WASHINGTON (Etats-Unis) – 21/11/2008 – 3B Conseils – Un rapport américain, publié le 17 novembre 2008, confirme qu’un quart des soldats (plus de 175 000) envoyés au Koweït et en Irak en 1990-1991 sont touchés par le « syndrome de la Guerre du Golfe ». Ce rapport débuté en 2002 par une commission, composée de scientifiques indépendants et d'anciens combattants, à la demande du Congrès américain montre que les symptômes les plus fréquents touchant les vétérans sont des maux de tête persistants, des douleurs dans tout le corps, des troubles cognitifs, des fatigues inexpliquées, des démangeaisons, des diarrhées chroniques et des problèmes digestifs et respiratoires.
Ces troubles proviendraient: des médicaments, comme le bromure de pyridostigmine, distribués aux soldats pour les protéger contre les gaz innervants, ou les pesticides qui furent largement employés pendant la guerre. Cependant le rapport, met en évidence aussi le rôle des fumées s'échappant des puits de pétrole en feu et des petites expositions au gaz sarin lors de la destruction de stocks appartenant à l'armée irakienne.
Le gouvernement américain a dépensé près de 440 millions de dollars pour les recherches sanitaires en rapport avec la guerre du Golfe depuis 1994. Ces dépenses ont eu tendance à se réduire au cours des dernières années. La commission qui a élaboré le rapport estime que le Congrès devrait augmenter à hauteur de 60 millions de dollars par an le soutien financier à la recherche sur la santé des vétérans de la première guerre en Irak.
Consultez le rapport ICI
Article : SLG 3B Conseils
Documents de référence : Le Monde / 3B Conseils
vendredi 21 novembre 2008
Un rapport américain confirme la réalité du "syndrome de la guerre du Golfe »
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jeudi 20 novembre 2008
Les deux sous-marins russes ne seront finalement pas démantelés
SEVERODVINSK (Russie) - 20/11/2008 – 3B Conseils – Nous vous annoncions sur ce blog le 23 juillet que deux sous-marins nucléaires lanceurs d’engins russes de la classe Typhoon (projet 941), rendus populaires par le film A la poursuite d’Octobre Rouge, devaient être démantelés d’ici mars 2009 au chantier naval Zvezdochka à Severodvinsk, une ville de l'oblast d'Arkhangelsk dans le delta de la Dvina septentrionale. Finalement, ces deux SNLE, qui font partie de la Flotte russe du Nord, ne devraient pas être démantelés, a déclaré le directeur général du chantier naval Sevmash, Nikolai Kalistrátov. "La direction de l’entreprise est catégoriquement opposée à leur démantèlement. Nous allons leur chercher un avenir digne", a déclaré le directeur général de Sevmash. Des sources militaires à Moscou ont précisé qu’il serait possible de les transformer pour emporter des missiles de croisière (SSGN).
Les deux sous-marins faisaient parti des 6 SNLE Typhoon construits par l’URSS. Trois appareils sont encore en service en Russie : Arkhangelsk, Severstal et Dmitry Donskoy (qui a été récemment modernisé). Les deux qui restent, le Severstal et l’Arkhangelsk, sont au chantier Sevmash en attente de réparations. Ce sont les plus gros sous-marins au monde. Longs de plus de 170 mètres, hauts de 16,50 mètres et larges de 22 mètres, ils peuvent plonger à 500 m. Ils ont une autonomie de 120 jours avec un équipage de 179 marins.Ils furent déployés dans les années 1980. Rapides (25 nœuds en plongée), ils étaient à leur état neuf d'un silence presque parfait.
Pour en savoir plus : présentation de Taïsei Miura, directeur marketing et environnement Veolia Propreté ; Frédéric Tostain et Laurent Galtier de Sita-Suez ; Dr Stephan Robinson de Green Cross International lors de la conférence "Défense et Environnement : une nouvelle manière de penser" du 30 mai 2008 sur notre site : 3B Conseils
Article : SLG 3B Conseils
Documents de référence : RIA Novosti / Dicod / 3B Conseils
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mercredi 19 novembre 2008
Réglementation pour la réduction des émissions de gaz des navires
LONDRES (Grande-Bretagne) – 19/11/2008 – 3B Conseils – Le comité de la protection du milieu marin (MEPC en anglais) de l’Organisation maritime internationale (OMI ou IMO en anglais) a adopté une réglementation afin de réduire les émissions de gaz des gros navires. L’annexe VI Prévention de la pollution de l'air par les navires, de la convention MARPOL (de MARine POLlution : pollution marine) a été révisée pour donner une importance particulière à la réduction progressive des émissions d'oxyde de soufre (SOx) et d'oxyde d'azote (NOx). D’ici 2010, les navires devront utiliser un carburant avec un maximum de 5000 parties par million (une ppm correspond à milligramme par litre) de soufre, soit une réduction de 90%. L’annexe VI révisée et le “Code technique sur les NOx” (code technique sur le contrôle des émissions d’oxydes d’azote provenant des moteurs Diesel marins) entreront en vigueur le 1er juillet 2010. L’annexe VI de la convention MARPOL est entrée en vigueur le 15 octobre 2005 a été jusqu’à présent ratifiée par 53 Etats, représentant 82% du tonnage brut de la flotte commerciale mondiale. Les armées doivent se préparer à suivre cette nouvelle réglementation internationale qui n’exempte pas les navires militaires.
La convention MARPOL, votée en 1978, a complété la convention internationale pour la prévention de la pollution par les navires du 2 novembre 1973. 136 pays font parties de la Convention.
Article : SLG 3B Conseils
Documents de référence : IMO / AEPI / 3B Conseils
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mardi 18 novembre 2008
Lancement par le PNUE de l'Initiative d'économie verte
NAIROBI (Kenya) – 18/11/2008 – 3B Conseils – Le PNUE (Programme des Nations Unies pour l’Environnement) a lancé, fin octobre, une initiative d'économie verte pour relancer les marchés mondiaux. Elle comprend trois piliers - évaluer et intégrer les possibilités nationales et internationales de la nature; générer des emplois verts et établir des politiques, instruments et signaux du marché capables d'accélérer la transition vers une économie verte. Un plan d’action devrait être fournit à tous les gouvernements courant 2010. En effet, les gouvernements - du Nord et du Sud - devraient avoir à disposition une évaluation complète ainsi que les outils nécessaires pour réaliser une transition indispensable. Les secteurs d’investissements considérés comme les plus rentables en termes de retombées économiques, de viabilité environnementale et de création d'emplois: énergies et technologies "propres", incluant le recyclage ; l'énergie rurale, y compris les énergies renouvelables et la biomasse durable ; l'agriculture durable, incluant l'agriculture organique ; infrastructure relative à l'écosystème ; réduction des émissions résultant de la déforestation et de la dégradation des forêts (REDD) ; "Villes durables", incluant la planification, le transport et la construction écologiques.
Achim Steiner, Secrétaire Général adjoint des Nations Unies et Directeur Exécutif du PNUE a dit: "Les crises économiques, énergétiques et alimentaire de 2008, sont en partie le résultat d'une spéculation et d'un échec des gouvernements à diriger de manière intelligente en se focalisant sur les marchés." "Mais elles proviennent également d'un échec plus étendu du marché, déclenchant des pertes toujours plus importantes et plus inquiétantes du capital et des ressources naturelles, ajouté à une dépendance l'excessive sur les combustibles fossiles limités et souvent subventionnés" a-t-il mentionné. "D'un autre côté, d'énormes avantages économiques, sociaux et environnementaux découleront probablement du combat contre le changement climatique et du réinvestissement dans des infrastructures naturelles - un éventail d'avantages allant de nouveaux emplois verts dans des technologies et énergies propres, jusqu'à une agriculture durable et des entreprises "écologiques" a-t-il ajouté. M. Steiner a souligné le besoin crucial et urgent d'amener de nouvelles manières de penser, créatives et transformatives lors de la conférence Internationale sur le "Financement pour le Développement à Doha,Qatar" qui aura lieu ces prochains mois au siège des Nations Unies à New York."
Les armées et les industriels de la défense devront suivre avec attention ce plan d’action pour les investissements et les applications qui intéresseront le monde de la défense.
Article : SLG 3B Conseils
Documents de référence : AEPI / PNUE / 3B Conseil
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lundi 17 novembre 2008
Fuite radioactive sur un sous-marin britannique
PLYMOUTH (Grande Bretagne) – 17/11/2208 – 3B Conseils – Le sous-marin HMS Trafalgar de la Royal Navy, à quai dans la base de Devonport à Plymouth, a laissé s’échapper quelques 280 de litres de liquide de refroidissement nucléaire dans la rivière Tamar, durant une opération de maintenance.
Les responsables indiquent qu’un tuyau s’est rompu pendant le transfert du liquide de refroidissement primaire dans un réservoir à effluent sur une jetée. Le ministère de la défense a indiqué qu’une analyse de la rivière n’avait montré aucune contamination détectable. Le risque environnemental a été considéré comme négligeable et des experts surveillent la situation, a précisé le ministère car le liquide primaire de refroidissement était de l’eau extrêmement pure qui était utilisé pour le transfert de la chaleur du cœur du réacteur du sous-marin vers les générateurs de vapeur qui alimentent le sous-marin. Pourtant, un consultant nucléaire indépendant, John Large, a indiqué que le liquide de refroidissement n’était pas complètement sans danger : "Le fait même que ce liquide était transféré dans un réservoir à effluent et qu’il aurait ensuite suivi un processus de traitement radioactif signifie qu’il n’était pas dans un état permettant son déversement direct dans l’environnement. »
Le HMS Trafalgar (n° de coque : S 107) est l’un des sept SNA (sous-marins nucléaires d'attaque) britanniques de la classe Trafalgar.
Article : SLG 3B Conseils
Documents de référence : BBC / 3B Conseils
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