vendredi 22 janvier 2010
2010 : Eurocopter accélère la R&D dans le domaine de l’environnement
PARIS (France) – 22.01/10 – 3B Conseils - Après une lourde chute des commandes civiles en 2009, contrebalancée par la Défense, la filiale d’EADS vise la stabilité de ses livraisons, ventes et chiffre d’affaires.
Sur l’exercice 2009, Eurocopter a livré 558 hélicoptères, soit 30 de moins que le record établi l’année précédente. Le chiffre d’affaires gagne néanmoins 2,2 %, à 4,6 milliards d’euros, grâce aux activités militaires et de services. Atteignant de nouveau un sommet historique. Il est réalisé à 52 % dans le civil et le parapublic, à 48 % dans la Défense. 55 % du chiffre d’affaires 2009 correspond à la production d’appareils, 35 % aux services et support, 10 % au développement et autres activités (notamment les portes d’avions).
La filiale d’EADS affiche 344 commandes nettes pour 116 annulations. Soit moins de la moitié des 715 commandes engrangées en 2008. Si elle conserve sa position de numéro 1 mondial sur le marché civil et parapublic, avec notamment la vente de 103 machines de la famille EC130 (Ecureuil et Fennec, AS350/355) et 58 EC135, ce segment ne représente plus que 30 % de ses prises de commandes en 2009. La récession mondiale a suscité une forte chute du volume des ventes d’hélicoptères civils légers (excepté sur le marché pétrole-gaz). Compensée en termes de valeur par les commandes gouvernementales, avec notamment la vente de 81 machines de la famille Super Puma/Cougar/EC225/EC725 et de 22 NH90. Au final, les prises de commandes progressent de 18,4 % en valeur, à 5,8 milliards d’euros (dont 31 % correspond aux services et support). Autrement dit, le deuxième meilleur score après 2007 (6,6 Mrds €). Fin 2009, le carnet de commandes atteint 1 300 hélicoptères pour 15,1 milliards d’euros. Soit 1 milliard de plus qu’en 2008. Pour 2010, Eurocopter anticipe une stabilité des marchés gouvernementaux, portés notamment par le renouvellement attendu des flottes de l’Otan et de l’ONU.
Cette année est également synonyme de mise en œuvre du plan de réduction des coûts, baptisé Shape. Lutz Bertling vise pour 2011 une économie annuelle de 200 millions d’euros (en particulier dans les fonctions support) et dès 2010, une réduction des stocks de 500 millions d’euros. Des fonds dégagés notamment pour investir dans les nouveaux projets et les technologies. L’hélicoptériste compte sur le X4 et va aussi accélérer la R&D dans le domaine de la sécurité, l’environnement et le rapport coût/performance.
Article : SLG 3B Conseils
Sources : Eurocopter / L’Usine Nouvelle / 3B Conseils
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jeudi 21 janvier 2010
L'armée américaine commande des batteries lithium en France
VALDESE (Etats-Unis) – 21/01/10 – 3B Conseils - L'Agence américaine de logistique de la défense (DLA, Defense Logistics Agency) a passé plusieurs commandes au Groupe français Saft pour la fourniture de batteries lithium d'un montant de 4,2 millions de dollars (3 millions d'euros).
Saft fournira des batteries BA 5590A/U de technologie lithium-dioxyde de soufre (Li-SO2) disposant d'un indicateur de l'état de charge (SOCI) et des batteries BA 5372/U à base de lithium-dioxyde de manganèse (Li-MnO2). Les batteries seront utilisées pour des applications militaires portables telles que les systèmes de radiocommunication et des systèmes électroniques.
"Saft est le principal fournisseur de batteries lithium pour l'armée américaine, équipant de nombreux modèles de systèmes de communications utilisés en situation de combat par les forces armées," annonce Thomas Alcide, directeur général de la division Specialty Battery Group de Saft. "Nous sommes ravis de continuer à fournir à l'agence américaine DLA au travers de ces contrats significatifs "
Les batteries BA 5590A/U et BA 5372/U sont fabriquées dans l'usine Saft de Valdese, en Caroline du Nord (Etats-Unis), qui produit des technologies de batterie à base de lithium, comme le Li-SO2, Li-MnO2 et le Li-ion (lithium-ion).
Article : SLG 3B Conseils
Sources : Enerzine / Saft / 3B Conseils
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mercredi 20 janvier 2010
Vers le remplacement de l’uranium appauvri dans les munitions américaines ?
WASHINGTON (Etats-Unis) – 20/01/10 – 3B Conseils - Les Etats-Unis cherchent une alternative à l'uranium appauvri utilisé pour les munitions des armes de moyen calibre (25 et 30 mm) de ses forces armées, bien que les sources gouvernementales refusent de donner les raisons de cette décision. Ces munitions sont utilisées dans les véhicules de combat de type Bradley et l’A-10 Thunderbolt.
Rappelons que l'uranium appauvri est un résidu de fabrication de l'uranium 235 utilisé dans les réacteurs nucléaires ou les bombes, il ne contient plus qu' environ 0,25 % d' Uranium 235.
Il est beaucoup moins radioactif et est largement utilisé par les militaires depuis les années 70 pour la fabrication d'obus perforants incendiaires anti blindage. Sa densité apporte une meilleur stabilité de trajectoire, une meilleur pénétration de la cible. Quand il est chauffé lors de la pénétration d'un blindage, le noyau d'uranium appauvri s'enflamme spontanément causant la destruction de la cible. En revanche, une petite partie du noyau d'uranium appauvri et réduit sous formes de poussières qui se répandent dans l'atmosphère. Ce type d'obus à été utilisé largement, durant les deux guerres du golf, en Afghanistan et dans les Balkans. La Russie, la Chine, la France et le Royaume Uni utilisent aussi ce type de munition qui a été également vendu à la Thaïlande, Taiwan, Israël, Arabie Saoudite….
Les quelques études sur la toxicité de l'uranium appauvri ne sont pas convaincantes mais deux risques principaux existent :
-Le risque d'absorber des poussière d'uranium lors de l'explosion d'une cible.
-Le risque de recevoir des éclats d'uranium même sous forme de poussière.
Article : SLG 3B Conseils
Sources : ICBUW / 3B Conseils
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mardi 19 janvier 2010
Débat sur la politique américaine de soutien aux biocarburants
Pour synthétiser ce rapport, bien que le gouvernement fédéral investisse beaucoup dans le secteur des bioénergies, les compagnies pétrolières et certains scientifiques soutiennent que les objectifs, en terme de volume de production notamment, sont inatteignables, trop coûteux pour les citoyens américains et dangereux pour l'environnement. Ces conclusions s'opposent aux évaluations sur lesquelles se basent les industriels des biocarburants mettant en avant les avantages de tels systèmes de production, en dehors de la question controversée des impacts des changements d'utilisation des sols. Le présent rapport semble proposer la solution de l'importation de biocarburant étranger pour atteindre les objectifs du gouvernement en termes de volume, tout en étant intéressant pour l'économie et l'environnement du pays. Mais qu'en est-il de l'impact environnemental au niveau global ? D'où l'importance d'un débat entre toutes les parties prenantes du secteur des carburants et intégrant de façon objective toutes les données contextuelles au niveau international.
Rappelons que la DARPA (l’Agence de Recherche et de Développement du ministère de la Défense) a annoncé qu’elle devrait financer à hauteur de vingt cinq millions de dollars le développement d’un biocarburant destiné aux avions militaires. Il s’agit d’essayer de réduire l’empreinte environnementale des chasseurs de même que la dépendance vis-à-vis des compagnies pétrolières et des pays exportateurs d’énergie fossiles.
Article : SLG 3B Conseils
Sources : BE Etats-Unis 191 / 3B Conseils
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lundi 18 janvier 2010
Rapport de l’OCDE : Performances environnementales de la France
PARIS (France) – 18/01/10 – 3B Conseils - A noter la parution d’un rapport qui présente les résultats de l’examen à mi-parcours (2009) de la revue des performances environnementales de la France réalisées par l’Organisation de coopération et de développement économiques (OCDE) en 2005 dans le cadre de son second cycle d’examens. Ce rapport est l’occasion pour le gouvernement l’occasion de présenter les récentes avancées de la France en matière d'environnement et de faire le point sur l’évolution des politiques nationales au moment du Grenelle de l’environnement. Cet examen prépare aussi le prochain examen de la France par l’OCDE, sans doute vers 2012, 2013.
Ce rapport sur les performances environnementales de la France résulte d’une démarche interministérielle et d’un processus d’auto évaluation. Cet examen à mi parcours a été réalisé, sur une base volontaire et interministérielle, sous la coordination du ministère et sous l’autorité du secrétariat général des affaires européennes (SGAE). Ce rapport respectant la structure des huit chapitres/thématiques du rapport 2005 de l’OCDE, rend compte des réponses de la France aux 49 recommandations qui lui on été faites.
Il est introduit par une présentation des « faits marquants » intervenus dans les politiques françaises de l’environnement et de développement durable depuis l’examen de 2005. Il est axé sur les progrès réalisés par la France, recommandation de l’OCDE par recommandation. Il mentionne également les difficultés rencontrées. Il fournit des données quantifiées et des indicateurs de suivi agréés.
Le rapport ICI
Article : SLG 3B Conseils
Sources : Actualité News Environnement / 3B Conseils
Publié par Brigitte Bornemann - directrice des publications 1 commentaires
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