BREST (France) - 5/2/10 - 3B Conseils - Des lunettes révolutionnaires pour voir la côte ou des navires dans le brouillard seront sur le marché d'ici trois ans. Trois centres de recherche (CEA-LIST, ECN-CERMA et UBS-LESTIC) et trois entreprises sont pilotés par DCNS pour mettre en place ce projet (SODENA, CLARTE, et ARCURE ).
Le projet de «Système d'information géographique et réalité augmentée pour la navigation»(Sigran) interviendra dans le domaine de la sécurité maritime. Il répond à plusieurs préoccupations:«Actuellement, on constate un accroissement de la navigation auquel s'ajoutent des conditions d'exploitation difficiles (réduction des effectifs à bord des navires, donc moins de personnes en passerelle) et une augmentation des informations qui remontent (radars et autres données informatiques). Ce qui fait que les gens à bord des bateaux passent plus de temps sur les écrans qu'à regarder dehors. Et évidemment, la sécurité s'en ressent», explique Yves LeThérisien, responsable de la réalité virtuelle à DCNS.
Le projet Sigran offrira une synthèse des différentes informations numériques qui s'additionneront à celles de l'oeil humain. Mais sans se substituer à ces dernières. «On ne sera pas dans la réalité virtuelle, mais dans la réalité augmentée, précise Yves LeThérisien. Avec Sigran, on restera dans le monde réel. Mais grâce à des lunettes ou un écran mobile, on pourra surajouter, en couleur, des données complémentaires». «L'entreprise Sodena, qui a intégré le consortium Sigran, met au point des cartes électroniques, sous la forme d'un système d'information géographique en 3D dont l'utilisation sera rendue obligatoire dans les prochaines années». La double labellisation du projet par le Pôle Mer Bretagne et le Pôle de compétitivité Images et Réseaux donne des ailes aux quatre entreprises, DCNS (Brest-Lorient), Sodena, Clarte et Arcure ainsi qu'aux trois centres de recherches, CEA-List (Ile-de-France), ECN Cerma (Nantes) et à l'UBS-Lestic(Lorient). Les différents partenaires se donnent trois ans pour mettre au point un démonstrateur industriel qui sera embarqué à bord d'un navire, avant la phase de fabrication industrielle.
Article : RH / SLG 3B Conseils
Source : Le Télégramme /3B Conseils
vendredi 5 février 2010
R&D : des lunettes high tech pour la sécurité maritime
Publié par Brigitte Bornemann - directrice des publications 0 commentaires
jeudi 4 février 2010
Le Centre allemand de recherche aérospatiale en quête d'alternatives au kérosène
BERLIN (Allemagne) - 4/02/10 - 3B Conseils - Depuis un certain nombre d'années, l'industrie aérospatiale travaille sur de nouveaux carburants capables de remplacer le kérosène, et donc de rendre le transport aérien indépendant du pétrole. Une récente étude du Centre allemand de recherche aérospatiale (DLR) a démontré que les carburants du futur pourraient même surpasser le kérosène en matière de respect de l'environnement et de fiabilité.
L'une des solutions envisagées, le carburant synthétique Gas to Liquid (GtL), a déjà été testée avec succès lors d'un vol commercial en octobre 2009. Lors d'une coopération entre Shell, Rolls-Royce plc et Qatar Airways, un mélange de 50% de kérosène et 50% de GtL a été utilisé comme carburant. Celui-ci est synthétisé à partir de gaz naturel, par le procédé de "Fischer-Tropsch", inventé au début des années 1920 en Allemagne : le gaz naturel est dans une première étape transformé en gaz de synthèse par addition d'oxygène et de vapeur d'eau, puis converti en hydrocarbure liquide. Pour les chercheurs du DLR, le GtL, au même titre que le CtL (Coal to Liquid, produit à partir de charbon), jouent un rôle crucial dans l'avenir des nouveaux carburants. En plus des avantages précédemment cités, ils peuvent être considérés comme des éléments de transition déterminants vers de nouvelles énergies renouvelables. En effet, leur mode de synthèse est similaire à celui des carburants BtL (Biomass to Liquid), et le savoir-faire acquis dans ce domaine sera donc bénéfique à l'élaboration de biocarburants performants.
Du point de vue écologique, le GtL permet une nette diminution de la quantité d'émissions nocives en comparaison avec le kérosène. Ainsi, plus la part de GtL inclus dans le mélange utilisé comme carburant sera grande, plus l'environnement sera préservé. Cela sera particulièrement favorable aux personnes habitant à proximité des aéroports.
Afin d'optimiser ces carburants, l'Institut des techniques de combustion du DLR examine de près le processus de combustion au sein des turbines, ce qui représente un travail très fastidieux. "La combustion dans une turbine d'avion est la somme d'une multitude de processus singuliers. Parmi eux, on retrouve par exemple l'oxydation du carburant. La simple analyse de cette réaction requiert dans un premier temps de déterminer expérimentalement les propriétés de la combustion, à l'aide de matériel très sophistiqué", explique Prof. Manfred Aigner, directeur de l'institut. "Les données ainsi récupérées sont ensuite utilisées pour alimenter un outil de simulation, permettant enfin de modéliser la totalité de la réaction".
Le but des chercheurs est de parvenir, à l'aide de ces modèles, à développer un nouveau carburant dont les propriétés physico-chimiques et la réduction des émissions pourraient en faire une nouvelle référence, plus fiable et performante que le kérosène. D'après les pronostics du DLR, on devrait s'attendre dans les dix années à venir à une nette augmentation des parts de marché du GtL et du CtL, en particulier sous forme de "blend", donc mélangés à du kérosène. Cela devrait permettre dans un premier temps de limiter le problème du manque de ressources en pétrole. A l'horizon 2030, le kérosène devrait être en grande partie remplacé par des carburants à base de biomasse, ce qui permettrait au secteur aéronautique de réduire son empreinte écologique.
Article : SLG 3B Conseils
Source : BE Actualité / 3B Conseils
Publié par Brigitte Bornemann - directrice des publications 0 commentaires
mercredi 3 février 2010
Faire de l’essence à partir de nos déchets
SINGAPOUR – 3/2/10 – 3B Conseils - Des scientifiques Singapouriens et Suisses affirment que remplacer l’essence par du biocarburant dérivé de biomasse de déchets traités (ex : papier et carton) pourrait réduire les émissions mondiales de CO2 par 80%. Plus précisément, l’équipe a trouvé que 82,93 milliards de litres d’éthanol cellulosique pourraient être produits à partir des déchets stockés en surface. Leur recherche est publiée dans le journal Global Change Biology: Bioenergy.
Article : SLG 3B Conseils
Sources : gizmag.com / Armée du futur / 3B Conseils
Publié par Brigitte Bornemann - directrice des publications 0 commentaires
mardi 2 février 2010
Le gouvernement et l’armée américaine réduiront leurs émissions de 28% d’ici 2020
WASHINGTON (Etats-Unis) – 2/2/10 – 3B Conseils - Barack Obama a décrété, vendredi 29 janvier, un objectif de réduction de 28% des émissions de gaz à effet de serre produites par les opérations du gouvernement fédéral américain d'ici à 2020. La Maison Blanche a souligné dans un communiqué la nécessité de "montrer l'exemple" au reste du pays.
Le président américain avait réaffirmé la veille son objectif d'une baisse de 17% des émissions de gaz à effet de serre des Etats-Unis en 2020, puis de 30% en 2025 et de 42% en 2030 par rapport aux niveaux de 2005.
Washington avait fait part de cette résolution dans une lettre remise à l'ONU, dans laquelle l'administration Obama précisait "s'attendre" à ce que le Congrès adopte un projet de loi sur le climat permettant d'y parvenir. Ces objectifs "traduisent la détermination du président américain à relever les défis posés par le changement climatique", écrit Todd Stern, l'émissaire américain sur le climat dans une lettre à Yvo de Boer, le secrétaire exécutif de la convention des Nations unies sur les changements climatiques (CNUCC). "Nous comptons sur le fait que toutes les principales économies respectent leurs engagements de Copenhague de soumettre leurs objectifs" pour lutter contre le réchauffement, a-t-il ajouté.
Dans son premier discours sur l'état de l'Union, le président américain avait pressé le Congrès d'adopter sans attendre une loi sur le climat. Mais la perte de la super-majorité démocrate, rend encore plus incertaine l'adoption d'un texte prévoyant la création d'un marché d'émissions de CO2 dit "cap-and-trade". Ce système, défendu avec force par les environnementalistes et nombre d'élus démocrates, pénalise les industries les plus polluantes pour encourager le développement de sources d'énergie propre. Les républicains et certains démocrates y sont opposés car selon eux un tel système pénaliserait l'économie en augmentant les coûts de l'énergie.
Article : SLG 3B Conseils
Sources : Nouvel Observateur / The Wall Street Journal / 3B Conseils
Publié par Brigitte Bornemann - directrice des publications 0 commentaires
lundi 1 février 2010
Une éolienne endommagée par un drone britanique ?
LONDRES (Grande Bretagne) - 01/03/10 - 3B Conseils - D'après la chaîne britannique ITN, qui avait rendu cette nouvelle publique le 9 janvier dernier, un Objet Volant Non Identifié (OVNI) a heurté et détruit une pale d'une turbine éolienne à Louth, (Lincolnshire - UK). Cet accident aurait pu être provoqué par un drone expérimenté par l'armée en secret. Selon des indiscrétions provenant du Ministère de la Défense britannique, un drone de type Tarans aurait été envoyé en test précisément dans le Lincolshire durant cette période.
Article : BB / FR 3B Conseils
Sources : ITN /F.Rousseau blog Les énergies de la mer / 3B Conseils
Publié par Brigitte Bornemann - directrice des publications 0 commentaires
La corvette Hermes de DCNS en prêt à la Marine
LORIENT (France) – 1/02/10 – 3B Conseils - Hermes, la première corvette de type Gowind que veut construire DCNS a été présentée mi-janvier en Conseil d'administration. Financée sur fonds propres, tout est prêt pour lancer la construction de la corvette à DCNS Lorient, un chantier de 24 mois qui verrait Hermes naviguer fin 2011-début 2012. DCNS a proposé à la Marine de lui confier Hermes, gratuitement. Patrick Boissier, le PDG de DCNS, souhaite montrer un navire « sea proven », c'est-à-dire éprouvé à la mer, afin de mieux convaincre les clients potentiels pour l’armer. Car DCNS croit en l'avenir de ce nouveau bâtiment à l'export, un outil souple capable de répondre à de nouvelles missions : lutte contre la piraterie, lutte contre les trafics de drogue mais aussi protection de plates-formes pétrolières ou protection des pêches ou de l'environnement. Selon de bonnes sources, DCNS aurait proposé à la Marine de disposer d'Hermes pour ses besoins propres une partie du temps et en contrepartie, DCNS disposerait d'un prototype en démonstration pour convaincre ses clients.
Sources : Le Télégramme / Mer et Marine / 3B Conseils
Photo : Vue d'un bâtiment de la famille Gowind (crédits : DCNS)
Publié par Brigitte Bornemann - directrice des publications 0 commentaires
Exportation d'armement de la France : record en 2010 ?
PARIS (France) - 11/02/10 - 3B Conseils - La France a signé pour 7,95 milliards d'euros de commandes de défense à l'exportation en 2009. Elle espère atteindre les 10 milliards à 12 milliards en 2010, a déclaré, lundi, le délégué général de l'armement, Laurent Collet-Billon. Pour parvenir à cet objectif, il faudra que "certains grands prospects aboutissent [notamment les négociations pour la vente du Rafale aux Emirats et au Brésil 4 sous-marins d'attaque Scorpène au Brésil] Nous renouons avec les chiffres des années 2000 malgré la crise […] Nous sommes en quatrième position derrière les Etats-Unis, le Royaume-Uni et probablement la Chine. Notre ambition est bien de devenir troisième exportateur mondial", a-t-il affirmé. En France, 200.000 emplois directs sont concernés par les industries d'armements.
Par ailleurs la Russie seraient intéressés par l’achat de 4 porte-hélicoptères amphibies de type BPC Mistral. Dans un premier temps, Moscou souhaitait acquérir un BPC français et l'Elysée a donné son feu vert. La Russie a manifesté aussi son intérêt pour l'acquisition de quatre bateaux, avec un certain flou sur ses intentions.
Pour sa part la Colombie est intéressée par l'achat d'une quarantaine de chars Leclerc d'occasion. "Plusieurs pays solvables" sont aussi sur les rangs, a assuré le directeur du développement internation de la DGA, Jacques de Lajugie. Or, l'offre est limitée à "une quarantaine de chars", actuellement stockés par l'armée de terre. "Le premier arrivé sera le premier servi" a ajouté Jacques de Lajugie, en refusant de citer les noms des pays intéressés. Le nom du Qatar a été évoqué.
Article : SLG 3B Conseils
Sources : Le Monde / Secret Défense / 3B Conseils
Photo : le délégué général de l'armement, Laurent Collet-Billon
Publié par Brigitte Bornemann - directrice des publications 0 commentaires