LONDRES (Royaume-Uni) – 10/4/2009 – 3B Conseils - Le plan de technologie militaire (Defence Technology Plan DTP) du Mod décrit les objectifs militaires de recherche à long terme, afin d’identifier les priorités en matière de technologie du futur, pour une meilleure coopération entre les industriels et le ministère. Ce document lancé le 26 février dévoile pour la première fois les attentes du Mod. Il insiste sur 5 points particuliers incluant notamment la réduction de la dépendance énergétique en introduisant des énergies alternatives. Les militaires devraient consulter ce document dans le cadre d’une éventuelle coopération avec le Royaume Uni.
Consulter le rapport « Maximising Defence Capability Through R&D » : ICI et le Defence Technology Plan : ICI
Article : SLG 3B Conseils
Documents de référence : AEPI / Mod / 3B Conseils
vendredi 10 avril 2009
Le plan de technologie militaire (DTP) britannique inclus les énergies alternatives
Publié par Brigitte Bornemann - directrice des publications 0 commentaires
jeudi 9 avril 2009
Trace d’amiante sur Le Triomphant
BREST (France) – 9/4/2009 – 3B Conseils – A la suite de la collision entre un sous marin britannique et Le Triomphant français en février, ce dernier est en réparation à l'Ile Longue. La découverte d'amiante dans les résidus de peinture de coque a entraîné la tenue, lundi, d'une réunion exceptionnelle du comité d'hygiène et de sécurité sur la base des sous-marins. Le comité a déclaré que « la zone où les fibres d’amiante ont été décelées, est consignée et interdite à toute activité jusqu'à son désamiantage ». Lors de sa construction, la coque du sous-marin avait été recouverte d'une peinture anéchoïde absorbant les ondes des sonars, appelée Bitulatex. Fabriquée à base de bitume et de latex, cette peinture contenait également de l'amiante en petite quantité, et est à ce titre répertoriée parmi les produits amiantés par l'Andeva (Association nationale de défense des victimes de l'amiante). Après la mise en service du bâtiment, en 1994, chacun des passages du Triomphant au bassin de carénage s'est traduit par le remplacement du Bitulatex par une peinture sans amiante conforme à la nouvelle législation. Certains résidus de peinture à l'amiante subsistent encore sur le navire, mais dans des zones extrêmement localisées. DCNS explique : "des traces d'amiante ont été découvertes dans des éclats de vieille peinture derrière des écrous".
Le Télégramme précise que le personnel de DCNS devra continuer de porter un équipement de protection individuelle. Ensuite, une société spécialisée dans le traitement de l'amiante sera chargée de confiner l'espace de la zone de réparation avant de la décontaminer dans son ensemble afin d'achever les travaux.
Article : SLG 3B Conseils
Documents de référence : Le Télégramme / Ouest France / Le Point / 3B Conseils
Photo : © Marine nationale
Publié par Brigitte Bornemann - directrice des publications 0 commentaires
mercredi 8 avril 2009
Arctique : Le Canada lance l'Opération Nunalivut
OTTAWA (Canada) – 8/4/2009 – 3B Conseils - Le ministre de la Défense nationale et ministre de la promotion économique de l'Atlantique Peter Gordon MacKay a annoncé la semaine dernière que les Rangers canadiens commenceraient à patrouiller sur l'île Ellesmere du 30 mars au 20 avril dans le cadre de l'Opération Nunalivut 2009 (première de trois opérations annuelles de souveraineté prévues cette année dans le Nord par les Forces canadiennes). Nunalivut porte sur des opérations militaires dans le Haut Arctique et impliquera aussi des patrouilles de surveillance aérienne et des insertions par parachute de techniciens en recherche et sauvetage. "L'Opération Nunalivut n'est qu'un exemple de la façon dont le gouvernement du Canada exerce activement et régulièrement sa souveraineté dans le Nord (…) Les Forces canadiennes jouent un rôle important pour atteindre nos objectifs dans le Nord et c'est pourquoi le gouvernement du Canada s'assure qu'elles ont les outils nécessaires pour remplir une gamme complète de tâches dans l'Arctique, incluant des opérations de surveillance, de souveraineté et de recherche et sauvetage" a déclaré le Ministre MacKay. "Cette opération est une occasion en or d'étendre nos capacités d'opérer dans l'Arctique canadien. (…) En plus de patrouilles aériennes et terrestres, cette opération exige une gamme de capacités de soutien militaires - communications, renseignement, cartographie et imagerie satellite" a mentionné le Brigadier-général David Millar, le commandant de la Force opérationnelle interarmées (Nord), le commandement militaire régional responsable des opérations des Forces canadiennes au nord du 60e parallèle.
Le gouvernement fédéral s’intéresse de près au Grand Nord depuis que le réchauffement climatique provoque la fonte de la banquise et laisse entrevoir l’ouverture du passage du Nord-ouest à la navigation maritime. Le trajet Londes-Yokohama fait 21 200 kilomètres par le Canal de Suez et n’en ferait plus que 15 700, soit la distance entre Paris et Montréal, indique Frédéric Lasserre, chercheur à l'Université Laval. Le Canada veut montrer à la communauté internationale, qui considère le passage maritime du Nord-Ouest comme un détroit international, que la situation pourrait changer. Comme le précise Yves Bélanger, expert en questions militaires à l’Université du Québec à Montréal, " les sous-marins américains ne seront plus aussi bienvenus si le Canada assure une présence en Arctique".
La troisième conférence « Défense & Environnement : une nouvelle manière de penser » qui se tiendra le jeudi 2 juillet 2009 à l’Assemblée nationale (salle 6217) consacrera une table ronde au monde Arctique. Les inscriptions sur le site de 3B Conseils seront ouvertes le 15 avril 2009.
Article : SLG 3B Conseils
Documents de référence : www.marketwire.com / 3B Conseils
Publié par Brigitte Bornemann - directrice des publications 0 commentaires
mardi 7 avril 2009
La marine veut déconstruire l'ensemble de ses navires désarmés
PARIS (France) – 7/4/2009 – 3B Conseils – La semaine dernière Mer&Marine rapportait que la Marine nationale prévoit de démanteler 20 coques qui représentent 58.000 tonnes (notamment les Bougainville, D'Entrecasteaux, Duquesne, Suffren, Orage, Ouragan, Elfe, Rari, Saône, Dives, Bouvet, La Galissonnière, Duperré, Détroyat, Jean Moulin, Enseigne de Vaisseau Henry et Commandant Rivière) dans les cinq prochaines années. Un appel d’offre a été lancé en 2008, la société Tecnitas, filiale du Bureau Veritas, s'est vue notifié un marché d'expertise portant sur ces navires le 8 janvier dernier. Tecnitas doit expertiser et faire l'inventaire de tous les matériaux polluants contenus dans les coques (comme l'amiante et les PCB). Et Mer&Marine de préciser : « le dossier de l’ex-porte-avions Clemenceau sert de référence pour les futurs marchés de démolition (…) La Marine a d’ailleurs été félicitée par la Commission européenne pour la manière dont ont été conduites les différentes étapes et l’élaboration d’un cahier des charges complet pour la déconstruction, avec des objectifs de protection des travailleurs et de l’environnement, rappel-t-on Rue Royale ».
Pour sa part, le Télégramme revient sur la visite du référent « démantèlement des navires » qui a eu lieu mi-mars en Angleterre. Les équipes de démantèlement de la coque Q790 ont commencé par déblayer les matériaux non polluants. En raison du retard de la construction de la porte permettant d’assécher le bassin, la coque serait loin d’être prête à être découpée bien que pour la Marine, « il ne s’agit en aucun cas d’une priorité pour nous ». La prochaine visite est prévue courant avril. Parallèlement, « le découpage de navires américains traités en même temps que le Clémenceau serait bien avancé ».
Article : SLG 3B Conseils
Documents de référence : DICOD / Mer&Marine / Télégramme / 3B Conseils
Publié par Brigitte Bornemann - directrice des publications 0 commentaires
lundi 6 avril 2009
1961, année …radioactive
PARIS (France) – 6/4/2009 – 3B Conseils – La semaine dernière Les Echos évoquaient les conséquences des essais nucléaires sur l’environnement et sur la santé, indiquant que le pic de radioactivité a eu lieu en 1961. Le quotidien a aussi rappelé que les essais nucléaires par les puissances détentrices (ex-URSS, Etats-Unis, Royaume-Uni, France et Chine), dans les années 1960, a atteint 440 millions de tonnes. Ainsi, en 1961 l'ancienne URSS réalisait en Nouvelle-Zemble un tir de 50 millions de tonnes (2.500 fois plus forte que celles d'Hiroshima et de Nagasaki). En 1962, l'URSS et les Etats-Unis effectuaient 118 tirs équivalant à 170 millions de tonnes de TNT, soit 40 % de la puissance lâchée entre le 16 juillet 1945 et le dernier essai atmosphérique en 1980.
Or ces essais ont libéré des milliards de particules radioactives. L'Institut de radioprotection et de sûreté nucléaire (IRSN) dévoile les résultats d'une étude sur les retombées des essais nucléaires sur la métropole. Elle a calculé que la génération la plus exposée aux retombées des essais atmosphériques est celle des enfants nés en 1961. L'IRSN parvient en partie à ce calcul par l'analyse des pics d'activité constatés sur les végétaux. Les Echos explique : « Après chaque tir, la radioactivité de la feuille de laitue progressait, jusqu'à 100 becquerels au plus fort de 1963 ! » L'IRSN note qu'après les premiers essais, « tous les aliments sont atteints de manière continue et durable par le césium 137 et le strontium 90 ». En convertissant ces données à l'estomac humain, notamment, l'IRSN conclut que les essais atmosphériques ont finalement pesé pour 0,3 mSv. Les Français de métropole n'ont pas été vraiment exposés mais l'IRSN admet que le césium 137 qui n'existait pas avant 1945 est toujours présent dans le sol du territoire.
Par ailleurs, le ministre de la Défense, Hervé Morin, a annoncé le déblocage de 10 millions d’euros pour les victimes des essais nucléaires. En outre un projet de loi en vue d’indemniser les vétérans des essais nucléaires sera examiné par l’Assemblée nationale d’ici à l’été ou en septembre ». Les vétérans pourraient représenter jusqu’à 150 000 personnes.
Article : SLG 3B Conseils
Documents de référence : DICOD / Les Echos / 3B Conseils
Publié par Brigitte Bornemann - directrice des publications 0 commentaires