PARIS (France) - 12/12/2008 - 3B Conseils - "Les Mardis de la Mer et des Français" vous propose un cycle de 11 soirées-débats organisé dans le cadre du Centre d'Etudes de la Mer (CETMER) et de l'Institut Français de la Mer (IFM).
Mardi 16 décembre : "Les navires du futur" par Xavier Leclercq, directeur technique d'AKER YARDS-STX France et Michel Accary, directeur marketing stratégique de DCNS.
Lieu : Institut Catholique de Paris, 21 rue d'Assas 75006 Paris (M°Rennes, Saint-Placide)
Horaires : 17H30 - 19H30
Entrée libre
vendredi 12 décembre 2008
Les navires du futur
Publié par Brigitte Bornemann - directrice des publications 0 commentaires
Parutions
PARIS (France) – 12/12/2008 – 3B Conseils – Aujourd’hui nous souhaitons vous signaler la parution de plusieurs documents notamment « Global Trends 2025: A Transformed World » par l’US National Intelligence Council. Une analyse des menaces sécuritaires et de leurs conséquences géopolitiques. Un chapitre (4) aborde les risques liés au changement climatique. Vous pouvez télécharger le document (en anglais) : ICI
Dans le n°10 Recherche et Développement (mai 2008) de la Fondation pour la Recherche Stratégique, Cédric Paulin aborde une question qui concerne tout particulièrement nos intérêts : « Aspects économiques de la prise en compte de l’environnement dans les programmes d’armement ». Retrouvez le sommaire ci-dessous et télécharger le document ICI
Cédric Paulin est également intervenu lors du 5ème Séminaire de prospective organisé par la Délégation aux affaires stratégiques, « Quel(s) monde(s) en 2040? », le 13 février 2008. Retrouvez son intervention : « L'extension croissante de la réglementation : cas appliqué dans la relation environnement / défense ».
1 – ÉCONOMIE DE L’ENVIRONNEMENT : CHAMPS D’APPLICATION DE LA THÉORIE DES EFFETS EXTERNES
1.1 – Retour théorique sur la théorie économique standard
1.2 – Application de l’approche économique standard à l’environnement
1.3 – Approche régalienne de l’environnement et approches non économiques
2 – ÉCONOMIE DE L’ARMEMENT : VERS UNE REMISE EN CHANTIERS DE LA THÉORIE DES BIENS COLLECTIFS ?
2.1 – L’organisation du marché : l’armement, un bien collectif pur ?
2.2 – La question spécifique du coût des armements
2.3 – Une première extension de l’armement hors des biens collectifs purs : l’armement comme bien privé
2.4 – Une seconde extension de l’armement hors des biens collectifs purs : le modèle produit joint
2.4.1 – Le modèle produit joint
2.4.2 – Modèle produit joint appliqué à l’environnement
2.4.3 – Modèle produit joint appliqué à l’armement
2.5 – Conclusion des deux extensions
3 – CROISEMENT ENTRE ÉCONOMIE DE L’ARMEMENT ET ÉCONOMIE DE L’ENVIRONNEMENT
3.1 – Plusieurs types de croisement possibles
3.2 – Croisement théorique et constructif entre l’économie de l’armement et l’économie de l’environnement
3.3 – Évocation générale du bilan écologique et des effets externes environnementaux de l’armement
3.3.1 – Les navires
3.3.2 – Les avions
3.3.3 – Les véhicules tactiques et l’artillerie
3.3.4 – Les munitions
3.3.5 – Les systèmes électroniques
3.3.6 – Un cas particulier : le nucléaire de défense
4 – LES OUTILS ET MÉTHODES D’ÉVALUATION DES IMPACTS ENVIRONNEMENTAUX ORIENTÉS SUR LES COÛTS
4.1 – Approche régalienne de la relation environnement/armement : la gestion par les normes
4.2 – Un exemple d’évaluation économique détaillée avec une méthode ad hoc pour un secteur hors défense
4.3 – Les méthodes de prise en compte de l’environnement dans les programmes d’armement hors coût
4.3.1 – Environmental Management System et gestion du risque
4.3.2 – Le Life Cycle Assessment (LCA)
4.3.3 – Évaluation du cycle de vie de la grenade à fragmentation 40 mm/70 PFHE
4.4 – L’évaluation économique de la prise en compte de l’environnement dans les programmes d’armements
4.4.1 – Life cycle costing (LCC)
4.4.2 – Environmental, Safety and Health (ESH) Cost
5 – AU COEUR DE L’ÉVALUATION ÉCONOMIQUE : LES TYPES D’ACQUISITION ET PHASES DES PROGRAMMES D’ARMEMENT
5.1 – Utilisation de systèmes préexistants
5.2 – Militarisation d’un bien hors développement
5.3 – Développement d’un système d’arme
5.3.1 – Phase de définition du système
5.3.2 – Phase de conception et prototypes
5.3.3 – Phase de pré-production jusqu’aux tests finaux
5.4 – Phase de production
5.4.1 – Production totale de la Défense
5.4.2 – Production du JSF
5.4.3 – Un terminal de communication satellite analysé partiellement sur l’ensemble du cycle de vie
5.5 – Phase d’utilisation et maintenance
5.5.1 – Globalement
5.5.2 – Un système radar terrestre de surveillance des côtes dans la phase d’utilisation et de maintenance et la phase de démantèlement partiel
5.5.3 – Le Delta II (MLV III) Space Launch Vehicle évalué en LCC total
5.6 – Phase de démantèlement
5.6.1 – Globalement
5.6.2 – Un avion de combat évalué en maintenance, soutien, démilitarisation et démantèlement
CONCLUSION : LES ATOUTS DE L’ÉCONOMIE DE L’ARMEMENT POUR PRENDRE EN COMPTE L’ENVIRONNEMENT
Article : SLG 3B Conseils
Publié par Brigitte Bornemann - directrice des publications 0 commentaires
jeudi 11 décembre 2008
Patrimoine écologique : convention entre le camp de Sissone et le conservatoire des sites naturels de Picardie
SISSONE (France) – 11/12/2008 – 3B Conseils - Le camp de Sissone dans l'Aisne, créé en 1895, héberge depuis 2006 le Centre d'entraînement aux actions en zone urbaine (CENZUB). Sur une surface de 6 028 ha, les militaires peuvent s’entraîner aux combats en zone urbaine dans une ville de 4 000 habitants reconstituée. C’est aussi le plus vaste ensemble de pelouses calcaires à orchidées de Picardie dans lesquelles de nombreuses espèces végétales (l'anémone sauvage par exemple) et animales sont représentées.
Les pelouses calcaires du camp militaire s'embroussaillent. Pour permettre aux troupes de s'entraîner en préservant la biodiversité, le conservatoire des sites naturels de Picardie a passé une convention avec l’armée pour gérer le défrichage en faisant pâturer des moutons. « Une quarantaine de moutons ont été mis à pâturer dans le camp » explique le président du Conservatoire Christophe Lépine. En 2010 au plus tard, 200 moutons avec un berger itinérant vont entretenir le camp sur une surface de 400 hectares pour qu'il soit plus propice au patrimoine écologique mais aussi aux activités militaires. "Une opération économique puisqu'elle permet d'entretenir à moindres frais et durablement un paysage remarquable : orchidées et anémones sauvages, plantes aromatiques comme le thym ou l'origan, autant de richesses propres aux pelouses calcaires", note Christophe Lépine.
Le ministère de la Défense est le deuxième propriétaire foncier en France avec un domaine de 265 000 hectares dont 20% classés Natura 2000. Le ministère se doit donc de mener une politique active pour la mise en valeur du domaine militaire. Un protocole d'accord a été signé entre le ministère de la Défense et le ministère de l'Environnement le 3 Avril 1995, visant à intégrer plus avant les considérations environnementales aux activités de la défense nationale. Les principaux partenaires sont le Conservatoire de l'espace littoral et des rivages lacustres (gestion et la préservation des côtes), l'Office national des forêts et les Conservatoires régionaux des espaces naturels.
Article : SLG 3B Conseils / FR
Documents de référence : Le Point / Ministère de la Défense / 3B Conseils
Photo : Le président du Conservatoire des sites naturels de Picardie, Christophe Lépine (G) et le capitaine Philippe Desanlis (D), devant une anémone sauvage dans le camp de Sissonne. (Photo Francois Nascimbeni/AFP)
Publié par Brigitte Bornemann - directrice des publications 0 commentaires
mardi 9 décembre 2008
Q790 : va t-elle vraiment partir avant Noël ?
BREST (France) – 9/12/2008 – 3B Conseils – Anne-François de Saint Salvy, a annoncé que le départ de l’ancien porte-avions Clemenceau « pourrait avoir lieu en décembre ». Didier Lépine, de la direction centrale du Service de soutien de la flotte note : « Après l’autorisation de transfert frontalier délivrée fin novembre par la Direction régionale de l’industrie, de la recherche et de l’environnement (Drire) et la levée du recours juridique sur cette même procédure côté anglais, la voie est presque libre pour le vieux porte-avions. Il manque encore l’Autorisation d’exporter du matériel de guerre (AEMG). Une formalité parait-il. Le papier viendra des Douanes après réunion d’une commission interministérielle. C’est possible en "quelques jours" ». Europe 1 indique que « le Clemenceau pourrait quitter Brest avant le 20 décembre, mais d’ici là, les écologistes finistériens vont tirer leur ultime cartouche : une attaque du chantier britannique de déconstruction, devant le Tribunal administratif de Rennes, un recours en incompétence ».
L’association « Friends of Hartlepool », avait déposé, mercredi 3 septembre 2008 (article du 5 et du 19 septembre), un recours devant la Haute cour de Londres contre l’agence sanitaire britannique, et avait été débouté. Cette décision de la Cour royale de justice a été renversée en appel. Friends of Hartlepool souhaitait empêcher que l'ancien porte-avions français Le Clemenceau, qui contient de grosses quantités d'amiante, ne soit démantelé sur le chantier de Hartlepool (nord-est) pour des raisons environnementales et sanitaires. Elle accuse l’organe sanitaire britannique HSE d’avoir illégalement autorisé l’entreprise Able UK à démanteler le Q790. L’affaire devra désormais être jugée par la Cour d’appel de Londres.
Article : SLG 3B Conseils
Documents de référence : DICOD / Ouest France / Europe 1 / 3B Conseils
Photo (Ouest France): De gauche à droite, Didier Lépine (direction centrale du Service de soutien de la flotte - Marine nationale), Philippe Guégan, commandant de la base navale, Jean-Pierre Condemine (sous-préfet), Anne-François de Saint Salvy (préfet maritime) et Jean-Marc Picard (directeur de la Drire).
Publié par Brigitte Bornemann - directrice des publications 0 commentaires
lundi 8 décembre 2008
Reach : les Français mauvais élèves
BRUXELLES (Belgique) – 9/12/2008 – 3B Conseils - La première phase du règlement européen Reach sur l'enregistrement, l'évaluation et l'autorisation des substances chimiques utilisées dans l'Union Européenne s'est achevée lundi 1er décembre à minuit. Seules 4 409 entreprises françaises se sont soumises à la procédure de pré-enregistrement des substances chimiques dangereuses qu’elles utilisent ou produisent contre 22 227 sociétés en Grande-Bretagne, 8655 en Allemagne…. Pourtant le ministère de l'Ecologie, estimait à près de 5 400 le nombre d’entreprises potentiellement concernées.
L’Agence européenne des produits chimiques (Echa) a enregistré plus de 100 000 substances déposées par 65 655 entreprises, producteurs ou importateurs de produits chimiques. La liste officielle des substances pré-enregistrées sera publiée par l'Echa le 1er janvier 2009. "Les entreprises qui ont échoué dans cette phase de pré-enregistrement ne peuvent plus produire ou importer les substances jusqu'au dépôt d'un dossier d'enregistrement complet", précise l'Echa dans un communiqué. Le pré-enregistrement permet aux fabricants et importateurs de substances chimiques, dans un volume supérieur à une tonne par an, de poursuivre leur activité et de bénéficier des délais prévus pour l'enregistrement (2010, 2013 ou 2018), phase ultérieure de Reach. En théorie, les entreprises n’ayant pas accompli ce pré-enregistrement ne sont pas autorisées à importer ou se procurer les matières premières n’ayant pas été pré-enregistrées ou à continuer à mettre sur le marché des articles pouvant contenir des substances jugées préoccupantes pour l’environnement et la santé de leurs salariés.
Les entreprises productrices ou importatrices de substances chimiques ont eu un délai de six mois, à partir du 1er juin 2008 et l'entrée en application de REACH, pour pré-enregistrer l'ensemble des substances chimiques utilisées auprès de l’ECHA. Dans un premier temps il s’agissait de communiquer des informations relatives à la substance à enregistrer (la quantité produite ou importée). Toutes les substances chimiques mises sur le marché de l'Union européenne avant le 19 septembre 1981 sont concernées.
L’un des objectifs affichés de la réglementation chimique européenne REACH, est de faire disparaitre du marché les substances les plus préoccupantes. D'ici 2018, plus de 30.000 substances, celles produites ou importées à plus d'une tonne par an, seront répertoriées et analysées. On estime que 300 de ces substances sont « préoccupantes », et que 15 à 30 d'entre elles pourraient être interdites. Le retrait à terme du marché européen de 30% des substances chimiques, du fait du règlement REACH, aura nécessairement des incidences sur le ministère de la défense. En effet, certaines des substances qui entreront dans la liste sont aujourd’hui jugées indispensables à l’obtention des performances des systèmes. La Défense n’étant pas un client dominant du marché, elle ne pourra pas influencer sa dynamique propre.
L’industrie chimique en France est le 2ème producteur européen, le 5ème producteur mondial. Avec un chiffre d’affaires de 81.2milliards d’euros en 2007 et 190 000 salariés, elle est un des tout premiers secteurs industriels en France.
Pour en savoir plus : Gilles Fernandez, deuxième conférence « Défense et Environnement : une nouvelle manière de penser » le 30 mai 2008, et présentation de Jean Pelin (Union des industries chimiques) : ICI
Article : SLG 3B Conseils
Documents de référence : Le Monde / UIC / 3B Conseils
Publié par Brigitte Bornemann - directrice des publications 0 commentaires
Plan de relance économique : les équipements militaires
DOUAI (France) – 8/12/2008 – 3B Conseils – Lundi dernier, Nicolas Sarkozy a présenté les grandes lignes de son plan de relance pour faire face à la crise économique et financière. 26 milliards d'euros, soit 1,3% du PIB seront consacrés principalement à des mesures d'investissement. Dans le cadre des restructurations militaires et de la rénovation de l'immobilier de la Défense, le plan prévoit le financement du plan de mise aux normes relatif au Grenelle de l’environnement pour 35 M€, et des opérations de dépollution pour 10 M€.
Comme nous vous l’annoncions le 25 juillet, le gouvernement a annoncé la suppression de 83 sites ou unités militaires pour atteindre l’objectif de réduction de 54.000 emplois civils et militaires d’ici six ou sept ans, selon les préconisations du Livre blanc de la Défense. La nouvelle carte militaire prévoit 33 déménagements de régiments d'une ville à l'autre. L'armée de terre paiera le plus lourd tribut avec 20 régiments et bataillons supprimés. Pour l'armée de l'air, 11 bases vont être fermées. La Marine va elle perdre une base aéronavale (celle de Nîmes-Garons). Le Premier Ministre avait promis "320 millions d'euros de subventions d'investissement" pour soutenir les communes concernées. Le secrétaire d'Etat à l'Aménagement du territoire Hubert Falco avait annoncé "d'autres dispositifs d'accompagnement, d'une amplitude au moins égale" aux 320 millions promis. Le Conseil des ministres du 13 octobre a annoncé que les sites militaires libérés par les restructurations de la carte militaire pourront être racheté pour un euro symbolique par les communes. En effet, selon le compte-rendu du Conseil "l'Etat accordera aux communes bénéficiant d'un contrat de redynamisation de site de Défense, qui en feront la demande, le transfert des actifs immobiliers qu'il libérera".
Article : SLG 3B Conseils
Documents de référence : Enerzine / 3B Conseils
Publié par Brigitte Bornemann - directrice des publications 0 commentaires