Hanoï (VietNam) - 02/08/2011 - 3B Conseils - BB.
La 5e conférence des commandants de la Marine de l'Association of Southeast Asian Nations ASEAN (ANCM-5) s'est tenue du 26 au 29 juillet à Hanoi dans le but de rendre plus efficaces les activités de coopération militaire et de défense entre les pays membres.
Les conférenciers se sont mis d'accord pour créer un portail de partage des informations, organiser des séminaires au niveau du commandement sur la sécurité en terme de navigation marine, multiplier les signes de "courtoisie" entre les différentes forces marines des pays de l'ASEAN. Les participants ont adopté l'orientation pour la coopération entre les forces de Marine des pays de l'ASEAN, pour un échange entre les jeunes officiers de marine de l'ASEAN, et pour le programme d'activités sur la période 2011-2013. L'ANCM-6 aura lieu à Brunei en 2012.
Concernant le problème en Mer Orientale, le général Phung Quang Thanh ministre de la Défense du Vietnam a estimé qu'en dehors des opportunités de coopération, les pays aséaniens feraient face à des défis sécuritaires traditionnels et non traditionnels, demandant la coopération des Marines des pays: "les litiges en Mer orientale devraient être réglés via des négociations sur la base du droit international, concrètement la Convention des Nations unies sur le droit de la mer de 1982 (UNCLOS), la Déclaration sur la conduite des parties en Mer Orientale (DOC), permettant de s'orienter vers l'élaboration du Code de conduite des parties en Mer Orientale entre l'ASEAN et la Chine (COC)".
La conférence, a réunit des commandants des neuf pays membres et de l'attaché militaire du Laos au Vietnam. Elle s'est déroulée en présence du chef d'État major de l'Armée populaire du Vietnam, le général Dô Ba Ty.
L'article complet est sur le Courrier du Vietnam
L'ASEAN a été fondée par cinq États, principalement de l'Asie du Sud-Est maritime : Philippines, Indonésie, Malaisie, Singapour, et Thaïlande. Le Brunei les rejoint 6 jours après son indépendance du Royaume-Uni le 8 janvier 1984. Le Vietnam entre en 1995, suivi du Laos et de la Birmanie le 23 juillet 1997 et du Cambodge le 30 avril 1999.
La Papouasie-Nouvelle-Guinée a le statut d'observateur depuis 1976 et réfléchit à une possible candidature. Le 23 juillet 2006, le Timor oriental a posé sa candidature et pourrait devenir membre d'ici à 2012. L'Australie est aussi intéressée mais certains pays membres s'y opposent.
les dix pays représentent près de 600 millions d'habitants dont 130 millions de personnes vivent sur Java, l'île la plus peuplée du monde.
Article : Brigitte Bornemann
Source : Le courrier du Vietnam
mardi 2 août 2011
Les commandants de la Marine de l'ASEAN veulent un portail pour échanger des informations
Publié par
Brigitte Bornemann - directrice des publications
0
commentaires
lundi 1 août 2011
Interdiction d'utiliser des bombes à sous-munitions : premier anniversaire de la Convention d'Oslo
un projectile de 120 mm fabriqué en Espagne utilisé à Misrata en avril 2011 - Lybie
Oslo (Norvège-UE). 1/08/2011 - 3B Conseils - BB. Il y a un an la Convention sur les armes à sous-munitions entrée en vigueur et devenait contraignante. La Convention avait été ouverte à la signature le 3 décembre 2008.
Son action s'est inspirée de la Campagne internationale pour interdire les mines (ICBL) lancée en 1992 par 6 organisations : Handicap International, Human Rights Watch, Medico International, Mines Advisory Group, Physicians for Human Rights and Vietnam Veterans of America Foundation entrée en application qui a débouché sur l'Interdiction de l'Emploi, du Stockage, de la Production et du Transfert des Mines Antipersonnel et sur leur Destruction (communément appelée Traité d’interdiction des mines) signée par 122 gouvernements à Ottawa en décembre 1997. La même année, ICBL et sa coordinatrice de l’époque Jody Williams se voyaient remettre le Prix Nobel de la Paix.
La Convention sur les armes à sous-munitions interdit l’usage, la production, le stockage et le transfert des bombes à sous-munitions et oblige les Etats à dépolluer les zones contaminées dans les dix ans de l’adhésion, à détruire les stocks de cette arme dans les huit ans ainsi qu’à fournir une assistance significative aux survivants, à leurs familles et à leurs communautés.
Pourtant, le 14 avril, les forces gouvernementales loyales au dirigeant libyen Mouammar Kadhafi avaient largué des bombes à sous-munitions sur des zones résidentielles dans la ville de Misrata, dans l'ouest du pays. D'après Human Rights Watch qui avait été directement témoin, des chercheurs avaient inspecté les fragments d'une sous-munition découverte par un journaliste du New York Times.
Le 25 mai dernier Handicap international dénonçait seize institutions suisses, les accusant d'investir dans la production de bombes à sous-munitions. Au total 166 institutions financières de 15 pays fournissent plus de 39 milliards de dollars à huit producteurs connus de bombes à sous- munitions, selon un rapport de Pax Christi (Pays-Bas) et Netwerk Vlaanderen (Belgique).
Cécile de Kervasdoué - France Culture a consacré un reportage avec Camille Gosselin d'Handicap International sur les pays contributeurs et signataires.
Article : Brigitte Bornemann
Sources : La Tribune de Genève, France Culture.
articles déjà parus :
30 mai 2008, Général Bertrand Binnendijk, Défense et Environnement : une nouvelle manière de penser sous la présidence du Ministère de la Déffense et avec le soutien de l'IHEDN- ,
Obama interdit l'exportation de BASM
11 avril 2011 sur le Mozambique signataire de la convention defenseetenvironnement.blogspot.com
La reproduction partielle ou totale, par toute personne physique ou morale et sur tout support, des documents et informations mis en ligne sur ce blog-médias sans autorisation préalable de 3B Conseils et mention de leur origine, leur date et leur(s) auteur(s) est strictement interdite et sera susceptible de faire l’objet de poursuites
Publié par
Brigitte Bornemann - directrice des publications
0
commentaires
mardi 26 juillet 2011
Démantèlement des navires et conduite de projet de la Coque Q790 aux navires du futur
Paris (France-UE) - 26/07/2011 - 3B Conseils - BB. 1/4 - En attendant les navires du futur, sur lesquels planchent DCNS avec l'Ecoship ou STX Europe avec Ecohorizon ..., revenons sur la conduite de projet du programme du Porte-Avions Charles de Gaulle (PA CDG) qui a été un défi industriel. D'après Xavier Lebacq, qui a eu a mené un projet "unique" non pas tant par son coût de 3G€, mais par sa complexité, la conduite de projet s'appuie sur des règles et outils aujourd'hui, bien rodés et performants.
La DGA en a établi un référentiel exemplaire. La durée du programme PA CDG s'est déroulée sur plus de 20 ans et s'est achevé en 2000. Le Porte avions a été admis au service actif au printemps 2001 et son programme de révision est prévu jusqu'à sa fin de vie, mais nous en sommes encore loin....
En 10 ans d'activité le PA CDG a navigué 1200 jours, dont 300 au cours des 18 derniers mois, soit, déjà l'équivalent de 15 tours du monde. Dans la revue GAÏA de juin 2011, Xavier Lebacq (voir intervention à la conférence Défense et environnement) Ingénieur de l'armement, aujourd'hui devenu associé gérant d'une société de conseils, relate son expérience. Il est également rapporteur de deux rapports sur le démantèlement des navires en fin de vie... Dans le N°2974 de Cols bleus du 25 juin 2011 consacré à la Marine et à l'environnement : relations durables, c'est l'Amiral Hubert Jouot, chargé de mission auprès du chef d'état-major de la Marine qui suit particulièrement le dossier des navires en fin de vie, dans le cadre de l'esprit de la convention de Hong Kong (1) et qui fait le point sur le rythme de démantèlement prévu à partir de 2014. Les objectifs seront de réduire les coûts grâce à l'expérience acquise et la durée du stockage avant la déconstruction.
Depuis 2009, plusieurs marchés d'inventaires de matières premières potentiellement dangereuses ont été conclus. En dehors de la déconstruction de la coque Q790 dont la procédure est devenue référence... voir aussi le Rapport de Pierre Cardot, ancien député des Yvelines qui avait été nommé par le Premier ministre François Fillon parlementaire en mission auprès du ministre d’Etat Jean-Louis Borloo, ministre de l'écologie, de l'énergie, du développement durable et de la mer pour mettre .
(1) Claude Wohrer Secrétariat général de la mer était la représentante pour la France.
Article : Brigitte Bornemann
Sources : Gaïa Juin 2011 et Cols Bleus 25 juin n°2974, journal de l'environnement, Mer et Marine N° spécial Euronaval oct. 2010
Publié par
Brigitte Bornemann - directrice des publications
0
commentaires
lundi 25 juillet 2011
Immobilier, Etat français et Défense
Paris (France - UE)- 25/07/2011 - 3B Conseils - BB. Le 25 juin dernier, Cols Bleus publiait un n° quasiment spécial sur Marine et Environnement : Relations durables. La préface du CGA Eric Lucas, faisait un point haut fonctionnaire au développement durable du ministère de la défense, directeur de la mémoire, du patrimoine et des archives soulignait les actions entreprises pour le développement durable, l'environnement et la maîtrise de l'énergie.
Depuis 2003, le haut fonctionnaire au développement durable est chargé d'anomier la stratégie ministérielle dans le domaine. Dès 2007, année du Grenelle de l'environnement, la Défense s'est engagée dans l'élaboration et la mise en oeuvre d'un plan d'action environnement. Ce plan est réactualisé tous les deux ans. Toute la semaine, nous présenteront des actions menées dans les domaines de l'immobilier, du démantèlement, de la réhabilitation des sites.
Article : BB
Publié par
Brigitte Bornemann - directrice des publications
0
commentaires
vendredi 22 juillet 2011
Le GIGAN et le SER s'engagent pour l'IEED France Energies Marines
Paris (France-UE). 22/07/2011 - 3B Conseils - BB. Les énergies renouvelables de la mer sont dorénavant un enjeu pour les industriels civils et de la Défense. Jean-Marie Poimboeuf, président du GIGAN et Jean-Louis Bal, président du SER (Syndicat des Énergies Renouvelables), ont adressé une lettre le 13 juillet à Christian Steiff, président du jury des IEED* pour apporter leur soutien à FRANCE ÉNERGIES MARINES**, consortium piloté par IFREMER.
"Des membres du GICAN ont de leur côté manifesté leur soutien comme AREVA, DCNS, STX Europe et les Pôles Mer Bretagne et PACA, tous impliqués dans la future filière industrielle des énergies marines ....
En effet, les énergies renouvelables d’origine marine représentent pour la France des enjeux importants en termes de diversification de la production énergétique et de compétitivité industrielle.
Ce potentiel énergétique ainsi que les compétences fortes dans le domaine de la construction navale et de l’ingénierie offshore réunissent les atouts nécessaires au développement d’une véritable filière de production industrielle, qu’il faut porter au niveau européen et mondial.
Le développement d’une filière industrielle émergente nécessite dans les premiers stades une fédération des différents acteurs et un accompagnement de l’Etat dans la levée de verrous technologiques.
Les premiers appels d’offres de l’ADEME retenant la réalisation et les essais de 5 démonstrateurs technologiques constituent une première réponse très appréciable.
Mais au-delà de ces projets, dont la portée est limitée dans le temps, se profile l’enjeu de capitalisation des résultats, de retour d’expérience, de l’évolution des prototypes, de nouveaux projets technologiques… en un mot d’une véritable dynamisation des différentes filières technologiques concernées"....
Dans la journée du 19 juillet, le site de l'incubateur DCNS basé à Brest a accueilli trois visiteurs de marque, d'une part Jean-Yves Le Drian, président du Conseil régional de Bretagne, d'autre part le Dr Rajendra K. Pachauri, président du GIEC (groupe d’experts inter-gouvernemental sur l’évolution du climat), qui était accompagné de Serge Lepeltier, ambassadeur de France, en charge des négociations sur le changement climatique auprès de l'ONU. L'objet était de rencontrer les équipes d'assemblage de la première hydrolienne OpenHydro qui sera installée au large de Paimpol-Bréhat dans les Côtes d'Armor. (voir informations 21/07/2011 sur www.marine-renewable-energy.com Ici )
Retrouver la veille quotidienne des énergies renouvelables de la mer spécialisée en français energiesdelamer.blogspot.com
et sur les nouveaux portails français et anglais "créés aussi le 13 juillet"
www.mer-veille.com et www.marine-renewable-energy.com.
* France Energies Marines est un consortium constitué de 54 industriels. Il est coordonné par Yann-Hervé de Roeck (IFREMER). Le premier Conseil d'administration sera présidé par EDF. IFREMER est présidé par Jean-Yves Perrot.
** L'appel à projets instituts d'excellence dans le domaine des énergies décarbonées est géré par l'Agence Nationale de la Recherche (ANR). Dotée d'une enveloppe globale de 1 milliard d'euros, l'action « Instituts d’Excellence dans le domaine des Energies Décarbonées» (IEED) permettra de faire émerger 5 à 10 IEED au sein de campus d'innovation technologique de dimension mondiale, à l'issue de 2 appels à projets.
Bretagne Developpement Innovation, DCNS, Pôles Mer Bretagne et Paca sont partenaires de
energies-delamer.blogspot.com
Article : Brigitte Bornemann
Source : Gigan
Publié par
Brigitte Bornemann - directrice des publications
0
commentaires
jeudi 21 juillet 2011
DCNS et Atlas Elektronik pourraient redessiner le paysage de l'électronique navale pour les armes sous marines
Francfort (Allemagne - UE) - 21/07/2011 - 3B Conseils - Selon une dépêche de Reuters du 20 juillet, DCNS est en discussion avec Atlas Elektronik, spécialisé dans l'électronique navale et pourraient réunir leurs activités d’armes sous-marines.
Détenu par ThyssenKrupp et EADS, Atlas Elektronik est dirigé par Dieter Rottsieper and Kai Horten.
Selon une source industrielle interrogée par Reuters, l'accord pour l'ouverture de négociations exclusives, signé en mai mais non rendu public, pourrait déboucher sur la création d'une JV à parité. La phase d'examen approfondi des comptes devrait débuter sous peu.
Si un tel accord est signé, il pourrait déboucher sur la création d’une coentreprise à parts égales. Elle emploierait environ 500 personnes et réaliserait un chiffre d’affaires entre 150 et 200 millions d’euros.
Il est probable que le sujet a été évoqué hier lors de la rencontre entre Angela Merckel et Nicolas Sarkozi à l'occasion de la préparation du sommet sur la Grèce alors que les bourses européennes sont sous tension avant la rencontre de ce jour à Bruxelles.
Cette coopération franco-allemande fait suite à un précédent accord conclu fin 2007, cette fois avec l'Italie, prévoyant de combiner les forces de DCNS, Thales (son actionnaire à 25%) et Finmeccanica, mais les négociations n'avaient pas abouti.
Le 20 juin 2010 EADS et Atlas Elektronik avait créé Sofrelog Atlas Maritime Security. En janvier 2011, Cassidian (groupe EADS) et Atlas Elektronik avaient finalisé la fusion de leurs filiales Sofrelog et Atlas Maritime Security afin de créer une coentreprise dans le domaine de la sécurité maritime, baptisée Signalis.
Article : Brigitte Bornemann
Sources : Reuters, Les Echos, Usine Nouvelle, Defense news.
Publié par
Brigitte Bornemann - directrice des publications
0
commentaires
vendredi 15 juillet 2011
Influence d'Eva Joly sur la Défense
Paris (France-UE) - 15/07/2011 - 3B Conseils - BB. Brillante auditrice de la 46è session de l'IHEDN (institut des Hautes études de la défense nationale), Eva Joly, députée européen, élue le 12 juillet par les militants d'Europe écologie - Les Verts, comme candidate à la présidence de la République Française, aura un oeil vigilant sur la Défense où l'environnement est au coeur des métiers de l'industrie, mais aussi des Etats Major (cf pour la Marine la création du passeport vert).
Les gouvernements ont des contraintes budgétaires qui nécessitent une coopération européenne et un dialogue renouvelé avec les instances telles que la celle de la NAMSA (OTAN) pour le démantèlement des engins, des munitions... mais aussi une opinion publique à prendre en compte (voir le rapport interministériel de l'IGA Xavier Lebacq).
La gestion environnementale est devenue pour des nombreuses entreprises comme DCNS, des sociétés comme Veolia, Suez... ou le Ministère de la Défense français avec la Direction du patrimoine et la DGA (voir ou revoir (ici) les conférences de Défense et Environnement) un enjeu économique.

Les déclarations à remettre en perspective :
L'AFP rapporte les propos d'Eva Joly prononcés hier, en marge d'un rassemblement pour les valeurs de la République : "J'ai rêvé que nous puissions remplacer ce défilé militaire par un défilé citoyen où nous verrions les enfants des écoles, où nous verrions les étudiants, où nous verrions aussi les seniors défiler dans le bonheur d'être ensemble, de fêter les valeurs qui nous réunissent".
D'après Le Nouvel Observateur.fr, l'ex-magistrate, n'a pas fait cette déclaration dans le cadre de la réunion regroupant associations syndicales, politiques et de Résistants pour "éviter les soupçons de partialité", mais en réaction au passage d'une colonne de chars et de véhicules blindés de l'armée place de la Bastille. Pour elle, "il y a une antinomie" entre le passage de chars sur cette place et les discours qu'y ont prononcé jeudi les anciens Résistants.
Les cérémonies du 14 juillet ont été empreintes de gravité et de recueillement jeudi sur les Champs-Elysées, comme ailleurs en France, au moment où un nouveau soldat français trouvait la mort en Afghanistan, après le décès la veille de cinq militaires dans un attentat suicide. François Fillon, Premier ministre, qui a assisté jeudi à un Conseil de défense réuni par le Président de la République Nicolas Sarkozy, a reconnu que le traditionnel défilé du 14 juillet avait été "un moment de deuil" et non un "moment de fierté" comme les précédentes années.
En tant qu'auditrice de l'IHEDN, cette formation un peu particulière et lieu de débat et de réflexion sur les enjeux de défense et d’affaires internationales, a permis à Eva Joly d'acquérir un regard exceptionnel sur l'interaction de la défense avec la vie civile. Dans ce monde qui bougent à toute allure, les grands enjeux des équilibres géopolitiques y sont toujours scrutés avec une diversité d'opinion due aux différents parcours et formations des auditeurs.
A ce propos, il est intéressant de regarder le thème de la table ronde du 28 juin dernier, «Former aux questions de défense et de politique étrangère» organisée par le Vice-Amiral Richard Laborde, directeur de l’IHEDN et de l’Enseignement militaire supérieur (EMS) et Francis Delon secrétaire général. Cette matinée s'est déroulée dans le cadre des 75 ans de l’Institut et des 100 ans du Centre des hautes études militaires (CHEM). Onze directeurs d’instituts, de collèges et d’académie de défense homologues de l’IHEDN y ont participé.
A cette occasion, le général d'armée aérienne Stéphane Abrial a évoqué les perspectives de l'OTAN à 25 ans et rappelé l'équilibre entre le besoin indispensable de la coopération multinationale et le respect de la souveraineté. L'OTAN et l'UE ont besoin de mieux synchroniser leurs efforts pour maintenir cet équilibre. Il a souligné que "la moitié des effectifs de soldats pour l'Alliance 2036 n'étaient pas encore nés. Nous ne devons pas oublier que l'aspect humain saura aussi important que le matériel et la doctrine". Etaient également présents, Patrick Auroy, Secrétaire Général de l'OTAN, Claude-France Arnoud, nommée en janvier à la tête de l'Agence Européenne de défense par Catherine Ashton, et l'Amiral Xavier Paitard, chef de la représentation militaire auprès du Comité militaire de l'UE et de l'OTAN qui durant 3 ans a été le chef du Cabinet militaire du ministre de la défense Hervé Morin, qui avait lancé un véritable Grenelle de l'environnement et dont les premiers résultats sont déjà visibles.
La table ronde a permis un échange de vues et de pratiques sur les expériences et les perspectives à long terme des Instituts dans quatre domaines :
. publics d’auditeurs : l’amiral Charles Style, commandant du Royal College of Defence Studies (RCDS) de Londres, le docteur Jamal Sanad Al-Suwaidi, directeur général de l’Emirate Center for Strategic Studies and Research (ECSSR) d’Abu Dhabi et le lieutenant général Alfonso de la Rosa Morena, directeur du Centro Superior de estudios de la Defensa Nacional (CESEDEN) de Madrid.
. contenus des formations : le général Patrick Desjardins, directeur des opérations académiques du Collège de défense de l’Otan de Rome, l’Air Marshal PK Roy, commandant du National Defence College (NDC) de New Delhi et le docteur Rainer Schwalbe, directeur de la formation de la Bundesakademie für Wehrverwaltung und Wehrtechnik (BAkWVT) de Mannheim.
. méthodes pédagogiques : le professeur Katrina Mac Farland, présidente de la Defense Acquisition University (DAU) de Washington, l’Amiral Marcantonio Travisani, président du Centro Alti Studi per la Difesa (CASD) de Rome et Hans-Bernhard Weisserth, directeur de l’European Security and Defence College (ESDC) de Bruxelles.
. coopérations existantes et envisageables entre les instituts représentés : le Lieutenant Général Kersten Lahl, président de la Bundesakademie für Sicherheitspolitik (BAKS) de Berlin et le Docteur Nicholas Rostow, directeur senior du Centre de Recherche Stratégique du National Defense University (NDU), de Washington.
Article : Brigitte Bornemann
Sources : IHEDN, EurActiv.fr, Nouvel Obs.fr
Publié par
Brigitte Bornemann - directrice des publications
0
commentaires
jeudi 14 juillet 2011
En marge de la conférence presse du 12 juillet, Jacky Bryant a voulu réagir à une déclaration de Nicolas Sarkozy à propos du nucléaire lors de la table ronde organisée à Crozon le 8 juillet dernier, à laquelle il avait assisté. « Je tiens à lui rappeler que la loi Morin votée lors de son mandat, reconnaît que les essais nucléaires ont été source de certaines maladies. Comment peut-il dire cela en Bretagne ? Cette déclaration démontre que l’Etat français, au-delà de cette loi n’a pas encore admis la nécessité de travailler avec les Polynésiens qui ne sont pas demandeurs d’argent mais d’une prise en charge. Sur douze dossiers présentés dernièrement par l’association AVEN, onze ont été refusés. Le onzième a bénéficié d’u

La loi adoptée le 23 décembre 2009, stipule notamment que l'Ile avait été contaminée à la suite de l'essai atmosphérique Centaure du 17 juillet 1974.
Article : Brigitte Bornemann
Source : Tahiti Infos 13 juillet 2011
Publié par
Brigitte Bornemann - directrice des publications
0
commentaires
mercredi 13 juillet 2011
Chypre : dernières évaluations de l'explosion du dépôt de munitions
Selon la radio publique et l'agence CNA, des responsables de la garde nationale s'étaient inquiétés récemment des conditions d'entreposage de ces munitions laissées en plein soleil malgré des niveaux de températures très élevés en cette saison. Le commandant de la marine chypriote et celui de la base ont péri dans l'accident, avec quatre autres militaires et six pompiers.
Ces munitions faisaient partie d'une cargaison d'armes saisie en janvier 2009, en Méditerranée sur le navire M/V Monchergorsk, battant pavillon chypriote en provenance d'Iran et à destination de la Syrie. Cette cargaison était en infraction avec l'embargo des armes imposé à l'Iran dans le cadre des sanctions de l'ONU en raison de son programme nucléaire controversé.
Costas Papacostas, le ministre de la défense a aussitôt présenté sa démission au Président Demetris Christofias, qui l'a acceptée ainsi que celle de Petros Tsaliklides, commandant de la garde nationale
Le ministère de la Défense indique que la centrale électrique de Vassilikos située à proximité a, elle aussi, été touchée. Une partie de l'île est depuis privée de courant (voir le reportage vidéo de 24/24h).
Lisa Buttenheim, Représentante spéciale du Secrétaire général de l'ONU à Chypre, a offert l'assistance de l'organisation onusienne au Président chypriote grec Demetris Christofias.
Le Dirigeant chyp

Les deux dirigeants s'étaient rencontrés jeudi à Genève pour des discussions avec le Secrétaire général de l'ONU, Ban Ki-moon, sur la réunification de l'île de Chypre, qui est divisée depuis plus de 35 ans.
A l'issue de cette rencontre, Ban Ki-moon avait indiqué que MM. Eroglu et Christofias, avaient accepté son offre de renforcer le rôle de médiation des Nations Unies dans les négociations sur la réunification.
Article : Brigitte Bornemann
Souces : ONU, RFI, 24h/24, Le Monde
photos extraite du site de Voice of Russia
Publié par
Brigitte Bornemann - directrice des publications
0
commentaires
lundi 4 juillet 2011
Des énergies vertes pour l’armée américaine
WASHINGTON (États-Unis) -04/07/2011- 3B Conseils.
L'armée américaine est la plus grande consommatrice d'énergie des Etats-Unis. Elle envisage d’augmenter de 25 % la production d’énergies « propres » à l’horizon 2025 et de diminuer de 30 % ses émissions de gaz à effet de serre (GES) d’ici à 2015 (par rapport à 2003).
À l’heure du photovoltaïque
Les chercheurs de Konarka Technologies ont signé un contrat d’un million six cent mille dollars avec la défense américaine pour réaliser des cellules photovoltaïques ultralégères. Les équipements de terrain de l’armée (des lunettes de vision nocturne au GPS) étant de plus en plus dépendants de l’énergie électrique, il fallait en effet se pencher sur le développement de structures plastiques et textiles fondées sur le renouvelable (tentes, uniformes, etc.), lesquelles peuvent se substituer aux batteries traditionnelles et autres générateurs diesels pour l’alimentation et la recharge.
Le développement du solaire permet aussi de réduire significativement la charge emportée par les fantassins.
L’installation d’une unité solaire de quatorze mégawatts (MW) sur la célèbre base aérienne de Nellis (Nevada) et d’un système photovoltaïque de deux MW à Fort Carson (Colorado) en témoigne, tout comme la création annoncée d’une centrale au cœur de la plate-forme d’Irwin, dans le désert californien de Mojave (où le vent règne aussi en maître). L’entreprise espagnole Acciona Solar Power et Clark Energy ont remporté en octobre dernier (2010) l’appel d’offre lancé par l’armée américaine pour développer le plus important projet « écologique». Ces deux entités fourniront conjointement 500MW d’énergie solaire, un chiffre qui pourrait doubler en fonction des besoins. Étalées sur 5600 hectares, les installations devraient voir leur construction achevée à l’horizon 2022. D’ici là, un premier dispositif photovoltaïque d’une puissance de 20MW est prévu pour 2013. Le premier site à même de couvrir l’ensemble des besoins énergétiques de la base, lui, devrait être mis en service deux ans plus tard. Quant à l’excédent d’électricité, il sera vendu aux compagnies publiques régionales via deux lignes à haute tension.
Cette base californienne est en fait un authentique laboratoire « vert », puisqu’elle se prépare à ne plus utiliser que des véhicules électriques et que ses infrastructures futures devront répondre à des normes environnementales strictes (équivalentes au label « Haute qualité environnementale » en vigueur en France). Les soldats vont recevoir des instructions pour limiter leur consommation d’énergie et devront s’acquitter d’une taxe en cas de non-respect des nouvelles instructions.
Article MGH 3B Conseils
Sources : documents de Guillaume Duhamel
Lire d’autres articles à propos des énergies renouvelables, de la protection de l’environnement ou de l’US Army.
La reproduction partielle ou totale, par toute personne physique ou morale et sur tout support, des documents et informations mis en ligne sur ce blog-médias sans autorisation préalable de 3B Conseils et mention de leur origine, leur date et leur auteur est strictement interdite et sera susceptible de faire l’objet de poursuites.
Publié par
Brigitte Bornemann - directrice des publications
0
commentaires