EDIMBOURG (Ecosse) - 19/02/10 - 3B Conseils - Une bactérie qui brille d’une lueur verte en présence d’explosifs pourrait permettre de détecter les mines terrestres. Cette bactérie issue des biotechnologies a été présentée par l’université d’Edimbourg à l’iGEM 2009, un concours international de biologie synthétique organisé par le Massachusetts Institute of Technology (MIT). “Notre système utilise la bactérie Escherichia coli [une bactérie très commune, présente de façon chronique dans le système intestinal de nombreux mammifères, humains compris]. Nous l’avons modifiée de façon à obtenir une molécule sensible et un mécanisme de communication. Le détecteur d’explosifs possède une membrane réceptrice qui fixe les molécules instables de TNT et produit de la lumière”explique Alistair Elfick, le chercheur qui a dirigé l’équipe écossaise. Selon Elfick, l’impact sur l’environnement est réduit au minimum parce que les cellules “ne sont pas assez robustes pour survivre dans la nature ; elles meurent au bout de quelques heures”.
Pour le moment, les chercheurs ont seulement testée la bactérie “à très petite échelle et en laboratoire (...)Il reste beaucoup de travail à faire avant qu’elle puisse être utilisée sur le terrain”, précise Elfick.
La Convention sur l’interdiction des mines antipersonnel (nom officiel), entrée en vigueur en 1999, interdit l’acquisition, la production, le stockage et l’utilisation des mines antipersonnel. Elle comptait, fin 2009, 156 pays signataires – mais pas les Etats-Unis, la Russie, la Chine, l’Inde ni le Pakistan.
Article : SLG 3B Conseils
Source : Courrier International /Science and Development Network / 3B Conseils
vendredi 19 février 2010
Bientôt des bactéries utilisées pour détecter la présence de mines antipersonnel ?
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jeudi 18 février 2010
Le débat se poursuit sur le déménagement de la base américaine d'Okinawa (Japon)
OKINAWA (Japon) - 18/02/10 - 3B Conseils - Le sénateur Jim Webb, qui dirige au Sénat américain, la sous-commission des affaires étrangères chargée de l'Asie orientale, estime que la présence militaire américaine au Japon "pouvait être modifiée". Le sénateur démocrate, également président de la sous-commission du Sénat chargée du personnel militaire à l'étranger, insiste sur la nécessité de conserver cette présence afin de maintenir la stabilité dans le nord-est de l'Asie."C'est la seule région au monde où les intérêts stratégiques et militaires de la Chine, de la Russie, du Japon et des Etats-Unis se rencontrent", a-t-il dit.
L'administration du président Barack Obama et le gouvernement du premier ministre Yukio Hatoyama sont en désaccord sur le déménagement de la base aérienne des marines de Futenma, actuellement située en pleine zone urbaine, à Okinawa (une île située à 1.600 km au sud-ouest de la partie principale de l'archipel nippon), et qui doit être reconstruite un peu plus loin, sur une baie protégée, aux termes d'un accord conclu en 2006. Le gouvernement de coalition japonais suggère que la base soit relogée dans une autre partie du Japon, voire en dehors de l'archipel, afin d'alléger le fardeau d'Okinawa, qui accueille déjà la moitié des quarante-sept mille soldats américains basés dans le pays. Le gouvernement doit rendre sa décision d'ici la fin mai. Même si le sénateur démocrate ne s'exprime pas au nom du gouvernement américain, ses commentaires suggèrent un assouplissement de l'attitude de l'administration Obama qui a jusqu'ici exigé du Japon le respect de l'accord de 2006. La population locale ne cesse de dénoncer l'impact de cette présence sur la criminalité et sur la pollution.
Notre précédent billat : ICI
Article : SLG 3B Conseils
Source :Le Monde / 3B Conseils
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mercredi 17 février 2010
REACH : nouveau plan d’accompagnement pour aider les entreprises françaises
BRUXELLES (Belgique) - 17/02/10 - 3B Conseils - Dans le cadre de l’application du règlement REACH, la secrétaire de l’Etat chargée à l’Ecologie, Mme Chantal Jouanno, lancera un nouveau plan d’accompagnement pour aider les entreprises françaises à enregistrer leurs substances chimiques.
Chantal Jouanno explique que ce plan d’accompagnement s’articulera autour de quatre actions principales, et devrait permettre a 4.900 entreprises de progresser rapidement dans le processus d’enregistrement.
L’enregistrement, évaluation et autorisation des produits chimiques (REACh), est un règlement du Parlement européen et du Conseil de l'Union européenne, adopté le 18 décembre 2006, qui modernise la législation européenne en matière de substances chimiques, et met en place un système intégré unique d'enregistrement, d'évaluation et d'autorisation des substances chimiques dans l'Union européenne.
Son objectif est d'améliorer la protection de la santé humaine et de l’environnement, tout en maintenant la compétitivité et en renforçant l'esprit d’innovation de l'industrie chimique européenne.
Le nouveau règlement vise progressivement à supprimer dans l'Union européenne les substances chimiques les plus dangereuses. Pour cela, la charge de la preuve de l'innocuité des produits chimiques couramment utilisés est inversée : c'est à l'industriel (et l'importateur) de démontrer l'innocuité de ces substances pour l'homme et la nature, par des études sur les risques sur la santé humaine et sur l'environnement, avant leur mise sur le marché ou leur utilisation. En France, 3 000 à 5 000 entreprises françaises seraient concernées.
REACH vise toutes les substances chimiques, produites ou importées, existantes ou nouvelles, à partir d'un volume annuel supérieur à une tonne, soit 30 000 substances (parmi les plus de 100 000 utilisées en Europe).
Actualité : SLG 3B conseils
Sources : Actualité News Environnement /3B Conseils
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mardi 16 février 2010
Deux milliards d'euros pour la recherche sur le développement durable en Allemagne jusqu'en 2015
BERLIN (Allemagne) - 16/02/10 - 3B Conseils - La Ministre fédérale de l'enseignement et de la recherche, Annette Schavan (photo), a annoncé le 2 février 2010 à Berlin la mise en place d'un nouveau programme-cadre "Recherche pour des développements durables" ("Forschung für nachhaltige Entwicklungen") qui s'inscrit dans la continuité du programme-cadre précédent 2004-2009 FoNa. Jusqu'en 2015, le Ministère fédéral de la recherche (BMBF) devrait mettre à disposition de ce nouveau programme-cadre plus de 2 milliards d'euros, a expliqué Mme Schavan.
La création de ce nouveau programme-cadre doit incarner la volonté de l'Allemagne qui, au lendemain de l'échec des négociations de Copenhague, ambitionne de s'engager plus intensément dans le combat contre le changement climatique et pour un développement durable à l'échelle mondiale. Mme Schavan a rappelé que le temps presse et que la décennie à venir sera déterminante dans la réussite ou non face aux défis climatiques et scientifiques "sans précédent" qui nous attendent. "Nous devons rapidement développer des stratégies et des instruments adéquats. J'en suis convaincue : c'est maintenant que commence la décennie de la recherche !", a souligné la Ministre lors de son annonce.
Le nouveau programme-cadre "Recherche pour des développements durables" couvre un large spectre de projets de recherche, dont l'efficacité énergétique et le rendement optimal des matières premières non renouvelables constituent les thématiques centrales. D'autres objectifs du programme-cadre concernent le développement de stratégies d'adaptation au changement climatique ou encore la construction de nouvelles infrastructures de recherche. Par ailleurs, les coopérations internationales, notamment avec les pays émergents et les pays en voie de développement, revêtent un caractère prioritaire dans la nouvelle initiative.
Le programme-cadre comprend 3 nouveaux axes qui viennent renforcer la politique de soutien du BMBF :
- coopérer avec les pays en voie de développement (sur un pied d'égalité).
L'Allemagne veut aider les Etats africains à combattre le changement climatique et à mettre en place des techniques de développement durable. Pour cela, les collaborations entre les chercheurs allemands et africains devraient être renforcées. De même, des centres de compétences "Afrique" devraient être créés dans les prochaines années. Le soutien du BMBF sur ce point pourrait s'élever à 95 millions d'euros.
- soutenir les pays émergents dans le domaine de la recherche sur le développement durable.
Le BMBF vise à augmenter le nombre de coopérations scientifiques avec les pays émergents. Une priorité sera la réussite de l'objectif "deux degrés" concernant la limitation du réchauffement climatique planétaire. Le BMBF mettra prochainement en place une nouvelle initiative destinée aux Etats " BRICS " (Brésil, Russie, Inde, Chine, Afrique du Sud) qui bénéficiera d'un financement de 60 millions d'euros.
- mieux comprendre le système Terre.
En étudiant les relations et les interactions qui existent entre la terre, les océans, la biosphère, l'atmosphère et les glaciers, les scientifiques pourront mieux comprendre le changement climatique et ainsi élaborer les stratégies d'adaptation adéquates. En plus du soutien à la recherche fondamentale, le BMBF va également promouvoir la création de nouvelles infrastructures et de grands instruments. La flotte de recherche allemande recevra par exemple un financement de 650 millions d'euros pour les six prochaines années.
Par l'intermédiaire de ce nouveau programme-cadre, l'Allemagne entend conforter sa place de leader dans le domaine de la gestion durable des ressources et des technologies environnementales et énergétiques innovantes. Il s'inscrit dans la continuité du précédent programme-cadre FoNa qui avait mobilisé 800 millions d'euros sur la période 2004-2009. Sur la nouvelle période 2010-2015, l'enveloppe allouée au nouveau programme est ainsi plus que doublée, ce qui reflète l'engagement de l'Allemagne dans le domaine du développement durable.
Article : SLG 3B Conseils
Sources : BE Actualité / 3B Conseils
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lundi 15 février 2010
Retard dans le démantèlement de l'ex-Clemenceau
HARTLEPOOL (Royaume Uni) - 15/2/10 - 3B Conseils - Démanteler la coque Q-790, l’ancien porte-avions Clémenceau, va prendre plus de temps que prévu après la découverte d’amiante, a annoncé le chantier Able UK.
Les responsables de la compagnie ont informé l’Environment Agency que le travail ne pourrait pas être terminé avant juin, à cause de la découverte d’amiante sur des poutres, qui n’avait pas été identifié auparavant.
Glyn Wheeler, directeur d’Able UK, a déclaré : “Notre priorité claire est toujours de garantir que le navire est traité d’une manière qui ne provoque aucune conséquence sur la santé ou de pollution pour l’environnement. Nous avons expliqué à l’Environment Agency que le principal problème, qui nous a conduit à demander une prolongation du délai de traitement du Q790, est la période nécessaire pour retirer les matériels contenant de l’amiante. C’est parce que, pendant les opérations de démantèlement du navire qui ont été menées après son arrivée à Able Seaton Port, il a été découvert que beaucoup des poutres structurelles (non-apparentes) dans tout le navire, avaient été recouvertes d’une fine couche de matériau contenant de l’amiante. Environ 70% du total des matériaux contenant de l’amiante a été retiré et nous pensons que l’opération de retrait sera terminée au mois d’avril, l’opération totale de démantèlement étant terminée d’ici la fin juin.”
Un porte-parole de l’Environment Agency a déclaré : “Able UK nous a fourni les détails de l’avancement des opérations de démantèlement et un programme révisé des travaux, avec une fin prévue en juin. Nous ne pensons pas qu’il soit approprié de prendre des mesures à ce stade, et nous allons continuer de surveiller le démantèlement du Q790 dans les prochains mois. Nous allons revoir notre position en juillet.”
Article : SLG 3B Conseils
Sources : Le portail des sous marins /3B Conseils
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