Europe - 31/07/2009 - 3B Conseils - La sous-commission défense du Parlement européen a tenu sa première réunion constitutive le 21 juillet dernier, la liste de ses membres étant disponible ici. Cette première réunion a vu l'élection, à la présidence de cette sous-commission, du français Arnaud Danjean.
Cet homme de 38 ans est un fin connaisseurs de bon nombre de sujets, sur le terrain comme au niveau diplomatique, ce qui lui sera fort utile. Diplômé de sciences politiques (en communication), il intègre à 24ans la DGSE (Direction Générale des Services Extérieurs) où il devient rapidement un spécialiste des Balkans. Il fut par la suite chef de poste à Sarajevo en pleine négociation des accords de Dayton puis chargé à l'ambassade de France de Bosnie-Herzégovine de pister les récents criminels de guerre (jusqu'à 1998). A Paris, il travaille ensuite à la cellule Balkans du ministère de la Défense. Il participe aux discussions de Rambouillet sur l'avenir du Kosovo et devient conseiller auprès de Bernard Kouchner au Kosovo (à partir de juin 1999). Il revient à Paris comme conseiller Europe et Russie du directeur de la DGSE (2000-2002), puis à Genève, à la représentation permanente de la France auprès des Nations-Unies (2002-2004) où il s'occupe des relations avec les organisations humanitaires et internationales (CICR...). Il revient, au Kosovo, détaché auprès de l'Union européenne, comme conseiller de Fernando Gentilini, le représentant personnel de Javier Solana (Haut représentant de l'Union Européenne pour la politique étrangère) dans la région. Revenu à Paris en 2005, Danjean passe au cabinet de Michel Barnier puis de Philippe Douste-Blazy comme chargé des Balkans et de l'Afghanistan. Il participe aux travaux du groupe de contact Kosovo jusqu'en 2007, jusqu'à l'indépendance. Avant d'entrer en politique se mesurer dans son terroir, la Saône-et-Loire à un ténor de la gauche, Arnaud Montebourg. Election qu'il perd à 400 voix près. En mai 2009, il est élu au Parlement européen, porté par la vague "bleue" qui a envoyé à Strasbourg, une trentaine de députés UMP.
La première décision de ses membres: aller sur le terrain. C'est pourquoi, dans le but de mettre cette mesure en pratique, une délégation ira à la fin octobre visiter la mission anti-piraterie "Atalanta". De plus, une autre délégation se rendra au Kosovo pour voir comment se déroule la mission "État de droit" Eulex.
Article: RL / 3B Conseils
Source: bruxelles2 Europe de la Défense / 3B Conseils
Photo: JLogan
vendredi 31 juillet 2009
La sous-commission Défense du Parlement européen est constituée
Publié par
Brigitte Bornemann - directrice des publications
0
commentaires
jeudi 30 juillet 2009
La pollution sonore menace les mammifères marins
France - 30/07/2009 - 3B Conseils - La mer, monde du silence ? Poétique, mais faux. L'environnement marin est empli de bruits naturels provenant des vagues, du vent et de la pluie, ainsi que des sons émis par les organismes vivants. Auxquels s'ajoutent, et de manière croissante, les sons d'origine humaine. Une véritable pollution sonore dont les conséquences peuvent être dramatiques pour les mammifères marins, et contre laquelle se mobilise un nombre croissant de scientifiques et d'environnementalistes.
Le 24 septembre 2002, entre les Canaries et le détroit de Gibraltar, des bateaux de l'OTAN procèdent à un exercice. Le même jour, 14 baleines à bec s'échouent sur les plages avoisinantes. L'autopsie révèle des lésions au niveau des oreilles internes. Cet échouage massif n'est pas le premier, mais cette fois, le doute n'est plus permis : des sons de forte puissance peuvent provoquer la mort de grands cétacés, déjà fortement menacés par la chasse et la pêche.
Principaux accusés : les sonars militaires à basse fréquence employés pour détecter les sous-marins, et les canons à air de forte puissance utilisés pour la prospection pétrolière offshore. "Depuis les années 1990, plusieurs échouages, majoritairement de baleines à bec, ont été corrélés avec des exercices navals mettant en œuvre des sonars actifs de forte puissance, et parfois également avec des tirs sismiques", confirme Xavier Lurton, coauteur d'un rapport sur l'analyse des risques de la pollution sonore pour les mammifères marins.
Responsable à l'Institut français de recherche pour l'exploitation de la mer (Ifremer) du service acoustique sismique de Brest, ce spécialiste rappelle que la marine américaine comme l'industrie pétrolière offshore ont consenti des investissements importants, ces dernières années, "pour financer auprès de la communauté académique des études visant à limiter ces risques". Et que plusieurs pays (Australie, Nouvelle-Zélande, Brésil, Royaume-Uni) ont mis en place des réglementations plus contraignantes en matière d'exploration pétrolière offshore.
Tout n'est pas résolu pour autant, loin s'en faut. Car les flottes de commerce croissent au rythme de la mondialisation, et emplissent les mers d'un constant grondement. Selon le rapport de l'Ifremer, l'intensité sonore y aurait ainsi augmenté en moyenne, depuis un demi-siècle, "de 10 décibels dans la gamme des centaines de Hz". Un "smog acoustique" d'autant plus gênant que les mammifères marins ont recours à l'écholocalisation pour communiquer, se repérer ou rechercher leur nourriture. La cacophonie ambiante leur fait perdre le sens de l'orientation, les oblige à abandonner certains habitats, multiplie les dangers de collision avec les navires. Venant s'ajouter au bilan de la chasse baleinière légale (1 500 animaux par an) et aux captures accidentelles de dauphins et de cétacés par les filets de pêche (plusieurs dizaines de milliers par an), ces perturbations menacent un peu plus la survie des espèces les plus menacées.
"Pour mieux comprendre la manière dont cette pollution sonore affecte ces animaux, il faut d'abord établir la source de ces bruits, et la manière dont ils se propagent", précise Michel André, directeur du laboratoire d'applications bioacoustiques à l'université polytechnique de Catalogne (Espagne). Son équipe travaille à définir le seuil maximal de bruit tolérable par les cétacés, et à établir une cartographie de la pollution sonore sur les côtes espagnoles. Michel André espère élargir ce dernier projet au niveau mondial grâce à la campagne Changing Oceans, lancée le 10 juillet, à Marseille, par la fondation suisse Antinea : une expédition menée à bord d'un ancien navire de guerre visant à recueillir des données sur une centaine d'aires marines protégées mais qui cherche encore l'essentiel de son financement.
En attendant, que faire ? En décembre 2008, à la neuvième conférence des parties de la Convention sur les espèces migratoires (CMS), la Communauté européenne a présenté un projet de résolution invitant instamment la communauté internationale à examiner des mesures visant à réduire le bruit sous-marin. Création de "zones de protection" dans les mers et les bassins fermés, meilleur contrôle des niveaux sonores, constitution de bases de données indiquant la provenance des sons produits par l'homme : tout ou presque reste à mettre en oeuvre.
Et il y a urgence à agir. Selon le dernier rapport du Groupe intergouvernemental d'experts sur l'évolution du climat (GIEC), publié fin 2007, l'augmentation des niveaux de dioxyde de carbone dans l'atmosphère va entraîner une acidification des mers et des océans. Or, cette acidification pourrait contribuer à rendre l'environnement marin plus bruyant, en diminuant la capacité d'absorption des sons à basse fréquence. Si rien ne vient enrayer cette évolution, les baleines, demain, pourront-elles encore s'entendre chanter ?
Article: RL - 3B Conseils
Source: Catherine Vincent / Le Monde / 3B Conseils
Photo: Adam Lau
Publié par
Brigitte Bornemann - directrice des publications
0
commentaires
mercredi 29 juillet 2009
La poudrière de l'Arctique
Edmonton (Canada) - 29/7/9 - 3B Conseils - Alors que le Danemark vient de s'ajouter au groupe des nations ayant fait part de leurs intentions de renforcer leur présence militaire dans l'Arctique, des experts craignent que cette escalade augmente les risques de conflit dans la région.
En août 2007, une expédition danoise faisait route vers l’Arctique afin de cartographier les fonds marins au nord du Groenland, une mission scientifique qui a permis au Danemark de se mettre sur les rangs pour revendiquer sa part des richesses du Grand Nord. Embarqués sur le brise-glace suédois Oden, 45 chercheurs ont pendant cinq semaines passer au crible les fonds marins compris entre les latitudes 83° et 87° Nord, a-t-on appris auprès du ministère danois des Sciences, de la Technologie et du Développement. Leur travail visait à déterminer si la dorsale de Lomonossov, une chaîne de montagnes sous-marines qui s’étend du Groenland à la Sibérie, est une extension du Groenland, territoire danois autonome, ce qui pouvait permettre au Danemark de revendiquer une région potentiellement riche en hydrocarbures. "Pour le Danemark, les îles Féroé (autre territoire danois) et le Groenland, il y a cinq régions intéressantes (susceptibles de faire l’objet de revendications), dont le pôle Nord lui-même", écrit le ministère danois sur son site internet.
La Russie revendique déjà une grande partie de cette région depuis six ans, estimant que la structure de Lomonossov est une extension de la Sibérie. Le 2 août, une expédition russe avait de manière spectaculaire planté un drapeau russe en titane à plus de 400 mètres sous le pôle Nord, à l’aide de deux submersibles, au terme d’une expédition symbolique et critiquée qui a relancé les convoitises des pays voisins.
"La question est de savoir si ces gestes, qui reposent sur une espèce de méfiance et la crainte quant à ses propres possessions, peuvent s'accumuler de façon à mener à un Arctique conflictuel", a affirmé Franklyn Griffiths, auteur et professeur à la retraite de l'Université de Toronto. "C'est inquiétant", a-t-il ajouté.
La semaine dernière, le Danemark a rendu public un exposé de position laissant prévoir d'importantes améliorations aux capacités nordiques du pays.
Dans le document, Copenhague avance qu'il devrait mettre sur pied une force militaire combinant des actifs de l'armée de terre, de la marine et de l'aviation, avec des hélicoptères en mesure de transporter des troupes à tout endroit. Des avions de combat danois pourraient effectuer des patrouilles dans l'espace aérien groenlandais.
Les systèmes de surveillance devraient être modernisés et les navires de surveillance, remplacés. Une nouvelle structure de commandement devrait en outre être mise en place dans la région.
"Le réchauffement de la planète devrait faire fondre (la glace marine) et cela donnerait lieu à une activité accrue dans la région de l'Arctique", a indiqué le brigadier-général Joergen Jacobsen, attaché militaire du Danemark au Canada.
Le Danemark n'est pas le seul pays intéressé par l'Arctique. La Russie a annoncé avoir l'intention de créer une unité de forces spéciales pour l'Arctique. Elle s'est également lancée dans un ambitieux programme de brise-glaces, a promis de moderniser sa flotte nordique et a envoyé des bombardiers à grand rayon d'action jusqu'aux limites aériennes de plusieurs des pays de l'Arctique.
L'an dernier, la Norvège a choisi d'acheter 48 avions de chasse Lockheed F-35 en partie parce qu'ils sont adaptés aux missions dans l'Arctique.
Le ministre canadien des Affaires étrangères, Lawrence Cannon, a minimisé les risques de conflit dans la région. "Je ne crois pas que nous devrions parler d'affrontement, a-t-il déclaré. En fait, ce n'est pas ce que nous voulons faire, pas plus que ne le veulent les autres partenaires et membres du Conseil de l'Arctique."
La stratégie du Canada dans l'Arctique a été présentée par trois ministres fédéraux dans un document intitulé Stratégie pour le Nord du Canada. Il regroupe une longue liste d'initiatives déjà annoncées au cours des dernières années par le gouvernement. Ces initiatives concernent entre autres l'exploration gazière ou pétrolifère, le respect de l'environnement, l'appui aux communautés inuites et autochtones du Grand Nord, la présence militaire, ou encore les recherches scientifiques pour définir les frontières disputées du Canada.
Par exemple, le document souligne l'annonce faite il y a deux ans du port en eaux profondes à Nanisivik, dans le nord de la terre de Baffin. Il parle également de la construction d'un nouveau brise-glace, annoncée l'an dernier. Des initiatives plus récentes sont également reprises, comme les 200 millions de dollars sur deux ans, qui serviront à améliorer l'accès aux logements sociaux. Cette mesure fait partie du budget fédéral 2009-2010.
Même si le document ne présente pas d'approche ou d'initiatives nouvelles, le ministre des Affaires étrangères, Lawrence Cannon, soutient qu'il sera un outil essentiel pour le gouvernement fédéral, afin notamment de répondre aux revendications de pays comme le Danemark, les États-Unis, la Norvège et la Russie, qui ont aussi des visées sur la région. « À chaque occasion que nous avons pour aller parler de l'Arctique, des choses que nous faisons en Arctique, nous le faisons maintenant à travers ce document, qui est, essentiellement, notre politique », dit-il.
Le Canada et les États-Unis tiendront d'ailleurs, dans quelques jours, une conférence de presse pour annoncer la tenue d'une expédition conjointe. Son objectif sera de mieux définir l'étendue du plateau continental de chaque pays et, par le fait même, leurs droits sur les ressources qui gisent dans les fonds de l'Arctique.
Le ministre des Affaires indiennes et du Nord canadien, Chuck Strahl, et le ministre d'État aux Sciences et à la Technologie, Gary Goodyear, étaient également présents lors de la présentation de ce document.
Article : FRi 3B Conseils
Source : The Canadian Press / AFP / Centre d'Etudes des politiques étrangères et de sécurité (CEPES) / Radio Canada / GG - SLG - 3B Conseils
Photo : cyberpress.ca
Publié par
Brigitte Bornemann - directrice des publications
1 commentaires
mardi 28 juillet 2009
L'Inde inaugure son premier sous-marin nucléaire "made in India"
Inde - 28/7/2009 - 3B Conseils - S’il est indéniable que la propulsion nucléaire apporte un gain majeur en matière de vitesse et d’endurance pour les sous-marins, elle nécessite toutefois des bases technologiques, techniques et industrielles importantes. De plus, les coûts d’acquisition et de fonctionnement de la propulsion nucléaire sont nettement supérieurs à une propulsion classique. Enfin, il est à noter que de nouvelles propulsions classiques, du type « anaérobie », permettent de réduire le différentiel entre les propulsions classiques et nucléaires, tout en étant nettement moins onéreuse. 3B Conseils a récemment annoncé que le débat sur la propulsion nucléaire des sous-marins australien était rélancé. L'Inde a inauguré son premier sous-marin nucléaire, une avancée qualifiée "d'historique" par le Premier ministre Manmohan Singh. La cérémonie s'est déroulée dans la localité méridionale de Visakhapatnam, dans l'Etat d'Andra Pradesh. Propulsé par un réacteur de 85 mégawatts et pouvant atteindre 44 km/h sous l'eau, l'"Arihant" (destructeur d'ennemis) fait entrer le géant d'Asie du Sud dans le club fermé des pays ayant construit leurs propres sous-marins nucléaires (Chine, Etats-Unis, France, Grande-Bretagne, Russie).
"Nous n'avons aucune visée agressive et nous ne cherchons à menacer personne", a déclaré M. Singh cité par l'agence Press Trust of India (PTI).
"C'est un moment historique dans le cadre de notre Défense nationale", a-t-il dit. Le submersible de 6.000 tonnes et de 112 mètres de long doit subir deux ans d'essais dans le golfe du Bengale avant d'être admis au service actif, selon PTI. L'Inde louait jusqu'ici des sous-marins nucléaires russes et avait bouclé, en 2005, l'achat de six submersibles franco-espagnols Scorpene pour 2,4 milliards d'euros au total.
L'arrivée de l'Inde dans ce petit club risque de déplaire au Pakistan voisin. Les deux pays se sont déchirés dans trois guerres depuis l'indépendance de la couronne britannique en 1947, dont deux fois pour le contrôle du Cachemire. Mais l'Inde voit désormais plus loin que cette vieille rivalité et veut s'affirmer comme une puissance sur la scène asiatique et internationale, estime Uday Bhaskar, ancien haut responsable de la marine et directeur de la Fondation maritime nationale. Les Etats-Unis en particulier souhaitent que l'Inde contrebalance le poids de la Chine.
L'Inde complète ainsi son arsenal nucléaire, qu'elle pourra désormais utiliser depuis les airs, le sol et la mer, a commenté Rahul Bedi, expert de la défense travaillant pour la revue spécialisée "Jane's Defense Weekly". Il estime qu'il faudra deux ou trois ans à l'Inde pour mettre au point ses propres missiles de croisière et balistiques destinés à être tirés par le sous-marin.
"L'Inde ne peut pas les acheter sur le marché international car ce sont des armes interdites", a-t-il souligné, interrogé par l'Associated Press. Il a ajouté que le sous-marin de fabrication indienne était construit sur le modèle de ceux de la classe Charlie qu'elle a loués à l'Union soviétique entre 1988 et 1991. L'Inde loue un autre sous-marin nucléaire à la Russie pour dix ans; le bâtiment devrait être livré au début de l'année prochaine.
Article : FRi 3B Conseils
Source : nouvelobs.com / dcnsgroup.com / France 24 / Corlobe / 3B Conseils
Photo : France 24 - le Premier ministre indien Manmohan Singh.
Publié par
Brigitte Bornemann - directrice des publications
0
commentaires
lundi 27 juillet 2009
Traité START : Vers un nouveau volet des négociations en août-septembre 2009
Moscou (Russie) - 27/7/2009 - 3B Conseils - Les États-Unis et la Russie ont achevé à Genève une quatrième série de discussions sur le futur traité de désarmement nucléaire.
Ils se sont mis d'accord pour poursuivre les négociations dans un mois.
Les négociateurs américains et russes se sont rencontrés à Genève pour discuter du traité qui doit prendre le relais de l'actuel traité START, qui expire le 5 décembre, a indiqué dans un communiqué le ministère russe des Affaires étrangères. Les deux côtés se sont mis d'accord pour tenir la prochaine série de négociations à la fin août ou début septembre à Genève.
Le communiqué n'a pas fourni de précisions sur le contenu des discussions. Il indique seulement que les négociateurs ont travaillé à partir de l'accord préalable conclu début juillet à Moscou par les présidents américain Barack Obama et russe Dmitri Medvedev sur une réduction des arsenaux stratégiques des deux pays. En effet, réunis le 6 juillet dernier à Moscou, les présidents russe et américain, Dmitri Medvedev et Barack Obama, ont signé un accord-cadre intitulé "Compréhension commune des réductions et limitations ultérieures des armements stratégiques offensifs". Les deux pays ont convenu de réduire de moitié le nombre des charges nucléaires et de leurs vecteurs, les ramenant à 1500-1675 unités pour les premières et à 500-1100 pour les seconds. L'accord-cadre stipule que l'un nouveau Traité START juridiquement contraignant sera conclu prochainement.
Le futur Traité START sera conclu pour dix ans si avant l'expiration de ce délai il n'est pas remplacé par un autre Traité START, stipule le document-cadre concerté lors des négociations à Moscou entre les présidents russe et américain, Dmitri Medvedev et Barack Obama. Il ne sera pas appliqué à la pratique actuelle de la coopération en matière d'armements stratégiques offensifs entre l'une des parties et un Etat tiers, lit-on dans ce document.
Malgré ce pré-accord, les négociations russo-américaines sur le désarmement nucléaire risquent d'être encore semées d'embûches. En particulier en raison du contentieux autour du projet américain de bouclier antimissile en Europe.
Signé quelques mois avant l'effondrement de l'URSS en 1991, le 31 juillet 1991, il engageait chacune des parties à limiter à 6.000 unités le nombre d'ogives nucléaires et à 1.600 celui des vecteurs. Il prévoyait aussi des inspections réciproques des sites utilisés pour le stockage et la destruction des armes, des échanges d'informations et la destruction des armes périmées. La Russie et les États-Unis possèdent 90% de l'arsenal nucléaire mondial.
"Les parties ont convenu d'organiser un nouveau volet des négociations fin août ou début septembre 2009 à Genève", est-il indiqué dans un communiqué de presse du ministère consacré au quatrième volet des négociations organisé à Genève du 22 au 24 juillet.
Article : FRi 3B Conseils
Source : RIA Novosti / 20min.ch / 3B Conseils
Photo : RIA Novosti
Publié par
Brigitte Bornemann - directrice des publications
0
commentaires