Paris (France – UE) 12/11/2010 - 3B Conseils - La Direction de la mémoire, du patrimoine et de l’aménagement (DMPA) dirigée par Eric Lucas au ministère de la défense a publié son deuxième rapport sur le développement durable. Cette politique à l’initiative de son ministre Hervé Morin a notamment vu la direction de l’environnement dirigée par le Commandant Dominique Leroy assisté de Frédéric Roulleau étendre ses prérogatives.
La Défense est nécessairement partie prenante à cette évolution. Ensuite, pour des raisons géoéconomiques,la concurrence pour les ressources et les changements climatiques vont avoir des impacts techniques et stratégiques, y compris sur les capacités industrielles. En outre, les règlementations évoluent. Au-delà de l’effet purement juridique, il est important de comprendre que leurs évolutions ont aussi des impacts techniques et économiques. Par exemple, la nouvelle réglementation chimique
européenne REACH va avoir des effets à long terme sur le marché - certaines matières dangereuses ne seront plus disponibles, même si elles ne sont pas strictement interdites, tout simplement parce qu'elles perdront tout intérêt commercial. De ce point de vue, les exemptions réglementaires de défense ne doivent pas être considérées comme une panacée, bien qu’elles demeurent indispensables pour gérer les transitions.
Il en découle que l'acquisition durable des systèmes de défense ne doit pas être étudiée indépendamment des autres éléments de capacités opérationnelles, qui vont de l'homme à la doctrine en passant par l'organisation, le soutien et l’entraînement. Ainsi, ne se limitant pas à la seule application de la réglementation
aux matériels commandés à court terme, la manière de bien prendre en compte les exigences du développement durable reste, dans une large mesure, à mettre au point. Elle doit assurer la capacité dynamique de s’adapter aux attentes nouvelles en la matière, notamment en intégrant la dimension environnementale dans le compromis global de conception des capacités opérationnelles
http://www.defense.gouv.fr/sga/a-la-une/publication-du-second-rapport-developpement-durable
BB
Sources : ministère de la Défense
vendredi 12 novembre 2010
Parution du rapport développement durable du ministère de la Défense
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mercredi 10 novembre 2010
Les déchets militaires et l’environnement
Bruxelles (Belgique EU) - 10 /11/2010 - 3B Conseils - La 1ère conférence du nouveau cycle européen « Défense et Environnement : une nouvelle manière de pensée » organisé* avec le soutien de DCNS et de la DGA, s’est tenu à Bruxelles le 5 novembre dernier en présence des représentants de 5 pays membres de l’Union Européenne (Autriche, France, Grande Bretagne, Pays-Bas, la République Tchèque), le Canada et la Russie. Cette première réunion était aussi l'occasion de rencontrer des membres de DEFNET (réseau informel de responsables de Développement durable et d'environnement des ministères de la Défense en Europe). Un compte rendu sera publié dès la semaine prochaine.
Au même moment, le magazine Diplomatie de novembre – décembre 2010 publie les extraits du rapport de M. Latchezar TOSHEV, Bulgarie, Groupe du Parti populaire européen de l’Assemblée parlementaire du Conseil européen, membre de la commission de l’environnement, de l’agriculture et des questions territoriales. Présenté le 6 août dernier, le rapport déplore que l'utilisation et la gestion des déchets militaires, qui représentent une menace importante pour l'environnement, fassent partie du secret militaire. La plupart de ces déchets, qui ont parfois causé des dégâts humains et environnementaux ces dernières années, sont encore chimiquement actifs et peuvent entraîner des catastrophes à l'échelle européenne.
Il recommande que l'Assemblée encourage, les Etats membres du Conseil de l’Europe à lever la confidentialité des informations concernant les déchets militaires, là où une telle confidentialité existe encore.
Elle devrait également inviter les Etats membres à élaborer et à mettre en oeuvre une politique et une stratégie européennes communes de gestion des déchets militaires et à envisager la création d'un organe visant notamment à coordonner et à contrôler les actions nationales.
Catherine Soullié (MEP) parraine aujourd'hui une réunion de 16h30 à 18h30 organisée par l'ECDSE sur l'Ecodesigning European Defence.
Pour mémoire, le 1er février 2002, M. Latchezar TOSHEV et plusieurs de ses collègues avaient présenté une résolution qui n'avait pas été examinée sur la situation dans la région de Semipalatinsk, au Kazakhstan au regard de l'enquête menée en mai 2000 par la Croix Rouge sur les conséquences pour la population civile de la région des essais concernant au moins 113 armes nucléaires qui avaient été menés à l’air libre par l'URSS, soit l’équivalent de 2 600 fois l’explosion d’Hiroshima.
* par 3B Conseils à l’association Confrontations Europe.
Sources : Conseil de l'Europe, Diplomatie, BB avec SLG 3B Conseils
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mardi 9 novembre 2010
Le Standing Nato Counter Measures Groupe 1 bloqué à Cherbourg
Cherbourg (France) 09/11/2011 - 3B Conseils - Le groupe de guerre des mines de l'OTAN - le Standing Nato Counter Measures Groupe 1 (SNMCMG1) qui doit participer, comme chaque année, du 2 au 12 novembre, à une opération de détection et de neutralisation d'engins explosifs historiques dans la région attend toujours de pouvoir appareiller de Cherbourg.
Rassemblé dans le port du Cotentin depuis le 29 octobre, le SNMCMG1 (*) reste pour l’instant à quai en raison des mauvaises conditions météorologiques sévissant en Manche ce qui peut compromettre la mission puisque la mise en œuvre du matériel spécifique à la guerre des mines, comme les engins autopropulsés, nécessite en effet des conditions de mer favorable (en dessous de force3) d’autant que l'escale du SNMCMG1 à Rouen, du 12 au 15 novembre, reste d'actualité.
Dès lors les bâtiments qui compose la force de l'OTAN pourraient gagner directement le port de Rouen.
(*) La force est composée du bâtiment de soutien logistique Kontradmiral Czernicki (Pologne), des chasseurs de mines Pégase (France), Hinnoy (Norvège), Penzance (Grande-Bretagne), Crocus (Belgique), Zierikzee (Pays-Bas) et Rottweil (Allemagne).
Article RH 3B Conseils
Sources : OTAN / mer et marine
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dimanche 7 novembre 2010
Le Liban ratifie la Convention internationale sur les armes à sous-munitions
Liban - 3B Conseils - 8/11/2010 - Human Rights Watch (HRW) a annoncé vendredi dernier la ratification par le Liban de la Convention internationale bannissant les sous-munitions. La première rencontre formelle entre les États ayant ratifié la Convention d'Oslo qui est entrée en vigueur le 1er août 2010, se tiendra du 9 au 12 novembre à Ventiane au Laos, le pays au monde le plus pollué par les BASM. Elle sera l’occasion de discuter et d’adopter un plan d’action ambitieux pour mettre en application chacune des dispositions du traité, alors que les défis restent nombreux, et d’œuvrer à son universalisation. Selon la directrice de HRW au Moyen-Orient et en Afrique du Nord, Sarah L. Whitson, « cette ratification souligne la nécessité pour le Liban et les donateurs internationaux de redoubler d’efforts pour déminer les zones contaminées et aider les victimes de sous-munitions ». Le Liban a particulièrement souffert de l’utilisation des sous-munitions par Israël en 2006.
Adoptée à Dublin (Irlande) le 30 Mai 2008 et ouverte à la signature à Oslo (Norvège) en décembre 2008, la Convention a été signée à ce jour par 107 Etats, 38 Etats l’ayant ratifiée. La Convention prévoit la destruction des stocks d’armes à sous-munitions dans un délai de 8 ans, la dépollution des zones affectées par ces armes sous 10 ans ainsi qu’une assistance aux victimes et aux communautés affectées. Il s’agit de par ces dispositions de l’un des traités les plus aboutis dans le domaine des armes conventionnelles depuis la Convention d’Ottawa. Son entrée en vigueur extrêmement rapide témoigne du consensus de la communauté internationale en faveur de son interdiction.
documents : assemblée nationale,
Source : HRW /Amnesty International / BB - SLG 3B Conseils
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