ORLEANS (France) – 24/4/2009 – 3B Conseils – La base aérienne d’Orléans-Bricy va subir des travaux de dépollution. La commune de Boulay-les-Barres (Loiret) va devoir être totalement évacuée à deux reprises, en juillet (25 et 26) et en août (8 et 9), du fait de travaux de dépollution pyrotechnique. Cette dépollution est liée à l'agrandissement de la base aérienne, et à l'aménagement de nouvelles parcelles. Deux hangars de 12 600 et 15 600 m² seront construits pour toutes les opérations de maintenance ainsi qu'un centre de formation pour les pilotes européens doté de deux simulateurs. La base, utilisée par la Luftwaffe pendant la guerre, a été bombardée par les Américains, et les fouilles préliminaires laissent apparaître une quantité de munitions éventuellement non négligeable. Le blog Le Mamouth rapporte que la base va abriter le « centre de montée en puissance de l’A400M si le quadrimoteur européen voit finalement le jour ». Cette base de l’armée de l’air a été créée en 1936, elle est située à une quinzaine de kilomètres à l'ouest d'Orléans. Elle s'étend sur 715 ha répartis sur les communes de Bricy, Boulay-les-Barres, Coinces et Saint-Péravy-la-Colombe. Elle emploie quelques 2800 personnes dont une centaine de civils.
Article : SLG 3B Conseils
Documents de référence : Le mamouth / 3B Conseils
vendredi 24 avril 2009
Travaux de dépollution sur la base d’Orléans-Bricy
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jeudi 23 avril 2009
L'environnement en temps de guerre
TORONTO (Canada) – 23/4/2009 – 3B Conseils – Le journal Metro canadien rapporte les propos du professeur et chercheur Michel A. Bouchard pour qui une guerre plus respectueuse de l’environnement, c’est possible et même souhaitable. «L’environnement ne peut pas être la préoccupation principale quand des vies humaines sont en danger, mais après les conflits, c’est sur l’environnement et ses ressources que devra se fonder la reconstruction et la paix, d’où l’importance de préserver l’eau, la biodiversité, la forêt, les espaces agricoles», déclare t-il. Professeur à l’Université de Montréal et chercheur au McGill-UNEP Center in environmental assessment, M. Bouchard vient d’être mandaté par le Programme des Nations unies pour l’environnement (PNUE), qui veut étudier les impacts écologiques du conflit en République démocratique du Congo. Ainsi et pendant plus d’un an, il coordonnera une équipe d’une vingtaine de personnes, dont une partie sera déployée au Kivu (principale zone de combats dans l’est de la RDC). Il s’agira d’étudier l’impact des conflits sur la déforestation et la chasse aux animaux (gorilles, gibier…). En effet, les mouvements de population et leur forte concentration dans certains espaces peuvent mettent en péril l’écosystème. «Après un conflit, on peut facilement reconstruire un bâtiment, mais c’est beaucoup plus compliqué pour une nappe d’eau souterraine contaminée, une espèce décimée ou une forêt qui a disparu», indique Michel Bouchard. Malgré tout, M. Bouchard est optimiste. «Les forces armées se disciplinent de plus en plus. Pas en ce qui concerne les combats, mais en ce qui à trait à la gestion des camps, où la question des déchets, du traitement des eaux usées ou de la pollution des sols est prise en compte». D’après le chercheur, c’est l’armée suédoise qui remporte la médaille. «Pour éviter les bouteilles d’eau en plastique, ils utilisent des camelback [sac gourde]!»
Rappelons que le Protocole I de Genève et la Convention ENMOD stipulent qu’une guerre doit être conduite en veillant à protéger l’environnement contre des dommages «étendus, durables et graves».
Article : SLG 3B Conseils
Documents de référence : Journal Metro Canada / 3B Conseils
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mercredi 22 avril 2009
Sud - Caucase : l’initiative pour l’environnement et la sécurité
NAIROBI (Kenya) – 22/4/2009 – 3B Conseils - L’initiative pour l’environnement et la sécurité (Environment and Security Initiative – ENVSE-) a réunit l’Arménie, l’Azerbaïdjan, la Géorgie, des représentants de l’OSCE et d’autres organisations internationales ainsi que des experts environnementaux pour trouver un moyen de développer la coopération environnementales dans le Sud Caucase. D’un point de vue environnemental, les pays du sud du Caucase s’efforcent de surmonter les conséquences écologiques de la période soviétique. A la demande des autorités d’Arménie, Azerbaïdjan et de Géorgie, l’OSCE, le PNUD et le PNUE ont procédé en 2004 à une étude commune dans le sud du Caucase. Le rapport identifie trois zones de risque pour l’environnement et la sécurité : la dégradation environnementale et l’accès aux ressources naturelles dans les zones de conflit ; la gestion des préoccupations écologiques transfrontières comme les ressources en eau, les dangers naturels, et les problèmes industriels, infrastructurels et militaires hérités de l’ère soviétique ; et la croissance démographique et le rapide développement des capitales. L’ENVSE du Bureau Régional du PNUE pour l'Europe, et soutenue par le GRID-Europe et d'autres unités du PNUE a été créée en 2002. Le but étant d'identifier les liens entre les soucis environnementaux majeurs au sein des sous-régions et pays d'Europe, et les problèmes de sécurité existants ou potentiels qui touchent la population et les états. L'Organisation du Traité de l'Atlantique Nord (OTAN) a rejoint ENVSEC plus tard en tant qu'associé, au travers de sa Division de Diplomatie Publique. Selon le PNUE : « Ce projet cherche à faciliter un processus par lequel les preneurs de décision clé en Europe de l'Est et du Sud-Est, en Asie Centrale et dans le Caucase sont capables de prendre des actions pour faire avancer la paix et la protection de l'environnement en même temps. Les inquiétudes environnementales liées au partage des ressources naturelles vont des menaces sur la biodiversité et sur les moyens d'existence humains à la dégradation des sols et des eaux internationales. Les autres sujets sont les sites industriels et décharges, obsolètes ou polluants, incluant les sites nucléaires, et leurs impacts soit locaux à l'intérieur des pays soit plus particulièrement en tant que phénomène transfrontalier. »
English summary :
ENVSEC held a meeting bringing together officials from Armenia, Azerbaijan, and Georgia with representatives from the OSCE, other international organizations, and environmental experts to discuss ways for expanding environment and security cooperation in the South Caucasus region. The ENVSEC helps capacity building to assess and address environmental threats to security in Southeastern Europe, Eastern Europe, Central Asia, and the South Caucasus.
Article : SLG 3B Conseils
Documents de référence : AEPI / PNUE / 3B Conseils
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mardi 21 avril 2009
Les centrales solaires spatiales à nouveau d’actualité
WASHINGTON D.C. (Etats-Unis) – 21/4/2009 – 3B Conseils - La compagnie d'électricité PG&E (Pacific Gas and Electric Company) évoque son projet de centrales solaires spatiales sur son blog. Cette société s'est approchée de Solaren, une entreprise californienne de distribution d’électricité, créée en 2001 par des spécialistes du secteur spatial. Comme le confirme son PD-G Gary Spirnak dans un entretien publié par PG&E, Solaren espère mettre en orbite en 2016 une centrale capable de produire 200 mégawatts. PG&E vient de demander aux autorités de l'Etat de Californie (California Public Utilities Commission) la permission d'utiliser ce fournisseur. Ce type de projet n’est pas une nouveauté et nous vous l’avions déjà présenté sur ce blog le 1er aout et le 17 septembre 2008. L’enjeu est de taille : un seul de ces satellites pourrait fournir assez d'électricité pour faire fonctionner une ville comme New York. Mais le projet coûte cher. L'idée d'envoyer un satellite solaire dans l’espace est née dans les années 1960. L’objectif était de fournir de l'électricité aux stations terrestres. A plusieurs reprises le Département de l'Energie (DOE) et le Département de la Défense (DOD) des Etats-Unis ont tenté de mettre en œuvre ce système de satellite en orbite à 22,000 pieds (environ 6,6km) au-dessus de la Terre, équipée de puissants panneaux solaires, qui transmettent directement l'énergie capturée du Soleil sur la terre sans éléments obstruant comme l’air, l’eau, les micro ondes ou des gaz existants sur la terre. En 2007, le Pentagone en a encouragé la construction, mais pour les spécialistes de la NASA ce système ne pourrait pas être prêt avant 10 ans même s’ils commençaient à le développer maintenant! L'Agence japonaise d'exploration spatiale (JAXA) travaille aussi sur une technologie de ce type mais souhaite transmettre l'énergie par le biais de lasers. Leur objectif étant de lancer un satellite géostationnaire d’un gigawatt de puissance (équivalent à une tranche de de central nucléaire moderne) à l’horizon 2030 et qui pourrait alimenter 500,000 foyers sur terre.
Que se passerait-il si nos satellites solaires, avec leur énorme puissance (de l’ordre de plusieurs Gigawatts), étaient dirigés vers une cible précise sur la terre au lieu de leur station terrestre ? Et si leur fréquence émettrice était modifiée ? La question est toujours de savoir si se sont les civils ou les militaires qui l’utiliseront en premier … Le satellite solaire sera t-il une arme ou une source d’énergie renouvelable ?
Présentation de l'état des recherches sur les centrales solaires spatiales (2003) : ICI
Article : SLG & RL 3B Conseils
Documents de référence : Enerzine /3B Conseils
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lundi 20 avril 2009
Rapport de l’OTAN sur les nouvelles menaces
PARIS (France) – 20/4/2009 – 3B Conseils - Un rapport de l’OTAN identifie les défis que l’organisation devra relever à l’avenir face aux nouvelles menaces et aux changements géopolitiques. La plupart ont une origine environnementale (énergie, matières premières…). Ces conflits sont liés directement ou indirectement au changement climatique qui entrainera des bouleversements dans l’écosystème, des catastrophes naturelles et des pénuries alimentaires, et donc des migrations plus importantes et des troubles sociaux. Selon un responsable de l’OTAN : « [le changement climatique] est un problème global qui requiert la participation de l’ONU, de l’OTAN, de l’UE et d’autres organisations régionales. Les forces de l'OTAN doivent devenir plus souples pour s’adapter au changement climatique et réagir en conséquence. Pourtant le document souligne que le seul aspect lié au changement climatique qui pourrait affecter les missions de l’Alliance serait la compétition pour l’accès aux ressources. Le rapport est une vue d'ensemble des menaces sécuritaires et fournit des recommandations afin d’améliorer la préparation des militaires à ce type de problèmes.
Le document est disponible ICI
English summary : NATO‘s report ―New Horizons, addresses the challenges that the organization faces in view of the new threats and trends triggered by current geopolitical developments. Most of the threats and trends have an environment-related root, ranging from structural energy and resource problems. The report quotes a NATO official: ―[Climate change] is a global problem requiring the involvement of the UN, NATO, EU and other regional organizations. NATO forces must develop the resiliency to adjust to changing climate and react to its consequences”. The report is a comprehensive overview of security threats and challenges in general, providing some concrete recommendations helpful for improving military as well as non-military preparedness for addressing potential environmental security issues.
Les inscriptions pour la troisième conférence « Bilan et perspectives : Place du droit de l'environnement dans la réflexion stratégique internationale de défense ? », le 2 juillet 2009, sont désormais ouvertes. Dépêchez vous de vous inscrire (ICI) et laissez nous chaque jour vos commentaires sur ce blog.
Registration for the third conference « Evaluation and perspectives : Where does Environmental Law stand in the International Strategic Debate over Defense Issues ? », july 2nd 2009: HERE
Article : SLG 3B Conseils
Documents de référence : AEPI / OTAN / 3B Conseils
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