PARIS - 19/03/2008 - Vietnam, 1962-1970: 70 millions de litres de défoliant –le «fameux» agent orange – ont détruit la forêt tropicale et sont à l’origine de cancers et de malformations congénitales. Irak, 1991 et 2003: l’utilisation d’armes à uranium appauvri a irradié de vastes zones du pays, et un nombre incalculable de personnes. Afghanistan: en 23 ans de conflit, 95% des forêts ont été détruites. Kosovo, 1999: des 550 sites industriels bombardés par l’Otan s’écoulent 80.000 tonnes de pétrole. Liban, août 2006: marée noire sur les côtes du pays. Il faudrait une somme pour dresser une liste exhaustive des pays fortement pollués à la suite de conflits. A priori, le Programme des Nations unies pour l’environnement (Pnue), les Amis des bonobos du Congo, Urgence réhabilitation développement (URD), le programme Héritage de la guerre froide et l’Association d’amitié franco-vietnamienne n’ont aucun point commun. Mais tous gèrent à leur niveau des situations d’après-conflit, et ont témoigné de leur expérience lors d’un colloque intitulé «Guerre et environnement», organisé jeudi 6 mars par WWF et la sénatrice Verts du Nord, Marie-Christine Blandin. Dès 1999, le Pnue a créé une branche nommée «gestion post-conflit et désastre» afin d’étudier d’un point de vue environnemental l’après-conflit dans les Balkans. L’organisation a 18 rapports d’évaluation à son actif, est intervenue dans 25 pays, mais les moyens d’action manquent. Silja Halle, chargée de communication, note par exemple que «les opérations d’assistance humanitaire font des dégâts sur l’environnement, ainsi que les camps de réfugiés». Bien sûr, il ne s’agit pas de remettre en cause la nécessité de ces aides extérieures, mais de minimiser l’impact sur l’environnement des «litres d’huile de vidange des véhicules des organisations humanitaires qui polluent les nappes phréatiques», selon François Grunewald, président du groupe URD et membre de la Commission nationale consultative des droits de l’homme. Ou de mieux gérer le peu de ressources. Ainsi, 300 kilomètres carrés (km²) de forêt du parc national de Virunga ont été détruits en 6 mois par les soldats hutus et les réfugiés rwandais des camps autour de la ville de Goma (RDC), selon l’Union mondiale pour la nature (UICN). Ces pollutions et dégradations de l’environnement et de la biodiversité engendrent d’autres conflits, surtout lorsqu’il s’agit aussi de contrôler des ressources naturelles à haute valeur ajoutée – minéraux, bois exotique, pétrole. Elles rendent impossible le retour sur les terres agricoles, comme au Liban, où «toutes les bombes à sous-munitions n’ont pas explosé dans le sud du pays», explique Claude-Marie Vadrot, journaliste à Politis. Alors, quelles solutions? Détruire les stocks d’armes chimiques accumulées pendant la Guerre froide? C’est le rôle du programme Héritage de la guerre froide, de Green cross international, coordonné par Stephan Robinson, On peut aussi réparer les infrastructures. Mais comment, lorsque le climat de guerre est permanent, comme à Bagdad, où les forces de la «coalition» ont détruit les deux stations d’épuration de la capitale irakienne? Depuis 2003, toutes les eaux usées filent dans le Tigre, devenu égout à ciel ouvert. Stephan Robinson interviendra le 30 mai prochain lors de la 2ème Conférence Défense et Environnement, organisée par 3B Conseils à l'IHEDN. « Travailler » avec l’armée ? C’est ce que fait, Claudine André, présidente des Amis des bonobos du Congo et marraine de la cellule environnement des forces armées congolaises. La cellule est raillée par l’état-major, et Claudine André n’est jamais invitée par les ONG occidentales… Pourquoi ne pas ajouter « l’écocide », crime écologique, dans la liste des crimes de guerre de la convention de Genève? Bonne idée, mais faire respecter une convention internationale, y compris par les adeptes de la guerre «propre et chirurgicale», est une gageure.
Sources : le Journal de l'Environnement
mercredi 19 mars 2008
Guerre et environnement : l’attention monte
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lundi 17 mars 2008
Des technologies nouvelles pour traiter l'air des submersibles
CHERBOURG - 17/03/2008 - Alors que la construction de la tête de série du programme Barracuda a débuté fin 2007 à Cherbourg, certaines des premières décisions en matière d'équipements des nouveaux sous-marins nucléaires d'attaque commencent à être rendues publiques. C'est le cas pour l'usine Elimination Des Polluants (EDP), chargée d'assurer la qualité de l'air ambiant dans les SNA. La réalisation de l'EDP a été confiée à une division allemande d'Astrium Space Transportation, filiale du groupe EADS, représentée dans ce cas par Wenex Equipements. « La qualité de l'air ambiant à bord des sous-marins à propulsion nucléaire est un sujet important puisque, n'ayant pas de communication avec l'atmosphère terrestre, l'air doit être assaini par des installations de régénération de l'atmosphère du bord embarquées », explique-t-on chez EADS. Ainsi, il faut éliminer le dioxyde de carbonne produit par la respiration des membres d'équipage, l'hydrogène issu des batteries ainsi que divers polluants organiques générés par les équipements et la vie à bord. Pour y parvenir, DCNS, concepteur et constructeur du Barracuda, a choisi un procédé innovant, la toute dernière technologie régénératrice pour l'absorption de CO2 et l'élimination des polluants, développée à l'origine pour la station spatiale internationale.La cellule d'absorption fournie pour les Barracuda sera, ainsi, du même type que celle produite dans le cadre du programme Air Revitalization Systems (ARES). Initié par l'Agence spatiale européenne pour la station spatiale internationale, ce programme a vu le développement, par Astrium, d'un système en circuit fermé. Après avoir été retenu pour l'ISS, l'industriel se félicite du nouveau succès remporté sur un projet stratégique. « Comme annoncé, DCNS a ouvert ses consultations à l'industrie mondiale et c'est ainsi que EADS Astrium a été sélectionné pour cette fonction considérée comme stratégique », rappelle Vincent Dragon, responsable des achats et sous-traitance du projet. « Déjà présent dans l'absorption de CO2 à bord des sous-marins avec sa gamme de cartouches absorbantes, Astrium est fier de participer à ce projet en utilisant sa technique régénératrice qui, assurément, permettra à cette fonction de rentrer dans une nouvelle ère ». Lancé fin 2006, le programme Barracuda porte sur la construction, par DCNS, de six nouveaux SNA destinés à remplacer les sous-marins de la classe Rubis, actuellement en service dans la Marine nationale. La tête de série, le Suffren, doit être livrée en 2017
SOurces : mer et marine.com : article complet ICI/DCNS / Photo : le futur Barracuda©DCNS et meretmarine.com
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mercredi 12 mars 2008
La France souhaite agrandir son domaine maritime
ILES KERGUELEN - 12/03/2008 - Alors que les ressources sous-marines sont de plus en plus convoitées, la France entend bien accroître ses possessions au sud de l'océan Indien. Un dossier est en cours d'élaboration afin de faire reconnaître, par les Nations Unies, une extension du domaine maritime sous souveraineté nationale, autour des Terres Australes et Antarctiques Françaises. Dans ce cadre, l'Institut Français de Recherche pour l'Exploitation de la Mer vient d'achever une nouvelle campagne océanographique au large des îles Kerguelen. Après une brève escale à la base scientifique française de Port Alfred (Île de la Possession, archipel de Crozet), la campagne Kergueplac-3 s'est terminée le 7 février au Cap, en Afrique du sud. À bord du Marion Dufresne -affrété par l'Institut Polaire Paul Emile-Victor (IPEV) depuis le 3 janvier- une équipe de scientifiques a travaillé à l'acquisition de données sismiques autour des îles françaises. L'équipe comprenait des membres de l'Ifremer, de l'IPEV, de l'Institut de Physique du Globe de Strasbourg, et du Service Hydrographique et Océanographique de la Marine. Cette campagne, troisième du genre autour des Kerguelen, a été menée dans le cadre du programme Extraplac (pour EXTension RAisonnée du PLAteau Continental). Le comité de pilotage du programme national Extraplac, animé par le Secrétariat Général de la Mer et coordonnant l'action de plusieurs ministères (*), a été mis en place en 2002-2003. Les principaux ministères concernés sont : Ministère de l'Ecologie, du Développement et de l'Aménagement Durables, Ministère de l'Intérieur de l'Outre-mer et des Collectivités Territoriales, Ministère de l'Enseignement Supérieur et de la Recherche, Ministère des Affaires Etrangères et Ministère de la Défense.
Pour lire l'integralité de cet article, cliquer ICI
Sources et carte © meretmarine.com
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vendredi 7 mars 2008
L'épave d'un Mirage 2000 repêchée au large de la Gironde
BREST - 07/03/2008 - L'Argonaute, de la Marine nationale, a repêché l'épave du Mirage 2000-N qui s'est crashé le 12 février au large de l'estuaire de la Gironde. L'opération a été menée le 1er mars par le bâtiment de soutien, basé à Brest. Des plongeurs de la Marine et de l'armée de l'air étaient présents sur zone pour arrimer l'épave au navire. Celle-ci a ensuite été déposée à bord de l'Argonaute à destination du port du Verdon. Quatre jours après l'accident, le Mirage 2000 avait été localisée par le chasseur de mines Lyre et une équipe de plongeurs démineurs de Brest. L'avion, qui appartenait à la base aérienne 116 de Luxeuil (70), s'était écrasé en fin de soirée alors qu'il participait à un entraînement. Les deux pilotes étaient parvenus à s'éjecter avant d'être récupérés en mer par une vedette de la Gendarmerie maritime et une vedette de la station SNSM de Royan.
Source : meretmarine.com/ Photo: L'argonaute © Marine Nationale
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lundi 3 mars 2008
Débris spatiaux et orbite géostationnaire
PARIS - 03/03/2008 - En janvier dernier s'est déroulé à Paris un workshop sur les satellites en orbite géostationnaire. Une soixantaine de personnes y ont participé, parmi lesquelles des représentants des principales agences spatiales, des fabricants de satellites, des opérateurs et des assureurs. L'objectif de cette journée était, d'une part d'informer les opérateurs des évolutions à venir, notamment en terme de réglementation au niveau national et international, d'autre part d'échanger autour du retour d'expérience des différents opérateurs. Ainsi, durant la première partie de cette journée, un point précis de la situation de l'orbite géostationnaire a été présenté. A ce jour, 1.147 objets occupent cette orbite et ses environs, parmi lesquels 365 sont contrôlés et 782 abandonnés. "C'est donc une zone très encombrée", souligne Fernand Alby, responsable de l'unité "Débris Spatiaux" du CNES."Il semble que la situation s'améliore", constate Fernand Alby. Ainsi, en 2007, 12 satellites sont arrivés en fin de vie. 11 ont été correctement réorbités, le douzième ne l'ayant été que partiellement. Aussi viendra-t-il interféré avec l'orbite géostationnaire. L'année précédente, en 2006, sur les 19 satellites parvenus en fin de vie, seuls neuf avaient été réorbités, contre 7 partiellement et 3 abandonnés. "Il y a quelques années, la situation était généralement la suivante : 1/3 réorbités correctement, suivant les recommandations internationales, 1/3 partiellement réorbités et 1/3 pour lesquels les opérateurs ne faisaient rien. Cela prouve au moins qu'il s'est produit une prise de conscience de la part de ces derniers", estime ce spécialiste des débris spatiaux.
Retrouvez l'intégralité de ce bulletin ADIT ICI
Photo:le satellite geo stationnaire Hot Bird 8
Retrouvez l'intervention de Fernand Alby lors de la conférence "La gestion des déchets dans les milieux extrêmes" ICI .
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mardi 26 février 2008
DCNS signe un contrat avec l'Equateur
CHERBOURG - 26/02/2008 - Le groupe naval français a annoncé, officiellement, la signature d'un contrat de 10 millions d'euros en vue de moderniser les systèmes de combat des deux sous-marins de la marine équatorienne. Ce marché,porte également sur une assistance technique à la découpe des coques. Ce nouveau marché s'inscrit dans le cadre du contrat principal de remise en état et de modernisation de ces deux bâtiments, signé entre le gouvernement équatorien et le groupe chilien ASMAR. Les équipes de DCNS, en particulier celles du site de Cherbourg, apporteront leur contribution à la découpe des coques deux sous-marins, opération rendue indispensable afin d'assurer le remplacement et la maintenance des moteurs diesels et générateurs électriques. Les opérations de découpe seront exécutées dans les installations du chantier chilien ASMAR.
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jeudi 21 février 2008
Nouveau plan canadien de surveillance de l'Antarctique
OTTAWA - 21/02/02008 - Recherche et Développement pour la Défense Canada (RDDC) a entrepris un projet du programme de démonstration de technologies nomme " Surveillance dans le Nord " qui fournira au Ministère de la Défense Nationale canadien (MDN) les options technologiques les plus rentables pour la surveillance nordique sur l'eau, sous l'eau, sur terre et dans les airs. Le projet sera compose d'une série d'essais, d'études et de simulations qui permettront d'examiner les diverses capacités de surveillance qui peuvent être utilisées dans un milieu unique tel que celui de l'Arctique. Cette série d'essais aura lieu de 2008 a 2010, du détroit de Barrow jusqu'à Gascoyne Inlet sur l'île Devon. Les expériences viseront à développer et a intégrer a la fois des capteurs de surface et sous-marins qui permettraient de recueillir des données liées à la surveillance à divers points de passage empruntes par le trafic maritime. L'essai de 2008 s'articulera surtout autour de l'évaluation du rendement des capteurs. Les résultats du projet seront utilises afin de déterminer s'il est possible, sur le plan économique et technologique, de mettre en place un réseau permanent de stations de surveillance de l'Arctique.
Source : ADIT
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mercredi 20 février 2008
Le CNDP rerouve sa tête
PARIS - 20/02/2008 - Par décret paru dans le Journal Officiel du 18 février, le Medad, Ministère de l’écologie, du développement et de l’Aménagement du développement durable a procédé à la nomination au président et vice-présidents de la Commission Nationale du Débat Public (CNDP). Président : Philippe Delalande, Préfet. Vice-présidents : Patrick Legrand, Philippe Marzolf. Patrick Legrand est Chef de la Mission Environnement de l’INRA, Directeur de la publication du Courrier de l’environnement et membre du Comité de programme du cycle des conférences Défense et Environnement : une nouvelle manière de penser. Il a été auparavant, président puis président d'honneurde France Nature Environnement.Il a largement participé à la conférence de consensus organisée par l'OPECST avec Jean-Yves Le Déaut en 1998. En 2006, il avait été le président de la commission particulière du débat public sur l'implantation d'ITER (CPDP ITER). Réaction de France Nature Environnement : la fédération France Nature Environnement est satisfaite de ce nouveau départ de la CNDP et salue ces nominations. La FNE rappelle que cette Commission est un outil indispensable du débat démocratique et environnemental afin de garantir des débats sur les différents projets d’aménagement du territoire dans les meilleures conditions d’information et d’expression des citoyens. A la suite du Grenelle de l’Environnement, le Président de la République avait annoncé un nouvel examen des projets d’infrastructures en cours pour prendre en compte tous leurs impacts environnementaux. Cette réévaluation environnementale ne pourra se faire sans qu’y soit associée la CNDP, instance incontournable de la poursuite du dialogue à cinq qui a pu prévaloir lors du Grenelle de l’environnement. Pour Michel Dubromel, responsable de FNE : « Aujourd’hui, après désignation des dirigeants, reste à nommer les autres membres de la CNDP. Après plus de 5 mois d’inactivité de la CNDP, France Nature Environnement souhaite que le gouvernement nomme au plus vite l’intégralité des membres afin que la CNDP soit opérationnelle dans les meilleurs délais.»
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lundi 18 février 2008
Les compétences du préfet maritime et la lutte anti pollution
TOULON 18/02/2008 - C'est demain que dans le cadre la 6e Session Internationale Euroméditérannée, la délégation se rendra à Toulon où elle assistera à une présentation sur les compétences du préfet maritime, notamment en matière de lutte anti pollution. 17 États membres du processus de Barcelone sont invités à cette session. L’Algérie, l’Autorité Palestinienne, Chypre, l’Egypte, l’Espagne, la Grèce, l’Italie, Israël, la Jordanie, le Liban, la Libye, Malte, le Maroc, la Mauritanie, le Portugal, la Tunisie et la Turquie sont représentés. Sont également conviés au titre de l’Union européenne, la Slovénie qui en assure la présidence, le secrétariat général du conseil ainsi que la commission. Organisée conjointement par l’Institut des hautes études de défense nationale (IHEDN) et le ministère des Affaires étrangères, cette 6e Session Internationale Euro-méditerranée s'est ouverte à Paris, à l’Ecole Militaire, le 13 février dernier et doit s'achever le 20 février.
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jeudi 7 février 2008
Filière de démantèlement des navires (suite)
CHERBOURG - 07/02/08 - (Selon Mer et marine.com). Sur une trentaine de bâtiments désarmés, une douzaine de vielles coques sont en attente de démantèlement. Alors que la destruction de l'ex-frégate Lucifer, à Cherbourg, a été attribuée au groupe Suez, le résultat de l'appel d'offres concernant la déconstruction de l'ancien Clemenceau sera connu d'ici la fin du printemps. Une dizaine d'autres navires feront, ensuite, l'objet de marchés publics négociés avec mise en concurrence. L'ensemble représente un tonnage de 39.000 tonnes, dont 24.000 pour l'ex-porte-avions. Alors qu'un plan de démantèlement, sur dix ans, est en cours de préparation, les unités ayant une « utilité » ne sont pas pour le moment concernées. C'est le cas par exemple du croiseur Colbert, qui sert de stock de pièces détachées pour la Jeanne d'Arc, où des bateaux utilisés comme brise-lames à Lanvéoc, Lorient ou Toulon. Le ministère de la défense n'aurait pas prévu de confier l'ensemble de la démolition des anciens bâtiments de la marine à un seul industriel. Les marchés seraient passés par groupes et types de bateaux. « Cela permettra à des sociétés qui n'ont pas les capacités de traiter un gros navire, comme un porte-avions ou des frégates, de pouvoir se positionner sur des unités plus petites, comme des avisos », explique-t-on au ministère. Le marché s'annonce, en tous cas, considérable et il faudra plus d'un groupe pour parvenir à traiter toutes les vieilles coques de la Royale, dont le tonnage à ferrailler est estimé à 100.000 tonnes dans les dix à quinze prochaines années.
Sources : Meretmarine.com : Photo : Le cimetière marin de Landévennec (Finistère)
© Met et Marine - Vincent Groiszeleau
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