LAUSANNE (Suisse) – 31/10/2008 – 3B Conseils - Jan Van der Meer, un microbiologiste environnemental de l'université de Lausanne, et son équipe ont annoncé les résultats de leurs recherches.
Des bactéries, «un des organismes vivants les plus simples et petits, capable de se reproduire de manière autonome» selon le professeur, qui détectent les produits chimiques.
En effet, ces bactéries libèrent une enzyme en réponse à un produit chimique donné. Elles ont été génétiquement modifiées de sorte qu’en libérant ces enzymes, elles libèrent également une protéine qui brille par fluorescence. L’équipe de chercheurs a testé ces bactéries dans de l’eau de mer polluée par du pétrole. Habituellement il faut plusieurs semaines pour analyser ce type de pollution avec les analyses chimiques classiques mais avec cette technique les résultats sont obtenus en quelques minutes. Cette technique pourrait devenir un outil utile sur les théâtres d’opération.
Article : SLG 3B Conseils
Documents de référence : AEPI / Technology Review / 3B Conseils
Photo (Olivier Born): Jan Roelof Van der Meer et Silvia Lambercy-Marchesini.
vendredi 31 octobre 2008
Recherche et Développement : Des bactéries pour lutter contre la pollution
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jeudi 30 octobre 2008
Une agence type NASA pour atteindre les objectifs environnementaux
SEATTLE (Etats-Unis) – 29/10/2008 – 3B Conseils - L’ Army Environmental Policy Institute (AEPI) indique que du 12 au 14 septembre 2008 des experts internationaux se sont réunis à la Foundation for the Future près de Seattle afin de discuter des dix scénarii possibles sur le réchauffement climatique et des solutions envisageables. Au cours de cette réunion ils ont proposé la création d’une agence du même type que la NASA. Un lobby, indépendant de la fondation, a été créé, composé d’écologistes, d’ingénieurs spatials et d’hommes d’affaires (membres ICI). Ce groupe baptisé l’American Climate Alliance vise à pousser le Congrès américain à créer l’agence d’ici 2010 et d’atteindre leurs buts environnementaux d’ici 2020. Les coûts de fonctionnement du lobby sont estimés à deux millions de dollars pour les deux premières années. L’AEPI souligne que le Département de Défense ayant des relations avec le programme Apollo de la NASA, il pourrait y avoir aussi des liens avec ce type d’agence.
Article : SLG 3B Conseils
Documents de référence : AEPI / Foundation for the Future / 3B Conseils
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mercredi 29 octobre 2008
REACH : la DGA veut sensibiliser les acteurs de l’armement
PARIS (France) – 29/10/2008 - 3B Conseils - Air&Cosmos indique que début octobre, la Délégation générale pour l’armement (DGA) organisait un séminaire à destination des industriels de la Défense. Objectif : sensibiliser les acteurs de l’armement au règlement européen Reach, en vigueur au sein de l’UE depuis juin 2007.
L’un des objectifs affichés de la réglementation chimique européenne REACH, est de faire disparaitre du marché les substances les plus préoccupantes. D'ici 2018, plus de 30.000 substances, celles produites ou importées à plus d'une tonne par an, seront répertoriées et analysées. On estime que 300 de ces substances sont « préoccupantes », et que 15 à 30 d'entre elles pourraient être interdites. Le retrait à terme du marché européen de 30% des substances chimiques, du fait du règlement REACH, aura nécessairement des incidences sur le ministère de la défense. En effet, certaines des substances qui entreront dans la liste sont aujourd’hui jugées indispensables à l’obtention des performances des systèmes. La Défense n’étant pas un client dominant du marché, elle ne pourra pas influencer sa dynamique propre.Ce sera le sujet d’une des trois tables rondes de la Conférence N°3 qui se tiendra le 13 mars 2009 dépliant ICI.
Pour en savoir plus : Gilles Fernandez, deuxième conférence « Défense et Environnement : une nouvelle manière de penser » le 30 mai 2008, et présentation de Jean Pelin (Union des industries chimiques) : ICI
Article : SLG 3B Conseils
Documents de référence : Air&Cosmos / DICOD / 3B Conseils
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mardi 28 octobre 2008
Irak : Les dégâts environnementaux de la guerre
BAGDAD (Irak) – 28/10/2008 – 3B Conseils – Des forêts entières rasées, des rivières saturées de sel, l'eau contaminée, le sol couvert de mines et de déchets chimiques... "La guerre détruit l'environnement, pas seulement les gens. La guerre et ses effets ont provoqué des bouleversements du tissu social, économique et environnemental. La restauration du milieu naturel irakien prendra des siècles", affirme Narmine Othmane, ministre irakienne de l'Environnement (Kurde, membre de l'Union patriotique du Kurdistan), imputant à la pollution la plupart des maladies infectieuses et des cancers, dont le nombre est en augmentation. "Quand on parle environnement, on parle santé."
Les autorités irakiennes ont identifié 25 sites à assainir en priorité, moyennant plusieurs milliards de dollars, selon la ministre principalement d'anciennes usines d'armement. Pour le moment seuls l'usine chimique de Kadissia, dans le Sud, bombardée en 2003, et la fabrique d'engrais d'Al Souwaïra, au sud de Bagdad ont été nettoyés. Dix-sept millions d'arbres ont par ailleurs été plantés en 2008 (dix millions de plus qu'en 2007), pour compenser les campagnes de déboisement menées afin priver la guérilla de zones de repli. La guerre a, en revanche, permis la remise en eau d'une partie des marais du Sud, asséchés sous le règne de Saddam Hussein pour les besoins de l'agriculture et la défense de la zone frontalière de l'Iran. Composés de trois marais principaux - le hor (lac) Hawizé (à cheval sur la frontière avec l’Iran), le hor Hammar, au centre, et les marais de l’Euphrate - ces marais s’étendent au nord et à l’ouest de Basra, au sud d’Amara, autour du confluent de l’Euphrate et du Tigre, sur une superficie qui oscille, qui oscillait, entre 15.000 et 50.000 km2. Au moment de la chute du régime irakien en 2003, ces anciens "jardins de l'Éden" antiques, que Birdlife International a désigné comme Zone Importante pour la Conservation des oiseaux (ZICO) et zone endémique de premier ordre, ne couvraient plus que 760 km2. Avec l'aide de l'Onu et du Japon, 55% de cette zone humide baignée par les eaux du Tigre et de l'Euphrate ont pu retrouver leur état originel. Vingt-cinq millions de mines jonchent encore le territoire irakien, 105 sites sont contaminés par les armes chimiques et les munitions à l'uranium appauvri, l'état des égouts inquiète les pouvoirs public et 60% des réserves d'eau sont pollués, souligne la ministre."Je ne blâme pas le gouvernement d'avoir fait de la sécurité une priorité, parce que la sécurité est importante, mais l'environnement l'est également", ajoute-t-elle.
Le 1er mai 2003, les Etats-Unis ont déclaré la fin de la guerre en Irak. Pourtant, le constat est sans appel. Le pays est ravagé par les divisions inter et intra communautaires, le gouvernement central ne contrôle que la zone verte, la nation irakienne a disparu. Plus de 2 millions d’Irakiens ont quitté le pays, 3 millions ont été déplacés. Avec plus de 500 milliards de dollars dépensés, c’est la guerre la plus chère jamais menée. Certes, la sauvegarde de l’environnement n’est pas la principale préoccupation lorsque des vies humaines sont en danger, mais les retombées sont telles qu’une réflexion s’impose car les conséquences des actions militaires sur l’environnement sont parfois plus catastrophiques que les opérations de guerre : écosystèmes ravagés, infrastructures détruites, sols contaminés, cycles agricoles bouleversés, ce qui entraine des famines, des sécheresses, les déplacement des populations et la déstabilisation politique.
Article : SLG 3B Conseils
Documents de référence : Le Point / Reuters / 3B Conseils
Photo : Décharge à Bassorah, dans le sud de l'Irak.
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lundi 27 octobre 2008
Défense et Environnement à Euronaval 2008
LE BOURGET (France) – 27/10/2008 – 3B Conseils – La 21ème édition d’Euronaval, Euronaval ouvre ses portes et sera inauguré demain par Hervé Morin, ministre de la défense. Cette nouvelle édition met en lumière la défense navale et la surveillance maritime. Pour la première fois, des trophées récompenseront les PME performantes de ce secteur. Le salon Euronaval 2008 met aussi à la disposition des exposants un service de rencontres d'affaires totalement gratuit afin d'optimiser leur participation en les mettant en contact avec des interlocuteurs ciblés selon leur recherche de partenaire/fournisseur et compétences. Parallèlement à l'exposition, Euronaval propose un cycle approfondi de conférences et déjeuners débats faisant le point sur les tendances et technologies émergentes du secteur naval et maritime (mercredi 29 et jeudi 30 octobre).
Sur le Pôle mer Bretagne-Paca, plusieurs PME-PMI proposent des services à l’environnement.
Actimar, pour l’installation de radars côtiers qui permettent de fournir en temps réel des cartes de courants de surface et des états de mer, toutes les 20 minutes, jusqu’à 80 milles nautiques. Ces données servent à valider les modèles numériques et permettent de simuler la trajectoire d’objets dérivants. Actimar développe également des algorithmes de détection et de suivi de navires à partir de ces données radar.
Camka System qui développe et industrialise le drone d’analyse radiologique et chimique conçu par le LV Luc Brohan du Premar de Brest (voir ICI les entretiens Science et Ethique 2008).
CERVVAL, unité du Centre européen de Réalité virtuelle (CERV – Ecole d’ingénieurs de Brest) présente une plate forme dédiée à la simulation marine pour des essais virtuels,
DISCOV’RIB créé en mai 2006, qui présente un système innovant breveté de plateforme/civière à relevage vertical qui permet la mise à l’eau et la sortie de matériel et la récupération de victimes en mer
Ecoceane, présente ses catamarans qui filtrent l’eau qui passe entre leurs coques.
Mercredi 29 oct. et jeudi 30 oct. le Pôle mer Paca présentera à 11h30 notamment les projets SECMAR de Thales Underwater Systems, Sea Explorer d’Asca Underwater GPS, CVAO de DCNS, système innovant d’aide à la maintenance pour améliorer la qualité et la productivité des contrôles des structures métalliques.
Face au Pôle mer, RaidcoMarine dont le chantier est basé à Lorient propose une gamme de bateaux de surface pour les CostGuard.
Le marché mondial du naval de Défense, pèse de 25 à 30 milliards d'euros par an. Les États-Unis sont les leaders avec plus du tiers du marché, suivis par l'Europe pour 28 % et 25 % pour l'Asie. Le naval militaire est un secteur qui bouge avec de nouveaux entrants actifs comme la Russie, la Chine, la Corée du Sud. « La Chine est un acteur de plus en plus agressif, au bons sens du terme... », souligne Jean-Marie Poimboeuf, président du Groupement industriel des constructions et armements navals (GICAN) qui représente 160 sociétés françaises, cinq milliards d'euros de chiffre d'affaires, près de 50.000 emplois directs et indirects pour le naval militaire.
Le calendrier d’Euronaval 2008 : ICI
Vous trouverez également la présentation de la 3è conférence « Défense et Environnement : une nouvelle manière de penser » programmée pour le 13 mars 2009 sur le stand de nos partenaires et soutiens DCNS, Cilas (EADS), RaidcoMarine, Pôle mer Bretagne-Paca.
La présentation de la 3è conférence "Défense et Environnement : une nouvelle manière de penser" est téléchargeable ICI
Article : SLG /BBB 3B Conseils
Documents de référence : Euronaval / 3B Conseils
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