vendredi 22 juillet 2011
Le GIGAN et le SER s'engagent pour l'IEED France Energies Marines
Paris (France-UE). 22/07/2011 - 3B Conseils - BB. Les énergies renouvelables de la mer sont dorénavant un enjeu pour les industriels civils et de la Défense. Jean-Marie Poimboeuf, président du GIGAN et Jean-Louis Bal, président du SER (Syndicat des Énergies Renouvelables), ont adressé une lettre le 13 juillet à Christian Steiff, président du jury des IEED* pour apporter leur soutien à FRANCE ÉNERGIES MARINES**, consortium piloté par IFREMER.
"Des membres du GICAN ont de leur côté manifesté leur soutien comme AREVA, DCNS, STX Europe et les Pôles Mer Bretagne et PACA, tous impliqués dans la future filière industrielle des énergies marines ....
En effet, les énergies renouvelables d’origine marine représentent pour la France des enjeux importants en termes de diversification de la production énergétique et de compétitivité industrielle.
Ce potentiel énergétique ainsi que les compétences fortes dans le domaine de la construction navale et de l’ingénierie offshore réunissent les atouts nécessaires au développement d’une véritable filière de production industrielle, qu’il faut porter au niveau européen et mondial.
Le développement d’une filière industrielle émergente nécessite dans les premiers stades une fédération des différents acteurs et un accompagnement de l’Etat dans la levée de verrous technologiques.
Les premiers appels d’offres de l’ADEME retenant la réalisation et les essais de 5 démonstrateurs technologiques constituent une première réponse très appréciable.
Mais au-delà de ces projets, dont la portée est limitée dans le temps, se profile l’enjeu de capitalisation des résultats, de retour d’expérience, de l’évolution des prototypes, de nouveaux projets technologiques… en un mot d’une véritable dynamisation des différentes filières technologiques concernées"....
Dans la journée du 19 juillet, le site de l'incubateur DCNS basé à Brest a accueilli trois visiteurs de marque, d'une part Jean-Yves Le Drian, président du Conseil régional de Bretagne, d'autre part le Dr Rajendra K. Pachauri, président du GIEC (groupe d’experts inter-gouvernemental sur l’évolution du climat), qui était accompagné de Serge Lepeltier, ambassadeur de France, en charge des négociations sur le changement climatique auprès de l'ONU. L'objet était de rencontrer les équipes d'assemblage de la première hydrolienne OpenHydro qui sera installée au large de Paimpol-Bréhat dans les Côtes d'Armor. (voir informations 21/07/2011 sur www.marine-renewable-energy.com Ici )
Retrouver la veille quotidienne des énergies renouvelables de la mer spécialisée en français energiesdelamer.blogspot.com
et sur les nouveaux portails français et anglais "créés aussi le 13 juillet"
www.mer-veille.com et www.marine-renewable-energy.com.
* France Energies Marines est un consortium constitué de 54 industriels. Il est coordonné par Yann-Hervé de Roeck (IFREMER). Le premier Conseil d'administration sera présidé par EDF. IFREMER est présidé par Jean-Yves Perrot.
** L'appel à projets instituts d'excellence dans le domaine des énergies décarbonées est géré par l'Agence Nationale de la Recherche (ANR). Dotée d'une enveloppe globale de 1 milliard d'euros, l'action « Instituts d’Excellence dans le domaine des Energies Décarbonées» (IEED) permettra de faire émerger 5 à 10 IEED au sein de campus d'innovation technologique de dimension mondiale, à l'issue de 2 appels à projets.
Bretagne Developpement Innovation, DCNS, Pôles Mer Bretagne et Paca sont partenaires de
energies-delamer.blogspot.com
Article : Brigitte Bornemann
Source : Gigan
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jeudi 21 juillet 2011
DCNS et Atlas Elektronik pourraient redessiner le paysage de l'électronique navale pour les armes sous marines
Francfort (Allemagne - UE) - 21/07/2011 - 3B Conseils - Selon une dépêche de Reuters du 20 juillet, DCNS est en discussion avec Atlas Elektronik, spécialisé dans l'électronique navale et pourraient réunir leurs activités d’armes sous-marines.
Détenu par ThyssenKrupp et EADS, Atlas Elektronik est dirigé par Dieter Rottsieper and Kai Horten.
Selon une source industrielle interrogée par Reuters, l'accord pour l'ouverture de négociations exclusives, signé en mai mais non rendu public, pourrait déboucher sur la création d'une JV à parité. La phase d'examen approfondi des comptes devrait débuter sous peu.
Si un tel accord est signé, il pourrait déboucher sur la création d’une coentreprise à parts égales. Elle emploierait environ 500 personnes et réaliserait un chiffre d’affaires entre 150 et 200 millions d’euros.
Il est probable que le sujet a été évoqué hier lors de la rencontre entre Angela Merckel et Nicolas Sarkozi à l'occasion de la préparation du sommet sur la Grèce alors que les bourses européennes sont sous tension avant la rencontre de ce jour à Bruxelles.
Cette coopération franco-allemande fait suite à un précédent accord conclu fin 2007, cette fois avec l'Italie, prévoyant de combiner les forces de DCNS, Thales (son actionnaire à 25%) et Finmeccanica, mais les négociations n'avaient pas abouti.
Le 20 juin 2010 EADS et Atlas Elektronik avait créé Sofrelog Atlas Maritime Security. En janvier 2011, Cassidian (groupe EADS) et Atlas Elektronik avaient finalisé la fusion de leurs filiales Sofrelog et Atlas Maritime Security afin de créer une coentreprise dans le domaine de la sécurité maritime, baptisée Signalis.
Article : Brigitte Bornemann
Sources : Reuters, Les Echos, Usine Nouvelle, Defense news.
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vendredi 15 juillet 2011
Influence d'Eva Joly sur la Défense
Paris (France-UE) - 15/07/2011 - 3B Conseils - BB. Brillante auditrice de la 46è session de l'IHEDN (institut des Hautes études de la défense nationale), Eva Joly, députée européen, élue le 12 juillet par les militants d'Europe écologie - Les Verts, comme candidate à la présidence de la République Française, aura un oeil vigilant sur la Défense où l'environnement est au coeur des métiers de l'industrie, mais aussi des Etats Major (cf pour la Marine la création du passeport vert).
Les gouvernements ont des contraintes budgétaires qui nécessitent une coopération européenne et un dialogue renouvelé avec les instances telles que la celle de la NAMSA (OTAN) pour le démantèlement des engins, des munitions... mais aussi une opinion publique à prendre en compte (voir le rapport interministériel de l'IGA Xavier Lebacq).
La gestion environnementale est devenue pour des nombreuses entreprises comme DCNS, des sociétés comme Veolia, Suez... ou le Ministère de la Défense français avec la Direction du patrimoine et la DGA (voir ou revoir (ici) les conférences de Défense et Environnement) un enjeu économique.

Les déclarations à remettre en perspective :
L'AFP rapporte les propos d'Eva Joly prononcés hier, en marge d'un rassemblement pour les valeurs de la République : "J'ai rêvé que nous puissions remplacer ce défilé militaire par un défilé citoyen où nous verrions les enfants des écoles, où nous verrions les étudiants, où nous verrions aussi les seniors défiler dans le bonheur d'être ensemble, de fêter les valeurs qui nous réunissent".
D'après Le Nouvel Observateur.fr, l'ex-magistrate, n'a pas fait cette déclaration dans le cadre de la réunion regroupant associations syndicales, politiques et de Résistants pour "éviter les soupçons de partialité", mais en réaction au passage d'une colonne de chars et de véhicules blindés de l'armée place de la Bastille. Pour elle, "il y a une antinomie" entre le passage de chars sur cette place et les discours qu'y ont prononcé jeudi les anciens Résistants.
Les cérémonies du 14 juillet ont été empreintes de gravité et de recueillement jeudi sur les Champs-Elysées, comme ailleurs en France, au moment où un nouveau soldat français trouvait la mort en Afghanistan, après le décès la veille de cinq militaires dans un attentat suicide. François Fillon, Premier ministre, qui a assisté jeudi à un Conseil de défense réuni par le Président de la République Nicolas Sarkozy, a reconnu que le traditionnel défilé du 14 juillet avait été "un moment de deuil" et non un "moment de fierté" comme les précédentes années.
En tant qu'auditrice de l'IHEDN, cette formation un peu particulière et lieu de débat et de réflexion sur les enjeux de défense et d’affaires internationales, a permis à Eva Joly d'acquérir un regard exceptionnel sur l'interaction de la défense avec la vie civile. Dans ce monde qui bougent à toute allure, les grands enjeux des équilibres géopolitiques y sont toujours scrutés avec une diversité d'opinion due aux différents parcours et formations des auditeurs.
A ce propos, il est intéressant de regarder le thème de la table ronde du 28 juin dernier, «Former aux questions de défense et de politique étrangère» organisée par le Vice-Amiral Richard Laborde, directeur de l’IHEDN et de l’Enseignement militaire supérieur (EMS) et Francis Delon secrétaire général. Cette matinée s'est déroulée dans le cadre des 75 ans de l’Institut et des 100 ans du Centre des hautes études militaires (CHEM). Onze directeurs d’instituts, de collèges et d’académie de défense homologues de l’IHEDN y ont participé.
A cette occasion, le général d'armée aérienne Stéphane Abrial a évoqué les perspectives de l'OTAN à 25 ans et rappelé l'équilibre entre le besoin indispensable de la coopération multinationale et le respect de la souveraineté. L'OTAN et l'UE ont besoin de mieux synchroniser leurs efforts pour maintenir cet équilibre. Il a souligné que "la moitié des effectifs de soldats pour l'Alliance 2036 n'étaient pas encore nés. Nous ne devons pas oublier que l'aspect humain saura aussi important que le matériel et la doctrine". Etaient également présents, Patrick Auroy, Secrétaire Général de l'OTAN, Claude-France Arnoud, nommée en janvier à la tête de l'Agence Européenne de défense par Catherine Ashton, et l'Amiral Xavier Paitard, chef de la représentation militaire auprès du Comité militaire de l'UE et de l'OTAN qui durant 3 ans a été le chef du Cabinet militaire du ministre de la défense Hervé Morin, qui avait lancé un véritable Grenelle de l'environnement et dont les premiers résultats sont déjà visibles.
La table ronde a permis un échange de vues et de pratiques sur les expériences et les perspectives à long terme des Instituts dans quatre domaines :
. publics d’auditeurs : l’amiral Charles Style, commandant du Royal College of Defence Studies (RCDS) de Londres, le docteur Jamal Sanad Al-Suwaidi, directeur général de l’Emirate Center for Strategic Studies and Research (ECSSR) d’Abu Dhabi et le lieutenant général Alfonso de la Rosa Morena, directeur du Centro Superior de estudios de la Defensa Nacional (CESEDEN) de Madrid.
. contenus des formations : le général Patrick Desjardins, directeur des opérations académiques du Collège de défense de l’Otan de Rome, l’Air Marshal PK Roy, commandant du National Defence College (NDC) de New Delhi et le docteur Rainer Schwalbe, directeur de la formation de la Bundesakademie für Wehrverwaltung und Wehrtechnik (BAkWVT) de Mannheim.
. méthodes pédagogiques : le professeur Katrina Mac Farland, présidente de la Defense Acquisition University (DAU) de Washington, l’Amiral Marcantonio Travisani, président du Centro Alti Studi per la Difesa (CASD) de Rome et Hans-Bernhard Weisserth, directeur de l’European Security and Defence College (ESDC) de Bruxelles.
. coopérations existantes et envisageables entre les instituts représentés : le Lieutenant Général Kersten Lahl, président de la Bundesakademie für Sicherheitspolitik (BAKS) de Berlin et le Docteur Nicholas Rostow, directeur senior du Centre de Recherche Stratégique du National Defense University (NDU), de Washington.
Article : Brigitte Bornemann
Sources : IHEDN, EurActiv.fr, Nouvel Obs.fr
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jeudi 14 juillet 2011
En marge de la conférence presse du 12 juillet, Jacky Bryant a voulu réagir à une déclaration de Nicolas Sarkozy à propos du nucléaire lors de la table ronde organisée à Crozon le 8 juillet dernier, à laquelle il avait assisté. « Je tiens à lui rappeler que la loi Morin votée lors de son mandat, reconnaît que les essais nucléaires ont été source de certaines maladies. Comment peut-il dire cela en Bretagne ? Cette déclaration démontre que l’Etat français, au-delà de cette loi n’a pas encore admis la nécessité de travailler avec les Polynésiens qui ne sont pas demandeurs d’argent mais d’une prise en charge. Sur douze dossiers présentés dernièrement par l’association AVEN, onze ont été refusés. Le onzième a bénéficié d’u

La loi adoptée le 23 décembre 2009, stipule notamment que l'Ile avait été contaminée à la suite de l'essai atmosphérique Centaure du 17 juillet 1974.
Article : Brigitte Bornemann
Source : Tahiti Infos 13 juillet 2011
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mercredi 13 juillet 2011
Chypre : dernières évaluations de l'explosion du dépôt de munitions
Selon la radio publique et l'agence CNA, des responsables de la garde nationale s'étaient inquiétés récemment des conditions d'entreposage de ces munitions laissées en plein soleil malgré des niveaux de températures très élevés en cette saison. Le commandant de la marine chypriote et celui de la base ont péri dans l'accident, avec quatre autres militaires et six pompiers.
Ces munitions faisaient partie d'une cargaison d'armes saisie en janvier 2009, en Méditerranée sur le navire M/V Monchergorsk, battant pavillon chypriote en provenance d'Iran et à destination de la Syrie. Cette cargaison était en infraction avec l'embargo des armes imposé à l'Iran dans le cadre des sanctions de l'ONU en raison de son programme nucléaire controversé.
Costas Papacostas, le ministre de la défense a aussitôt présenté sa démission au Président Demetris Christofias, qui l'a acceptée ainsi que celle de Petros Tsaliklides, commandant de la garde nationale
Le ministère de la Défense indique que la centrale électrique de Vassilikos située à proximité a, elle aussi, été touchée. Une partie de l'île est depuis privée de courant (voir le reportage vidéo de 24/24h).
Lisa Buttenheim, Représentante spéciale du Secrétaire général de l'ONU à Chypre, a offert l'assistance de l'organisation onusienne au Président chypriote grec Demetris Christofias.
Le Dirigeant chyp

Les deux dirigeants s'étaient rencontrés jeudi à Genève pour des discussions avec le Secrétaire général de l'ONU, Ban Ki-moon, sur la réunification de l'île de Chypre, qui est divisée depuis plus de 35 ans.
A l'issue de cette rencontre, Ban Ki-moon avait indiqué que MM. Eroglu et Christofias, avaient accepté son offre de renforcer le rôle de médiation des Nations Unies dans les négociations sur la réunification.
Article : Brigitte Bornemann
Souces : ONU, RFI, 24h/24, Le Monde
photos extraite du site de Voice of Russia
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lundi 4 juillet 2011
Des énergies vertes pour l’armée américaine
WASHINGTON (États-Unis) -04/07/2011- 3B Conseils.
L'armée américaine est la plus grande consommatrice d'énergie des Etats-Unis. Elle envisage d’augmenter de 25 % la production d’énergies « propres » à l’horizon 2025 et de diminuer de 30 % ses émissions de gaz à effet de serre (GES) d’ici à 2015 (par rapport à 2003).
À l’heure du photovoltaïque
Les chercheurs de Konarka Technologies ont signé un contrat d’un million six cent mille dollars avec la défense américaine pour réaliser des cellules photovoltaïques ultralégères. Les équipements de terrain de l’armée (des lunettes de vision nocturne au GPS) étant de plus en plus dépendants de l’énergie électrique, il fallait en effet se pencher sur le développement de structures plastiques et textiles fondées sur le renouvelable (tentes, uniformes, etc.), lesquelles peuvent se substituer aux batteries traditionnelles et autres générateurs diesels pour l’alimentation et la recharge.
Le développement du solaire permet aussi de réduire significativement la charge emportée par les fantassins.
L’installation d’une unité solaire de quatorze mégawatts (MW) sur la célèbre base aérienne de Nellis (Nevada) et d’un système photovoltaïque de deux MW à Fort Carson (Colorado) en témoigne, tout comme la création annoncée d’une centrale au cœur de la plate-forme d’Irwin, dans le désert californien de Mojave (où le vent règne aussi en maître). L’entreprise espagnole Acciona Solar Power et Clark Energy ont remporté en octobre dernier (2010) l’appel d’offre lancé par l’armée américaine pour développer le plus important projet « écologique». Ces deux entités fourniront conjointement 500MW d’énergie solaire, un chiffre qui pourrait doubler en fonction des besoins. Étalées sur 5600 hectares, les installations devraient voir leur construction achevée à l’horizon 2022. D’ici là, un premier dispositif photovoltaïque d’une puissance de 20MW est prévu pour 2013. Le premier site à même de couvrir l’ensemble des besoins énergétiques de la base, lui, devrait être mis en service deux ans plus tard. Quant à l’excédent d’électricité, il sera vendu aux compagnies publiques régionales via deux lignes à haute tension.
Cette base californienne est en fait un authentique laboratoire « vert », puisqu’elle se prépare à ne plus utiliser que des véhicules électriques et que ses infrastructures futures devront répondre à des normes environnementales strictes (équivalentes au label « Haute qualité environnementale » en vigueur en France). Les soldats vont recevoir des instructions pour limiter leur consommation d’énergie et devront s’acquitter d’une taxe en cas de non-respect des nouvelles instructions.
Article MGH 3B Conseils
Sources : documents de Guillaume Duhamel
Lire d’autres articles à propos des énergies renouvelables, de la protection de l’environnement ou de l’US Army.
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vendredi 1 juillet 2011
Les SNA Barracuda, pour une puissance nucléaire moins coûteuse et plus sécurisée
CHERBOURG (France) -01/07/2011- 3B Conseils. La direction générale de l’armement (DGA) a commandé le 3e sous-marin nucléaire d’attaque (SNA) Barracuda, prévu au titre d’un marché global notifié en décembre 2006, aux entreprises DCNS et Areva-TA, le 28 juin 2011.
Le programme Barracuda, qui prévoit la livraison à la marine nationale de six sous-marins entre 2017 et 2028, représente 8,6 milliards d’euros et fournira du travail à plusieurs milliers de salariés tout au long de sa réalisation.
Les SNA sont des sous-marins caractérisés par leur grand rayon d’action et leur discrétion conférés par la propulsion nucléaire. Le programme Barracuda vise à remplacer les six SNA de type Rubis actuellement en service. Les Barracuda seront armés de la future torpille lourde Artemis, du missile antinavire Exocet et du futur missile de croisière naval (MdCN). Ils pourront également mettre en œuvre des forces spéciales et leurs équipements.
L’assemblage de la coque du Suffren et du Duguay-Trouin, les deux premiers exemplaires de la série, se poursuit à Cherbourg. La réalisation des six Barracuda assurera jusqu’en 2027 une part très significative de l’activité de DCNS, d’Areva-TA, du commissariat à l’énergie atomique et d’une centaine de PME.
Le programme Barracuda est destiné à remplacer les SNA type « Rubis » par 6 sous-marins de nouvelle génération fournissant à la Marine nationale un puissant atout pour la maîtrise des espaces maritimes et la projection de puissance.
Doté, à grande vitesse, d’une discrétion acoustique hors pair, et d’une totale capacité d’écoute, il a l’avantage acoustique sur tout type d’adversaire.
Il est capable d’opérer aussi bien en solitaire qu’intégré à une force navale grâce à ses moyens de communication discrets et sa panoplie étendue de moyens de recueil de l’information. C’est un outil de gestion de crise idéal.
Sa grande capacité d’emport d’armes et notamment de missiles de croisière en fait un outil stratégique pour la Marine nationale.
Le premier Barracuda sera livré en 2017 et les suivants seront livrés au rythme d’un tous les deux ans.
Les six sous-marins s’appelleront Suffren, Duguay-Trouin, Dupetit-Thouars, Duquesne, Tourville et De Grasse.
Caractéristiques :
- Longueur : 99 m
- Déplacement surface : 4700 t
- Immersion : 350 m
- Vitesse : 25 nd
- Équipage : 60
Les évolutions du SNA Barracuda par rapport aux SNA de type Rubis, pour la plate-forme ou le système de combat, visent essentiellement à adapter ses performances aux changements des menaces et du spectre des missions :
- augmentation de la vitesse maximale silencieuse : discrétion acoustique et performances en détection sous la mer supérieures;
- capacité de déploiement accrue (mobilité, endurance, autonomie);
- plus grande aptitude aux opérations littorales et aux opérations spéciales, notamment avec une manœuvrabilité accrue;
- meilleure capacité à coopérer au sein d'une force aéronavale nationale ou internationale (interopérabilité);
- puissance de feu renforcée avec un volume d'emport d'armes supérieur et une capacité de frappe contre la terre (MdCN).
L'augmentation du volume permettra de répondre aux nouvelles normes en matière de sécurité nucléaire (redondance accrue, auxiliaires et pompes supplémentaires).
Dans un but de rationalisation, le SNA Barracuda aura des coûts plus faibles :
- coûts de masse salariale plus faibles avec un plan d'armement réduit : 60 personnes au lieu de 71 sur les Rubis;
- coûts d'entretien optimisés grâce à une maintenance plus aisée : les solutions techniques choisies sont simples, issues de l'expérience acquise avec le programme Rubis. L'aménagement du sous-marin offre une grande accessibilité.
Les SNA Barracuda reprendront également des innovations éprouvées par DCNS sur les sous-marins conventionnels de la gamme Scorpène vendus à l'export comme la discrétion acoustique et l’augmentation du nombre d'armes embarquées.
Le SNA est un navire de combat, à ce titre il remplit les missions suivantes :
- Maîtrise des espaces aéromaritimes (en soutien ou non des autres forces aéronavales)
- Sûreté de zone sous-marine
- Interdiction de zone ou blocage de ports
- Surveillance, pistage et marquage de bâtiments de surface et de sous-marins hostiles et suspects
- Action contre la terre
- Frappe contre la terre dans la profondeur
- Opérations spéciales (commandos et nageurs de combat)
- Sûreté de la force océanique stratégique (FOST)
Le SNA est un instrument de puissance : il confère à la France un statut de grande puissance navale.
La France, faisant partie des rares pays dotés de SNA, est plus facilement associée à la maîtrise des espaces sous-marins.
En temps de crise, sa position se voit renforcée sur la scène internationale, au sein des coalitions.
Grâce à la liberté absolue de mouvement que procure l'espace sous-marin, le pouvoir d'agir sous l'eau apporte deux atouts essentiels à la réussite des opérations navales : la discrétion et l'initiative.
Évolution de l'ergonomie et de la propulsion
En matière d'ergonomie, le PC propulsion ne sera pas situé près du réacteur, mais sous le PC Navigation Opérations (PCNO). La conduite du bâtiment sera donc concentrée dans une zone centrale, l'arrière étant inhabité sur 40% de la longueur totale. Grâce à l'absence de périscope pénétrant liée à l'adoption de mâts optroniques, fournis par Sagem, le PCNO sera légèrement décalé par rapport au kiosque.
Côté propulsion, les Barracuda utiliseront, jusqu'à une vitesse usuelle de patrouille, deux moteurs électriques alimentés par des turboalternateurs recevant la vapeur du réacteur. Pour les vitesses de pointe, pouvant aller jusqu'à 25 nœuds en plongée, un groupe turbopropulseur prendra la relève. La chaufferie nucléaire, d'une puissance de 50 MW, est dérivée de celles des SNLE et du porte-avions Charles de Gaulle. Le rechargement du cœur n'interviendra que tous les 10 ans, ce qui limitera à seulement deux le nombre de grands arrêts techniques durant la vie des sous-marins. L'enrichissement des cœurs n'aura plus besoin de passer par une filière militaire. En effet, il sera traité commercialement, le combustible prévu pour les Barracuda étant identique à celui des centrales nucléaires d'EDF.
Article MGH 3B Conseils
Sources : DCNS, Marine nationale, Mer et Marine
Lire d’autres articles à propos des sous-marins nucléaires ou de la Marine nationale.
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jeudi 30 juin 2011
PAINTCLEAN : peinture antisalissure respectueuse de l’environnement
BRETAGNE (France) -30/06/2011- 3B Conseils.
Chaque année, 20 000 tonnes de peintures anti-salissures marines sont utilisées dans les ports de France pour protéger les carènes des bateaux contre les algues et autres micro-organismes marins. Ces peintures sont fabriquées à partir de dérivés de cuivre et de fongicides et sont généralement formulées à partir de polymères érodables renfermant comme substances actives des dérivés métalliques et/ou des molécules organiques. Beaucoup de ces substances actives présentent des effets néfastes pour les écosystèmes marins et la législation, tant européenne que mondiale, tend à en réduire voire interdire l’utilisation.
Le projet PAINTCLEAN est de développer des revêtements antisalissures totalement biodégradables, efficaces et dépourvus de substances toxiques.
Ce projet mené au sein du Pôle Mer Bretagne vise à mettre au point une peinture écologique. L'entreprise Nautix (3,5 millions d'euros de CA en 2007, 30 salariés), qui fabrique des revêtements pour les coques marines, en est le principal acteur. « Ce projet bénéficie d'une aide de 2,5 millions d'euros des collectivités locales et de l'Etat. Les recherches portent sur la dizaine de produits nécessaires à la formulation de ces peintures antifouling que l'on va remplacer par des matières premières biodégradables. Nous allons avancer progressivement et proposer, d'ici à deux ans, une peinture dont une partie seulement des composants sera naturelle », explique Jean-Yves Langlois, le dirigeant de Nautix, basée à Guidel (Morbihan).
DCNS, l'Ifremer Brest, le laboratoire de biotechnologie et chimie marines de l'université de Bretagne Sud à Lorient, ainsi que le Centre de génie industriel de Guidel, sont les autres partenaires.
DCNS Brest est en recherche, pour ses missions d’entretien de la flotte de la Marine nationale, de peintures à la fois performantes et conformes à la réglementation.
Le développement d’une nouvelle génération de revêtements antisalissures nécessite de regrouper différentes compétences afin d’appréhender la problématique sous ses multiples facettes : chimiques, physico-chimiques et biologiques.
Le projet PAINTCLEAN, labellisé en 2006 et financé par le Fonds Unique Interministériel, avait pour objectif de développer une nouvelle génération de peinture marine 100% biodégradable, qui n’existe pas jusqu’à présent sur le marché, empêchant les biosalissures de s’accrocher aux coques des navires. Le projet visait la mise au point d’une formulation composée de molécules actives capables de minimiser la formation du biofilm qui constitue la base de colonisation des salissures. Le projet souhaitait également contribuer au développement de nouveaux outils analytiques pour l’évaluation et la compréhension de l’activité antisalissure.
PAINTCLEAN a permis de valider un composé chimique et de tester des formulations sur des sites naturels à Brest, Lorient, et à Tahiti, afin d’en définir la plus intéressante en termes d’impact sur l’environnement marin. Les partenaires ont également effectué des tests d’accroche de cette peinture sur les coques de bateaux, d’applicabilité, et de temps de séchage entre deux marées.
Des publications scientifiques sont en cours, afin de contribuer notamment à l’évolution normative, au niveau international, dans le domaine des peintures antifouling. Les partenaires de PAINTCLEAN ont également travaillé étroitement avec le projet connexe ECOPAINT, développé en région PACA, pour mettre au point un protocole d’évaluation in situ de l’efficacité des peintures.
Les travaux scientifiques se poursuivent. L’UBS (LBCM) réalisent des tests d’efficacité in vitro des revêtements.
PAINTCLEAN maintient sa collaboration avec Nautix sur le sujet de nouveaux polymères dérivés, avec pour ces derniers un objectif de mise sur le marché de produits innovants dans les prochaines années. Dans la continuité de PAINTCLEAN, le projet BIOPAINTROP, labellisé récemment par les Pôles Mer Bretagne et Mer PACA et le pôle QUALITROPIC, vise à la mise au point de revêtements antifouling écologiques incluant des substances actives d’origine tropicale (Ile de La Réunion).
Article MGH 3B Conseils
Source : Pôle Mer Bretagne
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mercredi 29 juin 2011
La Royal Navy arraisonne un chalutier de l'Armement Bigouden.
NEWLYN (Royaume-Uni) -29/06/2011- 3B Conseils. Un bateau de pêche français a été inspecté par un navire de la Royal Navy en patrouille au sud-ouest du cap Lizard. La justice britannique lui reproche une infraction au niveau du logbook (ou journal de pêche) et une autre au niveau du chalut. En effet, les militaires britanniques ont comparé la quantité de poisson en cale avec celle inscrite au journal de pêche du bateau. Ils y ont trouvé une différence de 225 kg de merlu ainsi que des deltas moins importants sur les prises de lingue et de sabre noir. Le navire a été condamné à une amende de 13 600 livres sterling (soit environ 15 000 EUR).
Alors qu'il effectuait une patrouille le long de la côte ouest de la Cornouaille, le HMS Severn a procédé à une inspection de routine à bord Bara Brenn qui était en pêche à 160 miles nautiques de Lands End.
L'équipage de la Royal Navy a passé le journal de bord du navire en revue et vérifié que cela correspondait bien aux prises stockées dans la cale. Une différence significative entre la quantité de merlu enregistrées et celle qui avait effectivement été capturée a rapidement été constatée.

Le Bara Brenn avait également été pêcher dans une zone protégée, où les stocks de merlu sont déjà dangereusement bas, et au cours de l'inspection, des irrégularités ont été remarquées sur les chaluts.
Après consultation avec l'organisme en charge de la gestion maritime (Marine Management Organisation, MMO), la décision a été prise de dérouter le Brenn Bara vers Newlyn où se trouve le bureau local de la MMO pour un complément d'enquête.
Le HMS Severn a escorté le Bara Brenn jusqu'à Newlyn.
Le propriétaire du Bara Brenn, l'Armement Bigouden SA, et Eric Stephan, le capitaine du navire, ont reconnu les trois chefs d'accusation retenus contre eux par la cour de Truro. Ils ont admis ne pas avoir tenu correctement le journal de bord et que l'épaisseur de fil de leur chalut ainsi que le fourreau de renforcement utilisés ne respectaient pas les normes en vigueur.

Le HMS Severn a mené 231 arraisonnements, dont 103 ont abouti à la détection d'infractions des lois britanniques ou européennes entre janvier et juin 2011.
En 2010, ce HMS avait détourné sept navires de pêche pour complément d'enquête. Le Bara Brenn est le premier à être immobilisé en 2011.
L'escadron en charge de la protection des pêches (Fisheries Protection Squadron, FPS) est principalement chargé de faire respecter les lois en vigueur au sein de l'Union Européenne et au Royaume-Uni en matière de pêche, au nom de la MMO.
Les navires de la Royal Navy assurent la surveillance des zones de pêche et conduisent les arraisonnements pour s'assurer que les pêcheurs se plient aux exigences de la politique commune en matière de pêche et respectent la législation en vigueur au Royaume-Uni, et dans les eaux de l'UE, en coordination avec les navires des autres États membres.
L'escadron de la Royal Navy contribue également à assurer la sécurité maritime de la Grande-Bretagne et des îles Falkland. Il assure des missions de sauvetage en mer et porte assistance aux navires en difficulté dans les eaux territoriales britanniques.
Article MGH 3B Conseils
Source : Royal Navy
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Brigitte Bornemann - directrice des publications
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mardi 28 juin 2011
La NAMSA : pour une meilleure coordination internationale en matière de démilitarisation et de conception et d’entretien des nouveaux équipements.
CAPELLEN (Luxembourg) -28/06/2011- 3B Conseils. Le 21 mai 1958, le Conseil de l’Atlantique Nord a approuvé la Charte du Système OTAN d’approvisionnement et de réparation (NMSSS), dont l’élément exécutif était l’Agence OTAN d’approvisionnement et de réparation (NMSSA).
Ces organismes se sont d’abord installés rue Ancelle à Neuilly (France). En 1964, le Conseil a approuvé une nouvelle Charte et a modifié la dénomination de ces deux entités, qui sont devenues l’Organisation et l’Agence OTAN d’entretien et d’approvisionnement (NAMSO / NAMSA). En 1968, la NAMSA a quitté la France pour s’installer au Grand Duché de Luxembourg.
La NAMSA est actuellement basée à Capellen (Luxembourg) et possède des bureaux à Rueil-Malmaison (France), à Taranto (Italie) et à Kandahar (Afghanistan).
NAMSA est au service des pays de l'OTAN. La politique qu'elle suit est fixée par le comité de direction de la NAMSO, organe composé des représentants des vingt-cinq pays qui adhèrent actuellement à l'Organisation, ce qui garantit à chacun des pays la prise en considération de ses intérêts nationaux.
La NAMSA est en effet la principale agence de gestion du soutien logistique de l’OTAN et des Forces Armées de ses pays membres. Sa mission consiste essentiellement à assister les pays de l'OTAN en organisant l'achat et l'approvisionnement communs de rechanges, ainsi que la fourniture des services d'entretien et de réparation nécessaires au soutien de différents systèmes d'arme composant leur parc de matériels. Cette assistance peut être fournie chaque fois que deux ou plusieurs pays exploitant le même système ont pris la décision délibérée de recourir aux moyens de soutien de la NAMSA. En pratiquant la consolidation des besoins, la centralisation des activités et la compétition internationale, la NAMSA atteint des économies d’échelles considérables capables d’assurer aux pays les meilleurs tarifs.
Les activités de la NAMSA sont menées sous le contrôle de l'Organisation OTAN d'entretien et d'approvisionnement (NAMSO), composée de 28 pays de l'OTAN et formée dans le but d'assurer à ces pays, individuellement et collectivement, un soutien logistique d'une efficacité maximale au moindre coût. Par l'intermédiaire d'un Comité de direction, le NAMSO définit, pour la NAMSA, des orientations en matière de politique générale et contrôle la mise en œuvre de cette politique.

L'Agence travaille dans les principaux domaines suivants :
- Approvisionnement
- Maintenance
- Achats
- Gestion de contrats
- Soutien technique et en ingénierie
- Entreposage et transport
La plupart de ces services logistiques sont sous-traités à l'industrie et l'Agence a pour rôle principal de regrouper les besoins des pays, de centraliser les activités de gestion logistique, de faire jouer la concurrence internationale, et de contrôler le coût et la qualité des services fournis aux clients.
De nombreux pays de l'OTAN voient des avantages dans une collaboration avec d'autres membres de l'Alliance, surtout lorsque cette démarche s'avère plus rentable qu'un soutien de leurs matériels assuré à titre individuel. L'objectif de la NAMSA est de veiller à ce que les clients bénéficient du meilleur soutien logistique possible afin de garantir la disponibilité opérationnelle de leurs divers systèmes d'arme et de matériel.
La NAMSA assure également un soutien au titre du Système OTAN de codification (SOC), ainsi que dans un domaine en expansion : celui de la coopération logistique en ligne via Internet (gestion, cession, mise en commun et achats de matériels).
Ces dernières années ont vu s'accroître la participation de l'Agence au soutien logistique en appui d'opérations de l'OTAN aux troupes déployées, aux commandements militaires ainsi qu’aux forces armées d'États membres du NAMSO projetées sur le terrain.
La NAMSA a également joué un rôle pilote dans plusieurs projets de démilitarisation visant à détruire des mines terrestres anti-personnel, des munitions conventionnelles et des armes légères. Plusieurs accords ont été passés pour que la NAMSA assure le soutien de pays non membres de l'OTAN dans le cadre de l'initiative du Partenariat pour la paix (PPP).
La NAMSA n'est pas :
- un titulaire de marché, c'est une agence de passation de marchés.
- un organisme à but lucratif, son principe de fonctionnement est de ne faire "ni perte, ni profit".
- une agence de diffusion de données techniques, les données fournies à la NAMSA par l'industrie ou par les pays sont protégées et traitées en toute confidentialité.
- un concurrent des organismes logistiques et d'achats des pays, elle les complète ou en constitue un prolongement.
Comment devient-on fournisseur de la NAMSA ?
En tant que première agence logistique de l’OTAN, la NAMSA fournit des services de logistique en coopération à ses clients (c’est-à-dire aux pays de l’Alliance et à d’autres organismes de l’OTAN) en se fondant sur trois principes de base : le regroupement, la centralisation et la mise en concurrence :
- La NAMSA regroupe les besoins logistiques identiques ou semblables exprimés par deux ou plusieurs de ses clients. Le regroupement des besoins permet de commander de plus grandes quantités et d’ainsi obtenir des prix moins élevés.
- En soumettant leurs besoins à la NAMSA, les clients ont aussi l’avantage de s’adresser à un seul organisme plutôt que de devoir traiter avec une multitude de fournisseurs.
- Les appels à la concurrence internationale lancés par la NAMSA permettent de s’adresser à un marché plus vaste en vue d’obtenir la meilleure qualité aux prix les plus bas.
Les sociétés souhaitant devenir fournisseurs de la NAMSA sont invitées à se faire enregistrer dans le fichier des fournisseurs de la NAMSA.
Employant plus de 1000 personnes et traitant un volume d’activité se rapprochant du milliard d’euros, il s’agit de la plus grande agence de l’OTAN et d’un des principaux employeurs du pays. En 2008, la NAMSA a fêté ses 50 ans d’existence et ses 40 ans de présence au Grand Duché de Luxembourg.
Article MGH 3B Conseils
Source : NAMSA
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