Le directeur de la communication est depuis 2007 Christophe Lachnitt, qui est également membre du comité exécutif du groupe DCNS.
source : BBB. 3B Conseils
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Lundi 16 juin 2008 à l’Institut Goethe, Europartenaires co-présidé par Elisabeth Guigou et Jean-Noël Jeanneney propose une conférence sur Quelle défense pour l'Europe ? Un bilan, des perspectives
Les travaux sont organisés en deux tables rondes avec Hubert Védrine, ancien ministre des affaires étrangères :
- le bilan de l'Europe de la Défense, autour de Louis Gautier (ancien conseiller du Premier Ministre chargé des questions stratégiques et de défense), du Général Jean-Paul Perruche (ancien directeur général de l'état major européen), de Jörn Thiessen, (député du Bundestag) et de Sir Peter Westmacott (ambassadeur de Grande-Bretagne en France).
- les perspectives dans le contexte de la Présidence française de l'Union Européenne, autour de Patricia Adam (députée), Hans-Peter Bartels (député du Bundestag), Pascal Boniface (directeur de l'IRIS) et de Jean-Claude Mallet (président de la Commission chargée du Livre Blanc de la Défense et de la Sécurité nationale).
Le programme complet est sur le site d'Europartenaires Site internet : www.europartenaires.net
NB : vous pouvez également vous pouvez prendre connaissance des deux conférences organisées par 3B Conseils et accueillies à l’IHEDN les 10 juillet 2007 et 30 mai 2008 derniers sur « Défense et Environnement : une nouvelle manière de penser ».
http://3bconseils.com
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Adoption d’un article sur les eaux de ballast dans le cadre de la loi sur l’eau de décembre 2006, adoption d’une loi - publiée le 23 mai 2008- autorisant la France à adhérer à la convention internationale portant sur la gestion de ces eaux, projets de décret et d’arrêtés portant sur le contrôle des obligations des navires...
Les eaux de ballast, relativement inconnues en France, font actuellement travailler l’Etat qui souhaite se mettre en conformité avec les règles internationales qui vont être mises en œuvre dans les prochaines années. Ces eaux, garantes de la stabilité des navires, transportent sur de très longues distances des organismes potentiellement nuisibles.
Jusqu’ici, la France et l’Europe ont été globalement peu touchées par cette pollution. «Même si on soupçonne quelques cas de contamination, notamment sur notre territoire, il n’y a pas eu de véritable catastrophe, comme celle qui a touché les grands lacs américains contaminés par les moules zébrées dans les années 1990», explique Eric Berder, sous-directeur de la sécurité maritime de la Direction des affaires maritimes du ministère chargé de l’environnement. Cette affaire avait coûté entre 750 millions et 1 milliard de dollars aux Etats-Unis de 1989 à 2000. Australie, Nouvelle-Zélande et Brésil ont également été durement touchés et ont poussé à l’adoption de règles internationales strictes. Le Vieux continent, sachant qu’il n’est pas à l’abri, a accepté cette approche.
Deux solutions sont proposées. La première est d’exiger des navires de déballaster en haute mer, là où les écosystèmes sont tellement pauvres en sels nutritifs que les organismes ne survivent pas. «Nous renouvelons le volume d’eau trois fois en faisant déborder les eaux de ballast, ce qui nous assure un renouvellement de 95%. Cela n’engendre pas trop de souci, mais l’on évite cette opération par mauvais temps», indique ainsi Alain Coatanhay, directeur de la flotte de Louis Dreyfus Armateurs (LDA).
Dans un deuxième temps, les navires devront disposer d’un système de traitement des eaux de ballast garantissant une teneur maximale en micro-organismes vivants. «Cela va devenir un très gros marché. La R&D est dynamique dans ce domaine», précise Daniel Masson, chercheur à l’Ifremer et expert pour la France lors des négociations internationales. «Peu de systèmes ont déjà été approuvés. Mais nous aurons bientôt une obligation de résultats et cela pose problème», continue Alain Coatanhay.
Les navires construits avant 2009 devront respecter la première règle, mais à partir de 2014 ou 2016, selon le volume de leurs ballasts, ils devront satisfaire à la seconde. Les navires construits entre 2009 et 2012 devront satisfaire immédiatement à la seconde règle, à l’exception de ceux dont les ballasts sont supérieurs à 5.000 tonnes, qui pourront ne l’appliquer qu’à partir de 2012. Et tous les navires construits à partir de 2012 devront respecter la seconde règle dès leur construction. «La date de 2009 sera impossible à tenir, même si d’ici un an, plusieurs dizaines de systèmes devraient être validés par l’Organisation maritime internationale», prévient Damien Chevallier, chargé de mission au ministère chargé de l’environnement.
Docuemnts de référence : Journal de l'Environnement.
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Retrouvez l'intégralité de la conférence en vidéo sur Canalc2 en cliquant ici. |
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