PARIS (France) – 19/12/2008 – 3B Conseils - Dans le cadre des conclusions du Grenelle de l'environnement, le ministère de la défense a élaboré deux plans d'action : un plan d'action environnement et un plan d'action achats durables, qui ont été signés le 21 décembre 2007 par Hervé Morin, ministre de la Défense. Un premier bilan a été effectué le 10 décembre 2008 par le comité de suivi du plan d'action sous la présidence du directeur adjoint de cabinet du ministre de la défense dont voici les principales conclusions :
1) Un bureau environnement a été créé pour élaborer, animer et coordonner la politique du ministère de la défense dans le domaine de la protection de l'environnement.
2) Le ministère de la défense (service d'infrastructure de la défense) a réalisé un audit environnemental complet de "4 sites pilote" : l’Ecole polytechnique, le camp de l'armée de terre de Mailly, la base aérienne 123 d'Orléans-Bricy et le parc d'hydrocarbures du Lazaret, près de Toulon. Le ministère a par ailleurs lancé une série d'audits énergétiques et eau sur 23 sites du ministère de la défense (régiments, bases aériennes, base navale, hôpital militaire). Enfin, le ministère de la défense a établi en juillet 2007 le bilan carbone de son principal site d'administration centrale. Tous ces audits seront suivis d'opérations d'optimisation (mise en place de compteurs, rénovation des réseaux d'eau, amélioration des contrats de gestion des déchets...) en 2009.
3) Le ministère de la défense a lancé 25 opérations de construction intégrant les standards de haute performance énergétique (HPE) pour la période 2008-2010.
4) Dans le domaine de l'armement, 6 opérations d'armement (engins de débarquement amphibie, cargo avion léger, système intégré de défense NRBC Nucléaire, radiologique, biologique et chimique...) entrant en stade de préparation en 2008 prennent désormais en compte la performance environnementale.
5) S'agissant de la politique d'achat durable, une mission achats a été créée pour promouvoir les achats éco et sociaux responsables (mise à disposition de clausiers, mise en ligne de guide sur intranet). 300 acheteurs ont été formés en 2008 à l'achat durable.
Article : FR / SLG 3B Conseils
Documents de référence : Ministère de la Défense
vendredi 19 décembre 2008
Plan d'action environnement du ministère de la défense
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mercredi 17 décembre 2008
La Coque Q790 manque d’eau
PARIS (France) - 17/12/2008 - 3B Conseils – D’après le Télégramme, la Coque Q790 immobilisée dans le port de Brest depuis mai 2006, devrait en définitive y passer Noël 2008. Le chenal d’accès du chantier Hartlepool de la société Able UK où est attendu le navire n’est pas assez profond. C’est dans le quotidien " Hartlepool Mail " du lundi 15 décembre, que le Commandant de port de Hartlepool, le Capitaine Jerry DREWETT déclare que " l’Ex-Clemenceau " aurait un tirant d’eau trop important pour rejoindre sa destination. D’après l’autorité portuaire « les importants travaux de dragage en cours pour permettre le remorquage du navire jusqu’à quai ne sont pas terminés». Les données générales de la coque sont : dimension : 265 x 51,20 x 7,50 mètres.
Tirant d'eau en charge : 8,60 mètres (tirant d'air : 62 mètres)
Article : BBB 3B Conseils
Documents de référence : Le Télégramme, Hartlepool Mail, association Mor Glaz, Wikipédia
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mardi 16 décembre 2008
Q790 : la polémique continue
BREST (France) – 16/12/2008 – 3B Conseils – Le tribunal administratif de Rennes a pris en compte le recours de l’association AE2D, opposée au départ de l’ex-Clemenceau pour Hartlepool en Angleterre. Le Télégramme rapporte les propos de David Rajou, l’avocat de l’association AE2D : « Comment la Drire Bretagne (dont la décision est attaquée par l’association AE2D) a-t-elle pu estimer que le chantier anglais était prêt à accueillir le navire ? (…) Le consentement délivré par la Drire est assorti de conditions, mais celle du creusement du chenal n’y est pas mentionnée (…) De sources anglaises, les travaux (de dragage nécessaires actuellement en cours à Hartlepool) et manœuvres (afin de déplacer des navires en cours de démolition) ne pourront être achevés avant la fin de l’année ».
Par ailleurs, Le Télégramme souligne que « le transport de déchets toxiques n’est possible que si le pays exportateur ne dispose d’aucun moyen de traiter et de valoriser ses propres déchets ». Or, la société bordelaise Europlasma affirme détenir une technologie adéquate, contrairement au Royaume-Uni.
En outre le départ de la coque est conditionné par « la réunion du comité inter-ministériel, présidée par le premier ministre [qui] a été reportée à plusieurs reprises. Cette réunion est indispensable pour délivrer le dernier document officiel avant l’appareillage. Une décision qui elle aussi, sera immédiatement attaquée par l’association » (AE2D).
Rappelons la vieille coque, construite par l'arsenal de Brest en 1961, est toujours en attente dans la base navale.
Article : SLG 3B Conseils
Documents de référence : DICOD / Le Télégramme / 3B Conseils
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lundi 15 décembre 2008
Patrimoine écologique : la protection du gypaète barbu
PARIS (France) - 15/12/2008 - 3B Conseils - Le 15 avril 2008, le commandant de la région terre sud Ouest, la DIREN aquitaine et la Ligue pour la protection des oiseaux, ont signé une convention pour la conservation du gypaète barbu. Cette convention a pour objet d'éviter les survols d'hélicoptères au dessus des zones de nidification de cette espèce reconnue d'intérêt prioritaires. Les cartographies de ces zones (établies par la LPO) sont intégrées dans les plans de vols des hélicoptères.
Le Ministère de l’Environnement a validé en février 1997, un plan de restauration du Gypaète barbu. La direction régionale de l’environnement indique : « Le Gypaète barbu est un grand rapace menacé d’extinction en Europe. Il mesure jusqu’à 3 mètres d’envergure et se nourrit exclusivement d’os. Actuellement, 29 couples sont recensés dans les Pyrénées françaises pour un effectif européen estimé à 140 couples. » Considéré comme le rapace le plus menacé d’Europe, les effectifs de la population européenne sont estimés à moins de 140 couples (les trois quarts dans les Pyrénées, 10 couples en Corse, 29 dans les Alpes et dans les Pyrénées). Si le bilan d'application de cette convention est positif, le ministère de la défense envisage d'étendre cette convention aux Alpes et à la Corse, à savoir les deux autres zones de nidification du Gyapete barbu.
Article : SLG 3B Conseils / FR
Documents de référence : Ministère Défense / DIREN
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