FLORIDE (Etats-Unis) - 30/04/10 – 3B Conseils- Une navette spatiale sans équipage de l'armée de l'air américaine, dont l'objectif militaire a été tenu secret, a décollé avec succès de Floride la semaine dernière.
La navette de taille réduite (8,9 mètres de long et 4,5 mètres d'envergure), fabriquée par l'avionneur Boeing, sous le nom technique de X-37B, a quitté Cap Canaveral à 19H52 (23H52 GMT), selon une vidéo rendue publique par l'armée.
"Le lancement est réussi", a déclaré à l'AFP un porte-parole de l'armée de l'air, Angie Blair.
Son rôle dans l'arsenal américain, la durée de la mission et son objectif exact, n'ont pas été précisés par l'armée de l'air.
Cependant, la navette, une fois dans l'espace, sera alimentée par des capteurs solaires et des batteries au lithium.
Le lancement d'une deuxième navette X-37B est prévu en 2011.
Article: OA 3B Conseils
Source: Les Echos, Maxisciences
vendredi 30 avril 2010
L'armée américaine lance une navette sans équipage à énergie renouvelable
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jeudi 29 avril 2010
Une conférence sur les drones
BRUXELLES (Belgique) - 29/04/10 – 3B Conseils - L'Agence Européenne de la Défense et la Commission européenne organiseront le 1er juillet prochain à Bruxelles la première conférence européenne sur les systèmes aériens sans pilote, aussi appelés drones.
« La conférence constitue une pierre angulaire dans les efforts entrepris par l'Agence européenne de défense et de la Commission européenne dans le domaine des systèmes aériens sans pilote. Etant la première initiative européenne qui joint civil et militaire dans le domaine, elle ouvre largement la voie à l'innovation technologique durable et offre un pont vers un futur marché européen des UAS (Unmanned Aircraft Systems). Pour les décideurs européens, elle crée une importante occasion d'aborder le sujet dans une communauté plus large, en soulignant ses avantages pour les citoyens européens et l'approche partagée entre toutes les communautés d'utilisateurs finaux. » annonce le site de l'Agence.
Parmi les objectifs établis par l'Agence et la Commission, une large part est attribuée à la protection de l'environnement dans cette approche civilo-militaire de l'utilisation des UAS:
« - Sensibiliser le public sur la base de l'industrie européenne dans le secteur des UAS;
- Sensibiliser le public sur le potentiel important d'application des UAS pour le bénéfice des citoyens ainsi que pour leurs gouvernements;
- Présenter les potentialités offertes par les UAS dans la protection de notre environnement et des ressources de notre planète
- Sensibiliser les responsables politiques pour surmonter les obstacles actuels en Europe à l'utilisation des UAS. »
La conférence contribuera à développer une approche européenne commune pour répondre aux recherches et aux développements nécessaires, d'établir un cadre réglementaire européen, et, finalement, garantir à l'Etat aussi bien qu'aux utilisateurs civils l'exploitation sûre et sécuritaire des systèmes aériens sans pilote en Europe.
Retour sur les UAS en Europe
Les drones sont un élément clé pour la politique européenne de défense et de sécurité commune. En outre, on estime que les UAS deviendront de plus en plus importants pour les communautés civiles - par exemple dans le contrôle des frontières, la sécurité maritime et de surveillance de l'environnement. En dépit de ce besoin grandissant cilivo-militaire et sécuritaire, un véritable marché européen des UAS ne s'est pas encore matérialisée.
Depuis que le Comité directeur ministériel l'a décidé en mai 2007, l'Agence européenne de défense a travaillé sur l'intégration des systèmes aériens sans pilote dans l'espace aérien européen. Dans le domaine des règlementions des progrès ont été réalisés en partenariat avec Eurocontrol.
Article: OA, 3B Conseils
Source: Agence européenne de Défense
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mercredi 28 avril 2010
Colloque : «Développement durable et souveraineté dans l’Arctique. Quels défis?"
LAVAL (Canada) - 28/4/10 - 3B Conseils - L’Arctique sera à l’honneur les 17 et 18 mai 2010 à l’Université Laval, dans le cadre du Colloque international «Développement durable et souveraineté dans l’Arctique. Quels défis?» à l’université Laval.
Ce colloque sera l’occasion d’enrichir la réflexion sur les enjeux de la gouvernance et du développement durable de l’espace Arctique dans un contexte de changement climatique.
Juristes, anthropologues, géographes, politologues, sociologues et autres scientifiques aborderont des questions stratégiques touchant l’articulation de la souveraineté dans l’Arctique et les impératifs du développement durable en droit international, les défis de la sécurité maritime et de la navigation, les rapports entre gouvernance du territoire et droits de la personne et les conditions d’un développement à la fois économique et humain.
Le Colloque international «Développement durable et souveraineté dans l’Arctique. Quels défis?» fait appel à une vingtaine de spécialistes de renom venant du Canada, des Etats-Unis, de l’Europe et de la Russie. La mission Rocard y sera représentée par Laurent Mayet et Stanislas Pottier. Michel Rocard Ambassadeur de France chargé des négociations internationales pour les pôles Arctique et Antarctique devrait s'y rendre (12 au 19 juin) après la conférence pour évoquer la position européenne et française. Deux conférenciers sont particulièrement à l’honneur. Le professeur Oran R. Young, de l’Université de Californie à Santa Barbara, est un spécialiste de renommée internationale sur les questions de gouvernance internationale et environnementale qui sont en jeu dans l’Arctique. Le biologiste et océanographe Louis Fortier, de l’Université Laval, est bien connu pour sa direction scientifique d’ArcticNet, regroupant plus de 200 chercheurs provenant de onze pays, et du brise-glace Amundsen, transformé en laboratoire d’étude des répercussions du changement climatique dans l’Arctique.
Ces experts partageront leurs réflexions sur les défis du développement humain dans la région arctique à l’heure du changement climatique. Toutes les conférences seront offertes en anglais et en français grâce à la traduction simultanée dans l’une ou l’autre langue, disponible pendant tout l’événement.
Rappelons le Bulletin d‘études de la Marine n°47 – janvier 2010 – sur les pôles avec la publication de la conférence prononcée par M. Rocard (29 mai 2009) au Centre d’enseignement supérieur de la Marine et les interventions de Laurent Mayet et Stanislas Pottier lors de la troisième conférence "Défense et Environnement : une nouvelle manière de penser" (2 juillet 2009), où une table ronde était consacrée à la : "Prévention et réparation des dommages environnementaux, avec des exemples concrets : le Liban, les territoires palestiniens, et l'Arctique dans une perspective à 30 ans." Revoir la vidéo ICI
Article : SLG/BB 3B Conseils
Source : Chaire de recherche du Canada en droit de l’environnement - CRCDE
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mardi 27 avril 2010
Army Environmental Achievements
Vidéo du Colonel Maria Gervais, Commandant de l'USAEC, à propos des objectifs environnementaux de l'armée américaine.
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lundi 26 avril 2010
L'armée américaine se met au vert
WASHINGTON (Etats-Unis)- 26/4/10 - 3B Conseils - Des systèmes de purification d'eau fonctionnant à l'énergie solaire jusqu'au biocarburant des avions de chasse, l'armée américaine redouble d'efforts pour diminuer son empreinte écologique, selon un rapport américain publié mardi dernier.
Le département de la Défense, premier consommateur de carburant au monde et qui compte pour 80% dans la consommation d'énergie du gouvernement américain tout entier, tire son énergie principalement des hydrocarbures, indique un rapport du Pew Research Center. Mais dans ce domaine, un vent de changement souffle sur tous les corps d'armée.
La Marine s'est donnée le but de remplacer d'ici 2020 la moitié de son fuel utilisé sur terre et sur mer par autre chose que des hydrocarbures, a indiqué le secrétaire à la Marine, Ray Mabus, lors d'une conférence de presse après la publication du rapport.
La Marine teste en outre un "Hornet vert", un avion de combat F18 fonctionnant avec un mélange de cameline, une plante de la famille de la moutarde, et de kérosène, a-t-il indiqué.
"Contrairement à la première génération de carburant à l'éthanol de maïs, la cameline est une plante qu'on peut cultiver alternativement avec autre chose comme du blé sans mettre le sol en jachère", a affirmé M. Mabus. Il a ajouté que la production d'une telle plante "ne pèserait ainsi pas trop dans la chaîne alimentaire tout en fournissant une nouvelle culture aux fermiers américains".
Le corps des Marines, qui travaille avec l'armée de Terre, a, lui, utilisé des mousses isolantes dans ses structures temporaires installées en Irak afin de réduire la consommation d'énergie de 75%.
A la lumière des multiples applications civiles tirées dans le passé des recherches militaires, telles le GPS ou internet, le rapport prédit que les démarches écologiques de l'armée déboucheront sur de nombreuses innovations pour le grand public.
Ces innovations devraient inclure de nouveaux carburants alternatifs, des moyens avancés de stockage d'énergie et des véhicules plus économes en carburant que ce soit sur terre, ciel ou mer, note encore le rapport.
Phyllis Cuttino, directrice du programme climat et énergie à l'institut de recherche Pew, a appelé les législateurs américains à soutenir ce que fait l'armée en terme d'efficacité énergétique en adoptant une vaste loi sur le changement climatique.
"Cette législation devrait instaurer un prix du carbone, investir dans l'innovation et aider à déployer les énergies renouvelables", a-t-elle conclu.
Article : SLG 3B Conseils
Source : AFP
Photo : Barack Obama devant un "Hornet vert"
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vendredi 23 avril 2010
La belle fin du remorqueur Ernest Brown
BREST (France) - 23/04/10 -3B Conseils - Arrivé à l'occasion de Brest 96, ce témoin du Débarquement de 1944 va être déconstruit par Guyot Environnement.
La semaine dernière, c'est sous remorque que l'Ernest Brown a fait son dernier voyage. Il a effectué la traversée de Landévennec à Brest pour y être déconstruit. En triste état, rongé par la rouille, le remorqueur a été pris en charge jeudi par la société Guyot Environnement.
Ne pouvant pas le restaurer, son propriétaire, et capitaine, Jean-Paul Braud a pris la décision de ferrailler le navire qu'il avait acquis en 1993. L'Ernest Brown était arrivé au port à l'occasion du rassemblement des navires de Brest 96. Bloqué à l'époque par les Affaires maritimes et le service de l'inspection de la répression des fraudes, le remorqueur est resté plusieurs années au port, avant de rejoindre Landévennec.
L'Ernest Brown, ex-TID 95, fait partie des 183 remorqueurs de cette classe construit pour les besoins du Débarquement de juin 1944. De petite taille (20 m de long), ces navires servaient à tirer les barges de déchargement et à travailler dans les docks.
Le TID 95 avait été revendu en 1947 à l'armement T. R Brown & Sons Limited et rebaptisé Ernest Brown. Il effectue alors des opérations de remorquage dans les ports de Bristol et Londres. En 1964, sa machine à vapeur est remplacée par un diesel de 305 CV. L'association Moteurs diesels et vapeur historiques navigant le prend en charge en 1993. Il reste actuellement quatre remorqueurs TID dont un seul fonctionne encore à la vapeur.
Article : OA, 3B Conseils
Source : Ouest France
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jeudi 22 avril 2010
DCNS défend le potentiel des énergies marines
PARIS (France) - 22/4/10 - 3B Conseils - A l’horizon 2020, les énergies renouvelables devraient s’octroyer une part de 23 % dans la matrice énergétique de la France, en vertu du programme pluriannuel d’investissements dont il avait été question lors du Grenelle de l’Environnement.
Le groupe tricolore de construction navale estime que 5 à 6 % de l'électricité consommée en France dans quelques années pourrait être issue de la toute jeune filière marine. La mise en œuvre de plusieurs projets exige des investissements initiaux d’au moins 400 millions d’euros. Cela pourrait engendrer la création de 30.000 à 50.000 emplois. Des perspectives à prendre d’autant plus au sérieux que la France est la seconde puissance maritime mondiale, ainsi que le souligne Bernard Planchais, directeur délégué de DCNS. L’Hexagone présente une façade côtière importante et il possède plusieurs îles en plein océan.
LE RETARD FRANÇAIS
DCNS (groupe détenu à 75 % par l’Etat et 25 % par Thales) veut communiquer plus largement sur les projets qu’il a entrepris dans le projet de constituer une filière nationale des énergies marines.
En matière d’énergie produite à partir de «l’or bleu», tout reste à faire, à commencer par des démarches visant à sensibiliser les pouvoirs publics au potentiel d’une telle filière. Les pays scandinaves, tout comme l’Angleterre et l’Allemagne, ont pris une bonne longueur d’avance par rapport à la France. Et les grands concurrents étrangers de DCNS dans la construction navale militaire s’avèrent eux aussi très actifs, à l’instar de l’américain Lockeed Martins, de l’allemand TKMS et du britannique BVT Surface Fleet. «Nous voulons tous prévenir le tassement attendu, à moyen terme, des ventes dans notre cœur de métier, la défense, étoffant nos compétences dans les énergies liées à la puissance du vent et des marées», signale Bernard Planchais, directeur délégué de DCNS. Le groupe naval rappelle être le seul au monde à investir dans les quatre systèmes de production d’énergies marines: les éoliennes flottantes, les hydroliennes, l’énergie thermique des mers et l’énergie de la houle. Pour l’instant, DCNS n’a pas créé de filiale spécialisée dans ces énergies du futur, les recherches en la matière étant assurées par une sorte de division appelée l’Incubateur.
Le budget des prototypes (démonstrateurs), tous systèmes confondus, est estimé à 400 millions d’euros.
PÔLE DE COMPÉTITIVITÉ EN BRETAGNE
Rien que le prototype de centrale en grandeur réelle, pour le projet d’éoliennes offshore flottantes WINFLO au large de la Bretagne, exige 30 millions d’euros. Les dirigeants de DCNS ont confirmé qu’ils attendaient le déblocage de financements de la part de l’ADEME, l’Agence de l’environnement et de la maîtrise de l’énergie, dans le courant 2010, à hauteur de 30 % de la somme mentionnée. Labellisé par le Pôle de compétitivité Mer Bretagne, ce projet couve sous l’aile d’un consortium formé par DCNS, Nass&Wind Industrie, Saipem, In Vivo, l’Ifremer et l’Ensieta. De même, DCNS a lancé une étude sur une éventuelle centrale de 20 mégawatts (MW) au Raz Blanchard, dans la Manche, faisant appel à la force des courants. Un démonstrateur est prévu au plus tôt en 2013.
La Réunion a été retenue pour deux projets, l’un concernant l’énergie thermique des mers, avec la mise en œuvre d’une centrale pilote de 10 MW, l’autre concernant l’énergie de la houle.
"NOUS RÉFLÉCHISSONS AVEC EDF ENERGIES"
«Nous sommes dans la phase initiale du bouillonnement des idées, avance Bernard Planchais. Notre objectif est de passer de l’expérimentation à la production dans quelques années.»
Reste à savoir comment se fera la commercialisation de l’énergie produite en pleine mer. «Nous sommes en train d’y réfléchir avec EDF», laisse entendre Bernard Planchais, qui déplore «la trop grande complexité des processus administratifs en France par rapport à d’autres pays.» «Nous avons besoin de savoir quels seront les tarifs appliqués et il faudra des aides financières complémentaires pour les raccordements, renchéris par le fait que ces centrales se trouvent en haute mer», conclut-il
Article : OA, 3B Conseils
Source : Usine Nouvelle
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mercredi 21 avril 2010
Un drone pour mesurer la contamination nucléaire
VIRGINIA (Etats-Unis) - 21/4/10 - 3B Conseils - Des étudiants du Laboratoire des systèmes non-pilotés de Virginia Tech perfectionnent un hélicoptère non-piloté construit par Yamaha destiné à survoler des zones touchées par une contamination nucléaire en vue de détecter les niveaux de radiation et photographier les dégâts causés par une explosion nucléaire. Les étudiants ont permis au drone RMAX, long d’environ 1,80 m et pensant 75 kg, de voler en mode complètement autonome et ont développé des algorithmes permettant à l’hélicoptère de se diriger de lui-même vers des sources radioactives et de modifier ses missions en cours de vol. Plusieurs charges utiles ont été développées sous le mode « plug & play » afin de permettre au système de remplir différents types de mission.
Article : SLG 3B Conseils
Source : Armée du futur
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mardi 20 avril 2010
L'US Air Force souhaite diviser de moitié sa consommation de carburant
WASHINGTON (Etats-Unis) - 20/4/10 - 3B Conseils - Après un premier essai portant sur le carboréacteur hydrotraité renouvelable (Hydrotreated Renewable Jet, HRJ), un carburant synthétique hydrocarbonné à base de graisses animales et d’huile végétales, un essai a réussi le 25 mars 2010 sur un C-10C Thunderbolt propulé par un mélange de HRJ et de JP-8, un carburant à base de cameline, une plante non-alimentaire. Le processus de raffinage de carburant HRJ et ses émissions sont moins polluants que les carburants conventionnels. Armée la plus grosse consommatrice de carburant avec 9,3 milliards de litres par an, l’Air Force espère parvenir d’ici 2016 à consommer pour moitié du carburant national, donc alternatif. Pour cela, l’armée espère certifier tous ses appareils d’ici 2012. D’autres démonstrations sont prévues au second semestre 2010 sur un F-15, un A C-17 Globemaster III et sur un F-22 Raptor.
Article : SLG 3B Conseils
Source : Armée du futur
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lundi 19 avril 2010
Démantèlement : Le Bangladesh assouplit sa loi
SITAKUNDU (Bangladesh) - 19/4/10 – 3B Conseils - Le Bangladesh a assoupli le 11 avril une loi qui permet désormais aux industriels locaux de démanteler des navires étrangers sans que ceux-ci aient obtenu un certificat des autorités environnementales de leur pays, prouvant qu’ils ne contiennent pas de produits toxiques.
Cette décision a été vigoureusement dénoncée par des écologistes qui y voient un acte "suicidaire".
Cette industrie de démantèlement des navires est la plus importante au monde. Sur ordre gouvernemental en janvier, les navires se rendant au Bangladesh pour y être démantelés devaient avoir obtenu un certificat des autorités environnementales de leur pays. Mais cette règle plus stricte a affecté l'industrie, qui est l'une des plus importantes sources de revenus du pays. "La précédente décision a pénalisé l'industrie du démantèlement, qui est un secteur vital pour l'économie. Nous l'avons amendée pour s'assurer que l'industrie peut continuer de croître", a déclaré Bazlur Rahman, à la tête du département maritime.
Cette modification va aider des dizaines de chantiers installés à Sitakundu, une ville côtière dans le sud du pays responsable à elle seule l'an dernier de 30% des démantèlements de navires dans le monde, selon la maison de courtage Clarkson Research dont le siège est à Londres. Après le durcissement de la loi en janvier, les ouvriers n'ont pas eu de travail pendant près d'un mois car aucun des bateaux n'arrivait à obtenir son certificat dans son pays d'origine.
Mohammad Ali Shaheen, responsable d'une ONG environnementale spécialisée dans le démantèlement des navires ("Platform on shipbreaking") a qualifié le retour en arrière du gouvernement de "suicidaire", dénonçant la faiblesse des autorités et le manque d'engagement du pays en matière de normes environnementales.
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Source : AFP/ Le Monde
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