PARIS (France) - 19/3/10 - 3B Conseils - Quelques lectures anglophones (Etats-Unis) pour bien finir la semaine :
Rapports :
- "Green Chemistry and Engineering Opportunity Assessment for the U.S. Army: A case study in sustainable remediation. Vous pouvez lire et télécharger le rapport (35 pages) : ICI
- "Army Installations Water Sustainability Assessment An Evaluation of Vulnerability to Water Supply" Téléchargez le document (272 pages) ICI
-"Sustain the Mission Project: Casualty Factors for Fuel and Water Resupply Convoys Final Technical Report". Téléchargez le rapport (21 pages) ICI
Livres :
- "From Fragile State to Functioning State" avec un chapitre : "Security-Stability-Sustainability Nexus: Environmental Change and State Fragility".
- "African Environmental and Human Security in the 21st Century"
Article : SLG 3B Conseils
Sources : 3B Conseils
vendredi 19 mars 2010
Les lectures du week end !
Publié par Brigitte Bornemann - directrice des publications 0 commentaires
jeudi 18 mars 2010
Fincantieri va construire un navire océanographique pour l'Alaska
ROME (Italie) - 18/3/10 - 3B Conseils - Le groupe italien a annoncé, à la semaine dernière, avoir remporté un contrat pour la réalisation d'un navire océanographique destiné à l'Alaska. D'un coût de 120 millions de dollars, le projet Alaska Region Research Vessel (ARRV) doit permettre aux chercheurs de l'Université de Fairbanks de travailler dans les eaux glacées de l'Arctique. Exploité par l'Université, il sera la propriété de la National Science Foundation et fera partie de la flotte américaine de recherche académique. Réalisé aux Etats-Unis par les chantiers Marinette Marine Corporation, filiale de Fincantieri, le bâtiment doit être livré en 2013 (en opération l'année suivante), la découpe de sa première tôle étant prévue fin 2010. Long de 77 mètres, il disposera de laboratoires et, en plus de son équipage, pourra embarquer 26 scientifiques et étudiants. Amené à travailler autour du cercle arctique, dans le détroit de Bering et le golfe d'Alaska, le futur navire océanographique sera conçu pour briser une épaisseur de glace de plus de 80 centimètres.
« Cette commande confirme que c'était un choix stratégique d'être présent sur le marché américain en investissant dans des chantiers locaux. Dans la période de crise actuelle, malgré quelques signes encourageants de reprise, l'industrie navale souffre d'une réduction drastique des commandes. La diversification de nos activités est l'une de nos forces et la meilleure réponse à la diminution actuelle des demandes chez les armateurs », estime Giuseppe Bono, CEO de Fincantieri.
Leader mondial de la construction de paquebots avec ses chantiers italiens (qui réalisent aussi des ferries et yachts, ainsi que des refontes), le groupe italien est présent aux USA depuis plusieurs années. Sa filiale Fincantieri Marine Group (FMG) regroupe quatre chantiers américains (Marinette Marine, Bay Shipbuilding, Cleveland Shiprepair, Ace Marine), tous situés dans la région des grands lacs. Travaillant dans le secteur civil ou pour les administrations américaines, comme l'US Navy et les Coast Guards, FMG a notamment réalisé, avec Lockheed Martin, l'USS Freedom (LCS 1), premier prototype du Littoral Combat Ship.
Article : SLG 3B Conseils
Sources : Mer et Marine /3B Conseils
Photo : Vue du futur navire océanographique (crédits : FINCANTIERI)
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mercredi 17 mars 2010
Etats-Unis : Un projet de panneaux solaires pour réduire la facture électrique de la base militaire
LUKE AIR FORCE BASE (Etats-Unis) - 17/03/2010 – 3B Conseils - Le 56ème Escadron du génie civil tente de réduire la facture électrique de la base militaire aérienne de Luke en Arizona, qui atteint plusieurs millions d’euros, en projetant la construction d’un des plus grands parcs de panneaux solaires à partir de décembre 2011.
Le Second Lieutenant Christopher Warshaw, responsable des projets énergie du 56ème Escadron a déclaré que les membres de la base de Luke utilisaient plus de 60 millions de kilowattheures d'électricité chaque année pour soutenir la mission.
«Les coûts continuent à croître», dit-il. "Actuellement, la base dépense plus de 5 millions de dollars sur l'électricité et la majeure partie utilisée n'est pas générée de manière verte. » En raison de l’ensoleillement de l’état de l’Arizona, le choix des photovoltaïques s’imposait.
« L’Escadron a étudié les différentes technologies de production d’énergie solaire avant de choisir celle qui leur permettrait de une production maximale en interférant le moins sur la mission des militaires. » L’examen de plusieurs terrains à travers la base a finalement conduit au choix des 58 hectares de terres au sud de Super Sabre Street et à l'ouest d’Ammo Road comme futur site.
L’objectif à terme de ce projet est la production de 17 méga watts de courant continu.
"L’Environmental Policy Act de 2005 prévoit que d'ici 2025, 25% de notre énergie doit provenir de sources renouvelables » dit-il. «En construisant des panneaux solaires nous génèrerons près de 50% de notre demande en heures pleines et seront en mesure de poursuivre la mission des fonctions essentielles durant les pannes d'électricité généralisées. De plus, en concluant des contrats à long terme, la base devrait bénéficier de taux stables ce qui permettrait d'économiser des millions de dollars. »
Le 56ème Escadron débutera le nettoyage du site pour la construction une fois que l’analyse environnementale sera achevée.
Article : OA 3B Conseils
Sources: Airman 1st Class Melanie Iannaggi/56th Fighter Wing Public Affairs/Globalsecurity.org/3B Conseils.
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mardi 16 mars 2010
CONVENAV : minimiser l'impact environnemental des navires
PARIS (France) - 16/03/10 - 3B Conseils - La semaine dernière le site Mer et Marine revenait sur le projet CONVENAV (« CONception et cycle de Vie Environnemental des NAVires ») mis en place il y a un peu plus de deux ans, par DCNS, SITA France, Arts et Métiers ParisTech et l'Ifremer, associés au Bureau Veritas. L'objectif du projet étant de réduire les impacts sur l'environnement, en particulier sur les milieux marins et d'optimiser la déconstruction des navires en fin de vie (recyclage, valorisation, élimination). Le premier bilan est prometteur, estiment aujourd'hui les partenaires de CONVENAV. Ces dernier ont travaillé pour définir une méthodologie d'évaluation et d'amélioration des impacts environnementaux adaptée aux navires, afin de développer un outil d'aide à la conception et un outil de suivi de la performance environnementale intégrable à bord des navires.
L’heure d’un premier bilan
Dans un premier temps, le consortium a modélisé et renseigné une base de données spécifique aux navires de manière la plus complète possible, afin d'effectuer ensuite des Analyses du Cycle de Vie (ACV) adaptées aux navires : il s'agit de définir les procédés industriels, les matériaux utilisés, les flux entrants et sortants, etc. Une attention particulière a été portée à la fin de vie et donc le traitement et l'élimination de ces navires, sur laquelle peu de données sont disponibles à l'heure actuelle. Puis les partenaires se sont attachés à développer une méthode de calcul des impacts environnementaux adaptée aux milieux marins. Les éco-indicateurs des outils d'ACV actuels restent généralistes, alors que la méthode développée dans le cadre du projet CONVENAV prend en compte :
* l’écotoxicité des substances dangereuses pour l’eau de mer et les sédiments marins ;
* la vulnérabilité des différentes masses d’eau traversées par le navire en fonction de leurs caractéristiques : eaux portuaires ; côtières ; hauturières…
Des outils logiciels opérationnels début 2011
Les promoteurs de CONVENAV annoncent que la méthode d'évaluation est désormais établie et la première maquette informatique de l'outil d'éco-conception est en cours de développement. L'outil permettra de visualiser, dès la conception, l'ensemble des impacts environnementaux à venir du navire tout au long de son cycle de vie, et ainsi les anticiper au mieux en adoptant les solutions (technologies, emménagement, etc.) les plus avantageuses pour l'environnement. En parallèle, le cahier des charges de l'outil de suivi de la performance environnementale des navires est en cours d'élaboration. Son développement interviendra courant 2010, des logiciels opérationnels étant attendus l'année suivante.
Labellisé par le Pôle Mer Bretagne, le projet CONVENAV est doté d'un budget de 1.03 million d'euros. Il est financé pour moitié par l'Agence Nationale de la Recherche (ANR) dans le cadre du Programme ECOtechnologies et Développement Durable (PRECODD) 2007.
Article : SLG 3B Conseils
Sources : Mer et Marine /3B Conseils
Photo : Le ship EcoShip présenté par DCNS.
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lundi 15 mars 2010
Un laser pour repérer les polluants et les explosifs
MOSCOU (Russie) 15/3/10 - 3B Conseils - Une équipe de chercheurs de l'Institut de physique Lebedev (FIAN), dépendant de l'Académie des sciences de Russie, est parvenue à créer un laser CO, qui permet de mettre au jour dans l'atmosphère toute une palette de polluants, y compris des substances toxiques et explosives. Ce nouveau laser peut être réglé sur plus de 400 lignes de spectre, d'une longueur d'ondes variant de 2,5 à 4 micro-m et de 5 à 6,5 micro-m. Cette particularité de ce nouvel appareil de spectroscopie lui permet de détecter dans les mélanges gazeux complexes de l'atmosphère les plus petites substances narcotiques, toxiques ou explosives.
L'idée de créer un tel laser est venue en 2000 à une équipe de chercheurs conduite par le doctorant en sciences physiques et mathématiques Dmitri Sinitsyne. En fait, les bandes spectrales de rayonnement d'un laser au monoxyde de carbone (CO) couvrent les bandes dans lesquelles sont situées les raies d'absorption non seulement de substances telles que l'eau, le gaz carbonique, le méthane, le dioxyde d'azote, le monoxyde d'azote, l'acétone, l'essence, le méthanol, etc., mais aussi de toxines et de substances explosives et narcotiques. Ce qui complique l'analyse spectrale laser des mélanges gazeux qui contiennent plusieurs types de polluants.
Afin de confirmer la viabilité de leur projet, les chercheurs ont dû procéder à des calculs préalables. Ces calculs ont montré que pour pouvoir analyser des mélanges gazeux aux composants multiples, c'est un laser CO Oberton (harmonique), doté d'un refroidissement cryogénique et d'un pompage par décharge à haute fréquence, qui convenait le mieux (dans un laser Oberton, le quantum de lumière scintille lors du passage de la molécule non pas à un niveau de vibration voisin, mais à un seul et unique niveau).
"Un laser qui utilise les transitions de vibration harmoniques d'une molécule d'oxyde de carbone donne la possibilité de passer d'une longueur d'ondes étudiée à une autre. La décharge haute fréquence permet de gérer de manière relativement simple des paramètres de pompage tels que, par exemple, le passage d'un régime de rayonnement ininterrompu à un régime à impulsions. Pour ce qui est du refroidissement cryogénique, c'est précisément lors du refroidissement du milieu actif du laser CO à une température inférieure à 77 ° K (moins 196 ° C) qu'il présente les meilleures caractéristiques de sortie", explique Leonid Seleznev, l'un des membres de l'équipe ayant conçu ce nouveau type de laser, qui travaille au Laboratoire des lasers gazeux du département de radiophysique quantique de l'Institut Lebedev.
Une des propriétés importantes de ce laser est sa compacité, avec un volume de milieu actif d'environ 25 ml. "Cette compacité a pu être obtenue en générant une décharge de haute fréquence entre deux électrodes proches l'une de l'autre, autrement dit grâce à ce que l'on appelle une décharge en fente. L'écartement des électrodes étant, dans ce cas, peu important, en refroidissant ceux-ci à des températures cryogéniques à l'aide de l'azote liquide, nous refroidissons également le gaz situé entre eux. Avec une telle géométrie, nous parvenons à donner au gaz de l'énergie sans avoir, pratiquement, à le réchauffer, explique Leonid Seleznev.
Les concentrations minimales d'impuretés atmosphériques découvertes à l'aide de ce spectromètre laser, ainsi que les distances auxquelles cette détection est possible, sont variables selon les substances et vont de quelques mètres à plusieurs dizaines de kilomètres, selon les divers polluants. C'est la raison pour laquelle les chercheurs de l'Institut Lebedev sont en train de calculer les caractéristiques du laser pour chaque tâche concrète.
Article : SLG 3B Conseils
Sources : BE Actualité / 3B Conseils
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