CHERBOURG - 07/02/08 - (Selon Mer et marine.com). Sur une trentaine de bâtiments désarmés, une douzaine de vielles coques sont en attente de démantèlement. Alors que la destruction de l'ex-frégate Lucifer, à Cherbourg, a été attribuée au groupe Suez, le résultat de l'appel d'offres concernant la déconstruction de l'ancien Clemenceau sera connu d'ici la fin du printemps. Une dizaine d'autres navires feront, ensuite, l'objet de marchés publics négociés avec mise en concurrence. L'ensemble représente un tonnage de 39.000 tonnes, dont 24.000 pour l'ex-porte-avions. Alors qu'un plan de démantèlement, sur dix ans, est en cours de préparation, les unités ayant une « utilité » ne sont pas pour le moment concernées. C'est le cas par exemple du croiseur Colbert, qui sert de stock de pièces détachées pour la Jeanne d'Arc, où des bateaux utilisés comme brise-lames à Lanvéoc, Lorient ou Toulon. Le ministère de la défense n'aurait pas prévu de confier l'ensemble de la démolition des anciens bâtiments de la marine à un seul industriel. Les marchés seraient passés par groupes et types de bateaux. « Cela permettra à des sociétés qui n'ont pas les capacités de traiter un gros navire, comme un porte-avions ou des frégates, de pouvoir se positionner sur des unités plus petites, comme des avisos », explique-t-on au ministère. Le marché s'annonce, en tous cas, considérable et il faudra plus d'un groupe pour parvenir à traiter toutes les vieilles coques de la Royale, dont le tonnage à ferrailler est estimé à 100.000 tonnes dans les dix à quinze prochaines années.
Sources : Meretmarine.com : Photo : Le cimetière marin de Landévennec (Finistère)
© Met et Marine - Vincent Groiszeleau
jeudi 7 février 2008
Filière de démantèlement des navires (suite)
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