ISTRES - 21/12/07 - La base aérienne d'Istres, dans les Bouches-du-Rhône, envisage d'installer des panneaux solaires photovoltaïques sur 60 hectares. Mardi, le général Stéphane Abrial a annoncé que ce projet pourrait être rapidement mis en place, début 2009 si tout se passe bien...
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vendredi 21 décembre 2007
L'armée de l'air se tourne vers le soleil
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jeudi 20 décembre 2007
Le prix Science et Défense 2007
PARIS - 20/12/07 - De l’infiniment petit au froid extrême, ce sont les sciences de l'extrême que le Prix Science et Défense vient de récompenser. Remis par Hervé Morin, ministre de la Défense, ce prix a été attribué à : Richard Saurel, membre de l’Institut universitaire de France et professeur à l’université de Provence et Jean-Paul Périn, directeur de recherche au Commissariat à l’énergie atomique (CEA) de Grenoble...
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mercredi 19 décembre 2007
Le ministère de la Défense dévoile son plan Environnement
TOULON - 19/12/07 - A l’occasion de sa visite à bord du bâtiment de projection et de commandement (BPC) Tonnerre à Toulon (Var), le ministre de la Défense, Hervé Morin, a dévoilé le plan d’action « environnement » du ministère. En 40 mesures, il vise à modifier l’approche de la Défense dans sa gestion des problématiques environnementales. Un nouveau bureau, en charge de la coordination des fonctions liées à la protection de l’environnement au niveau national, va être créé. Chaque armée ou grande direction du ministère devra se doter d’un schéma directeur « environnement » assorti d’objectifs quantifiés. Chaque année, un bilan environnemental faisant état des rejets liquides et gazeux et des consommations énergétiques liés à l’activité de la Défense sera établi. En 2008, quatre sites pilotes de la Défense feront l’objet d’audits environnementaux complets : le parc d’hydrocarbures du Lazaret Var), le camp de Mailly (Aube), la base aérienne 123 d’Orléans-Bricy (Loiret) et l’Ecole polytechnique (Essonne). Réalisés par des acteurs externes au ministère, ces audits définiront un plan d’action à valeur d’exemplarité pour l’ensemble du ministère. Le plan « environnement » du ministère de la Défense représente un investissement de 180 millions d’euros entre 2008 et 2010.
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Photo : l'arsenal de Toulon en 1998
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Recyclage des déchets nucléaires dans l'Arctique
MOSCOU - 19/12/07 - La Grande-Bretagne a décidé d'allouer annuellement près de 1 million de livres sterling au Programme international de coopération écologique militaire en Arctique (AMEC), a annoncé mardi aux journalistes le chef du Service de sécurité écologique des Forces armées russes le général Alevtin Iounak. Il s'agit d'un programme de recyclage des déchets radioactifs solides se formant après le démantèlement des sous-marins réformés. Le programme AMEC avait été élaboré par les ministères russe, américain et norvégien de la Défense en 1996. La Grande-Bretagne s'y est associée en 2003. L'installation de séchage de conteneurs pour le stockage de combustible nucléaire provenant des sous-marins démantelés a été construite en 2007, a noté le général.
Source : Agence de presse russe RIA Novosti / Illustration : maquette sous-marin nucléaire russe.
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mardi 18 décembre 2007
Les personnels de la Défense et l'environnement aux Caraïbes
ANTILLES FRANÇAISES- 18/12/07 - Acteur de premier plan de l’action de l’Etat en mer, la marine nationale apporte sa contribution à la bonne conduite du projet de sanctuaire de protection des mammifères marins dans les Antilles qui verra le jour en 2009. Des groupes de travail, pilotés par la direction régionale de l’environnement de Martinique, se réunissent tous les trois mois. Ils articulent leurs réflexions autour de deux axes : la réalisation d’un état des lieux des données scientifiques sur l’activité des cétacés et la construction d’un outil juridique. Ses connaissances du milieu marin font de la marine nationale un interlocuteur majeur au sein de ces groupes de travail. La sauvegarde maritime représentant 25% de ses activités, elle avait déjà mis, cet été, la frégate de surveillance Germinal au service d’une équipe de scientifiques européens. Ceci, afin d’estimer l’abondance des cétacés de la zone océanique atlantique et de déterminer leurs habitats préférentiels. Lancé par la France en juin 2006, lors de la 58e commission baleinière internationale des Caraïbes, ce projet de sanctuaire illustre la nécessité d’une mobilisation générale pour la conservation des espèces marines. En effet, 25 des 80 répertoriées dans le monde sont présentes dans la zone concernée par ce plan de sauvegarde.
Concernant les personnels de Défense à terre, rappelons que le 6 décembre dernier, à l’initiative du commandant supérieur des Forces armées aux Antilles (FAA), une journée « développement durable » était organisée, à Fort-de-France (Martinique), afin d’inciter le personnel de la Défense de cette zone, à une attitude participative en matière de protection de l’environnement. Débutant par une activité de nettoyage et de collecte des déchets sur le domaine du Fort Desaix, la journée s’est poursuivie par une série de conférences menées en collaboration avec la Direction régionale de l’environnement (DIREN) et des représentants d’Electricité de France (EDF).
Sources : Ministère de la Défense
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lundi 17 décembre 2007
Démantèlement du Clemenceau : décision retardée...
BREST - 17/12/07 - Contrairement au planning initialement fixé, le nom du lauréat chargé de la déconstruction de l'ex-porte-avions Clemenceau ne sera pas connu avant la fin de l'année. En déplacement samedi, à Brest, le ministre de la Défense, Hervé Morin, a indiqué que le choix de l'industriel serait connu dans un ou deux mois, « au plus tard à la fin février ». Cinq groupes industriels, au maximum, seraient en lice. Toutefois, seuls le Français Veolia et le Belge Galloo ont confirmé être dans la course au démantèlement du Q 790. Les différents groupes manoeuvrent donc, en coulisses, pour décrocher cet important marché, sensé ouvrir la voie à une filière de démantèlement des navires en fin de vie. La vieille coque, construite par l'arsenal de Brest en 1961, est toujours en attente dans la base navale.
Sources : information et photo : meretmarine.com
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vendredi 14 décembre 2007
Destruction de 35 bombes en Manche et Mer du Nord
CHERBOURG - 14/12/07 - Pas moins de 35 engins explosifs ont été détruits en Manche et mer du Nord par des chasseurs de mines français depuis le début de l'année. Cela représente près de 23 tonnes de matière explosive, auxquelles il faut ajouter les 3.4 tonnes provenant des 498 engins découverts sur l'estran et détruits depuis le mois de janvier par le Groupe des plongeurs démineurs de la Manche. D'origines allemande ou britannique, ces bombes et obus datent, pour la plupart, de la seconde guerre mondiale. Malgré un travail constant de déminage depuis 1945, le nombre encore élevé d'interventions prouve que ce dangereux héritage est encore loin d'avoir été complètement « nettoyé ». La dernière opération en date a été menée hier, à Cherbourg, où une bombe anglaise de type Mark VI a été pétardée par l'Andromède. " Cette opération rappelle combien les munitions historiques présentent un danger potentiel et persistant pour la sécurité des usagers et professionnels de la mer ", souligne la préfecture maritime.
Source: Meretmarine.com. Photo : ©Marine nationale
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mardi 11 décembre 2007
Le PNUE alerte contre la multiplication des guerres climatiques
NEW YORK - 11/12/07 - Le Programme des Nations Unies pour l'Environnement-PNUE annonce, une fois de plus, un rapport alarmant sur les liens existant entre réchauffement climatique et guerres civiles. Ce rapport sera publié à Londres en Janvier 2008 sous le titre World in Transition – Climate Change as a Security Risk chez l'éditeur Earthscan (ISBN 978-1-84407-536-2). Le rapport rédigé par le Conseil consultatif scientifique du gouvernement fédéral allemand pour les questions relatives aux changements environnementaux mondiaux (WBGU) souligne notamment que :"Si le problème du changement climatique n'est pas contrôlé, il est susceptible d'aggraver d'anciennes tensions et d'en déclencher de nouvelles dans certaines parties du monde, qui pourraient sombrer dans la violence, le conflit et la guerre". En feuilletant les expertises qui sont téléchargeables en PDF à l'adresse du livre, on peut notamment relever, comme l'ont déjà fait remarquer le PNUE et L'ONU à plusieurs reprises (cf nos archives du 18/11/07 ; 09/11/07 ; 26/10/07 ; 03/10/07 ; 06/09/07) que le risque est concentré principalement sur la ceinture tropicale et sur l'hémisphère Sud de la planète. Sont considérés comme des points sensibles : le nord et le sud de l'Afrique, la région du Sahel et la Méditerranée, l'Asie Centrale, l'Inde, le Pakistan, le Bangladesh, la Chine et certaines régions des Caraïbes et du Golfe du Mexique, de même que les régions andines et amazoniennes. Quatre causes majeures de conflit provoquées par le climat ont pu être identifiées : la dégradation de la ressource eau douce ; le déclin de la production alimentaire ; l'augmentation des tempêtes et inondations ; les migrations environnementales. "Cela pourrait entraîner déstabilisation et violence, compromettant la sécurité nationale et internationale à une nouvelle échelle ", prévient le professeur Hans Schnellnhuber, l'un des auteurs du rapport et directeur de l'Institut de Potsdam pour la recherche sur l'impact climatique. Il y a un risque certain à ce que ces événements météorologiques extrêmes dépassent la capacité de gouvernance de nombreux pays. Comme le souligne de façon insistante (trop selon certains) depuis plusieurs mois le PNUE et l'ONU dans la plupart de leurs déclarations, ce rapport rappelle que les États et les sociétés les plus vulnérables sont ceux qui connaissent une transition politique et sont à un bas niveau d'activité économique, souvent ajouté à une population nombreuse et/ou de forte densité. Les pays voisins de ceux qui sont en conflit sont également considérés comme sensibles. Achim Steiner, Sous-secrétaire Général des Nations Unies et Directeur Exécutif du Programme des Nations Unies pour l'Environnement (PNUE) prône en exergue au rapport une nécessaire et urgente prise de conscience des Etats : " Ce rapport rend évident que la politique climatique doit devenir une une politique de sécurité préventive."
Sources : German Advisory Council on Global Change ; PNUE ; ONU ; enerzine.com
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samedi 8 décembre 2007
"Contrails" et "Chemtrails" en débats aux Etats-Unis
PARIS -08/12/07 - La journaliste, spécialiste de l'environnement Hélène Crié-Wiesner, consacre ce samedi dans l'édition du web magazine Rue 89 un article à ce phénomène. Début de l'article : "Vous avez tous vu les panaches blancs laissés par les avions volant très haut. Parfois, ces traînées ne se dissipent pas en larges queues moutonneuses: elles s’épaississent, se dédoublent, se croisent, singeant les cirrus et persistant des heures. Aux Etats-Unis, de plus en plus de gens trouvent ce phénomène anormal, au point de croire à une conspiration secrète militaro-gouvernementale. Objectifs supposés: modifier le climat ou tester des armes chimiques ou biologiques, des nouveaux radars ou des systèmes de communication, ou encore affaiblir des populations données. Ou autre chose. Ces étranges queues aériennes ont été baptisées "chemtrails" (panaches chimiques), en référence aux "contrails" (panaches de condensation) lâchés par les jets militaires et les avions de ligne qui volent au dessus de 8000 mètres à une température de – 40°...."
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lundi 3 décembre 2007
L'armée américaine et le RFID à énergie solaire
WASHINGTON - 03/12/07 - L'énergie solaire constitue une énergie efficace et propre pour les utilisateurs du RFID et élimine ainsi le besoin d'installer une infrastructure électrique dans des endroits éloignées ou difficiles d'accès. Les ingénieurs ont combiné des panneaux solaires avec des panneaux RFID sur des poteaux afin de faciliter l'approvisionnement de l'armée américaine au Koweït. Savi Technology, (une filiale de Lockheed Martin) a commencé à fournir des solutions d'identification par radiofréquence (RFID*) fonctionnant grâce à l'énergie solaire...
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mercredi 28 novembre 2007
Le ministère de la Défense et l’environnement
PARIS - 28/11/07 - Le ministre de la Défense, Hervé Morin, a dévoilé le 27 novembre un plan environnement pour son ministère. Cela confirme une préoccupation exprimée dès le 20 mai dernier au journal 20 minutes : "Je voudrais que le ministère de la Défense, qui est un acteur majeur de la Nation, participe aux grandes politiques du Gouvernement, comme le Grenelle de l’environnement...". Le plan environnement annoncé comporte 40 mesures dont les applications concernent des domaines aussi variés que l’infrastructure, la gestion des déchets et des substances dangereuses, la gestion de l’eau, les déplacements ou la politique d’achats. Le coût de l’opération est estimé à 180 millions d’euros sur la période 2008-2010. La mise en oeuvre ce plan est assuré par une structure de coordination au sein du ministère. Les actions que cette structure aura en charge de mener à bien, concernent notamment : les déchets et substances toxiques : les principaux navires de la flotte française seront dotés d’un "passeport vert", facilitant leur démantèlement ; la consommation de produits pétroliers ; la gestion de l’eau avec des stations d’épuration mises aux normes et une meilleur gestion des eaux de carénage. Pour conclure le ministère de la Défense a affiché son intention de devenir un acteur éco-responsable et ce, dès le choix des matériaux pour la réalisation de travaux et dans le choix des équipements de l'achat de papier aux dispositifs d’éclairage en passant par les huisseries, l'appareillage électriques... Ces gestes s'inscrivant dans un révision plus vaste de sa politique de gestion de l’énergie dans les bâtiments (les projets de construction du ministère intégreront les standards de haute performance énergétique (HPE) dès le 1er janvier 2008).
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samedi 24 novembre 2007
Le projet Galileo serait financé grâce aux céréales
BRUXELLES - 24/11/07 - Eurodéputés et ministres européens du Budget sont tombés d'accord vendredi soir 23/11/07 pour financer avec le budget de l'UE le futur système européen de navigation par satellite Galileo, éliminant ainsi un obstacle majeur au "GPS européen" miné par les retards. En juin dernier, la décision était prise : l'industrie privée ne financerait pas la future constellation de 30 satellites. Il fallait donc inventer une solution pour trouver les 2,4 milliards manquants. Mais quel rapport avec les céréales ? Et bien cette somme sera puisée dans les fonds non utilisés en 2007 de la politique agricole commune... grâce à la bonne tenue des cours mondiaux de la céréale. En réalité, comme le précise le porte-parole de la présidence portugaise de l'Union, 1,6 milliard viendront de l'agriculture, les 800 millions restants de programmes de recherches moins importants, qui n'ont pas vu le jour. Pourtant, ce montage financier n'a pas fait l'unanimité. L'Allemagne a voté contre, alors les ministres du Budget ont bien précisé que cette manipulation est exceptionnelle, et ne se reproduira pas. Galileo vise à affranchir les Européens de leur dépendance à l'égard du système américain GPS (Global Positioning System). Il promet une précision de localisation au mètre près, contre parfois une dizaine de mètres pour le GPS, et doit être opérationnel à la fin 2012.
Sources : EuroNews et AFP
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vendredi 23 novembre 2007
Plaidoyer scientifique contre la pollution de la Lune.
MONTREAL - (Agence Science presse) - 23/11/07 - «Ne polluez pas la Lune... aussi!» Un slogan que la génération suivante va sans doute entendre, à mesure que les humains y effectueront leur retour. Déjà, un groupe de scientifiques a profité de la «vague» de missions lunaires lancées ces jours-ci (trois sondes asiatiques) pour lancer un cri d’alarme : les 3000 kilos de la sonde japonaise Kaguya, qui doit cartographier la Lune depuis l’orbite, finiront leur carrière par un écrasement sur la surface. Ainsi que les 1900 kilos de la sonde chinoise Chang’e 1 (lancée en octobre) et les 29 kilos de la sonde indienne Chandrayaan-1 (lancement à venir en avril 2008). Le physicien français Roger-Maurice Bonnet réclame la création d’une «zone de conservation» — à l’image de nos parcs de conservation de la faune — où toute mission venue de la Terre serait interdite. L’Américain Bernard Foing évalue que l’atmosphère lunaire — car il y aurait une atmosphère là-haut, quoique infiniment ténue — a mis 27 ans à se remettre de l’impact causé par les missions Apollo et des centaines de kilos de déchets laissés derrière. Seuls les Chinois ont un plan de protection de l’environnement, si l’on peut parler ainsi de notre satellite : une sonde en orbite lunaire, une fois sa mission terminée, serait mise en sommeil sur un orbite éloignée, plutôt que d’être envoyée s’écraser sur la Lune. À quand la première antenne de Greenpeace sur la lune se demande l'Agence Science Presse en conclusion de sa dépêche ?
1. La sonde japonaise Kaguya© AFP. 2. La sonde chinoise Chang'e 1
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L'effet "pacificateur" des énergies renouvelables
WUPPERTAL - 23/11/07 - Le Bulletin Electronique Allemagne de l'Ambassade de France fait état d'une intéressante étude commandée par le Ministère fédéral allemand de l'environnement et réalisée conjointement par l'entreprise de conseil Adelphi Consult et l'Institut de Wuppertal pour le climat, l'environnement et l'énergie. Cette étude révèle principalement que le passage vers un approvisionnement énergétique écologique n'a pas seulement un intérêt environnemental, mais peut avoir aussi un effet positif sur la sécurité. Intitulée "Importance des énergies renouvelables pour la politique sécuritaire", l'étude compare les opportunités et les risques que présentent des systèmes d'approvisionnement énergétiques fondés sur des sources d'énergies conventionnelles et des sources d'énergies renouvelables. Les points de vue adoptés sont ceux de la sécurité énergétique, de la sécurité intérieure, de la défense, de la sécurité climatique, du développement, des investissements et des marchés financiers. Les tensions politiques entre la Russie et ses voisins ainsi que les conflits au Proche-Orient, tous deux liés aux réserves d'hydrocarbures, sont des exemples qui montrent l'étroitesse du rapport entre politiques énergétique et sécuritaire. La stabilité d'autres régions est désormais également menacée par les conséquences du dérèglement climatique : la question est de savoir dans quelles mesures les nouvelles politiques énergétiques et climatiques peuvent aggraver, voire déclencher des conflits. L'étude montre qu'à l'exception des grandes centrales hydroélectriques, les installations de production d'énergie de sources renouvelables sont nettement moins sujettes aux attaques terroristes que les centrales conventionnelles ou les centrales nucléaires.
Le texte intégral de l' étude est disponible (en allemand) au téléchargement en cliquant directement sur le titre de cet article. .
Illustration : projet de centrale osmotique ©Statkraft 2007
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lundi 19 novembre 2007
Londres face à l'Europe de la défense...
BRUXELLES (Reuters) -1 9/11/07 - Le Royaume-Uni a opposé lundi son veto à l'adoption d'un budget pluriannuel pour l'Agence Europeenne de Défense (European_Defence_Agency), ce qui fait planer un doute sur sa volonté affichée de renforcer l'Europe de la défense. Les ministres de la Défense et des Affaires étrangères de l'UE se sont réunis pour évoquer le renforcement des capacités militaires de l'Union européenne, où des lacunes importantes persistent en matière de transport stratégique et tactique, de protection des forces et de renseignement militaire. La Grande-Bretagne qui, comme la France, compte parmi les rares pays à atteindre l'objectif de consacrer au moins 2% de son PIB à son effort de défense, exhorte donc sans cesse ses partenaires européens à retrousser leurs manches. L'un des instruments pour y parvenir est l'Agence européenne de l'armement, qui permet de mutualiser la recherche et de réaliser des économies d'échelle en évitant de multiplier les programmes, par exemple pour construire des blindés. Il s'agit de l'un des fleurons des accords passés à Saint-Malo entre la France et le Royaume-Uni en 1998 pour renforcer l'Europe de la Défense et, pour 25 des 26 membres participants, seul un budget pluriannuel offre une visibilité suffisante. Les ministres européens étaient donc invités à adopter un budget 2008-2010 pour planifier les investissements. Mais le Royaume-Uni s'y est opposé. "Il n'y a pas eu d'accord", a déclaré le ministre portugais de la Défense, Nuno Severiano Teixeira, dont le pays préside pour l'instant l'Union européenne. "Le débat continue."(...)
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dimanche 18 novembre 2007
Ban Ki-moon se montre extrêmement alarmiste...
PARIS (AFP) - 18/11/07 - Le secrétaire général de l'ONU, Ban Ki-moon, a appelé ce samedi 17/11/2007 à prendre des mesures urgentes pour combattre le réchauffement climatique, avertissant que le monde est "au bord de la catastrophe", alors qu'un nouveau rapport du groupe intergouvernemental d'experts sur le changement climatique (Giec) doit être officiellement adopté samedi à Valence (Espagne). "On est tous d'accord. Le changement est réel et nous, les humains, en sommes la principale cause. Pourtant même à l'heure actuelle, peu de personnes réalisent vraiment la gravité de la menace ou son immédiateté", écrit M. Ban Ki-moon dans l'International Herald Tribune. "J'ai toujours considéré le réchauffement climatique de la planète comme un sujet d'une urgence extrême. Maintenant, je crois qu'on est au bord d'un catastrophe si on n'agit pas". M. Ban s'alarme de l'accélération récente de la fonte des glaciers et de la calotte polaire. Il souligne que la disparition de cette dernière pourrait élever le niveau des mers jusqu'à six mètres, inondant des villes comme New York,Bombay et Shanghaï. "Je ne veux pas être un oiseau de malheur. Mais je crois qu'on arrive à un point critique", écrit le secrétaire général de l'ONU.
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vendredi 16 novembre 2007
Un GIEC de la biodiversité pour éviter les conflits ...
PARIS (AFP) - 16/11/07 - La biodiversité est un enjeu majeur, tant pour la réduction de la pauvreté, l'approvisionnement en eau potable, les conflits liés à l'utilisation et à l'appropriation des ressources renouvelables que la santé. Mais du fait de la complexité de ces questions, la communauté scientifique qui traite de la biodiversité est très diverse et fragmentée, et du coup elle n'arrive pas à se faire entendre des décideurs politiques. Une centaine de scientifiques et de représentants de gouvernements sont réunis à Montpellier (France) jusqu'à samedi pour préparer la création d'un réseau international d'expertise sur la biodiversité, à l'image du GIEC sur le changement climatique. L'homme est à l'origine de cette sixième extinction massive d'espèces, après celle des dinosaures. La destruction des habitats naturels, les pollutions et le changement climatique sont les principales causes de l'hécatombe. Les délégués réunis à Montpellier espèrent définir un "Mécanisme mondial d'expertise scientifique sur la biodiversité" (IMoSEB en anglais) qui pourrait être créé d'ici un an.
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Carte : En vert les 150 pays ayant ratifié la Convention sur la Biodiverité. En rouge, les pays qui ne l'ont pas ratifiée dont les Etats-Unis.
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jeudi 15 novembre 2007
Espace militaire : l'Europe à la traîne
PARIS (Le Monde) - 15/11/07 - Dans la galaxie de l'espace militaire, la position de l'Europe s'apparente à celle d'un satellite en orbite basse assistant, impuissant, au passage d'une sonde américaine en route pour Mars. Cet écart budgétaire et technologique ne cesse de se creuser : les Etats-Unis comptent pour plus de 90 % des dépenses mondiales consacrées à ce secteur. Ils dépensent vingt fois plus pour l'espace militaire que les Vingt-Sept réunis, et sont les seuls à disposer de toute la gamme des outils permettant d'observer, de détecter, d'écouter, de communiquer, d'alerter, de se positionner et peut-être, demain, de faire la guerre à partir de l'espace. A son rythme actuel de croissance, le marché global de l'espace sera quinze fois plus important en 2025. Or, par nature, l'espace est le terrain des technologies duales : les applications civiles ont des retombées militaires, et réciproquement. Cette "nouvelle frontière" commerciale a son équivalent militaire. Un indice parmi d'autres : les troupes présentes en Afghanistan utilisent sept fois plus de communications par satellite que les forces alliées pendant la première guerre du Golfe.(...)
Pour lire l'intégralité de cet article paru dans Le Monde du 15/11, cliquer sur son titre
Illustration : système de positionnement et de navigation par satellites Galileo ©AFP/Huard.
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mercredi 14 novembre 2007
L'armée russe contre la marée noire...
PORT KAVKAZ (AFP) - 14/11//07 - Plusieurs centaines de soldats russes ont été déployés mardi pour nettoyer les rives russes de la mer Noire souillées par le naufrage d'un bateau citerne, qui a laissé s'échapper 2.000 tonnes de mazout après s'être brisé en deux dimanche dans une tempête.
Le Premier ministre russe Viktor Zoubkov s'est rendu dans la région et a rencontré son homologue ukrainien Viktor Ianoukovitch dans une station balnéaire pour décider d'une action commune face aux craintes de "catastrophe écologique" émises par les responsables officiels.
" Nous devons nous mettre d'accord sur la façon de coordonner nos efforts afin que la nappe ne s'étende pas plus loin ", a déclaré M. Zoubkov au début de leur réunion dans un hôtel d'Anapa sur les côtes de la mer Noire.
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Photo : Le Premier ministre russe Viktor Zoubkov et les soldats près du prot de Kavkaz le 13 novembre 2007
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mardi 13 novembre 2007
Pilotes militaires et rencontres inexpliquées...
WASHINGTON (AFP) - 13/11/07 - Plusieurs pilotes militaires et civils, réunis à Washington, ont rivalisé lundi de témoignages saisissants pour raconter leur étrange rencontre avec des objets volants non identifiés, espérant ainsi inciter les autorités à prendre au sérieux ces phénomènes inexpliqués, souvent tournés en dérision." Rien dans mon entraînement ne m'avait préparé à cela ", assure James Penniston, officier retraité de l'Armée de l'air américaine, avant de raconter avoir vu et touché " un vaisseau triangulaire, illuminé de bleu et de jaune ", qui était posé dans une forêt attenante à une base aérienne britannique à Woodbridge (GB) en 1980.
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samedi 10 novembre 2007
Ban Ki-moon en Antarctique
NEW YORK (Nations Unies)- 10/11/07 - Le secrétaire général de l'ONU, Ban Ki-moon, s'est rendu vendredi à Punta Arenas, au Chili, d'où il a commencé un voyage en Antarctique afin d'observer les effets des changements climatiques sur la fonte des glaciers, indique le centre de nouvelles de l'ONU. Monsieur Ban a déclaré jeudi au Sommet ibéro-américain, qui s'est tenu à Santiago (Chili), que ce voyage avait pour but de tirer la sonnette d'alarme pour tous les dirigeants mondiaux sur la nécessité de rassembler les efforts contre le réchauffement climatique. Le secrétaire général a entendu vendredi matin un exposé des scientifiques de la base aérienne de l'armée chilienne "président Eduardo Frei", en Antarctique, avant de visiter les glaciers Collins et le centre de recherche Sejong.
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Photo: Xinhua/AFP
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vendredi 9 novembre 2007
Selon l’ONU, 150 millions de" réfugiés climatiques" déplacés d’ici à 2050.
LAUSANNE - 09/10/07 - Sur ce sujet, le Collectif Argos est à l'origine d'un bel ouvrage à paraître entre le 8 et le 15 novembre 2007 chez l'éditeur suisse In Folio. Titré «Réfugiés climatiques», il est notamment préfacé par Jean Jouzel du GIEC (groupement vennant tout juste de recevoir le Nobel). Publié avec le soutien de Ademe, Medad, Picto, Bourse 3P et HSBC, cet ouvrage est le résultat de quatre années de périples pendant lesquelles, les photographes et les rédacteurs d’Argos ont partagé la vie quotidienne des Réfugiés climatiques. Ces hommes et femmes déjà poussés à l’exil à cause du réchauffement du climat. De l’Alaska où se pose le problème du dégel des sols arctiques, aux îles Tuvalu, Maldives et Halligen pour témoigner de la montée du niveau des mers, en passant par le Tchad et la Chine gagnés par la désertification, le Bangladesh qui subit l’inondation des deltas, le Népal victime de la fonte des glaciers ainsi que les Etats-Unis où les cyclones sont de plus en plus violents. Soit, au terme de ce périple : neuf escales afin d’éveiller les consciences sur l’ampleur des mouvements de population à venir et la perte d’une pluralité ethnique et culturelle.
352 pages. 200 photos couleur
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jeudi 8 novembre 2007
Initiatives danoises préalables à la conférence de 2009
COPENHAGUE - 08/11/07 - C'est en décembre 2009 que se tiendra, au Danemark, la prochaine conférence de l'ONU (COP15) sur l'environnement, lors de laquelle sera peut-être adopté un nouveau traité sur le réchauffement climatique en remplacement du Protocole de Kyoto. En préalable à cette conférence, le Danemark s'engage déjà dans cette direction. La création d'une université du climat basée au Groenland a ainsi été décidée en août 2007. Le ministre des Sciences, de la Technologie et de l'Innovation, Helge Sander, à l'initiative de ce projet, explique que les changements climatiques sont plus visibles sur l'île du Groenland. (...)
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mardi 6 novembre 2007
Journée Internationale pour la prévention de l'exploitation de l'environnement
06/11/07 - A l'occasion de la sixième édition de la Journée Internationale pour la prévention de l'exploitation de l'environnement en temps de guerre et de conflit armé, le Secrétaire général du PNUE (Programme des Nations Unis pour l'Environnement) a détaillé dans un communiqué l'action menée par son institution, depuis 1995, dans plus de 20 pays et en ce moment même au Darfour. Il a commencé par rappeler, d'une façon générale,que "l'un des effets les plus communs et les plus dévastateurs des conflits armés est le déplacement massif de populations qui fuient la violence et l'insécurité. Ces mouvements massifs de population provoquent des souffrances indicibles aux populations et bouleversent les activités économiques. Mais elles portent aussi gravement atteinte à l'environnement, en particulier dans les régions arides ou les régions dont l'environnement est dégradé". Il a ensuite pointée l'action menée avec le Gouvernement de la République démocratique du Congo pour atténuer l'impact du déplacement dans la partie orientale du pays,de personnes fuyant l'instabilité dans le Nord-Kivu, situé à la frontière du Parc national des Virunga, site du patrimoine mondial qui abrite la moitié de la population totale restante des gorilles de montagne. Il a mis cette action en parallèle de celle menée au Libéria où l'on estime que 800 000 personnes, soit un quart de la population, ont été contraintes de quitter leur maison durant un conflit qui a duré près de 14 ans, provoquant une grave dégradation des forêts, des terres et des cours d'eau sur les sites utilisés pour les camps et les établissements.
"Il est crucial, a-t-il conclut, de prendre en considération les questions écologiques pour éviter les problèmes environnementaux à plus long terme qui peuvent porter atteinte à la sécurité et au développement et conduire à de nouveaux cycles de conflits et de déplacements".
Pour lire l'intégralité du communiqué du PNUE, cliquez sur le titre de cet article
A NOTER : La deuxième conférence du cycle de conférences " Défense et Environnement" organisé par 3B Conseils aura lieu début février 2008 à Paris.
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lundi 5 novembre 2007
Migrations climatiques et maladies infantiles
DETROIT - 05/11/07 - Les conséquences sanitaires du changement climatique frapperont de manière disproportionnée les enfants, avertit l'American Academy of Pediatrics (AAP) dans un rapport publié dans le numéro de Novembre du journal Pediatrics. Le rapport, après avoir mis l'accent sur les événements extrêmes et les catastrophes climatiques, les maladies infectieuses et la pollution de l'air ambiant insiste sur le problème des migrations cliamatiques. Les dégradations environnementales provoquées par le changement climatique (zones côtières, régions subarides) entraîneront des mouvements de population dont souffrent en priorité les enfants. La publication de ce rapport intervient une semaine après la controverse déclanchée par le témoignage édulcoré de la directrice des Centers of Disease Control lors de son audition au Sénat sur les effets sanitaires du changement climatique. Il n'a pas été fait mention de la vulnérabilité particulière des enfants lors de cette audition.
Fondée en 1930 à Detroit, l'American Academy of Pediatrics compte 60.000 professionnels dont 34.000 pédiatres.
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mercredi 31 octobre 2007
Le démantèlement de l'Inflexible
BREST - 31/10/07 - Le site meretmarine.com annonce aujourdh'ui que le sixième et dernier sous-marin nucléaire français lanceur d'engins de la génération du Redoutable sera désarmé fin janvier. L'Inflexible, basé actuellement à l'Ile Longue (Finistère), rejoindra alors Cherbourg pour que sa chaufferie nucléaire soit démantelée. Ce chantier, très lourd, avait été réalisé pour la première fois sur le Redoutable, désarmé en 1991 et transformé en 2002 en musée à la Cité de la Mer. DCNS a ensuite traité la tranche réacteur du Terrible, retiré du service en 1996, puis celle du Tonnant, désarmé en 1999. Deux autres SNLE, les Foudroyant (1998) et Indomptable (2005) sont attente à Cherbourg. Le premier est amarré dans la zone du Homet, où l'Atelier Mobile d'Intervention Primaire, qui sert au démantèlement des chaufferies nucléaires, a cessé son activité début août (...)
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vendredi 26 octobre 2007
Le nouveau rapport du PNUE insiste...
NEW YORK - 26/10/07 - GEO-4, le rapport du PNUE (Programme des Nations Unies pour l'environnement) le plus complet sur l'environnement, préparé par environ 390 experts et révisé par plus de 1 000 autres partout dans le monde, insiste sur les graves menaces qui pèsent sur la planète.
Entre autres points GEO-4 rappelle que nous vivons bien au-dessus de nos moyens. La population humaine est désormais si importante que "la quantité de ressources nécessaires pour la faire vivre dépasse les ressources disponibles... l'empreinte de l'humanité est de 21,9 hectares/personne, alors que la capacité biologique de la Terre est, en moyenne, seulement de 15,7 ha/personne... ". Le rapport indique que le bien-être de milliards de personnes dans le monde en développement est menacé, car certains problèmes relativement simples restent sans solution alors qu'ils ont été traités avec succès ailleurs.
GEO-4 reprend la déclaration de la Commission Brundtland selon laquelle le monde n'affronte pas des crises séparées... la "crise environnementale", la "crise du développement", et la "crise de l'énergie" ne font qu'une. Cette crise n'inclut pas uniquement le changement climatique, les taux d'extinction et la faim, mais d'autres problèmes liés à la croissance de la population, à la hausse de la consommation des riches et au désespoir des pauvres.
Sources : PNUE / enerzine.com
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mercredi 24 octobre 2007
Recherche européenne et aéronautique verte
BRUXELLES - 24/10/07 - La Commission européenne a révélé les résultats du premier appel d'offres Européen concernant des propositions des recherches portant sur le transport aérien et l'aéronautique du 7e Programme Cadre pour la Recherche (FP7). Sur les 200 projets reçus, 36 ont été retenus ; ils ont en commun de permettre d'importantes avancées dans le domaine d'un transport aérien futur plus propre et plus sûr en même temps que de rendre plus compétitifs les coûts dans le domaine aéronautique en général. 217 millions d'euros ont été affectés à cette première série de projets sur un total de 2,1 billions d'euros alloués à la recherche aéronautique pour la période 2007-2013. Les 36 projets sélectionnés concerne des recherches menées dans le domaine de la physique de l'air et des carburants alternatifs destinés à réduire les émissions de CO2.
Les 4 projets les plus importants qui reçoivent, à eux seuls, la moitié du budget alloué, implique des acteurs majeurs du transport aérien avec pour double but de renforcer le leadership européen industriel en la matière.
Il s'agit des projets :
- DREAM : dirigé par Rolls Royce, ce projet qui implique 13 payshttp://www.blogger.com/img/gl.link.gif et 47 partenaires, dispose d'un budget européen de 25 millions d'euros. Il a pour but la mise au point d'un moteur réduisant les émissions de CO2 de 7% et le bruit de 3 décibels.
- MAAXIMUS : dirigé par Airbus, il implique 18 pays et 58 partenaires, disposant d'un budget européen d'environ 40 millions d'euros. Il se concentre sur des modifications du design et du fuselage des appareils pouvant permettre de réduire les temps d'assemblage et le poids des appareils de 10% et donc d'atteindre une réduction substantielle d'émission de CO2.
- HIRF SE rassemble 44 partenaires issus de 11 pays avec Alenia dans l'équipe dirigeante et capte un budget européen d'environ 18 millions d'euros. Il créera des simulateurs destinés à tester les réactions des nouveaux avions aux interférences électromagnétiques, de plus en plus de recherches s'avérant nécessaire dans ce domaine eut égard à l'emploi de plus en plus fréquent de matériaux composites dans la construction aérienne.
- SCARLETT doté d'un budget de 23 millions d'euros et dirigé par Thales développera de nouveaux types de plates-formes modulaires destinées à plusieurs catégories d'avions.
Traduction de l'anglais et réecriture : Francis Rousseau/3B Conseils d'après une dépêche AFP-Agence Européenne.
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mardi 23 octobre 2007
L'Allemagne pointe le réchauffement climatique comme source de conflits armés
BERLIN - 23/10/07 - Les propos tenus lors du cycle de conférences " Défense et Environnement " organisé par 3B Conseils à Paris en Juillet dernier viennent de trouver un écho à travers les déclarations de Frank-Walter Steinmeier, ministre allemand des Affaires étrangères. Ces déclarations suivent de quelques semaines à peine celles faites par les experts des Nations Unis qui estimaient que le réchauffement climatique, entraînant sécheresses, inondations, montée du niveau des mers et déplacements de populations, et frappant en premier lieu les pays pauvres d'Afrique et d'Asie, est une source potentielle de conflits (Cf. nos archives du 06/09/07 et 03/10/07). Il est maintenant de plus en plus admis que le problème du changement climatique peut devenir une source de conflits armés dans un avenir plus proche qu'on ne le pensait et rend indispensable la recherche rapide de solutions politiques." C'est une nouvelle 'guerre froide' au pôle Nord que nous devons prévenir", a déclaré le ministre allemand des Affaires étrangères d'une conférence à Berlin sur le changement climatique, évoquant les nouvelles revendications territoriales qui se font jour en Arctique. "Le changement climatique fait peser une menace sur la paix et la sécurité du monde", a-t-il ajouté. Il a rappelé que l'équipage d'un sous-marin russe avait planté en août dernier son drapeau national sur le fond marin près du pôle Nord, une zone riche en réserves énergétiques que le Danemark revendique également car proche de sa province du Groenland. "Non seulement la Russie mais aussi d'autres pays voisins ont des revendications sur les énergies fossiles de cette région", a souligné Steinmeier. "La glace fond sous nos yeux et cela rend possible désormais une exploitation de ces ressources", réveillant ainsi les égoïsmes nationaux, a-t-il rappelé. Le droit international reconnaît une zone économique de 320 kilomètres au nord des côtes aux cinq pays qui bordent la zone arctique - le Canada, la Russie, les Etats-Unis, la Norvège et le Danemark. Mais la Russie réclame une part plus large en soulignant que l'Arctique et la Sibérie sont reliés par la dorsale Lomonossov."Nous devons nous assurer du respect des traités sur l'Arctique, aux termes du droit international", a souligné le ministre allemand des Affaires étrangères. "Le changement climatique n'est pas un problème qui se posera dans un lointain avenir. Il se pose déjà de façon dramatique et le temps que nous avons pour réagir se réduit de plus en plus. Il nous faut faire preuve de courage et de créativité, tant dans le domaine technique que politique" a conlut le ministre allemand.
Source : Reuters d'après l'article d'Erik Kirschbaum du 23/10/07/14h00
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vendredi 19 octobre 2007
Le rapport Syrota vivement critiqué
PARIS - 19/10/07 - Le syndicat des Energies renouvelables (SER) a très vivement critiqué mercredi 17 octobre, les conclusions du rapport du centre d'Analyse Stratégique (CAS) dirigé par Jean Syrota. Le rapport publié le 9 octobre dernier, évaluait les perspectives énergétiques de la France à l'horizon 2050. Jean Syrota, ancien dirigeant de la Cogema, ancêtre d'Areva, démontrait notamment que la France ne pourrait pas atteindre ses engagements de réduction par 4 de ses émissions de Gaz à effet de serre. Le SER se déclare "choqué" par ce qu'elle dénonce comme une "manipulation des informations". Plus précisément, elle reproche au rapport d'importantes erreurs d'analyse concernant l'évaluation de l'impact de l'énergie solaire. Le syndicat réfute en effet les affirmations selon lesquelles " le solaire photovoltaïque émet plus de CO2 qu'il n'en économise sur sa durée de vie." Selon lui au contraire, "toutes les études montrent qu'une installation solaire photovoltaïque raccordée au réseau rembourse l'énergie nécessaire à sa fabrication et à son installation dans une période de 2 et 4 ans pour une durée de vie comprise entre 25 et 30 ans." Le SER s'appuie notamment sur l'étude de l'Agence internationale de l'Energie parue en mai 2006. Pour le SER, cette "contre-vérité flagrante" "conduit à s'interroger sur la pertinence de l'ensemble des analyses" présentées par le CAS.
Source : enerzine.com
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jeudi 18 octobre 2007
Création du Forum Humanitaire Mondial
GENEVE (Reuters) - 18/10/07 - L'ancien secrétaire général des Nations unies Kofi Annan a lancé à Genève le "Forum humanitaire mondial" qui a pour principal objectif de lutter contre les conséquences humanitaires du réchauffement climatique.Cette plate-forme d'échanges basée à Genève est financée et soutenue par les autorités suisses. Plusieurs responsables de l'Onu, actuels ou passés, ainsi que d'anciens chefs d'Etat, des monarques, des banquiers et des universitaires issus de pays industrialisés ou en développement sont membres de son conseil de fondation. " Nous devons faire en sorte que l'opinion publique mondiale prenne conscience que le réchauffement climatique n'est pas quelque chose de lointain mais qu'il se produit maintenant et que nous devons travailler ensemble pour le combattre ", a déclaré Annan lors d'une conférence de presse avant la cérémonie officielle organisée pour le lancement du forum. Annan, qui a cédé son poste de secrétaire général de l'Onu à la fin de l'année dernière, souhaite réunir les décideurs du monde entier lors de la première réunion du forum, qui aura lieu à Genève en juin 2008, afin de faire avancer les discussions sur les politiques à mener pour lutter contre le réchauffement. "Nous devons tous comprendre qu'il s'agit d'un enjeu mondial et que nous devons tous coopérer (...) que nul ne peut être sauvé au détriment d'un autre", a dit Annan. Le réchauffement climatique "va devenir une constante dans tous les efforts de l'humanité", a-t-il ajouté.
Rajendra Pachauri, président du Groupe intergouvernemental d'experts sur l'évolution du climat (GIEC) qui a partagé le prix Nobel de la Paix 2007 avec l'ancien président américain Al Gore, a estimé que ce forum permettrait de renforcer la collaboration sur cet enjeu. "Il y a des communautés vulnérables à travers le monde qui auront besoin d'aide pour s'adapter", a dit le scientifique indien, qui est membre du Conseil de fondation du Forum humanitaire mondial
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mercredi 10 octobre 2007
L' Observatoire du Principe de Précaution
PARIS - 10/10/07 - Créé en mai 2006, l’Observatoire du Principe de Précaution (O.P.P.) est né de ce constat que le principe de précaution est devenu une référence de plus en plus centrale dans le débat public, sans que son contenu ne se trouve pour autant clairement défini. Il est apparu indispensable d’engager une véritable réflexion d’ensemble sur le sujet, sous peine de voir le principe de précaution devenir principe d’indécision. Au coeur de l’actualité politique et scientifique, le principe de précaution recouvre des enjeux très concrets : gestion des conséquences du réchauffement climatique, développement de l’industrie nucléaire, culture des OGM, impact des ondes électromagnétiques sur la santé, développement des nanotechnologies, sécurité alimentaire, etc. La présentation des premiers travaux de l’O.P.P. se tiendra
A l’occasion de cette conférence publique, l’O.P.P. présentera ses premiers travaux sur les thèmes :
- Le principe de précaution et le contrôle du juge : du juge guide au juge arbitre ? (Christine Noiville et Régis Froger)
- Le principe de précaution face aux enjeux industriels (François Ewald)
- Le principe de précaution et le réchauffement climatique (Christian Gollier)
- Principe de précaution et transplantation d’organes (François Ewald)
- Anthropologie du principe de précaution (Dominique Lecourt, Dominique Deprins)
Renseignements :
contact@o-p-p.fr et www.o-p-p.fr/ ou T : 01 40 27 20 00
Observatoire du principe de précaution. Conservatoire National des Arts et Métiers - 292, rue Saint-Martin - 75141 Paris Cedex 03
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mercredi 3 octobre 2007
Le PNUD monte au créneau
LITTLE ROCK, Arkansas - (A.P) - 03/10/07 - Le chef du Programme des Nations unies pour le développement (PNUD), Kemal Dervis, a estimé mardi que le réchauffement climatique menace en premier lieu les pays du tiers-monde, où les progrès déjà réalisés pourraient être compromis par les changements de l'environnement. M. Dervis se trouvait à Little Rock pour une conférence à l'Université de l'Arkansas. Avant de prendre la parole, il a évoqué le rapport que l'ONU doit publier en novembre sur le réchauffement climatique. Il n'a pas souhaité le commenter dans le détail, mais a reconnu les inquiétudes fréquemment mises en avant par les experts, comme le risque de sécheresse dans des pays africains déjà ravagés par la pauvreté ou celui d'inondations dans des pays côtiers émergents.
"Les pays les plus affectés s'avèrent également être les plus pauvres du monde", a-t-il déclaré. dans un entrentien avec A.P. "Il s'agit donc là d'une nouvelle dimension dans le défi du développement qui, peut-être, n'était pas appréciée pleinement auparavant. Nous espérons que notre rapport contribuera réellement au débat et mobilisera l'intérêt de l'action à cet égard...".
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lundi 24 septembre 2007
Trois rendez vous à suivre ...
WASHINGTON (Reuters) - 24/09/07 - Trois rendez-vous consacrés au réchauffement climatique sont inscrits à l'agenda des dirigeants de la planète cette semaine aux Etats-Unis, où l'attention se portera avant tout sur la manière dont Washington entend concrétiser sa promesse d'endosser un rôle majeur face à ce défi. Le premier rendez-vous est fixé lundi 24 septembre au siège de l'Onu, à New York où, en marge de la 62e Assemblée générale, Ban Ki-Moon a convoqué une réunion de haut niveau sur les changements climatiques à laquelle participeront 81 chefs d'Etat et de gouvernement. Le secrétaire général des Nations unies la présente comme un "événement informel" mais en attend un "message politique ferme" dans la perspective de la Conférence de l'Onu sur les changements climatiques prévue en décembre à Bali. Harlan Watson, principal négociateur de l'administration Bush pour les questions liées au climat, estime que l'heure est venue de dépasser le stade des discussions pour tenter de définir un mode d'action. Le président américain ne participera pas à la réunion onusienne, mais dînera avec Ban lundi soir avant d'assister, jeudi et vendredi au département d'Etat à Washington, à une nouvelle réunion consacrée à la question. Seront présentes cette fois les grandes puissances économiques. La Maison blanche n'a pas rendu publique la liste des participants.
Entre l'Onu et Washington, la fondation de l'ancien président Bill Clinton a intercalé une autre conférence de haut rang sur le climat, étalée entre mercredi 26 et vendredi 28 septembre. L'objectif de cette initiative veut briser les barrières politiques partisanes est de faire échanger entre eux des industriels, des responsables politiques, des universitaires et des acteurs du mouvement des ONG. Que ce soit à l'Onu, à New York ou à Washington, l'attitude des Etats-Unis sera étroitement observée par les acteurs de la lutte contre le changement climatique.
Source : Deborah Zabarenko / Reuters
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jeudi 6 septembre 2007
Le changement climatique, source de conflits futurs ?
NEW YORK (AFP) - 6/09/07 - Le Groupe intergouvernemental d'experts sur l'évolution du climat (Giec) de l'ONU a mis en garde en début d'année contre les conséquences du réchauffement en matière de pénuries d'eau, de sécheresse, d'inondations et de tempêtes d'ici à la fin du XXIe siècle, entraînant des risques accrus de malnutrition, de maladies, de recrudescence de sans-abri et de réfugiés environnementaux accroissant la potentialité des conflits entre nations.
Parallèlement l'ONU vient d'ouvrir un site internet (en anglais) pour inciter à développer l'utilisation des marchés échangeant des droits d'émission de gaz à effet de serre, afin de contribuer à remplir les objectifs du Protocole de Kyoto. Ce site, baptisé CDM Bazaar (http://www.cdmbazaar.net) a été présenté par la Convention des Nations unies sur le changement climatique (UNFCCC), afin de renforcer l'information entre les acheteurs, les vendeurs et les fournisseurs de services en matière d'émissions de gaz à effet de serre (GES).
Le Protocole de Kyoto prévoit que les projets qui contribuent à réduire les émissions de GES dans les pays en développement et contribuent au développement durable peuvent obtenir des droits d'émission. Ces quotas peuvent être vendus aux pays industrialisés qui cherchent à se conformer à leurs engagements en matière de réduction des GES. Les participants à CDM Bazaar pourront y publier des informations concernant aussi bien des projets contribuant à la réduction d'émission de GES mais ayant besoin de financement, que des droits d'émission à vendre ou acheter, ainsi que des informations concernant l'évolution du marché du carbone ou encore des offres d'emplois.
Le Protocole de Kyoto exige de 36 pays industrialisés qu'ils ramènent leurs émissions de gaz à effet de serre au moins 5% en dessous de leurs niveaux de 1990 entre 2008 et 2012.
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vendredi 3 août 2007
Nomination
PARIS- 03/08/07 - Communiqué du Conseil des ministres du 01.08.2007 - Sur proposition du ministre de la défense : Le contrôleur général des armées Éric LUCAS, directeur, adjoint au secrétaire général pour l'administration au ministère de la défense, haut fonctionnaire au développement durable, est nommé directeur de la mémoire, du patrimoine et des archives du ministère de la défense
Sur proposition du ministre de la défense :
M. Laurent TEISSEIRE, administrateur civil hors classe, sous-directeur à la direction des affaires juridiques est nommé directeur de la délégation à l'information et à la communication de la défense (Dicod) ; Il remplace Jean-François Bureau, nommé chef du Service de la presse et des médias de l'OTAN à Bruxelles. Retrouvez son intervention du 10 juillet 2007 à la première conférence du Cycle "Défense et Environnement : une nouvelle manière de penser" organisé par 3B Conseils.
En cliquant sur le titre de ce message, vous serez directement dirigé vers la consultation du communiqué intégral du Conseil des ministres.
samedi 14 juillet 2007
Présentation
UNE NOUVELLE MANIERE DE PENSER ?
La première conférence du cycle "Défense et Environnement : une nouvelle manière de penser" s'est tenue le 10 juillet 2007. Elle était accueillie par l'IHEDN et a réuni des intervenants et de participants de 5 pays européens, du Canada et de la Russie.
Les conflits armés sont source de souffrance, pour les hommes victimes de la guerre et pour la nature. Les problèmes environnementaux sont connus.
Les conséquences de la guerre dans la région du Golfe en Arabie Saoudite et la marée noire dans une mer pratiquement fermée ont eu dans les années 1990 des impacts importants sur les habitats de la zone littorale. La Méditerranée au cours du conflit de l’été 2006 a connu une marée noire moins importante, mais une nouvelle sensibilité environnementale de l’opinion publique a montré qu’il convenait de mieux gérer les impacts environnementaux. Ce nouveau contexte peut-il inciter les gouvernements à modifier les conditions d’emploi des forces armées sur des cibles situées sur le littoral ou dans les terres comme des réservoirs de gaz ou des puits de pétrole ?
Le besoin se fait sentir d’une réflexion approfondie avec la mise en commun des expériences interarmées, et des contraintes des parties prenantes qui peuvent être contradictoires : objectif stratégique, risque de pollutions majeures et impacts sur les populations civiles, contraintes environnementales et efficacité.
En prenant en compte ces nouveaux constats, 3B Conseils organise, une série de 3 conférences « Défense et environnement : une nouvelle manière de penser ».
L’objectif est de promouvoir une réflexion et de contribuer à apporter des propositions aux organisations internationales, comme l’ONU et ses agences spécialisées, l’UICN…. Le but serait de réduire dans un cadre normatif international, les impacts environnementaux des actions et des activités militaires en temps de paix et en cas de conflits armées :
• Faut-il un nouvel article dans la (les) Convention (s) de Genève ?
• Le développement d'une idée politique responsable d’un environnement peut-il conduire les gouvernements à modifier les conditions d'emploi des forces ?
• Quelles pratiques et quelle gestion des armes et des armements en fin de vie ou des terrains rendus à la vie civile ?
Avec le soutien de DCNS, l'Ihedn et les associations des Journalistes-Ecrivains pour la Nature et l’Ecologie (JNE) et des Journalistes de Défense (AJD).
SUIT L'INTEGRALITE DE L'ARTICLE PARU DANS " COLS BLEUS " SUR CE SUJET.
Vous pouvez grossir les caractères de ce texte en agissant directement à partir de votre navigateur. Texte en français et anglais)
LA DEFENSE S’ENGAGE POUR L’ENVIRONNEMENT
Le 10 juillet dernier, l’IHEDN a accueilli à l’Ecole Militaire, la première conférence Défense et Environnement, organisée par 3B Conseils. A partir des constats et des pistes proposés par le croisement des compétences et des disciplines, les participants ont appelé à une « nouvelle manière de penser » les rapports entre défense et environnement.
« L’uniforme bleu marine a le vert dans l’âme » : l’amiral Alain Oudot de Dainville s’est fait lyrique en ouverture de la première conférence jamais consacrée aux rapports entre Défense et Environnement. Dans l’amphithéâtre des Vallières, à l’Ecole militaire de Paris, le chef d’état-major de la Marine a ainsi souligné « combien, désormais, le respect de la nature influence l’action future de la Marine ».
Ce mouvement est déjà en marche. C’est en 1995 qu’a été signé le premier programme d’action entre les ministères de la Défense et de l’Environnement. Dans son activité quotidienne, l’armée ne peut en effet s’abstenir d’obéir aux lois en vigueur : « Nous devons par exemple respecter la réglementation REACH sur les produits chimiques, les directives de protection de la biodiversité avec les sites Natura 2000, la législation sur la qualité des essences ou encore la politique de réduction des déchets, » rappelle Laurent Teisseire, sous-directeur à la Direction des affaires juridiques du ministère de la Défense. Des relations étroites se sont donc nouées avec le ministère de l’Environnement, soucieux de soutenir dans ces politiques nouvelles une institution aussi importante.
BIODIVERSITE ET ECONOMIES D’ENERGIE
Après dix ans de coopération, un large éventail d’actions a pu se mettre en place. Président de la Fédération des conservatoires d’espaces naturels, Pascal Vautier est ainsi venu témoigner de l’importance des 42 000 hectares de sites Natura 2000 dans les camps militaires de Canjuers, Montmorillon, Valbonne et Avon. Les économies d’énergie et la réduction des besoins en eau des trois armées figurent désormais dans les catalogues des semaines d’action en faveur du développement durable. Les nouvelles constructions obéissent aux critères de la haute qualité environnementale (HQE), faisant la part belle aux matériaux isolants et à l’utilisation des énergies renouvelables.
Mais le plus spectaculaire réside dans la fabrication même des armements et des matériels. « Dans la conception et la construction des bâtiments actuels, il n’est plus question d’utiliser de l’amiante ou des produits chimiques nocifs, » assure Jacques Cousquer, responsable du pôle Architectures et techniques des systèmes navals à la Délégation générale pour l’armement (DGA). Et c’est l’architecture même du bateau que l’on fait évoluer en introduisant, par exemple, un système de tri et de stockage des déchets qui n’existait pas à l’époque où les ordures étaient jetées par-dessus bord. Aujourd’hui, nos navires se voient attribués des « passeports verts », afin d’assurer la traçabilité des différents matériaux qui les composent.
UN ROLE CROISSANT CONTRE LA POLLUTION DES MERS
La longue errance du Q790 a mis l’accent sur l’importance de prévoir dès la mise en chantier d’un bâtiment que celui-ci sera démantelé un jour. Désormais, cette préoccupation de la « fin de vie » habite les architectes navals. L’histoire du Q790 a donné un coup de projecteur sur les chantiers indiens ou bangladais où finissent les vieux bateaux. Les hommes y travaillent dans des conditions effroyables, ce qui amène la communauté internationale et l’Organisation maritime internationale (OMI) à réfléchir sur de nouveaux critères de déconstruction : « les navires militaires en fin de vie et à démanteler ne représentent que 1% du tonnage des navires démantelés dans le monde, » prévient cependant Xavier Lebacq qui a été directeur de la mission interministérielle pour le démantèlement des navires, et actuellement à la DGA.
Les corps d’armée, et singulièrement la Marine, n’ont pas d’autre choix que d’être exemplaires. Car ils sont devenus des acteurs importants de la lutte contre la pollution. Les militaires sont appelés en recours lors de grandes catastrophes comme les marées noires. Et la Marine ne saurait polluer les océans quand l’une de ses missions est de traquer les capitaines indélicats qui nettoient les cuves de leurs bateaux en mer. Les arraisonnements de plus en plus fréquents au large de la Bretagne (et les amendes devenues conséquentes) incitent les armateurs à mieux respecter la législation. L’organisation militaire des secours en mer est par ailleurs plébiscitée par les Français. C’est une sorte d’hommage qu’a rendu Jean-Paul Hellequin, président de l’association de protection brestoise de la mer Morglaz, en rappelant que « depuis trente ans, près de 21 catastrophes équivalant au naufrage de l’Amoco Cadiz ont été évitées. »
DES DEGATS DE GUERRE DE PLUS EN PLUS CONDAMNéS
La longue période de paix que vit l’Hexagone ne saurait faire oublier que l’armée est là pour la guerre, et que celle-ci n’épargne guère la nature. Rares sont les conflits qui n’ont pas d’incidence sur l’environnement : « La doctrine, c’est que la protection de l’environnement est une préoccupation permanente des forces armées mais qu’elle ne saurait remettre en cause la mission finale, » explique Laurent Teisseire. En la matière, la différence est parfois ténue entre les destructions inévitables et les actes gratuits. Les résolutions du Conseil de Sécurité des Nations Unies commencent à prendre en compte les atteintes délibérées à l’environnement et à les condamner : « La première résolution allant dans ce sens date de 1988 et concernait les pollutions répétées du Golfe, du fait de la guerre entre l’Iran et l’Irak, » assure Alain Piquemal, professeur de droit international à l’université de Nice. « Mais c’est la destruction des puits de pétrole du Koweït par l’Irak, en 1991, qui représente la première condamnation d’un Etat à réparer des dommages sur des sites qui n’avaient aucune utilité stratégique. »
Cette question n’a été que partiellement effleurée lors de cette première rencontre. La gestion environnementale en cas de conflits armés sera en effet plus particulièrement abordée lors d’une deuxième conférence, en février 2008. Une session de bilan sera ensuite tenue en juillet 2008, qui donnera lieu à un document de synthèse.
ENGLISH TEXT
DEFENSE GETS INVOLVED IN ENVIRONMENT
On the 10th of last July, the Institute of High Studies of National Defence (IHEDN) hosted at the Military School (Paris), the first conference on the theme of « Defence and Environment » organized by 3B Conseils. Based on official reports and leads put forward during the crossing of skills and disciplines, the participants called for « a new way of thinking » in the relationship between Defence and Environment.
« The blue uniform of the Navy is green at heart »: thus began Admiral Oudot de Dainville on a poetic note in the first ever conference dedicated to the relationship between Defence and Environment. In the Des Vallières auditorium, at the Military School in Paris, the Navy Chief of Staffs highlighted « just how much the respect of nature currently affects the activities and plans of the Navy ». This Movement is already in motion. The first program of action between the Ministry of Defence and the Ministry of Environment was signed in 1995. In its daily activity, the military cannot but obey the laws in effect: « We have to abide by the REACH regulation on chemicals, the guidelines on the protection of biodiversity with Natura 2000 sites, the legislation on gas quality, as well as the waste reduction policy, » reminds Laurent Teisseire, Assistant Director of the Directorate of Legal Affairs, at the Ministry of Defence. Tight relations have thus been established with the Ministry of Environment, anxious to support such an important institution in the wake of these new initiatives.
BIODIVERSITY AND ENERGY SAVINGS
After 10 years of cooperation, a broad range of actions have been implemented. As the President of the Fédération des conservatoires d’espaces naturels (Federation of Natural Spaces Conservatories) Pascal Vautier, testified to the importance of the 42000 Ha Natura 2000 sites in the military camps of Canjuers, Montmorillon, Valbonne and Avon. The savings in Energy and the reduction in the requirements of water for the three services are now listed in the catalogue for the sustainable development action weeks. New constructions stick to the High Environmental Quality (HEQ) criteria, putting greater emphasis on insulating materials and the use of renewable energy. However the most spectacular rests with the very conception of armaments and equipments. « It is now inconceivable to use asbestos, or any other toxic chemicals, in the conception and construction of modern ships, » assures Jacques Cousquer, Head of the Naval Systems Architectures at the General Delegation for Ordnance (DGA). It is the very structure of the ship that we develop by introducing, for example, a waste sorting and storage system, which didn’t exist back in the days when garbage used to be thrown overboard. Nowadays, our ships are handed out Green Passports in order to ensure the traceability of the various components which make them up.
A GROWING PART AGAINST SEA POLLUTION
The Q790 example has stressed the importance of anticipating the dismantling of a ship, right from the moment work upon it is begun. This End of life issue is now a major concern for all naval architects. The story of the Q790 shone the light on Indian and Bangladeshi shipyards, where old ships usually end up. Men there work in dreadful conditions, thus leading the international community and the International Maritime Organization (IMO) to reflect on new dismantling criteria : « End-of-Life and to-be-dismantled military ships account for merely 1% of the tonnage of all dismantled ships across the world » points out Xavier Lebacq, currently at the General Council for Ordnance (CGA), and formerly the executive manager of a dedicated government team tackling the issue of military and merchant ships environmental and safe dismantling.
Because they have become major actors in the fight against pollution, the services - and more particularly the Navy - have no other choice but to be exemplary. The military are often called upon to help in times of great disasters, such as oil slicks. And the Navy cannot pollute the oceans when one of its missions consists in hunting down inept captains who clean out their ships’ tanks at sea. The more and more frequent inspections off the Brittany coast (along with more substantial fines) induce ship-owners to better respect the legislation. Sea rescue services are also widely supported by the French people. Jean-Paul Hellequin, President of the Brest association for the protection of the sea – Morglaz – paid tribute to these services by pointing out that close to 21 disasters, tantamount to the Amoco Cadiz shipwreck, have been avoided over the past 30 years.
INCREASING CONDEMNATION OF WAR DAMAGES
The long period of peace which France has been experiencing cannot make one forget that the military is made for war, and that the latter scarcely spares nature. Rare are the conflicts that have no impact on the environment. According to Laurent Teisseire, « the doctrine is based on the belief that, though the protection of the environment is a continuous concern of the armed forces, it should not call into question their final mission. » In this matter, the difference is sometimes very subtle between inevitable destruction and gratuitous acts. The resolutions voted by the United Nations Security Council are beginning to take into account deliberate damage to the environment, and to condemn them. « The first resolution along those lines dates back to 1988, and pertains to the repeated pollution of the Gulf, due to the war opposing Iran to Iraq, » points out Alain Piquemal, Professor of International Law at the University of Nice. « However, the destruction of the Kuwaiti oil wells by Iraq, in 1991, accounts for the first conviction of a state to repair the damages brought about on sites of no strategic use whatsoever. »
This issue has only been touched upon throughout this first meeting. Environmental management during armed conflicts will be more specifically addressed during the second conference, in February 2008. An assessment session will also take place in July 2008 and result in publication of an abstract.
Publié par Brigitte Bornemann - directrice des publications 0 commentaires