau en se savonnant sous la douche. Chaque nouveau membre de l'équipage doit d'ailleurs signer un formulaire en arrivant sur le navire, s'engageant à respecter ces consignes environnementales."
Le NCSM Fredericton a été mis en service en 1994.
Article : SLG 3B Conseils
Sources : Le Soleil / 3B Conseils
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lundi 28 décembre 2009
La Corée du Sud développe les technologies militaires vertes
SEOUL (Corée du Sud) – 28/12/09 – 3B Conseils – La Corée du Sud devrait bientôt lancer son plan pour développer des technologies militaires plus économiques en énergie pour la prochaine décennie. Les agences de recherche militaires nationales se sont engagées à travailler avec les industries locales pour développer des technologies qui seraient à la fois respectueuses de l’environnement et permettraient au gouvernement de réduire sa dépendance aux énergies fossiles. Ce projet inclus le développement de véhicules Electriques Hybrides (HED) pour l’armée sud coréenne, de piles à combustibles et de propulsion électronique pour la marine et le développement du biofuel pour l’armée de l’air.
Article : SLG 3B Conseils
Sources : Janes / 3B Conseils
Photo : Kim Jang-soo, ministre de la défense de Corée du Sud
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jeudi 24 décembre 2009
Encore 4 ratifications avant l’entrée en vigueur du traité sur les armes à sous munitions
BRUXELLES (Belgique) – 24/12/09 – 3B Conseils - La Nouvelle-Zélande et la Belgique ont ratifié la Convention internationale interdisant les armes à sous-munitions. En 2006, la Belgique a été le premier Etat au monde à interdire la production, le transfert, le stockage et l'utilisation d'armes à sous-munitions. Elle a également interdit leur financement en 2007. Peu de temps après, la Norvège prenait l'initiative d'un processus international qui allait conduire à l'adoption de la Convention sur les armes à sous-munitions.
Le texte a pour l'heure été ratifié par 26 pays. Il en faut 30 pour que le traité entre en vigueur. "J'exhorte tous les Etats qui ne l'ont pas encore fait à signer et ratifier le plus tôt possible" le traité, a souligné dans un communiqué la ministre néo-zélandaise du Désarmement et du contrôle des armes, Georgina te Heuheu.
Les Etats-Unis, la Russie, la Chine, Israël, l'Inde et le Pakistan, ont refusé de signer le texte.
Les bombes à sous-munitions sont des bombes larguées depuis des avions qui s'ouvrent au-dessus du sol et dispersent un grand nombre de petites bombes. Beaucoup n'explosent pas à l'impact et constituent un danger mortel pendant des années, tuant et blessant des civils. Selon Handicap International, plus de 80 pays détiennent actuellement plusieurs milliards de sous-munitions et 15 pays en ont utilisé dans plus de 30 pays et territoires de par le monde.
La première réunion des signataires se tiendra au Laos l'année prochaine.
Articles : SLG 3B Conseils
Sources : AP / RTBF / 3B Conseils
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mercredi 23 décembre 2009
Les Robins des Bois publient la liste des sites pollués en Arctique
23/12/09 – 3B Conseils- L’association Les Robins des Bois publie la liste des sites pollués en Arctique et rappelle que longtemps, il a été soutenu par les pays riverains de l’Arctique que le permafrost et le froid étaient un mode et un lieu éternel de gestion et de confinement des déchets. Mais depuis 30 ans, il est constaté que des rivières, des lacs et des eaux souterraines sont contaminés par la migration de polluants issus des décharges et d’autres sites pollués. La mobilisation des polluants provient des variations de températures et des niveaux des eaux, de la fonte des neiges, de la pluie et des inondations. Le gel n’a pas rempli son rôle de cocon pour polluants. Dans la perspective du réchauffement climatique, la rupture progressive de la chaîne du froid serait une catastrophe écologique et accélérerait la libération de tous les déchets.
En analysant les informations disponibles et en correspondant avec les services spécialisés aux Etats-Unis, au Canada, au Groenland, en Norvège, en Suède et en Finlande, Robin des Bois a achevé après un an de recherche un inventaire des sites pollués en Arctique. La Russie n’a pas souhaité répondre à la démarche de Robin des Bois. Cet inventaire concerne les sites pollués par des déchets métalliques, chimiques ou domestiques et exclut les pollutions radioactives qui feront l’objet d’une recherche globale ultérieure.
Les principales activités responsables des contaminations des sols ou des eaux adjacentes ou souterraines sont les bases militaires et scientifiques, la prospection, l’exploitation et la distribution de gaz et de pétrole, le stockage de carburants et les complexes miniers et sidérurgiques. Les polluants dominants sont les hydrocarbures, les métaux lourds, l’amiante, les PCB et autres Polluants Organiques Persistants.
Les bases militaires étaient des grandes utilisatrices de DDT et un mode courant d’élimination des déchets en fûts était de les transporter sur des lacs gelés en hiver en attendant que le dégel de l’été les engloutisse dans les fonds. En conséquence, les inventaires nationaux et plus précisément de l’Alaska aux Etats-Unis, du Yukon, du Nunavut et des Territoires du Nord-Ouest au Canada ne doivent pas être considérés comme exhaustifs.
La quasi-totalité des sites pollués est en bordure de l’Océan Arctique, des lacs ou des fleuves. Les sites pollués sont des abcès environnementaux et des voies de transfert des polluants vers les eaux douces et marines.
L’association a réalisé des cartes qui synthétisent les informations fournies par les pays dont une partie du territoire est situé dans le cercle polaire arctique, c'est-à-dire au delà de 66 degrés 33 minutes de latitude nord. Un site pollué est repéré par un point rouge. Dans les cas où la collectivité comporte plusieurs sites pollués sur son emprise, ils ont été représentés par des points de tailles différentes et croissantes : 2 à 10, plus de 10, plus de 50 sites pollués.
Chaque pays étudié – Canada, Etats-Unis (Alaska), Finlande, Groenland, Norvège, Suède – fait l’objet d’une carte des sites pollués inventoriés par ses services administratifs et d’un récapitulatif des principaux polluants connus. La carte générale regroupe l’ensemble des sites pollués à l’intérieur du cercle polaire arctique et le nombre de sites connus par pays. Pour la Russie, faute d’inventaire précis, le territoire russe à l’intérieur du cercle polaire arctique est parsemé de points d’interrogation. Un inventaire consacré à l’arctique russe sera publié ultérieurement.
L’analyse des sites pollués et les cartes : ICI
Vous pouvez aussi voir ou revoir le cycle de conférences "Défense et Environnement : une nouvelle manière de penser" (2 juillet 2009) organisé par 3B Conseils ou voir les informations sur le site du Cercle polaire qui tenait son Festival à Saint Brieuc.
Article : SLG / BB 3B Conseils
Sources : Robins des Bois / 3B Consseils
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mardi 22 décembre 2009
Les techniques de modification environnementale (ENMOD) exclus des débats sur le climat
COPPENHAGUE (Danemark) - 23/12/09 – 3B Conseils- Le débat sur le changement climatique se concentre sur l’impact des émissions de gaz à effet de serre et les mesures visant à réduire les émissions de CO2 d’origine humaine, en vertu du Protocole de Kyoto. Le consensus est que les émissions de gaz à effet de serre sont la cause de l'instabilité climatique. Personne n’a évoqué la question de la « guerre météorologique » ou « techniques de modification environnementale (ENMOD) » à usage militaire. Retour sur une ancienne technique. En 1977, une Convention internationale, ratifiée par l'Assemblée générale des Nations Unies, a interdit « les techniques de modification de l’environnement, militaires ou à d’autres fins hostiles, ayant des effets étendus, durables ou graves. » (AP, 18 mai 1977). Les États-Unis et l'Union Soviétique étaient tous deux signataires de la Convention.
La substance de la Convention de 1977 a été réaffirmée en termes très généraux dans la Convention-cadre sur le changement climatique (CCNUCC) signée au Sommet de la Terre en 1992 à Rio de Janeiro
À la suite du Sommet de la Terre de 1992, la question de l’altération du climat à des fins militaires n'a pas été soulevée lors des sommets ultérieurs sur le changement climatique et dans les réunions sous les auspices de la CCNUCC.
Pourtant, en février 1998, la Commission sur les affaires étrangères, la sécurité et la défense du Parlement européen a tenu des audiences publiques à Bruxelles à propos de l’installation de guerre météorologique développée aux États-Unis dans le cadre du programme HAARP. La demande de la commission, d'élaborer un « Livre blanc » sur l’incidence environnementale des activités militaires, a été rejetée, au motif que la Commission européenne n'avait pas la compétence requise pour fouiller dans « les liens entre l'environnement et la défense. » (Voir le Rapport européen, 3 février 1999).
Selon un rapport officiel de l’US Air Force : « La modification de la météo offre aux belligérants d’une guerre un large éventail d'options possibles pour vaincre ou contraindre l’adversaire... Aux États-Unis, la modification de la météo fera probablement partie de la politique de sécurité nationale, avec des applications à la fois intérieures et internationales. Notre gouvernement mènera ce genre de politique en fonction de ses intérêts, à différents niveaux. » (Air University of the US Air Force, AF 2025 Final Report)
Pourquoi n’en avoir jamais débattu alors que la Convention des Nations Unies de 1977 précise que « l’usage militaire ou à toutes autres fins hostiles de ces techniques peut avoir un effet extrêmement préjudiciable au bien-être de l’homme »?
Convention on the Prohibition of Military or Any Other Hostile Use of Environmental Modification Techniques : ICI
"Weather as a Force Multiplier: Owning the Weather in 2025" : ICI
Article : SLG 3B Conseils
Sources : Mondialisation.ca / 3B Conseils
Carte : Pays ayant signé et ratifié la Convention sur l'interdiction d'utiliser des techniques de modification de l'environnement à des fins militaires ou toutes autres fins hostiles (vert clair)
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lundi 21 décembre 2009
Nouveau plan d’action environnement pour le ministère de la Défense
PARIS (France) - 21/12/09 – 3B Conseils- Le 9 décembre dernier, le ministre de la Défense, Mr Hervé Morin, a signé un nouveau plan d’action environnement comportant 60 mesures. Ce nouveau plan est estimé à 368 Millions d’euros, pour la période 2010-2014. Ce plan s’inscrit dans le cadre des objectifs du Grenelle de l’environnement.
Ce nouveau plan d'action est particulièrement axé sur le démantèlement des matériels de guerre et la préservation de la biodiversité, a souligné le Ministère. 108 millions d'euros seront ainsi consacrés au démantèlement des matériels de guerre en fin de vie. Par ailleurs des conventions de partenariat écologique vont également être signées dans les prochains mois sur trois terrains militaires avec les conservatoires régionaux des espaces naturels (CREN).
Dix domaines d’intervention :
- la gestion des équipements militaires
- la biodiversité,
-maîtrise de l'énergie et de l'infrastructure durable,
-gestion des substances dangereuses et des déchets,
-mise aux normes des installations classées,
-bilan carbone,
-gestion de l'eau,
-développement du covoiturage et de l'éco-conduite,
-bruit des aéronefs,
-organisation et formation.
Une mission sur le démantèlement des matériels d’armement a déjà été conduite en 2008 par le CGARM (Xavier Lebacq, Franck L’hoir) et le bureau environnement de la DMPA avec les états-majors et services. Elle a permis de partager interrogations et expériences et de créer une dynamique pour intégrer complètement la protection de l’environnement, obligation qui s’inscrit désormais dans la vie de tout matériel militaire.
Article : SLG 3B Conseils
Sources : Actualités news environnement / Ministère de la Défense / 3B Conseils
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vendredi 18 décembre 2009
Les gouvernements australien et japonais appellent au désarmement nucléaire
Pour Kevin Rudd, la recommandation de la Commission devrait servir de « cadre important de discussion et de débat sur la non-prolifération et le désarmement nucléaire pour 2010 qui sera cruciale ». Quant à Yukio Hatoyama, il a qualifié ce rapport de « guide qui va conduire le monde à la paix ».
« Les armes nucléaires sont les plus inhumaines jamais conçues » a estimé Gareth Evans, l’ancien chef de la diplomatie australienne. « Maintenir le statu quoi n’est pas une option » a-t-il également affirmé, en évoquant la révision prochaine du Traité de non prolifération en mai prochain. Il a par ailleurs appelé les puissances nucléaires à changer leur attitude qui consiste à vouloir conserver leur arsenal tout en mettant en garde contre les risques de la prolifération.
Article : FM 3B Conseils
Sources : Opex360 / ASNO / 3B Conseils
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jeudi 17 décembre 2009
Quel avenir pour la Jeanne d’Arc ?
PARIS (France) – 17/12/09 – 3B Conseils - Engagée depuis quelques années dans une démarche de développement durable, la marine nationale privilégie la solution du démantèlement concernant l’avenir de son bâtiment-école : la Jeanne d’Arc. Le portail des sous marins explique que le porte-hélicoptère sera dépollué (retrait de l’amiante et des différents polluants), afin d’obtenir son "passeport vert" puis démanteler suite à un appel d’offres européen. Ses fonctions seront ensuite assumées par un autre bâtiment en service, le Tonnerre.
La marine nationale a reçu plusieurs propositions visant à conserver la Jeanne d’Arc. Mais selon un porte-parole, aucune de ces propositions ne prend en compte le cout de la dépollution du navire ou son entretien sur une longue période. Les défenseurs du bâtiment-école historique de la marine nationale proposent de le reconvertir en musée ou en héliport estival. Un certain nombre d’objets dits de patrimoine seront conservés, exposés et mis en valeur dans des musées. Dans l’éventualité d’une ouverture au public, il faudra effectuer des modifications lourdes, et donc couteuses, pour respecter les règles de sécurité et les normes en vigueur. Car, un bâtiment de guerre n’est pas adapté pour l’accueil du public, c’est une évidence.
Article : SLG3B Conseils
Documents de référence : La Vanguardia (Espagne) / Portail des sous marins / Mer et Marine / 3B Conseils
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mercredi 16 décembre 2009
Opération de déminage réussie à Port Grimaud
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Actualité piraterie : Que faire des pirates arrêtés ?
L'opération fait pourtant ses preuves comme en atteste le dernier rapport de l'ONU sur la piraterie dans la région. Alors qu'en 2007, 23 attaques avaient été déjouées, le chiffre est de 161 pour 2009. Mais se pose alors un problème juridique. Que faire des pirates arrêtés ?
Le problème se pose actuellement pour la marine néerlandairse. En effet, à l'issue de plusieurs mois de lutte contre la piraterie en océan indien, la frégate néerlandaise Evertsen ne peut regagner les Pays-Bas. Le bâtiment retient treize pirates capturés le 2 décembre mais aucun pays n'a encore accepté de se charger des poursuites judiciaires. "L'Union européenne, qui est responsable au sein de la mission Atalante de la remise des pirates, négocie avec les pays de la région leur transfert et l'engagement de poursuites. A ce jour, l'UE n'a pas réussi à trouver un Etat pour les accueillir. Ceci signifie que l'Everstsen doit rester sur zone jusqu'à ce qu'une solution soit trouvée", a expliqué le ministère de la Défense néerlandais.
Article : FM 3B Conseils
Sources : Mer & Marine / Radio Nerderland / franceonu.org / 3B Conseils
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mardi 15 décembre 2009
Comment créer une filière française de démantèlement des navires ?
PARIS (France) – 15/12/09 – 3B Conseils – C’est à cette question que devra répondre le député Pierre Cardo (UMP). En effet, à l'issue du Comité interministériel de la mer (CIMER), qui s'est tenu mardi 8 décembre à Paris, le premier ministre a chargé Pierre Cardo d'une mission parlementaire sur la déconstruction des navires en fin de vie. Le député des Yvelines travaillera sur l'"opportunité" de créer une filière française de démantèlement des navires en fin de vie, une initiative qui s'ajoute à d'autres mesures pour la mer et le littoral. « Les conditions dans lesquelles s'exercent, dans certains pays, ces activités de démantèlement sont difficilement acceptable du point de vue social, économique et environnemental. Par ailleurs, les capacités européennes en matière de démantèlement peuvent paraître insuffisantes au regard des besoins prévisibles. De ce constat partagé, les acteurs ont conclu qu'il était indispensable d'étudier la pertinence d'une filière industrielle française », explique François Fillon dans la lettre de mission remise à Pierre Cardo. «Compte tenu des contraintes juridiques européennes et internationales, des réalités économiques et sociales de notre pays, ainsi que des exigences environnementales qui accompagneraient la mise en œuvre et le développement, la réalisation de cet engagement est complexe », note toutefois le premier ministre.
M. Cardo devra rendre un rapport d'étape mi-février avant un rapport définitif le 30 mai 2010 qui entre dans le cadre du Grenelle de la mer. Mer et Marine explique que le député devra proposer au gouvernement « les voies et les moyens » de mettre en œuvre les mesures du Grenelle de la Mer liées au démantèlement. Pierre Cardo devra, notamment, déterminer quels sont les freins au développement d'une filière nationale, quelles synergies techniques peuvent être valorisées auprès d'autres activités industrielles ; quels sont les acteurs à même d'opérer ces changements (Etats, ports, industriels...) ? La mission travaillera aussi sur la mise en place de filières de recyclage adaptées, les solutions répondant aux spécificités des navires d'Etat, la réduction des nuisances, les garanties en matière de respect de l'environnement, ainsi que de la santé et de la sécurité des travailleurs et des personnes vivant autour des chantiers. Enfin, Matignon souhaite que soit étudié le développement de filières de formation qualifiantes, répondant aux activités de démantèlement.
Par ailleurs, la France "ratifiera au plus tôt la convention pour le recyclage sûr et écologiquement rationnel des navires dite Convention de Honk-Kong", assure M. Fillon. Le Cimer a également adopté le Livre bleu "stratégie nationale pour la mer et les océans" demandé par le président Nicolas Sarkozy en juillet et a acté une série de mesures pour lui "donner corps", précise Matignon, au moment où l'économie marine traverse une importante crise.
Article : SLG 3B Conseils
Sources : Mer et Marine / Portail des sous marins / 3B Conseils
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lundi 14 décembre 2009
Révision du Statut de Rome du TPI
LA HAYE (Pays-Bas) – 14/12/09 – 3B Conseils - La huitième session de l’Assemblée des États Parties au Statut de Rome de la Cour pénale internationale (« l’Assemblée ») s’est ouverte le 18 novembre 2009 au World Forum Convention Center, à La Haye. L’ordre du jour portait notamment sur la poursuite des discussions sur la Conférence de révision du Statut de Rome. La Belgique a demandé d’ajouter l’emploi de certaines armes à la liste des crimes de guerre de l’article 8 (produits chimiques, gaz, et certaines munitions). Le Mexique à proposé d’ajouter l'emploi ou la menace de l’emploi d’armes nucléaires à la liste des crimes de guerre de l’article 8, les Pays Bas ont quant à eux proposé de déclarer la Cour compétente pour le crime de terrorisme, en ajoutant ce crime à la liste de l’article 5.
Proposition belge ICI
Statut de Rome ICI
Article : SLG 3B Conseils
Sources : AEPI / Cour Pénale Internationale / 3B Conseils
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vendredi 11 décembre 2009
Un défi lancé par la DARPA pour les 40 ans d'internet
Pour cette édition 2009 du Great Challenge, la DARPA avait préalablement disséminé dix ballons météorologiques rouges sur le territoire américain. Le défi consistait donc à les retrouver et à communiquer leurs coordonnées géographiques. 40.000 dollars avait même été mis en jeu pour récompenser les plus rapides. Ce défi avait pour objectif d’étudier les comportements et les interactions sociales entre les internautes et de déterminer les stratégies de collaboration que les participants allaient mettre en oeuvre. A l'arrivée, c'est une équipe de la Massachussetts Institut of Technology (MIT) qui a été la plus rapide en localisant les sondes météorologiques en un peu moins de neuf heures remportant ainsi le chèque offert par l'agence américaine.
Article : FM 3B Conseils
Sources : Opex360 / DARPA / 3B Conseils
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jeudi 10 décembre 2009
L’Agence Européenne de l’Environnement propose la première carte du bruit en Europe
BRUXELLES (Belgque) – 10/12/09 – 3B Conseils - L'Agence européenne de l'environnement (AEE) a mis à disposition du grand public des cartes d'exposition au bruit en Europe. Ces cartes proviennent de la base de données NOISE (Noise Observation and Information Service for Europe) de l'Agence européenne de l'environnement (AEE). Elles montrent le degré d’exposition à la pollution sonore excessive auquel les citoyens européens sont exposés.
Le bruit est omniprésent, mais son rôle comme polluant a des conséquences graves pour la santé humaine qui sont encore sous-estimée. L'exposition prolongée, même à de faibles niveaux de bruit, peut provoquer une hypertension et perturber le sommeil.
Un peu plus de 41 millions d'Européens sont exposés à un bruit excessif en raison du seul trafic routier dans les grandes villes, précise l'Agence européenne de l'environnement (AEE), qui ajoute que les « États membres doivent redoubler d'efforts dans les études sur le bruit ».
Cette base de données sur le bruit intitulée NOISE, qui compile les données fournies par 19 des pays membres de l'Agence européenne de l'environnement (AEE), représente une étape majeure vers une politique globale d'un service paneuropéen. Suite à l'adoption de la directive sur le bruit ambiant (END), les États membres avaient jusqu'à décembre 2007 pour fournir des données pertinentes sur le bruit.
Adoptée en 2002, la directive a pour but de mesurer l'exposition au bruit modéré dans les zones bâties. La directive couvre également le bruit dans les parcs publics ou autres lieux calmes d'une agglomération, les zones calmes en rase campagne, et à proximité des écoles, des hôpitaux et le bruit dans d'autres bâtiments et zones sensibles. Elle ne s'applique pas au bruit provoqué par les résidents ou le bruit résultant des activités domestiques, le bruit sur le lieu de travail ou dans les transports.
On peut s’attendre à ce que la carte fournisse un outil pour les populations qui demanderont un règlement de ce problème auprès de l’Union européenne. Les bases militaires européennes devraient déjà chercher des solutions afin de réduire leur pollution sonore.
Article : SLG 3B Conseils
Sources : AEPI / Actu Environnement / AEE / 3B Conseils
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mercredi 9 décembre 2009
Un rapport de l'UEO appelle à la dénucléarisation
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mardi 8 décembre 2009
Campagne de déminage à Port Grimaud
Nous apprenons sur le site de la Marine nationale qu’un groupe des plongeurs démineurs de la Méditerranée (GPD-Med) procède depuis le 30 novembre et jusqu’au 18 décembre à une campagne de déminage sur la plage des Tamaris à Port-Grimaud (Var). Une action de déminage autour d’un ancien bunker aujourd’hui ensablé qui recèle encore de nombreuses munitions des deux guerres mondiales. Ces munitions (munitions d’artillerie, anti-aérienne et cartouches), avec les mouvements de sable, sont régulièrement retrouvées en bordure de plage. En 15 jours, 1200 m² de sable seront passés aux détecteurs de métaux et à la sonde par les plongeurs démineurs de la Marine. Comme l’explique le Maître Hidden, chef de la campagne, «ce travail consiste en la mise en place d’une zone de travail en damier, nous appelons cela le carroyage . Chaque carré est passé au détecteur de métaux ou à la sonde, une fois qu’un carré est complètement inspecté, nous passons au suivant». Un travail de fourmi qui doit permettre de déminer au maximum cette zone pour ensuite déposer un tapis grillagé qui stabilisera le bunker et ses abords. Le tapis sera ensuite recouvert de pierres afin de sécuriser les abords du bunker.
Vidéo : ICI
Article : SLG /Marine nationale
Sources : ©Marine nationale / LV Ingrid Parrot
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lundi 7 décembre 2009
Ouverture du sommet de Copenhague : développer les programmes de coopération militaires
COPENHAGUE (Danemark) – 7/12/09 – 3B Conseils – Aujourd’hui, et pour quinze jours, Copenhague reçoit près d'une centaine de chefs d'Etat pour d’âpres discussions.
Premier émetteur de gaz à effet de serre de la planète, la Chine a annoncé son intention de baisser son "intensité carbonique" (émissions polluantes par unité de PIB) de 40 à 45% d'ici 2020 par rapport à 2005. Les Etats-Unis (seul pays industrialisé à ne pas avoir ratifié le protocole de Kyoto) ont annoncé leur intention de présenter à Copenhague des objectifs de réduction de leurs émissions de 17% en 2020 (par rapport à 2005 soit 4% par rapport à 1990, base du protocole de Kyoto) et 42% en 2030 (base 2005). Pour la période post-Kyoto, l’UE a annoncé ses engagements unilatéraux dès décembre 2008: réduction de ses émissions de 20% d'ici 2020 (par rapport à 1990). En cas d'accord international à Copenhague, elle pourrait relever cet objectif jusqu'à 30%.
Chine, Inde, Brésil et Afrique du Sud insistent inlassablement sur la "responsabilité historique" des pays du Nord dans l'accumulation des gaz à effet de serre dans l'atmosphère et rappellent qu'ils n'entendent pas sacrifier leur développement économique ni la lutte contre la pauvreté. L’autre défi consiste donc à assurer les transferts de technologies moins émettrices en gaz à effet de serre et à prendre en compte la question de la déforestation. Souvent alignés sur la position de la Chine, les pays en développement réclament un engagement plus fort des pays industrialisés avec des réductions de leurs émissions de gaz à effet de serre d'au moins 40% en 2020 par rapport à 1990.
Les militaires devraient accélérer leurs efforts pour mettre en place des programmes de coopération avec la Chine. Cette coopération pourrait s’employer à identifier des ressources et des programmes pour réduire les gaz à effets de serre et répondre aux effets du changement climatique.
Article : SLG 3B Conseils
Documents de référence : Romandie / AEPI Army /3B Conseils
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vendredi 4 décembre 2009
Une directive-cadre européenne sur les sols toujours en attente …
Au point mort depuis plusieurs mois, les négociations sur la directive-cadre sur les sols pourraient reprendre avec la présidence espagnole de l'UE en janvier 2010. ''L'Espagne a déjà prévu de relancer les négociations à ce sujet. Mais elle se basera sur la proposition d'origine de la commission à savoir la stratégie thématique pour la protection des sols'', avait prévenu Dominique Darmendrail, le Secrétaire général du réseau d'experts Common Forum on Contaminated Land in Europe, lors des 2eme Rencontres nationales de la Recherche sur les Sites et Sols pollués.
Cette stratégie prévoit que les États membres recensent les zones dans lesquelles il existe un risque d'érosion, de diminution des teneurs en matières organiques, de tassement, de salinisation ou de glissement de terrain. Les pays devront ensuite fixer des objectifs et adopter des programmes pour réduire ces risques.
Les États membres devront par ailleurs dresser un inventaire des sites pollués par des substances dangereuses ainsi que des sites sur lesquels certaines activités se sont déroulées dans le passé (décharges, aéroports, ports, sites militaires, activités réglementées par la directive IPPC, etc…). Enfin, il est également prévu que les États membres procèdent à l'assainissement des sites pollués.
Proposé en 2006 par la Commission européenne, le projet de directive n'a toujours pas été validé par les États membres. Pourtant son objectif vise à mettre en place un cadre d'action commun au niveau de l'Union européenne pour ''préserver, protéger et restaurer les sols''. Le Parlement a approuvé ce texte en novembre 2007 mais certains États membres l'ont rejeté un mois plus tard, dont la France
Pour tenter de débloquer la situation, vendredi 27 novembre à Paris, la Commission européenne a organisé un débat sur la problématique. Y participaient : Karl Falkenberg, directeur général pour l'Environnement à la Commission européenne, Corinne Lepage, eurodéputée (MoDem), Sandrine Bélier, eurodéputée (Les Verts) et Laurent Michel, directeur général de la prévention des risques au ministère de l'Écologie, de l'Énergie, du Développement durable et de la Mer.
''La France n'est pas opposée au principe d'une directive européenne sur la protection des sols, ni à la poursuite des discussions, au contraire. C'est l'approche qui nous pose problème actuellement'', répond Laurent Michel. ''Nous considérons le sujet comme important et la pertinence d'une législation européenne, mais nous avons besoin d'une approche priorisée et proportionné'', argumente-t-il.
Rendez-vous dans quelques mois sous Présidence Espagnole.
Article : FM 3B Conseils
Sources : Actu Environnement / Commission Européenne / 3B Conseils
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jeudi 3 décembre 2009
Polynésie : Reconversion des sites militaires
le président de l'assemblée de la Polynésie française, Philip Schyle, le délégué interministériel à l'aménagement et la compétitivité des territoires (DIACT) Pierre Dartout, et Jacques Derue, le directeur de l'EAD.
D'une manière plus générale, le DIACT est chargé de préparer, impulser, coordonner les politiques d'aménagement du territoire menées par l'Etat, et accompagner les mutations économiques en privilégiant la compétitivité.
La délégation a effectué, en collaboration avec le conseil général de l'Environnement et du Développement durable, une mission d'expertise en Polynésie française, au début du mois de novembre. Accompagnés d'ingénieurs des ponts et chaussées, les émissaires ont rencontré durant une semaine, les équipes de l'EAD (Etablissement d'Aménagement et de Développement) ainsi que les conseils municipaux de Papeete, Faa'a, Pirae et Arue.
Mardi matin, un point a donc été fait sur les conclusions de la mission, dont le rapport a été transmis aux ministres de l'Ecologie et de la Défense, Jean-Louis Borloo et Hervé Morin, ainsi qu'au haut-commissaire, Adolphe Colrat.
Hervé Morin se rendra le 18 décembre prochain en Polynésie française, il a d'ores et déjà indiqué à Philip Schyle qu'il devait annoncer les grands axes du plan global de redynamisation des anciens sites militaires polynésiens lors de sa visite.
Rappelons que Gaston Tong Sang, a été élu Président de la Polynésie française fin novembre, son Vice-président Edouard Fritch est notamment en charge de la coordination des actions relatives à la reconversion des sites militaires.
Article : SLG 3B Conseils
Documents de référence : Tahiti Press /3B Conseils
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mercredi 2 décembre 2009
La Suisse continuera à exporter des armes
Berne (Suisse) - 02/12/09 - 3B Conseils - La Suisse va continuer à exporter des armes, le peuple en a décidé ainsi ! Le résultat est sans appel. 68,2% des votants ont refusé hier l’initiative pour interdire l’exportation de matériel de guerre. Tous les cantons ont dit non. En effet, le même jour que le vote sur l'interdiction des minarets et sur la taxation du kérosène pour les vols intérieurs, les suisses devaient se prononcer pour ou contre l'interdiction d'exporter des armes de fabrication hélvétique.
Cette initiative, lancée par le Groupe pour une Suisse sans Armée (GSsA) et soutenue par la gauche et des chrétiens engagés, demande que la Suisse n'autorise plus les exportations d'armes, de munitions et de savoir-faire militaire vers l'étranger. En récoltant plus de 100.000 signatures, le GSsA avait ouvert la voie à un référendum. Mais alors que Berne met en avant sa politique de contrôle des exportations de matériel de guerre - qui ont totalisé 722 millions de francs suisses (477,7 millions d'euros) en 2008 -, GSsA continue de dénoncer "le soutien direct ou indirect de la Suisse aux guerres dans le monde". Déjà consultés à deux reprises sur les ventes d'armes, les Suisses avaient déjà refusé de prononcer leur interdiction. En 1997, ils avaient même rejeté à plus de 77% des votants un projet dans ce sens.
Mais le GSsA refuse pour autant d’y voir une nette défaite. «C’est même un excellent résultat !, soutient Tobia Schnebli, secrétaire du GSsA à Genève. Nous avons fait nettement mieux qu’en en 1997". Le résultat de ce dimanche donne des ailes aux opposants à un durcissement de la Loi sur le contrôle des biens (LCB). Le Conseil fédéral aimerait, par une clause supplémentaire, se ménager la possibilité de stopper certaines exportations. Affaire à suivre ...
Article : FM 3B Conseils
Sources : RTBF / Swissinfo.ch / La Tribune de Genève / 3B Conseils
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mardi 1 décembre 2009
Les Etats-Unis ne signeront pas le traité sur les mines antipersonnel
WASHINGTON (Etats-Unis) - 1/12/09 – 3B Conseils - Barack Obama ne prévoit pas d'amener les Etats-Unis au sein du traité mondial interdisant les mines antipersonnel, a annoncé mardi dernier le département d'Etat.
Une étude du gouvernement a en effet déterminé que les engagements pris par les Etats-Unis en matière de défense et de sécurité ne pourraient plus être tenus sans ces armes très controversées.
"Le gouvernement a procédé a un examen de la question et nous avons décidé que notre politique en matière de mines antipersonnel resterait en vigueur", a déclaré le porte-parole Ian Kelly, alors que s’ouvrait dimanche la deuxième Conférence de révision du traité d'Ottawa contre les mines antipersonnel à Carthagène (Colombie). "Nous avons estimé que nous ne serions plus capables de répondre à nos besoins en matière de défense nationale, ni à nos engagements envers nos alliés, si nous signions cette convention." Toutefois, les Etats-Unis respectent globalement les dispositions du traité. Washington n'emploie plus de mines depuis la Guerre du Golfe de 1991, n'en exporte plus depuis 1992 et a cessé d'en produire en 1997, a souligné lundi Steve Goose, directeur de bureau "armes" de l'ONG Human Rights Watch.
Le traité d'interdiction des mines antipersonnel, entré en vigueur le 1er mars 1999, prohibe l'emploi, le stockage, la production ou le transfert de mines antipersonnel. Il a été approuvé par 156 pays, mais les Etats-Unis, la Russie, la Chine et l'Inde manquent notamment à l'appel. Selon les ONG, les mines antipersonnel ont fait 5.197 victimes en 2008, dont un tiers d'enfants.
Les Etats-Unis stockent quelque dix millions de mines et se réservent l'option de les utiliser. Recourir à ces armes serait toutefois délicat pour Washington, la grande majorité de ses alliés s'étant engagés à ne pas aider un pays tiers à s'en servir.
Article : SLG 3B Conseils
Source : REUTER / 3B Conseils
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lundi 30 novembre 2009
L’eau de Québec polluée par une base militaire
QUEBEC (Canada) – 30/11/09 – 3B Conseils – Le quotidien Le Soleil, a révélé en fin de semaine dernière que l'eau potable de la ville de Québec serait contaminée par la base militaire de Valcartier depuis le début des années 50 selon des documents d'archives de la mairie. La capitale réclamait déjà en 1951 le traitement des rejets bactériens et chimiques de l'armée. À l'époque, l'eau de la rivière Nelson était contaminée par des huiles provenant des usines d'armement de Valcartier. Aujourd'hui, la nappe phréatique autour de Valcartier est souillée par du TCE, un dégraissant naturel puissant rejeté par l'armée et ses sous-traitants.
Le maire Hamel concluait sa missive de 1954 de façon péremptoire : «Tous ces problèmes sont de la plus haute importance, et je suis confiant que vous pourrez trouver une solution satisfaisante.»
Aujourd'hui, la Ville demande à la Défense nationale de décontaminer la nappe phréatique coulant sous Shannon et le secteur Val-Bélair. Elle est souillée par du trichloroéthylène (TCE), un dégraissant industriel puissant, rejeté par l'armée et ses sous-traitants.
Chronologie des faits ICI
Article : SLG 3B Conseils
Source : Le Soleil / 3B Conseils
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vendredi 27 novembre 2009
Quel commissaire européen en charge de la défense ?
C'est l'occasion de rappeler ci-dessous, la composition des commissions permanentes au parlement européen et national.
Voir article du 31 juillet 2009, cliquez ici
M. KyriakosMAVRONIKOLAS
Mme Norica NICOLAI
M. Didier BOULAUD
M. Jean-Louis CARRÈRE
M. Jean-Pierre CHEVÈNEMENT
M. Robert del PICCHIA
M. Jean FRANÇOIS-PONCET
M. Robert HUE
M. Joseph KERGUERIS
Article : BB - 3B Conseils
Sources : Parlement européen / Assemblée nationale / Sénat
PHoto : Parlement européen
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jeudi 26 novembre 2009
La Commission Européenne confie à DCNS le pilotage d’un projet de recherche visant à diminuer la pollution sonore des navires
PARIS (France) – 26/11/09 – 3B Conseils -La diminution de la pollution sonore émise par les navires est un facteur clé de réduction de l’impact écologique des transports. C’est pourquoi, la Commission Européenne a décidé de soutenir le projet de recherche SILENV piloté par DCNS à hauteur de 3,5 M€. Le projet SILENV (Ship oriented Innovative soLutions to rEduce Noise & Vibrations), a pour objectif d'étudier l'ensemble des nuisances sonores liées à l'activité maritime afin d'établir une proposition de « green label acoustique » : des limites de bruit pour chaque type de navires ainsi que les recommandations pour atteindre ces objectifs.
Les études porteront sur trois grands domaines :
- l'impact sur les équipages et les passagers des bruits et vibrations à bord des navires,
- les nuisances sonores dans l'environnement des ports,
- l'impact du bruit généré par le trafic maritime sur la faune marine.
Le projet d'une durée de 36 mois se déroulera en plusieurs phases. Dans un premier temps, le recensement et l'analyse des normes, des réglementations et des études existantes permettront de déterminer des objectifs pour chaque domaine traité. Un bilan de l'état acoustique des navires sera ensuite établi à partir des données disponibles chez les partenaires de SILENV et à partir de mesures complémentaires réalisées dans le cadre du projet. Enfin, des solutions susceptibles d'améliorer la discrétion des navires seront proposées, avec une simulation du résultat escompté. Le projet SILENV, piloté par DCNS, implique au total 14 partenaires européens (France, Italie, Espagne, Suède, Bulgarie, Pays-Bas, Grande-Bretagne, Finlande) issus de différents milieux : industriels, organismes de recherche et laboratoires universitaires, spécialistes des domaines construction navale et bruit-vibrations. Le budget global du Projet SILENV est de l'ordre de 5 Millions d'euros (dont 3,5 M€‚ financés par la commission européenne).
Par ailleurs un contrat de près d'un milliard d'euros pour l'entretien des sous-marins de la Marine française a été notifié officiellement à DCNS.Un premier contrat de plus de 500 millions porte sur l'entretien des six sous-marins nucléaires d'attaque (SNA) à Toulon. Un second de "près de 500 millions" prévoit l'entretien des sous-marins nucléaires lanceurs d'engins à Brest. Cette annonce confirme officiellement une information transmise au conseil d'administration de DCNS (ex-Direction des constructions navales) en octobre. Le contrat relatif aux SNA court sur cinq ans (2010-2014), tandis que celui relatif aux SNLE est prévu sur cinq ans et demi (novembre 2009-décembre 2015). Le nouveau SNLE "Le Terrible" doit notamment recevoir le missile nucléaire stratégique de nouvelle génération M51, d'une portée supérieure à celle de l'actuel missile M45
Article : SLG 3B Conseils
Source : AFP / Les enjeux / DCNS / 3B Conseils
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mercredi 25 novembre 2009
Terrain miné pour le "Pentagone" de Balard
Article : FM 3B Conseils
Sources : Cour des Comptes / Libération / 3B Conseils
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mardi 24 novembre 2009
Le manque d’informations des entreprises de la Défense
BRUXELLES (Belgique) – 24/11/09 – 3B Conseils – Un rapport commandé par la Commission européenne et mené par le cabinet britannique Europe Economics indique que sur un marché européen fragmenté, les PME spécialisées dans la défense se heurtent à un accès difficile à l'information. En effet, la majorité des entreprises ne sont pas au courant des opportunités commerciales éventuelles. Bien que certains sous-traitants maintiennent des liens étroits avec des acteurs plus importants, les PME ont rarement la possibilité de dénicher des marchés potentiels en dehors de leurs pays. La solution proposée aux gouvernements de l'UE est d'améliorer le flux d'informations à destination des plus petites entreprises. La France et le Royaume-Uni sont cités comme des exemples à suivre dans ce domaine. Coordonner le partage d'information à l'échelle communautaire afin de mieux diffuser les informations en Europe, le rapport préconise un rôle accru de l'Agence européenne de défense (AED) et de l'Association des industries européennes de l'aérospatial et de la défense (ASD). La Commission européenne soutient ces deux organismes. La directive relative aux marchés publics dans le domaine de la défense devrait notamment permettre de gérer l'accès aux autorités contractuelles de défense nationales, explique le rapport. Il s'agit de l'un des obstacles majeurs à la réunion d'informations, selon les PME. Le "paquet défense" et le code de conduite de l'AED sont ainsi censés aider à améliorer la compétitivité des PME spécialisées dans la défense.
Article : SLG 3B Conseils
Source : La tribune / EurActiv / ASD / 3B Conseils
Photo : Pier Francesco Guarguaglini président de l’ASD
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lundi 23 novembre 2009
Très légère hausse du budget de l’Agence européenne de la défense
BRUXELLES (Belgique) – 23/11/09 – 3B Conseils - Le budget de l'Agence européenne de défense a été adopté par les 26 Ministres de la Défense, mardi dernier, en légère augmentation. L'Agence aura ainsi un budget en 2010 de 31 millions d'euros (un million d'euros en plus par rapport à 2009). Ce qui inclut 8,4 millions d'euros de budget opérationnel pour les études et permettra de recruter 4 personnes supplémentaires. Ce qui amènera l'agence à disposer de 113 personnes.
L'Agence n'a ainsi toujours pas réussi à obtenir le vote d'un budget pluriannuel, ce qui serait en adéquation avec le programme pluriannuel qu'elle entend développer. « Tous les Etats sont d'accord sauf un » a précisé Alexander Weis, le directeur de l'Agenc. Et « C'est toujours le même Etat qui n'est pas d'accord ». En clair, le Royaume-Uni a mis, une fois de plus son veto...
Rappelons que : « L'Agence européenne de défense vise à développer les capacités de défense dans le domaine de la gestion des crises, à promouvoir et à renforcer la coopération européenne en matière d'armement. Elle a aussi pour but de renforcer la base industrielle et technologique européenne dans le domaine de la défense, de créer un marché européen concurrentiel des équipements de défense, et de favoriser la recherche. »
La Britannique Catherine Ashton a été nommé à la tête de la diplomatie européenne. Le traité de Lisbonne qui entrera en vigueur le 1er décembre, renforce ses moyens d'actions. Numéro 2 de la Commission européenne, le nouveau Haut représentant préside ainsi les conseils des ministres des Affaires étrangères de l'Union et l'Agence européenne de défense.
Article : SLG 3B Conseils
Source : Bruxelles 2 / Europa / 3B Conseils
Photo : Carlo Magrassi, Directeur général délégué (stratégie) de l’Agence européenne de défense. Il est intervenu dans le cycle de conférence « Défense et Environnement : une nouvelle manière de penser » organisé par 3B Conseils.
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vendredi 20 novembre 2009
"Lagon Minex" : Opération Internationale de déminage du lagon de Nouvelle-Calédonie
En 1942, au lendemain de l’attaque du Pearl Harbour, le navire australien HMAS Bungaree avait disséminé près de 1900 mines au large de la Nouvelle-Calédonie afin d’arrêter une progression japonaise vers le Pacifique Sud.
Une fois la guerre terminée, la marine américaine organisa deux campagnes de déminage du lagon calédonien, l’une en 1944 et l’autre en 1945, sans pour autant permettre la disparition de tous les engins explosifs. La dernière opération d’envergure de ce type remonte à 2004. A cette occasion, 60 mines, localisées dans les chenaux du port de Nouméa, avait été neutralisées.
Cependant, il reste encore une centaine de mines, contenant chacune 200 à 300 kg d’explosifs, au large de la Nouvelle-Calédonie. Ces engins sont d’autant plus dangereux que la fréquentation du lagon a beaucoup augmenté au cours de ces dernières années, notamment en raison du développement économique de l’archipel mais aussi de l’essor des loisirs nautiques.
Il a donc été décidé de lancer une nouvelle campagne de déminage d’envergure internationale. Ainsi, aux côtés de la Marine nationale, qui dispose sur zone du bâtiment de transport léger (BATRAL) Jacques Cartier, la Nouvelle-Zélande, les Etats-Unis et l’Australie ont dépêché sur place des moyens anti-mines. Au total, ce sont 300 militaires qui participent à cette opération, supervisée par le général commandant supérieur des forces armées de la Nouvelle-Calédonie. Outre l’emploi de navires et de drones sous-marins pour le déminage, l’US Navy a ramené de San Diego … des dauphins. Ces derniers sont dressés pour repérer les engins explosifs et y déposer une marque électronique à proximité afin de permettre de les retrouver.
Cette opération permet, d’une part de mettre à jour la cartographie des mines et, d’autre part, d’en éliminer plusieurs dizaines. Elle apporte ainsi une contribution significative à la sécurisation du lagon Sud de Nouvelle-Calédonie, zone classée au patrimoine mondial de l’UNESCO.
C'est le photographe amphibie Emmanuel Donfut (Balao) - basé à Concarneau - qui devait suivre cette opération et rapporter des images pour plusieurs magazines.
Article : FM 3B Conseils /
Source : Marine Nationale / Opex360 / BB - 3B Conseils
Photo : Marine Nationale
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jeudi 19 novembre 2009
Bientôt l’interdiction des armes nucléaires en Belgique ?
BRUXELLES (Belgique) – 19/11/2009 – 3B Conseils - Une loi soumise au Sénat belge le 15 octobre 2009 propose d’interdire la fabrication, la vente et l’exportation … d’armes nucléaires dans le pays. Les discussions s’étaleront sur plusieurs mois jusqu’en mai 2010. Puis le même Sénat a voté le 29 octobre la ratification de la Convention de Dublin interdisant l’utilisation, la fabrication, le commerce et le stockage des bombes à sous-munitions. En 2006, la Belgique avait été le premier pays dans le monde à interdire ces bombes grâce à la proposition de loi du sénateur socialiste Philippe Mahoux. La proposition du chef du groupe PS au Sénat avait suscité un élan international pour enfin aboutir à la signature de cette Convention par 100 pays. La Convention doit cependant encore être ratifiée par la Région wallonne pour certaines parties, notamment le transfert des armes. Entre le dépôt de la proposition de loi et la ratification de la Convention de Dublin par la Belgique, trois années et demi se sont écoulées. Malgré cela, de grandes puissances n’ont pas encore signé cette Convention. Le sénateur socialiste a également lancé jeudi 5 novembre une pétition sur internet pour réclamer l'interdiction mondiale des armes nucléaires et le vote "au plus tôt" par le Parlement fédéral de sa proposition de loi interdisant ces armes sur sol belge. La pétition, accessible à l'adresse www.stopnuclearms.org, vise un public bien plus large que les seuls citoyens belges puisqu'elle est proposée aux internautes en six langues, dont l'anglais, l'espagnol et le japonais.
Dans cette lignée le ministre belge des Affaires étrangères, Yves Leterme, s'est prononcé au début du mois en faveur de l'"option zéro" en matière d'armement nucléaire, tout en soulignant que cet objectif était à étudier dans le cadre de l'OTAN : "Cela doit être étudié dans le contexte de l'OTAN et des négociations en cours entre Américains et Russe sur la réduction des arsenaux nucléaires stratégiques de ces deux grandes puissances".
La Belgique et l'Allemagne sont deux des pays ayant accepté une mission nucléaire au sein de l'OTAN, en mettant des chasseurs-bombardiers - respectivement des F-16 et des Tornado - à disposition de la dissuasion nucléaire alliée, susceptibles d'emmener des bombes à gravité de type B-61. Selon les chiffres les plus récents du "Natural Resources Defense Council", spécialisé dans les questions nucléaires, environ 400 bombes B-61 se trouveraient encore dans les bases américaines de plusieurs pays de l'OTAN, dont une dizaine en Belgique, sur la base aérienne de Kleine Brogel.
Article : SLG 3B Conseils
Documents de référence : Breitbart.com / 3B Conseils
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mercredi 18 novembre 2009
Comment la marine américaine réduit sa consommation énergétique
Pentagone (Etats-Unis) - 18/11/09 - 3B Conseils - La marine américaine fait la démonstration que l'implication de ses hommes peut être aussi efficace voire plus que les innovations technologiques pour faire baisser sa consommation en énergie.
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mardi 17 novembre 2009
Explosion dans un dépôt de munition en Russie
OULIANOVSK (Russie) – 17/11/2009 – 3B Conseils - Les entreprises militaires nocives pour l'environnement et la santé de la population pourraient être retirées d'Oulianovsk où un violent incendie a ravagé la semaine dernière un dépôt de munitions, a déclaré le gouverneur de la région d'Oulianovsk Sergueï Morozov. "Au cours d'une rencontre avec les représentants du ministère de la Défense, nous avons examiné la possibilité de transférer les entreprises militaires nocives hors de la ville. Ils ont donné leur accord de principe", a-t-il affirmé.
Les explosions provoquées par un incendie se sont produites le 13 novembre dans un dépôt de munitions appartenant à la Marine et situé dans un quartier périphérique d'Oulianovsk. Selon le ministère de la Défense, l'incendie s'est déclaré suite à une violation des règles de sécurité lors de la réutilisation de munitions. L'incendie a été éteint dans la nuit de vendredi à samedi.
D'après le ministère de la Défense, deux pompiers portés disparus ont été retrouvés morts, 44 personnes ont demandé des soins médicaux et cinq ont été hospitalisées, dont trois en état grave. Près de 3.000 habitants de la région ont été évacuées.
Des éclats d'obus et de bombes ont été projetés par les explosions à une distance de 300 mètres de l'épicentre. Selon le porte-parole du centre régional du ministère des Situations d'urgence Oleg Zouïev, la superficie totale de l'incendie a atteint 10.000 m2. Plus de 200 maisons ont été endommagées. Le parquet régional a déclenché une action publique.
Article : SLG 3B Conseils
Documents de référence : Ria Novosti / 3B Conseils
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lundi 16 novembre 2009
Les Etats-Unis révisent leur loi sur le contrôle des substances toxiques
WASHINGTON (Etats-Unis) – 16/11/2009 – 3B Conseils - Le gouvernement américain a reconnu la nécessité de réformer sa loi sur le contrôle des substances toxiques (TSCA). L'Union européenne a proposé de collaborer à la mise en place, aux États-Unis, d'un système réglementaire permettant d'assurer un niveau de protection compatible avec le système REACH. La révision de la Loi TSCA exigera de répertorier des dizaines de milliers de produits chimiques actuellement sur le marché.
La TSCA de 1976, réglemente la fabrication, l’importation, la transformation, la distribution, l’utilisation et la destruction des substances chimiques en général mais certains produits sont soumis à des règlements spécifiques. C’est l’usage d’une substance qui détermine le cadre réglementaire auquel elle est soumise et non sa formule chimique. Certains programmes mis en place par les Etats vont au-delà des minimums fédéraux, sur une base obligatoire ou volontaire. Même si un amendement du TSCA impose depuis 1986 aux industriels de déclarer tous les 4 ans les produits qu’ils fabriquent ou importent si les quantités sont supérieures à 11,3 tonnes par an et de fournir des données relatives à l’exposition des populations ou des employés à ces produits, aucun programme de test systématique n’est mis en oeuvre et de nombreuses exemptions s’appliquent (aux PME notamment). En outre, existe le High Production Volume testing Program (programme HPV), effort concerté de l’industrie chimique américaine, des environnementalistes, ainsi que des organes régulateurs, pour assurer la plus large diffusion possible des données de santé publique et de risques environnementaux concernant les produits chimiques les plus répandus en volume (plus de 454 tonnes par an). Mais la diffusion des données par les fabricants dans le cadre de l’HPV reste basée sur le volontariat.
Article : SLG 3B Conseils
Documents de référence : AEPI / DREE /3B Conseils
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vendredi 13 novembre 2009
L'aéronavale américaine teste les biocarburants pour ses avions
Sacramento (Etats-Unis) - 13/11/09 - 3B Conseil - L’US Naval Air Systems Command (NAVAIR) a annoncé son intention de tester l’utilisation de biocarburant pour le F/A-18E/F Super Hornet en statique dès la fin de l’année et en vol au troisième trimestre 2010. Le biocarburant retenu sera mélangé pour moitié avec du carburant conventionnel.
conduira à une meilleure utilisation de la production domestique de fuel et réduira la dépendance aux importations d’essence pour accroitre la sécurité énergétique des Etats-Unis.
Un diesel plus propre, alternatif à la combustion à base de pétrole, le biodiesel est fabriqué
à partir de ressources renouvelables telles que le soja et d'autres graisses et huiles naturelles, cultivées aux États-Unis. Il peut être utilisé dans sa forme pure (B100) ou peut être mélangé à n'importe quel niveau avec du diesel.
L'US Navy, l'US Army, l'US Air Force et les Marines utilisent, un mélange de 20% de biodiesel et 80% de diesel, sur différentes bases et les stations dans tout le pays.
«Nous félicitons la Marine pour son rôle de leadership dans la promotion de l'utilisation de biodiesel et d'autres carburants de substitution" a déclaré Joe Jobe, BNB directeur exécutif et a ajouté que «Avec les États-Unis plus de la moitié du pétrole consommé en se tournant vers des sources d'énergie domestique, comme le biodiésel est critique. La Marine est un exemple positif pour le reste de la nation avec cette nouvelle politique."
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jeudi 12 novembre 2009
Le système REACH fait des petits en Asie
PARIS (France) – 12/11/09- 3B Conseils - La Chine, le Japon et la Corée souhaitent suivre la voie européenne en répertoriant leurs substances chimiques. Le processus n’est pas encore très avancé mais de nombreuses rencontres sont prévues pour coordonner les trois politiques notamment dans le cadre : de la Réunion tripartite des ministres de l’environnement, de l’Approche stratégique de la gestion internationale des produits chimiques des Nations Unies, et du système de Classification et d’étiquetage des produits chimiquesde l’OCDE. Le rapport “REACHing Asia Continued” examine les différences entre les systèmes de normalisation de produits chimiques asiatiques et le système REACH de l’Union Européenne.
Par ailleurs, la Chine, le Japon et la Corée du Sud se sont engagés à "travailler étroitement ensemble" pour que le sommet sur le climat de Copenhague en décembre soit un succès. Le Premier ministre chinois Wen Jiabao, son homologue japonais Yukio Hatoyama et le président sud-coréen Lee Myung-Bak ont indiqué "vouloir travailler ensemble (...) afin de contribuer au succès de la Conférence de Copenhague", dans un communiqué commun.
Rappelons que l’adoption en 2007 du règlement européen REACH devrait aboutir à une meilleure connaissance des substances chimiques mais aussi à la substitution de certaines. D'ici 2018, plus de 30.000 substances, celles produites ou importées à plus d'une tonne par an, seront répertoriées et analysées.
Photo : .Le Premier ministre chinois, Wen Jiabao, et ses homologues japonais, Yukio Hatoyama, et sud-coréen, Lee Myung-bak
Article : SLG 3B Conseils
Documents de référence : AEPI Army / 3B Conseils
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mardi 10 novembre 2009
Le CSIR prépare un atlas du changement climatique
PRETORIA (Afrique du Sud) – 9/11/09 – 3B Conseils - Une équipe de chercheurs du CSIR (Centre for Scientific and Industrial Research) met au point un atlas numérique du changement climatique destiné au grand public appelé South African Risk and Vulnerability Atlas (SARVA).
Selon une approche similaire à celle de Google Earth et via internet, les utilisateurs de l'atlas pourront pointer un lieu sur la carte et obtenir les projections à long terme des précipitations et températures ainsi que le possible devenir de la flore sur une période de 50 ans. D'une façon plus générale, cet atlas contiendra des informations localisées sur l'élévation du niveau de la mer, les changements de végétation, les risques de sécheresse, d'inondations.
Le Dr. Bob Scholes, membre de l'équipe, informe que cet atlas pourra être utilisé comme instrument d'aide à la décision par les urbanistes des services publiques et municipalités dans le cadre de leurs prévisions de développement à long terme. Le Dr. Scholes précise que cet atlas réunira, également, des informations sur les nappes phréatiques, sur les eaux de surfaces, les forêts, la biodiversité, les cultures, ainsi que des données démographiques et économiques sous une forme directement accessible au public.
La mise en ligne de cet atlas interviendra à un moment crucial de la politique du gouvernement Sud Africain qui prépare deux documents clés:
- la stratégie d'adaptation au changement climatique
- et la deuxième communication gouvernementale sur le changement climatique.
La première version de l’atlas devrait être accessible en janvier 2010
Article : SLG 3B Conseils
Documents de référence : BE Afrique du Sud / CSIR / 3B Conseils
Publié par Brigitte Bornemann - directrice des publications 0 commentaires
lundi 9 novembre 2009
Chute du mur de Berlin : retour sur les stocks d’armes chimiques de l’URSS
BERLIN (Allemagne) – 9/11/2009 – 3B Conseils – Nous profitons de la Commémoration du 20e anniversaire de la chute du mur de Berlin pour revenir sur le programme d’armement de l’Union soviétique. Après la chute de l’URSS en 1991, un grand nombre d’unités de production et de dépôts de ces armes ont été laissés à l’abandon, sans protection ni décontamination, notamment hors des frontières russes. Si le cas des armes nucléaires a été très médiatisé et a mobilisé la communauté internationale, la question des autres types d’armes (chimiques et bactériologiques) a reçu moins d’écho.
La Convention sur l'interdiction de la mise au point, de la fabrication, du stockage et de l'emploi des armes chimiques et sur leur destruction de 1993, entrée en vigueur le 29 avril 1997, exigeait de ses signataires la destruction de leurs stocks dans un délai de dix ans. La Russie, qui détient les stocks les plus importants, a évalué les siens à 40 000 tonnes, contenus dans sept dépôts identifiés. Mais certains écologistes estiment que des centaines de dépôts contenant jusqu'à 20 000 tonnes de ces armes pourraient avoir été "oubliés" par les militaires. Dans les années 90, Moscou avait estimé le coût des opérations de destruction à sept milliards de dollars, mais il semblerait que ce coût et surtout les risques pour les populations et pour l'environnement avaient été largement sous-estimés. Si bien que les deux principaux Etats détenteurs d'armes chimiques, la Russie et les Etats Unis (qui pour leur part en détiennent 30 000 tonnes) ont demandé le report du délai à 2012. Or, la plupart des experts considèrent qu'ils seront tout aussi incapables de respecter cette nouvelle échéance. D'autant que les populations voisines des sites ont commencé à s'inquiéter, et à s’opposer à la construction d’unités de destruction d’armes faute de garanties sur leur sécurité.
Les armes bactériologiques reposent sur la dissémination d’agents infectieux qui peuvent être des bactéries (anthrax, peste...), des virus (variole) ou bien certaines toxines (ricin).
Parmi les programmes d’armes biologiques développés en violation de la Convention sur l'interdiction de la mise au point, de la fabrication et du stockage des armes bactériologiques (biologiques) ou à toxines et sur leur destruction de 1972, ceux de l’Union soviétique furent de loin les plus ambitieux. Révélé par des transfuges au cours des années 1990, le programme Biopreparat occupait 30 000 personnes dispersées sur une quarantaine de sites en Russie et au Kazakhstan, dont cinq usines de production, huit centres de recherche, et un centre d’essais en plein air sur l’île de Vozrojdenie (Résurection).
Au début des années 50, les militaires soviétiques avaient installé dans cette petite île située au milieu de la mer d'Aral, un laboratoire d'armes bactériologiques où l'on a testé et stocké des souches pathogènes comme l'anthrax, la peste, le typhus et la variole ... Jusqu'au départ des Russes en 1992, ce laboratoire avait été tenu secret car il abritait le plus grand site de stockage et d'expérimentation d'armes bactériologiques à ciel ouvert de toute l'Union soviétique. A la chute de cette dernière, les militaires ont abandonné les lieux après avoir affirmé qu'ils l'avaient décontaminé. En réalité, ils s'étaient contentés d'enterrer profondément dans le sable onze fûts contenant de l'anthrax, soit le plus grand dépôt au monde. La diminution de la surface de la mer d'Aral a eu pour conséquence de rendre l'île accessible depuis la côte et les autorités ouzbèkes ont craint alors que des souches bactériennes restées actives ne soient véhiculées par des animaux ou pire que des terroristes ne s'en emparent.
Ainsi autorisèrent-ils en 1997, une mission de scientifiques américains à se rendre sur les lieux. Ces derniers révélèrent que les souches de la bactérie étaient toujours actives. Il faudra encore attendre quatre ans, pour que les autorités américaines et ouzbèkes parviennent à un accord, le 22 octobre 2001, selon lequel les Etats-Unis s’engagent à nettoyer l’île pour un montant de 6,6 millions d’euros.
Visionnez les interventions de Stephan Robinson (Physicien nucléaire, Directeur du programme international de désarmement de Green Cross International) lors de la 2ème et 3ème conférence Défense et Environnement : une nouvelle manière de penser :ICI et ICI
Article : SLG 3B Conseils
Documents de référence : Documentation Française / 3B Conseils
Publié par Brigitte Bornemann - directrice des publications 1 commentaires