WASHINGTON (Etats-Unis) – 29/1/2009 – 3B Conseils – Le corps des ingénieurs de l’Armée américaine a récemment annoncé $900 millions de contrats énergétiques avec 16 sociétés de prestations de services d'énergie (Energy Service Companies : ESCOs). Dans le cadre du programme Energy Savings Performance Contracts (ESPC), les contrats permettront de faire des économies d’énergies sur les sites militaires comme l’exige le National Energy Conservation Policy Act. Les contrats ont été signés avec des sociétés comme Honeywell, Inc. et Chevron Energy Solutions Company. C’est une étape importante vers la réduction de la consommation énergétique. Le programme ESPC vise à économiser l'énergie, à réduire les coûts énergétiques de l’Etat, à favoriser les technologies alternatives, à réduire les émissions de gaz à effet de serre, à réduire la consommation d'eau, à renforcer la sécurité nationale et à renforcer l’économie.
La mission du corps des ingénieurs de l’Armée, comparable à celle des ponts et chaussées en France, est de fournir des services tels que la construction de barrages ou d'autres projets d'aménagement.
Article : SLG 3B Conseils
Documents de référence : Earth911 / USACE / 3B Conseils
vendredi 30 janvier 2009
L’armée américaine annonce 900 millions de dollars de contrats énergétiques
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jeudi 29 janvier 2009
Création de l’Agence Internationale des Energies Renouvelables (Irena)
BONN (Allemagne) – 29/1/2009 – 3B Conseils – L’Agence Internationale pour les Energies Renouvelables (Irena) a été créée ce lundi 26 janvier 2009 à Bonn. Avec un budget de 25 millions de dollars, l’agence intergouvernementale doit promouvoir les énergies renouvelables dans le monde : le solaire, l’éolien, la biomasse, les biocarburants ou la géothermie (comme l’Agence internationale de l’énergie atomique, l’AIEA, l’avait fait avec le nucléaire à ses débuts). Elle accompagnera les pays pour l’adoption de meilleures pratiques. Tous les pays membres des Nations Unies sont invités à y participer. Cinquante pays en sont à l’origine (notamment l’Allemagne, l’Espagne, le Danemark, les champions des énergies propres) mais de grands pays comme la Chine, les Etats-Unis, le Japon, le Brésil…ne s’y sont pas associés. Le gouvernement japonais lui a, par exemple, reproché de concurrencer l'Agence internationale de l'énergie (AIE) qui est le cadre privilégié pour la coopération entre les 26 pays membres de l'OCDE dans le domaine de l'énergie. D’ailleurs Didier Houssin, directeur des marchés de l’énergie de l’AIE prévient : « L’Irena devra apporter une vraie plus-value pour justifier son existence, tous les pays signataires sont d’accord sur ce point ». La présence de la France était encore incertaine lundi matin. Le ministère des affaires étrangères reprochant à l’Agence le choix de l’usage unique de l’anglais comme langue de travail. La nomination des dirigeants aura lieu en juin. Le siège devrait rester à Bonn mais l’Autriche, l’Espagne, le Danemark, le Kenya, Abu Dhabi…sont aussi intéressés.
Les militaires devraient envisager une possible coopération avec l’IRENA. Bien que le mandat de l’agence porte sur les énergies renouvelables on peut penser qu’elle abordera aussi à terme les questions politiques notamment les problématiques liées à la sécurité énergétique globale.
Télécharger la plaquette de présentation de l’IRENA : ICI
Article : SLG 3B Conseils
Documents de référence : IRENA / Le Monde / 3B Conseils
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mercredi 28 janvier 2009
REACH-IT fait peau neuve
BRUXELLES (Belgique) – 28/1/2009 – 3B Conseils – L’European Chemicals Agency (ECHA) a annoncé le 26 janvier avoir a mis à jour REACH-IT, en améliorant le système de recherche et la messagerie, ceci afin d’augmenter les capacités du système. Ce dernier, qui permet l’enregistrement des substances chimiques, était réputé trop lent et limité. Le nouveau est plus stable pour le forum SIEF (Substance Information Exchange Forum). Dans les semaines à venir le système devrait encore être transformé nous vous tiendrons informé.
Par ailleurs il faut noter que les fournisseurs d'articles contenant des substances incluses dans la liste des substances candidates à l'autorisation au titre du règlement Reach sont tenus d'en informer les destinataires dès lors que la concentration de la substance contenue dans l'article est supérieure à 0,1 % masse/masse. Ces substances ne font pas l'objet d'une interdiction ou d'une restriction et peuvent continuer à être mises sur le marché. La « liste candidate » contient actuellement 15 substances et doit être régulièrement complétée. Elle a été publiée par l'Agence européenne des produits chimiques le 28 octobre 2008 et est reproduite dans l'avis du ministre de l'Ecologie publié au Journal officiel du 25 janvier 2009.
Article : SLG 3B Conseils
Documents de référence : ECHA / 3B Conseils
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mardi 27 janvier 2009
Désarmement : bilan des clauses de non-prolifération
PARIS (France) – 27/1/2009 – 3B Conseils - Le périodique Eis relève qu’« insérées depuis 2003 dans les nouveaux accords ou les accords renouvelés avec les pays tiers », les clauses de non-prolifération couvrent 100 pays. Réunis le 16 janvier, les 27 ambassadeurs du Comité politique et de sécurité (COPS) ont dressé un bilan de la mise en œuvre de cette clause. En cas de non-respect de la clause des « consultations intensives auraient lieu entre les parties », selon la procédure définie pour les pays ACP (Afrique-Caraïbe-Pacifique) dans l’accord de Cotonou (article 96). « La suspension de l’accord n’interviendrait qu’en dernier recours ».
Article : SLG 3B Conseils
Documents de référence : DICOD / 3B Conseils
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lundi 26 janvier 2009
Q790 : Démantèlement pour 2010
BREST (France) – 26/1/2009 – 3B Conseils – Le Télégramme publie aujourd’hui l’interview de Peter Stephenson, patron de la société Able UK qui s'occupe du chantier de l’ex-Clemenceau. La coque Q790 devrait partir la première semaine de février en Grande Bretagne. P. Stephenson rappelle qu’il faut « arriver à marée haute et en plein jour pour faciliter les manœuvres », et d’ajouter « Il va falloir environ huit semaines pour construire le barrage fermant notre cale sèche de 10 hectares, car nous allons en profiter pour reconstruire les portes du bassin. Quatre jours seront nécessaires pour vider l'eau. Le démantèlement se fera en deux étapes: la dépollution, pendant laquelle nous allons retirer les 700 tonnes de matériaux contaminés à l'amiante et qui devrait durer cinq mois. Puis la démolition, qui peut commencer pendant la dépollution, qui devrait durer neuf mois. Le Clemenceau aura entièrement disparu en janvier 2010 ». « Les matériaux amiantés devraient être ensevelis dans une décharge située près du chantier et la ferraille, environ 24.000 tonnes, devrait être achetée par l'usine Corus (aciériste anglo-néerlandais, filiale de l'Indien Tata Steel) de l'autre côté de la rivière. » Le quotidien nous informe que pour la société Able UK il existe « des précédents avec les écologistes » , car en 2003 la société avait remporté un contrat pour le démantèlement de dix navires américains or quatre «bateaux-poubelle» contenant des matériaux toxiques avaient été démantelés à la suite de protestations des écologistes.Lors d'une réunion le 15 janvier dernier à Brest, l'association finistèrienne Mor Glaz, avait notamment invité Yannick Jadot, ancien directeur des campagnes de Greenpeace, tête de liste "Verts" pour les élections européennes, à expliquer la politique de l'association internationale en matière de démantèlement des navires par rapport à la Convention de Bâle.
Article : SLG 3B Conseils
Documents de référence : Le Télégramme / 3B Conseils
Photo : Peter Stephenson
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