PARIS (France) - 02/04/10 - 3B Conseils - Airbus veut améliorer les performances de ses A320. Lancé en 1988, le best-seller de la gamme (vendu à 6 418 exemplaires) va subir une cure de jouvence afin de réduire son impact environnemental.
EADS-Airbus a présenté en 2009 l'évolution prévue de la famille A320, notamment l'ajout d'ailettes réalisé actuellement, des winglets (ailettes verticales) généralisés sur la gamme A320 à partir de 2012. Le but est d'améliorer la consommation en carburant de 4 % en limitant la traînée aérodynamique. Les tests avaient débuté à Toulouse fin 2008. En 2006, Airbus avait déjà réalisé des tests qui ne s'étaient pas révélés concluants. L'avionneur avait alors développé des ailettes de fabrication «maison» et confiée d'autres à Winglet Technology (désormais, le partenaire est l'Américain Aviation Partner). À cette innovation pourrait s'ajouter bientôt le développement d'un nouveau moteur. Il ferait économiser à lui seul entre 12 et 15 % de carburant.
Le remplaçant en 2025
Le nom de code du projet est connu : A30X. Il a été rappelé ces derniers jours par un député allemand dans le cadre des discussions sur les aides publiques au programme d'Airbus A350, qui doit concurrencer le Boeing B787, et lors des commentaires sur le différend américano-européen devant l'OMC (organisation mondiale du commerce) concernant les soutiens financiers publics à leurs deux avionneurs respectifs.
Les projets en cours cherchent à optimiser l'avion avec des moteurs plus performants -le Leap X de CFM International, alliance du français Snecma-Safran et de l'américain General Electric - puis, dans une quinzaine d'années, la création d’un nouvel appareil avec des réacteurs en queue de fuselage voire des réacteurs à hélices (openrotor ou propfan), là encore pour mieux respecter l'environnement.
Les grands motoristes (le Canadien Pratt & Whittney et le Franco-Américain CFM) travaillent déjà au développement de ce nouvel ensemble propulseur. Grâce à ces deux grands pas technologiques, Airbus espère éviter d'avoir à lancer le successeur de l'A320. Parallèlement les équipes d'Airbus travaillent aux futurs avions de 2020 à 2040. Fabrice Brégier, directeur général de l'avionneur, promet des avions qui consommeront deux litres aux 100 km par passager et ne feront pas plus de bruit qu'une mobylette dans les phases de décollage et d'atterrissage.
Article : OA 3B Conseils
Source : La Tribune
vendredi 2 avril 2010
EADS-Airbus : réduire l'impact environnemental A320
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jeudi 1 avril 2010
Les entreprises vertes fleurissent sur les anciennes bases militaires californiennes.
WASHINGTON (Etats-Unis) - 1/4/10 - 3B Conseils - Poursuivre le nettoyage, la restauration et le transfert de biens aux communautés locales de cinq anciennes bases californiennes de l’armée de l’air américaine: voilà l’objectif de l’Air Force Real Property Agency - responsable de l'achat, de la vente et de la gestion des propriétés d’Air Force, attirant de plus en plus d’entreprises vertes.
McClellan, à Sacramento, George à Victorville, Castle à Atwater, Mars à Riverside, et Norton à San Bernardino , toutes figurent sur la liste des priorités de l'Agence de Protection de l’Environnement en raison de la pollution laissée par les anciennes activités militaires – et sont désormais la domiciliation d'un nombre croissant d'entreprises respectueuses de l'environnement, en termes de produits et de pratiques.
McClellan Park à Sacramento est surement « le géant vert » du groupe, avec de nombreux locataires à la fine pointe de la technologie verte dont les 28 000M² d'usine de ZETA Communities, le fabricant des maisons «net-zéro énergie », construites sur le principe de l’auto suffisance énergétique. Zeta C., basé à San Francisco, a par ailleurs remporté l’Award de la maison de l’année 2009 du Green Builder Magazine pour une maison modulaire de 470m carrés.
ZETA fabrique également des installations à efficacité énergétique mixte à McClellan et prévoit de produire des logements et bâtiments verts pour les diverses bases militaires à travers les États-Unis, selon des informations de Shilpa Sankaran, vice-président des opérations commerciales et co-fondateur.
McClellan est aussi le siège de l'Institut international des énergies renouvelables, qui a récemment reçu une subvention de 20 millions de dollars de relance du ministère américain de l'Énergie pour construire une bio-raffinerie à Port of Toledo, Ohio. Là, les déchets des cultures tels que les balles de riz seront convertis en carburant.
A Victorville, l'ancienne George Air Force Base, maintenant connue comme l’aéroport logistique principal du Sud de la Californie, un autre type de recyclage se déroule à grande échelle. La société Aircraft Recycling Corporation est impliquée dans la démolition, le démantèlement, le sauvetage et la démolition des avions obsolètes ou endommagés. « Environ 80-85% de l'avion est recyclable", a déclaré Doug Scroggins, directeur général de l'ARC. L’aluminium des avions ne peut être utilisé pour faire des canettes ou un autre appareil, a-t-il ajouté. Mais il peut être utilisé pour les pièces automobiles, les meubles et d’autres productions. Les coussins des sièges d'avion sont déchiquetés et utilisés comme matériaux d'emballage. La moquette et les fenêtres des passagers sont également recyclées. De temps en temps, un poste de pilotage est donné à un musée.
« Peu importe où se trouve l’appareil à démolir » continue M.Scroggins, expliquant que les techniciens de la société vont partout où il y a un avion à démanteler, où il faut ramasser le matériel et le transporter à un transformateur. Ils ont été amenés à aller jusqu’à l’île de Guam afin de recycler un avion. Scroggins précise que les avions arrivant à Victorville pour le recyclage ont déjà été dépouillés des matières dangereuses qu’ils pouvaient contenir.
De nombreuses bases aériennes californiennes ainsi fermées poursuivent leur transformation en complexes d'entreprises dynamiques. Leur capacité à attirer des locataires exploitant les technologies vertes est un potentiel considérable pour les emplois et la croissance : l'un de ces complexes, McClellan Business Park, le géant vert du groupe, a un taux de travailleurs aujourd'hui plus élevé qu’à la fermeture de la base militaire en 2001.
Article : OA 3B Conseils
Source : Defensetalk.com/ 3B Conseils.
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mercredi 31 mars 2010
Une filière de déconstruction à Brest ?
BREST (France) – 31/3/10 – 3B Conseils - Depuis hier, Pierre Cardo, chargé par François Fillon d’étudier la pertinence d’une filière de déconstruction des navires, est en visite à Brest. « C’était notre souhait, nous sommes satisfaits de cette démarche », affirme Jean-Paul Hellequin, président de l’association Mor Glaz. Outre les ports, le député UMP doit visiter les installations brestoises de l’entreprise de recyclage Guyot Environnement, qui déconstruit actuellement cinq chalutiers. Pierre Cardo rendra son rapport définitif fin mai. Il a déjà présenté début mars un rapport d’étape à Jean-Louis Borloo.
Hier le quotidien Le Télégramme, présentait Brest Récupération, filiale de Guyot Environnement. L’entreprise a déconstruit neuf bateaux de pêche depuis la fin 2009 et entend bien faire valoir ses atouts pour que soit mise en place une réelle filière de déconstruction à Brest notamment, les navires de la Marine nationale.
Avec le plan de sorties de flotte qui permet aux armateurs de bénéficier d'une prime à la casse, ce sont une quarantaine d'unités qui pourraient, au cours des mois à venir, rejoindre l'aire bétonnée de Brest Récupération. D'où cette idée d'une filière de déconstruction qu'Erwann Guyot voudrait mettre en place. « Certifiés Iso 14001, nous sommes « installation classée pour l'environnement » et nous avons le potentiel industriel pour déconstruire un certain nombre de vieilles coques. Nous avons soumissionné la démolition du Bouvet (photo), un navire de 128mètres de la Marine nationale». Celle-ci a d'ailleurs un certain nombre de navires et pontons dont il faudra se débarrasser. Alors, pourquoi pas à Brest Récupération, qui dispose d'un atout certain avec un chantier situé au bord de la mer ?
Article : SLG 3B Conseils
Sources : Le Télégramme / 3B Conseils
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mardi 30 mars 2010
L'Arctique: coopération et rivalités
OTTAWA (Canada) – 30/03/10 – 3B Conseils - Les ministres des Affaires étrangères des cinq pays d'Arctique se sont rencontré hier au Québec pour tenter de renforcer la coopération dans cette région. Les représentants du Canada, du Danemark, des Etats-Unis, de la Norvège et de la Russie s’inquiètent de voir le trafic maritime et la recherche de pétrole bouleverser l'équilibre écologique des vastes étendues glacées. "Avec le temps, un accès accru à la région créera de nouvelles opportunités et de nouveaux défis (…) Il est important que nous dressions maintenant des plans pour l'avenir (…) Les pays riverains de l'océan Arctique ont une chance unique de fixer un calendrier pour une gestion raisonnable de la région ", a déclaré le chef de la diplomatie canadienne Lawrence Cannon dans un communiqué.
Nous en avons déjà parlé sur ce blog et lors de la dernière conférence « Défense et Environnement : une nouvelle manière de penser », chacun des cinq pays arctiques a des revendications empiétant sur le territoire d'un autre, dans une région qui pourrait receler des réserves de 90 milliards de barils de pétrole, selon des estimations.
Une étude menée sur les pays entourant l'Arctique a permis de constater qu'ils prennent part à une importante course aux armements dans le Nord a révélé l'étude d'un chercheur canadien, Robert Huebert du Centre d'études militaires et stratégiques de l'Université de Calgary.
Au total, selon ses calculs, les cinq pays ont décidé la construction de 66 bâtiments - vedettes, brise-glaces ou sous-marins - pouvant être utilisés pour des opérations militaires en Arctique Le Canada a annoncé la création d'un port militaire et d'un camp d'entraînement au combat hivernal et a accru ses capacités de surveillance dans le Grand Nord. C'est cependant la Russie qui a le plus fait parler d'elle en annonçant vouloir construire 15 sous-marins de même qu'un brise-glaces nucléaire. Le pays a également repris ses patrouilles de bombardiers à la limite de l'espace aérien nord-américain, a dépêché des navires de guerre et des sous-marins dans les eaux arctiques, et a promis d'accroître ses ressources militaires basées dans le secteur.
Cependant, M. Cannon insiste sur l'esprit de coopération qui prévaut entre les cinq participants. En effet, les géologues américains et canadiens travaillent ensemble pour traces des cartes de fonds marins. La Russie et le Canada mettent au point des procédures de recherche et de secours en mer, et les militaires danois prévoient des exercices communs avec les Canadiens. D'un autre côté, le président russe Dmitri Medvedev a affirmé il y a quelques semaines que certains pays arctiques - qu'il n'a pas précisés - cherchaient à évincer le sien de la course à l'exploration des ressources de la région.
Enfin, plusieurs organisations non gouvernementales, tels Indigenous Environmental Network présent aux Etats-Unis et au Canada, le Conseil des Canadiens, et le réseau écologiste indigène d'Alaska REDOIL, ont publié une lettre ouverte demandant un moratoire sur toute exploration de carburants fossiles en Arctique.
Article : SLG 3B Conseils
Sources : Romandie / Cyberpresse.ca
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lundi 29 mars 2010
Les ingénieurs visent à rendre les voyages aériens plus verts
BATH (Angleterre) - 29/3/10 - 3B Conseils - Les émissions de CO2 issues du secteur du transport aérien pourraient être réduites grâce à une nouvelle collaboration entre les ingénieurs des universités de Bath, de Bristol et ceux de l'industrie aérospatiale.Le projet de recherche, financé à hauteur d'1,4 M£ par l'Engineering and Physical Sciences Research Council (EPSRC, conseil de recherche pour les sciences physiques et de l'ingénieur) et les avionneurs Airbus et GKN, permettra d'étudier de nouvelles façons d'utiliser des matériaux composites à base de fibres de carbone lors de la fabrication de panneaux d'ailes d'avions.
L'objectif de tels travaux est de réaliser des économies substantielles sur les coûts de fabrication et le poids des éléments structuraux de l'avion, réduisant du coup les besoins en carburant et les émissions de CO2. Le projet s'inscrit dans le cadre des recherches menées par le consortium ABBSTRACT (Airbus, Bristol, Bath STrategic Research Alliance in Composites Technology). L'équipe de Bristol dirigera les travaux de développement et de fabrication de nouveaux matériaux en fibres de carbone, et l'équipe de Bath examinera différents modèles de structures de panneaux d'ailes et testera leur tolérance aux déformations. Les deux équipes utiliseront des techniques de modélisation mathématique afin d'optimiser et de tester leurs modèles.
Notons que pour l'Université de Bristol, c'est le Pr Paul Weaver de la faculté de génie aérospatial et de l'Advanced Composites Centre for Innovation and Science (ACCIS) qui dirigera une équipe de chercheurs dans laquelle on retrouve les Dr Kevin Potter et Stephen Hallett. Pour l'Université de Bath, c'est le Dr Richard Butler qui est à la tête d'une équipe composée du Dr Hyunsun Alicia Kim et du Pr Giles Hunt.
D'après le Dr Butler : "Ce projet pourrait vraiment faire une différence dans la réduction de l'impact environnemental dans le secteur du transport aérien. Nous allons repousser les limites de la technologie des composites et croyons que nous pouvons aider à réaliser des milliers de tonnes en économie de carburant au cours de la vie d'un avion". Selon le Pr Weaver : "Ce programme passionnant aidera à s'assurer que le Royaume-Uni est à la pointe de la technologie de structures d'aéronefs".
Article : SLG 3B Conseils
Sources : BE Environnement / 3B Conseils
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