Berlin (Allemagne) - 26/6/2009 - 3B Conseils - L'Allemagne est devenue le onzième pays à ratifier le traité interdisant les bombes à sous-munitions, espérant donner une impulsion à cette convention encore refusée par les principaux pays utilisateurs. En effet, il en faut 30 pour que le traité entre en vigueur et devienne un instrument international juridiquement contraignant. Selon l'article 17 de la Convention, il "entrera en vigueur le premier jour du sixième mois suivant celui au cours duquel le trentième instrument de ratification, d’acceptation, d’approbation ou d’adhésion aura été déposé". La convention a été signée en 2008 par 98 pays, mais les Etats-Unis, Israël et la Russie, entre autres, refusent toujours de les rejoindre. Ils étaient d'ailleurs les grands absents d'une conférence sur le sujet qui rassemble 80 Etats signataires à Berlin.
Selon l'ONU, la Géorgie et la Russie ont eu recours aux armes à sous-munitions au cours de la guerre qui les a opposés à l'été 2008. Israël les a utilisées pour bombarder le Sud-Liban en 2006. Les Etats-Unis et leurs alliés en ont fait usage en Irak en 2003 ainsi qu'en Afghanistan en 2001-2002.
Au premier jour de la conférence, le secrétaire d'Etat norvégien à la Défense, Espen Barth Eide, a toutefois estimé que la Convention allait conduire même les non-signataires à "réfléchir deux fois" avant d'utiliser ces bombes.
"Elle établit une norme qui va au-delà des limites du cercle des seuls signataires. Nous avons déjà pu en constater les effets matériels, il y a aujourd'hui des gens en vie qui auraient été tués (sans la Convention)", a-t-il affirmé.
La Norvège a commencé à détruire son stock de bombes à sous-munitions depuis le mois de mai 2009. Ce processus s'achèvera aux alentours du mois de juillet 2010. (Article 3B - 25/5/2009)
Le secrétaire d'Etat allemand aux Affaires étrangères, Gernot Erler a annoncé que l'Allemagne avait terminé le processus de ratification. Il a constaté que le désarmement nucléaire connaissait un nouvel élan". "Espérons que cet élan s'étendra aussi au désarmement conventionnel", a-t-il dit.
Une fois que trente pays en auront fait de même - d'ici fin 2009 espèrent les militants - le traité entrera en vigueur, donnant huit ans aux signataires pour détruire leurs stocks de bombes.
Une bombe à sous-munitions est une arme envoyée par l'artillerie ou par avion qui se fissure et se disperse en centaines de plus petites bombes sur un large territoire.
Employée pour la première fois par l'aviation allemande en 1943 lors du bombardement de la ville anglaise de Grimsby et par l'armée Rouge la même année, son usage s'est nettement développé lors des bombardements du Vietnam, du Laos et du Cambodge par l'armée américaine dans les années 1960-1970.
Souvent, les bombes n'explosent pas immédiatement et peuvent demeurer en sommeil pendant des années, tuant et mutilant des civils --souvent des enfants-- longtemps après la fin d'un conflit.
L'ONG Handicap international a indiqué dans un rapport datant de 2006 avoir pu confirmer au moins 11.000 morts dues à ces munitions après la fin des conflits pendant lequel elles ont été utilisées mais selon elle le chiffre réel pourrait en fait s'élever à 100.000 victimes.
Les Etats-Unis avancent que renoncer à ses armes pourrait mettre en danger la vie de leurs soldats et de leurs alliés. En outre, les bombes à sous-munitions entraîneraient moins de dommages collatéraux que des bombes de taille plus importante ou qu'une artillerie plus lourde, estiment-ils.
La liste des non-signataires inclue aussi l'Inde, le Pakistan, la Corée du Sud, la Corée du Nord, la Turquie, la Géorgie, l'Iran, la Libye ou encore la Syrie.
Article : FRi 3B Conseils
Source : France 24 / 3B Conseils
Photo : France 24
jeudi 25 juin 2009
L'Allemagne ratifie le traité d'interdiction des bombes à sous-munitions
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mercredi 24 juin 2009
Quelles solutions pour le stockage des déchets nucléaires en France et dans le monde ?
France - 25/6/2009 - 3B Conseils - l'Agence nationale pour la gestion des déchets radioactifs (Andra) a indiqué que deux communes de l'Aube, Auxon et Pars-lès-Chavanches, ont été sélectionnées dans le cadre de la recherche d'un site de stockage de déchets radioactifs de faible activité à vie longue (FAVL). "L'Andra mènera en 2009 et 2010 des investigations géologiques et environnementales approfondies pour vérifier la faisabilité d'implantation d'un centre de stockage à faible profondeur pour les déchets FAVL", précise l'Andra dans un communiqué.
L'Andra avait lancé un appel à candidatures, clos au 31 octobre 2008, parmi 3.315 communes préselectionnées dans 20 départements et huit régions en fonction de la présence d'une couche d'argile adéquate en faible profondeur, pour la construction d'un centre qui doit être exploité à partir de 2019.
Cependant, le débat reste ouvert pour associer les populations concernées aux solutions proposées et techniquement viables. "Au nom de quoi retirerait-on aux générations futures la possibilité de décider par elles-mêmes ?" La question posée par le sociologue Michel Callon, professeur à l'Ecole des mines, est au coeur de la nouvelle doctrine française sur les déchets nucléaires. Elle repose sur le concept de "réversibilité" des solutions techniques, mais aussi des choix politiques. Un colloque vient d'être organisé sur ce thème, à Nancy, par l'Agence nationale pour la gestion des déchets radioactifs (Andra), prélude à une conférence internationale prévue en 2010.
"Le stock de combustibles usés accumulé dans le monde se monte à 250 000 tonnes", rappelle Bernard Boullis, du Commissariat à l'énergie atomique (CEA). Même si l'on arrêtait demain toutes les centrales, le problème resterait donc entier. En France, 1 150 tonnes de combustibles irradiés sont déchargés chaque année des 58 réacteurs d'EDF, dont 850 tonnes retraitées.
Ces déchets ultimes ne représentent qu'un volume relativement faible : un peu moins de 50 000 tonnes pour la France, provisoirement entreposées dans les usines de retraitement, à La Hague (Manche) et Marcoule (Gard). Mais ces rebuts concentrent plus de 99 % de la radioactivité totale. Certains sont à très haute activité. D'autres à vie longue : des milliers, voire des millions d'années.
Pour ces substances très nocives, l'option mondialement retenue est le stockage dans des formations géologiques profondes, capables de les confiner pendant plusieurs centaines de milliers d'années. C'est pour valider cette solution que, sous la commune de Bure (entre Meuse et Haute-Marne), l'Andra a creusé, à 490 mètres de profondeur, dans une couche d'argilite, un laboratoire.
"Il s'agit d'une installation de recherche, qui ne constituera pas le futur site de stockage", précise Marie-Claude Dupuis, directrice générale de l'Andra. Celui-ci serait situé dans un périmètre de 30 km2 autour de Bure, où serait enfoui un réseau de 15 km2 de galeries et d'alvéoles souterraines.
Si, du moins, le Parlement et le gouvernement donnent leur feu vert. Un débat public est prévu en 2013, avant une enquête et une demande d'autorisation de construction en 2015, pour une éventuelle mise en service en 2025.
C'est l'hostilité persistante d'une partie de la population, en même temps que le constat que les études sur la gestion des déchets radioactifs demandent à être plus poussées, qui a conduit le Parlement à inscrire dans la loi, en juin 2006, l'exigence de réversibilité. Cela pour une durée d'au moins cent ans. "Ce principe est crucial pour donner aux citoyens les meilleures garanties, mais aussi pour laisser à la science une chance de proposer, dans le futur, des alternatives", justifie Claude Birraux, président de l'Office parlementaire d'évaluation des choix scientifiques et technologiques.
Tous les pays n'ont pas fait le même choix, souligne Claudio Pescatore, de l'Agence pour l'énergie nucléaire de l'Organisation de coopération et de développement économiques (OCDE). Aux Etats-Unis et en Suisse, la réversibilité est, comme en France, exigée par la loi. Au Canada et au Japon, elle l'est par le gouvernement. En Suède et en Finlande, elle n'est pas requise, mais néanmoins prévue par les exploitants nucléaires. En Angleterre, elle fait l'objet d'un débat.
La réversibilité suppose de pouvoir, à tout moment, retirer les colis radioactifs de leurs alvéoles souterraines. Mais aussi de pouvoir revenir sur les choix de gestion des déchets. Ce qui soulève de multiples questions. Comment assurer le même niveau de sécurité à un stockage susceptible d'être rouvert qu'à un ouvrage définitivement scellé ? Comment être sûr que, dans les décennies ou les siècles à venir, les institutions politiques seront au moins aussi stables que les formations géologiques, et qu'elles garantiront des processus de décision démocratiques ? Comment imaginer sérieusement qu'une fois lancé, on puisse revenir sur un projet chiffré, entre la construction et l'exploitation sur un siècle, à 15 milliards d'euros ?
Pour l'heure, la Suède est le premier pays à avoir choisi un site de stockage profond, dans du granit (Article 3B - 8/6/2009). Tous les autres tergiversent. Aux Etats-Unis, le projet d'enfouissement dans la roche volcanique de Yucca Mountain, dans le désert du Nevada, vient d'être "enterré" par Barack Obama. En Allemagne, le stockage dans la mine de sel de Görleben a été gelé par le moratoire sur le nucléaire. Le Japon, le Canada et l'Angleterre cherchent des sites. L'Espagne privilégie pour l'instant l'entreposage. La Chine, l'Inde et la Russie, quant à elles, n'ont pas arrêté de position.
Article : FRi 3B Conseils
Documents de référence : France 24 / Le Monde / 3B Conseils
Photo : Le Monde
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mardi 23 juin 2009
Le bouclier antimissile américain en Europe : un obstacle de poids à la réduction des armements
Vienne (Autriche) - 24/6/2009 - 3B Conseils - La réalisation des projets américains de bouclier antimissile en Europe constituera un obstacle de poids à la réduction des armements offensifs stratégiques, a déclaré le ministre russe des Affaires étrangères, Sergueï Lavrov, en prévision d'une rencontre de travail avec son homologue autrichien Michael Spindelegger.
L'administration Obama a marqué une pause en vue de soumettre à une analyse la situation et en évaluer les conséquences dans un contexte plus vaste, a rappelé le ministre.
"Nous saluons cette approche car elle est plus productive. Nous sommes prêts à mener une analyse des menaces balistiques conjointement et ce non seulement avec les États-Unis mais aussi obligatoirement avec l'Europe car il s'agit des mesures qu'on entend réaliser sur le continent européen", a expliqué M.Lavrov.
"Si nos partenaires sont prêts à se mettre à la table des négociations sans partis pris ni recettes toutes faites, pour élaborer une vision commune (...) des mesures qui pourraient être entreprises en vue de neutraliser ces menaces - il pourrait s'agir de mesures politique et diplomatiques, techniques ou, au besoin, d'autres mesures, - alors, et j'en suis sûr, nous obtiendrons un résultat qui pourrait satisfaire tout le monde", a indiqué M.Lavrov.
S'agissant d'une corrélation préconisée par la Russie, entre la réduction des armements offensifs stratégiques et le déploiement par les Etats-Unis d'un système de défense antimissile, le ministre russe a souligné que Washington se rendait également compte de l'existence de cette interdépendance. Dans cet ordre d'idées, M.Lavrov a rappelé le première rencontre des présidents russe et américains en avril à Londres. Une déclaration conjointe adoptée à l'issue de cette rencontre insistait sur la nécessité d'élaborer un nouveau traité START et de mener un travail conjoint en matière de défense antimissile, et faisait également état de la thèse selon laquelle les gouvernements russe et américain devaient étudier l'interdépendance entre les armements stratégiques offensifs et défensifs.
"Il s'agit d'une position commune des deux présidents. Nous espérons que les négociateurs américains s'en tiendront rigoureusement à cette position. Cela est d'autant plus important que le nouveau traité START soit préparé en l'absence du traité sur la limitation des systèmes de défense antimissile, alors que cette interdépendance a une signification clé pour la stabilité stratégique", a conclu le ministre russe.
Les négociations entre Russes et Américains sur l'avenir des accords START 1 de désarmement nucléaire, qui expirent à la fin de l'année, ont repris à Genève à la mission des Etats-Unis, a indiqué un diplomate américain.
Ce troisième round de négociations à huis-clos, est destiné à étudier l'avenir du Traité de réduction des armes stratégiques de 1991 (START 1), qui a conduit à amputer d'un tiers les arsenaux nucléaires russe et américain et arrive à échéance le 5 décembre.
Washington a estimé que des avancées avaient été faites sur une nouvelle "réduction significative" des ogives nucléaires des deux puissances. "C'est à cela que chaque pays travaille. Je crois que nous avons fait des progrès dans les discussions que nous avons eues (...) jusqu'à présent", a dit M. Kelly à des journalistes.
Alors que les délégations se refusent à donner des précisions sur le contenu de leurs pourparlers, l'issue de ces discussions marathon devrait être connue lors de la rencontre entre les chefs d'Etat russe et américain, Dmitri Medvedev et Barack Obama, début juillet à Moscou.
Le Kremlin n'a pas exclu qu'un accord de principe soit trouvé pour la visite du président Obama du 6 au 8 juillet dans la capitale russe.
Malgré un contexte de marchandage géopolitique compliquant le processus, Moscou et Washington ont manifesté une forte volonté de trouver une issue sur START 1 qu'ils ont choisi comme symbole de la relance de leurs relations après les années de froid de l'administration Bush.
Les enjeux de la conférence sur le traité de non prolifération nucléaire qui aura lieu en 2010.
Article : FRi 3B Conseils
Source : RIA Novosti / France 24 / 3B Conseils
Photo : RIA Novosti
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Agir ensemble pour éduquer au développement durable.
Viennent de paraître les Actes de la Conférence Internationales de Bordeaux qui a eu lieu les 27, 28 et 29 octobre 2008. Le thème de cette Conférence était « Agir ensemble pour éduquer au développement durable. »
Les problèmes soulevés par l’impact des activités humaines sur notre environnement, et leurs conséquences sur l’avenir de nos sociétés, ne peuvent trouver de réponses satisfaisantes et durables que dans un changement radical de nos comportements. Ce changement appelle des démarches nouvelles d’éducation, de formation et d’information de l’ensemble des citoyens : d’abord construite par l’école dont la fonction demeure irremplaçable, l’éducation doit être développée tout au long de la vie et adaptée aux nouveaux enjeux de notre Société afin d’atteindre le but recherché : faire du développement durable le fondement même de nos actions.
La conférence avait quatre objectifs principaux :
- Mettre en évidence la contribution essentielle de l’EDD à l’éducation dans son ensemble.
- Promouvoir les échanges internationaux de l’EDD.
- Dresser un premier bilan de la Décennie depuis son lancement en 2005.
- Elaborer des stratégies pour la suite de la Décennie jusqu’en 2014.
Ce rendez-vous a réuni plus de 1000 personnes sous la Présidence du Professeur Michel Ricard. Les principaux intervenants étant :
- Alain Juppé, ancien Premier Ministre, maire de Bordeaux.
- Alain Rousset, député, président de la région Aquitaine, président de l’Association des Régions de France.
- Mark Richmond, directeur de la division de l’UNESCO pour la coordination des priorités des Nations Unies en matière d’éducation.
- Elisabeth Bittner, direction générale de l’Education, Commission Européenne.
- Tsunashige Shirotori, Premier secrétaire de la délégation permanente du Japon à l’UNESCO.
- Jean-Michel Valantin, haut fonctionnaire au Développement durable, ministère de l’Education nationale.
- Fatimata Dia Touré, directrice de l’Institut de l’énergie et de l’environnement de la Francophonie (IEPF, Organisation internationale de la Francophonie (OIF)).
- Patrick Viveret, philosophe et politologue.
- Michèle Pappalardo, commissaire générale au développement durable, ministère de l’Ecologie, de l’Energie, du Développement durable et de l’Aménagement du Territoire.
Michel Ricard est également membre du Comité de programme du colloque Défense et Environnement qui se déroulera le 2 juillet prochain. il y présentera une synthèse de la Conférence Internationales de Bordeaux.
Vous pouvez télécharger l’ensemble des Actes de la conférence ici.
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lundi 22 juin 2009
Cinquième conférence européenne sur les débris spatiaux
Darmstadt (Allemagne) - 23/6/2009 - 3B Conseils - L'Agence spatiale européenne a accueilli du 30 mars au 2 avril dans son Centre d'opérations spatiales (ESOC) de Darmstadt (Allemagne) la 5ème Conférence européenne sur les débris spatiaux, qui est la plus importante manifestation mondiale consacrée à cette question. Organisée conjointement par les agences spatiales britannique (BNSC), française (CNES), allemande (DLR) et italienne (ASI), le Comité de la Recherche spatiale (COSPAR) et l'Académie internationale d'astronautique (IAA), cette conférence a rassemblé des experts venus du monde entier.
La question des débris spatiaux suscite depuis quelque temps un intérêt croissant lié à la fois à une meilleure prise de conscience de la nécessité de protéger durablement l'orbite terrestre basse (LEO) et l'orbite géosynchrone (GEO) en raison de leur utilité commerciale, et à la menace directe que ces débris représentent pour les missions actuelles et futures. L'exploitation de l'espace à des fins scientifiques et commerciales s'est étendue à un large éventail d'activités, des télécommunications à la recherche en passant par la météorologie, la navigation et l'observation de la Terre, entraînant l'accumulation en orbite d'un grand nombre (Un nombre est un concept caractérisant une unité, une collection d'unités ou une fraction d'unité.) de débris qui constituent un grave danger pour les missions spatiales en cours et à venir.
Les intervenants à cette conférence ont présenté les résultats et défini les nouvelles orientations de la recherche sur les débris spatiaux. Ils ont fait le point sur la modélisation de la population de débris, les mesures limitatives et correctives, l'évaluation et le contrôle des risques et les mesures de protection. Les aspects politiques, réglementaires et juridiques de cette question ont également été abordés.
Ces échanges de vues contribuent aussi aux réflexions en cours dans un certain nombre d'organisations, notamment le Comité de coordination inter-agences sur les débris spatiaux (IADC) et le Sous-comité scientifique et technique du Comité des utilisations pacifiques de l'espace extra-atmosphérique des Nations unies (UNCOPUOS).
English Summary :
During the 5th European Conference on Space Debris, 30 March to 2 April 2009, held at the European Space Agency, Darmstadt, Germany, experts from a wide spectrum of disciplines communicated their research results through 100 oral presentations and more than 40 poster presentations.
The conference was attended by some 330 participants from 21 countries, making this the largest dedicated space debris conference in the world.
Key areas were measurements and debris environment characterisation, environment modelling and forecasting (including orbit prediction aspects), risk analysis for the in-orbit and re-entry mission phases, protection and shielding, debris mitigation and remediation, and debris policies and guidelines.
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Source : ESA / Techno-Science.net / SLG - 3B Conseils
Photo : ESA
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J-10
C’est le jeudi 2 juillet qu’aura lieu la 3e conférence « Défense et Environnement : une nouvelle manière de penser » au Palais Bourbon. Le thème de ce rendez-vous sera : « Bilan et perspectives : place du droit de l’environnement dans la réflexion stratégique européenne de défense ? ».
La journée se décline en 3 tables-rondes dont les thématiques sont :
Table ronde n°1 : « Environnement et Défense : Etats des lieux
Panorama sur les accords environnementaux internationaux exerçant une influence sur la défense et les législations nationales. »
Table ronde n°2 : « Exemples et témoignages. Prévention et réparation des dommages environnementaux suite aux activités humaines (civiles et militaires), à des conflits et aux impacts des munitions et équipements encore présents sur les sites ou en prévision de conflits potentiels. Avec pour cadre le Liban, les Territoires Palestiniens et l’Arctique. »
Table ronde n°3 : « Environnement et industries de défense : aujourd'hui et demain. »
Pour en savoir plus voir le site de présentation de la conférence et 3B Conseils.
L’inscription est obligatoire et gratuite en cliquant sur le lien français ou anglais.
Nombre de places limitées.
Entrée : Palais Bourbon - 126 rue de l’Université - PARIS 7ème
Salle 6217 (Se munir d’une pièce d’identité)
3B Conseils
4 rue Suger 75006 PARIS
Tel : 01 40 51 83 87
http://www.3bconseils.com
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