OTTAWA 4 juin 2009 – Le ministère de la Défense nationale (MND) et Canards Illimités Canada (CIC) ont signé aujourd’hui un protocole d’entente (PE) qui aboutira à la mise en œuvre de saines pratiques de gestions en vue de protéger l’habitat des oiseaux aquatiques sur les terres du MDN. « Le MDN s’engage mener ses opérations en veillant à préserver les ressources et à protéger l’environnement, a déclaré l’honorable Peter Gordon MacKay, ministre de la Défense nationale et ministre responsable de la porte d’entrée de l’Atlantique. L’annonce faite aujourd’hui illustre l’engagement du Ministère à gérer l’environnement de façon responsable. »
Le MDN possède ou loue un nombre important de terres partout au Canada, dont plusieurs englobent des marécages. Les habitats uniques, comme les marécages, doivent être gérés conformément au Plan nord-américain de gestion de la sauvagine, signé par le Canada, les États-Unis et le Mexique. Ce plan d’action international a été élaboré pour protéger les oiseaux migrateurs à l’échelle du continent. « Canards Illimités Canada entretient depuis longtemps une relation productive avec le ministère de la Défense nationale, a affirmé Jeffery Nelson, vice-président exécutif de CIC. Nous sommes ravis d’officialiser cette relation et d’aller de l’avant pour améliorer la viabilité de l’habitat sur les terres du MDN partout au Canada. »
Par sa riche expérience et son expertise solide en matière de protection des oiseaux aquatiques, CIC aidera le MDN à atteindre ses buts et objectifs relativement à l’entraînement militaire continu et à la gestion des ressources naturelles.
Ce PE servira de cadre national pour faciliter l’élaboration d’ententes locales entre CIC et les bases et escadres du Ministère.
Le MDN possède un nombre importants de propriété partout au pays en vue de soutenir les Forces canadiennes, notamment près de 21 000 édifices, 2,25 millions d’hectares de terres, 5 500 km de routes et 3 000 km de tuyaux d’égouts pluviaux.
Pour obtenir de plus amples renseignements sur Canards Illimités Canada, veuillez consulter leur site Web, au http://www.ducks.ca/fr/index.html.
Source: Ministère de la défense du Canada
Crédit image: Canard Illimités Canada
Article: RL / 3Bconseils
vendredi 19 juin 2009
Le Ministère de la défense et Canards Illimités Canada s’entendent en vue de protéger l’environnement
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jeudi 18 juin 2009
Sarthe : un projet de centrale photovoltaïque de 10 MW sur une ancienne friche militaire
Dans le cadre de l'appel d'offres lancé par le ministère en charge du développement durable portant sur des installations au sol de production d’électricité à partir d’énergie solaire, l'entreprise Energie Europe Service, spécialisée dans les énergies renouvelables, a pour projet d'installer une centrale au sol photovoltaïque, d’une puissance de 10 MW, sur une ancienne friche militaire située sur les communes de Vaas, Aubigné-Racan et Montabon, dans la Sarthe (72).
Sur les 200 hectares que compte l'ancienne friche militaire reconvertie en Parc d’Activités d’Intérêt Départemental par le Syndicat de Développement Économique du Sud Sarthe (SDESS), la centrale au sol photovoltaïque occuperait une surface de 37 hectares.
Le 15 juin 2009, une première promesse de bail emphytéotique de 30 ans pour la location de la parcelle a été signée entre Energie Europe Service et le SDESS. Cette promesse de bail reste toutefois conditionnée à la réponse favorable à la candidature de l’entreprise dans le cadre de l’appel d’offres lancé en avril dernier du ministère pour la construction d’ici 2011 d’au moins une centrale solaire au sol dans chaque région française. Rappelons que l'appel d’offres a pour objectif de multiplier par 5 le parc photovoltaïque français dont la puissance cumulée pourrait atteindre 300 MW. Les candidats peuvent envoyer leur projet jusqu'au 21 décembre.
L'ancienne friche militaire devrait accueillir de nouvelles entreprises dès 2011.
Source: R. BOUGHRIET / Actu-Environnement.com
Article: RL / 3B Conseils
Crédit image: crédit : www.regionreunion.com
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mardi 16 juin 2009
Le premier atlas géologique complet de l'Arctique
Ottawa (Canada) - 17/6/2009 - 3B Conseils - Le Canada a publié le premier atlas géologique complet de l'Arctique. Ce travail résulte de données recueillies pendant des années par une équipe internationale de chercheurs (Canada, Russie, États-Unis, Danemark, Norvège, Finlande, Suède). Elles indiquent la composition des sous-sols et l'emplacement des plaques tectoniques, des lignes de faille ou encore des volcans sous-marins, dont la localisation est souvent synonyme de gisement de minerais précieux. Cet atlas géologique détaille les emplacements des gisements gaziers, pétroliers et des minerais précieux de cette région hautement convoitée. Selon un géologiste qui a participé à son élaboration, il devrait faciliter l'exploration minière, ainsi que la la résolution des différends territoriaux qui opposent plusieurs pays riverains du Grand Nord.
La région de l’Arctique contiendrait environ 30 % des ressources de gaz non découvertes du monde et 13% des réserves de pétrole.
De son coté, l’Université de Durham a mis à jour sa carte de l’Arctique en précisant les territoires disputés. Ces publications doivent aider à la surveillance de l’environnement, l’exploration des ressources et la négociation de la souveraineté en Arctique.
Les militaires doivent étudier ces cartes pour leurs missions et pour la préparation des futures négociations.
La fonte accélérée de la calotte glaciaire, attribuée au réchauffement climatique, a avivé les convoitises des cinq pays riverains de l'Arctique (Etats-Unis, Russie, Canada, Norvège et Danemark) qui se sont lancés dans une course pour revendiquer la souveraineté des fonds sous-marins auprès de l'ONU.
La Convention des Nations unies sur le droit de la mer de 1982 permet à un pays ayant une façade maritime d'étendre ses droits pour l'exploitation des ressources naturelles de 200 à 350 milles s'il peut prouver que cette extension constitue "la prolongation naturelle du plateau continental".
Et alors que des glaciologues estiment que l'océan Arctique pourrait être libéré des glaces pendant toute la période estivale d'ici à 2030, l'exploitation de ses hydrocarbures apparaît comme un moyen de pallier l'assèchement prévu des réserves des pays pétroliers.
English Summary :
A recently completed map of Arctic geology across Greenland, Norway, Russia and other polar nations offers new hints about where Canada might find energy and mineral deposits across its vast north, says the geologist who co-led the mapping project.
This maps (The most comprehensive geological atlas of the Arctic) detailed information on continental plates, rock types, and highlights the potential reserves of oil, gas, and other mineral resources. It estimates that the area within the Arctic Circle might contain around 30% of the world‘s undiscovered gas resources and 13% of oil reserves. The research, published in Science magazine, is the result of data compiled over several years by an international team of northern countries researchers. Meanwhile, Durham University updated its map of the Arctic highlighting the disputed territories. These publications should aid in environmental surveillance, resource exploration, and negotiation of Arctic sovereignty disputes.
Military Implications:
Military personnel with Arctic responsibilities should review these maps to explore military applications and preparation for participation in future negociations.
La 3ème conférence « Défense & Environnement : une nouvelle manière de penser » qui se tiendra le jeudi 2 juillet 2009 au Palais Bourbon (salle 6217) consacrera une table ronde au monde Arctique : Inscriptions
Article : FRi 3B Conseils
Source : CBC (New map of Arctic could point to Canadian gas, minerals) / nature.com (Arctic's black gold mapped) / Durham University (Maritime jurisdiction and boundaries in the Arctic region) / Good Planet / SLG – 3B Conseils
Map : CBC
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dimanche 14 juin 2009
Cartographie des effets des changements climatiques sur les migrations humaines et le déplacement
15/6/2009 – 3B Conseils – Les organisations CARE International, le Center for International Earth Science Information Network (CIESIN), l'Agence des Nations unies pour les réfugiés (HCR), l'Institute for Environment and Human Security (UNU-EHS), et la Banque mondiale, ont établi un rapport sur les conséquences du changement climatique sur les migrations humaines et le déplacement.
Destiné aux décideurs politiques, « In Search of Shelter : Mapping the Effects of Climate Change on Human Migration and Displacement », détaille l'enquête multi-continent de l'évolution de l'environnement et des migrations et comporte des cartes originales qui cernent les domaines où les changements climatiques peuvent causer des déplacements et des recommandations politiques.
Ce rapport doit être mis en relation avec la décision de l'Assemblée générale de l'ONU qui a récemment approuvé par consensus une résolution reconnaissant pour la première fois que le réchauffement climatique constitue un enjeu de sécurité internationale.
Le texte, parrainé par 63 États membres, appelle les organes compétents de l'ONU à intensifier leurs efforts consacrés à l'examen et au traitement du problème des changements climatiques, "notamment les répercussions que ceux-ci pourraient avoir sur la sécurité". (Article 3B Conseils – 4/6/2009)
Le réchauffement climatique amène les armées à s’adapter à de nouvelles problématiques et à de nouvelles missions. Le 28 mai 2009, 3B Conseils détaillait les nouveaux enjeux des armées face à ce phénomène mondial.
Les impacts du changement climatique sont déjà la cause de migrations et de déplacements. Bien que le nombre exact de personnes qui seront déplacées à moitié de notre siècle, est incertaine, la portée et l'ampleur pourrait largement dépasser tout ce qui a eu lieu avant. Les personnes vivant dans les pays les moins avancés et les États insulaires seront touchés en premier et la pire des façons.
Les conséquences sur presque tous les aspects du développement et de la sécurité humaine peuvent être dévastatrices. Cela peut également avoir d'importantes implications pour la stabilité politique. La plupart des personnes déplacées cherchent refuge dans leur propre pays, mais certains tentent de franchir les frontières à la recherche de meilleures chances.
Certains déplacements de population et migration pourraient être évités grâce à la mise en œuvre de mesures d'adaptation. Toutefois, les pays les plus pauvres sont insuffisamment équipés pour faire face à une adaptation de grande ampleur.
En conséquence, les sociétés touchées par les changements climatiques peuvent se trouver enfermées dans une spirale de la dégradation de leur environnement, avec un effondrement des conditions sociales alors que les tensions et la violence augmentent.
Dans ce trop plausible pire des scénarios, des populations entières seraient contraintes de migrer pour des raisons de survie immédiate. Les questions de migration et de déplacement liés au climat peuvent être traitées que si elles sont considérées comme des processus globaux plutôt que des crises locales.
Le principe de la responsabilité commune mais différenciée, tant en termes de réduction des déplacements et le soutien aux migrations inévitables doit, par conséquent, sous-tendre la politique et les résultats des négociations. La charge d'aider et de protéger les populations déplacées ne peuvent pas retomber sur les épaules des seuls Etats les plus touchés.
English Summary :
Climate change is already contributing to migration and displacement. All major estimates project that the trend will rise to tens of millions of migrants in coming years. Within the next few decades, the consequences of climate change for human security efforts could be devastating. These are amongst the key findings of a new report entitled, "In Search of Shelter: Mapping the effects of Climate Change on Human Migration and Displacement". The report was authored by the United Nations University Institute for Environment and Human Security (UNU-EHS), CARE International and Columbia University's Center for International Earth Science Information Network (CIESIN). The exact number of people that will be on the move by mid-century is uncertain. The International Organisation for Migration (IOM) estimates that there may be 200 million environmentally-induced migrants by 2050. "While human migration and displacement is usually the result of multiple factors, the influence of climate change in people's decision to give up their livelihoods and leave their homes is growing" says Dr. Charles Ehrhart, CARE International's Climate Change Coordinator and one of the report's authors.
The report was written by the United Nations University Institute for Environment and Human Security (UNU-EHS), CARE International, and Columbia University's Center for International Earth Science Information Network (CIESIN). It was funded by the UN Refugee Agency (UNHCR) and the World Bank.
Article : FRi 3B Conseils
Documents de référence : CARE / Médiaterre / 3B Conseils
Maps provided courtesy of CARE International and CIESIN at the Earth Institute of Columbia University
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