CHERBOURG - 14/12/07 - Pas moins de 35 engins explosifs ont été détruits en Manche et mer du Nord par des chasseurs de mines français depuis le début de l'année. Cela représente près de 23 tonnes de matière explosive, auxquelles il faut ajouter les 3.4 tonnes provenant des 498 engins découverts sur l'estran et détruits depuis le mois de janvier par le Groupe des plongeurs démineurs de la Manche. D'origines allemande ou britannique, ces bombes et obus datent, pour la plupart, de la seconde guerre mondiale. Malgré un travail constant de déminage depuis 1945, le nombre encore élevé d'interventions prouve que ce dangereux héritage est encore loin d'avoir été complètement « nettoyé ». La dernière opération en date a été menée hier, à Cherbourg, où une bombe anglaise de type Mark VI a été pétardée par l'Andromède. " Cette opération rappelle combien les munitions historiques présentent un danger potentiel et persistant pour la sécurité des usagers et professionnels de la mer ", souligne la préfecture maritime.
Source: Meretmarine.com. Photo : ©Marine nationale
vendredi 14 décembre 2007
Destruction de 35 bombes en Manche et Mer du Nord
Publié par Brigitte Bornemann - directrice des publications 0 commentaires
mardi 11 décembre 2007
Le PNUE alerte contre la multiplication des guerres climatiques
NEW YORK - 11/12/07 - Le Programme des Nations Unies pour l'Environnement-PNUE annonce, une fois de plus, un rapport alarmant sur les liens existant entre réchauffement climatique et guerres civiles. Ce rapport sera publié à Londres en Janvier 2008 sous le titre World in Transition – Climate Change as a Security Risk chez l'éditeur Earthscan (ISBN 978-1-84407-536-2). Le rapport rédigé par le Conseil consultatif scientifique du gouvernement fédéral allemand pour les questions relatives aux changements environnementaux mondiaux (WBGU) souligne notamment que :"Si le problème du changement climatique n'est pas contrôlé, il est susceptible d'aggraver d'anciennes tensions et d'en déclencher de nouvelles dans certaines parties du monde, qui pourraient sombrer dans la violence, le conflit et la guerre". En feuilletant les expertises qui sont téléchargeables en PDF à l'adresse du livre, on peut notamment relever, comme l'ont déjà fait remarquer le PNUE et L'ONU à plusieurs reprises (cf nos archives du 18/11/07 ; 09/11/07 ; 26/10/07 ; 03/10/07 ; 06/09/07) que le risque est concentré principalement sur la ceinture tropicale et sur l'hémisphère Sud de la planète. Sont considérés comme des points sensibles : le nord et le sud de l'Afrique, la région du Sahel et la Méditerranée, l'Asie Centrale, l'Inde, le Pakistan, le Bangladesh, la Chine et certaines régions des Caraïbes et du Golfe du Mexique, de même que les régions andines et amazoniennes. Quatre causes majeures de conflit provoquées par le climat ont pu être identifiées : la dégradation de la ressource eau douce ; le déclin de la production alimentaire ; l'augmentation des tempêtes et inondations ; les migrations environnementales. "Cela pourrait entraîner déstabilisation et violence, compromettant la sécurité nationale et internationale à une nouvelle échelle ", prévient le professeur Hans Schnellnhuber, l'un des auteurs du rapport et directeur de l'Institut de Potsdam pour la recherche sur l'impact climatique. Il y a un risque certain à ce que ces événements météorologiques extrêmes dépassent la capacité de gouvernance de nombreux pays. Comme le souligne de façon insistante (trop selon certains) depuis plusieurs mois le PNUE et l'ONU dans la plupart de leurs déclarations, ce rapport rappelle que les États et les sociétés les plus vulnérables sont ceux qui connaissent une transition politique et sont à un bas niveau d'activité économique, souvent ajouté à une population nombreuse et/ou de forte densité. Les pays voisins de ceux qui sont en conflit sont également considérés comme sensibles. Achim Steiner, Sous-secrétaire Général des Nations Unies et Directeur Exécutif du Programme des Nations Unies pour l'Environnement (PNUE) prône en exergue au rapport une nécessaire et urgente prise de conscience des Etats : " Ce rapport rend évident que la politique climatique doit devenir une une politique de sécurité préventive."
Sources : German Advisory Council on Global Change ; PNUE ; ONU ; enerzine.com
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