New York (Etats-Unis) – 9/4/10 – 3B Conseils - Lundi s’est ouverte une exposition de photos au siège de l’ONU à New York intitulée « Impact ! » afin de marquer la Journée internationale de la sensibilisation au problème des mines et de l’assistance à la lutte anti-mines, qui cette année se concentre sur le nombre croissant des victimes et des survivants des mines.
Elle présente les travaux d’artistes cambodgiens, certains survivants, ainsi que des photographies prises par le photographe vénézuélien Kike Arnal, qui explore l'impact des munitions en grappe sur la vie des individus situés au Liban, et le photographe slovène Arne Hodaliè, qui a récemment voyagé en République démocratique du Congo (RDC).
Le Secrétaire général de l’ONU, Ban Ki-moon, a appelé à la poursuite des efforts pour débarrasser le monde des mines terrestres et des restes explosifs de guerre, et a loué le dévouement des travailleurs d'action anti-mines en dépit des dangers posés par les armes.
" Engageons nous à nouveau en faveur de cette cause vitale de sorte que nos enfants puissent vivre sur une planète sans les menaces que représentent les mines et les restes explosifs de guerre", a déclaré le Secrétaire dans un discours prononcé lors de cette Journée internationale de sensibilisation.
« Les mines terrestres et les restes explosifs de guerre continuent de faire de terribles dégâts. Ces armes tuent et blessent aveuglément, freinent la reconstruction dans les zones qui se relèvent d’un conflit, endommagent l’environnement, et font obstacle aux activités socioéconomiques et aux efforts de développement longtemps après la cessation des conflits» a-t-il ajouté.
« Malgré cela, l’action que nous menons dans le domaine de la lutte anti-mines se poursuit inlassablement et a jusqu’ici été couronnée de succès. Au cours de ces deux dernières décennies, plus de 60 pays et territoires ont bénéficié de l’assistance à la lutte anti-mines offerte par l’Organisation des Nations Unies. Outre le fait qu’il élimine des armes, ce type de lutte développe les capacités locales, permet aux survivants de recouvrer leur dignité et crée un environnement sûr pour les civils, les communautés touchées et les forces de maintien de la paix des Nations Unies. Elle apporte une contribution précieuse aux efforts que nous déployons pour réaliser les objectifs du Millénaire pour le développement.
Dans le cadre des efforts que nous consacrons à la lutte anti-mines, nous nous employons à promouvoir l’adhésion universelle à tous les instruments juridiques pertinents, notamment la Convention sur l’interdiction de l’emploi, du stockage, de la production et du transfert des mines antipersonnel et sur leur destruction, le Protocole relatif aux restes explosifs de guerre et la Convention sur les armes à sous-munitions qui entrera en vigueur le 1er août 2010. Lors de la deuxième Conférence des États parties chargée de l’examen de la Convention sur l’interdiction de l’emploi, du stockage, de la production et du transfert des mines antipersonnel et sur leur destruction qui a eu lieu en décembre dernier, l’on s’est de nouveau engagé à respecter le traité et à poursuivre la lutte anti-mines un peu partout dans le monde. »
Pendant ce temps à Kaboul, des dizaines de démineurs ont rencontré hier le Représentant spécial des Nations unies en Afghanistan, M. Staffan de Mistura, ainsi que des ambassadeurs et des donateurs.
M. de Mistura, qui a pris ses fonctions à la tête de la Mission d'assistance des Nations Unies en Afghanistan (MANUA) le mois dernier, a noté que plus de 15.000 mines et des champs de bataille ont été déminés, et des millions d'Afghans ont reçu une éducation au danger des mines dans tout le pays en une vingtaine d’années.
«L'Afghanistan peut être fier d'être sur le côté de l'exemple, plutôt que du problème, a t-il déclaré. «L'Afghanistan a besoin de ce sentiment ces jours-ci en particulier, non seulement sur le déminage, mais dans de nombreux autres domaines", a t-il ajouté.
Article : OA 3B Conseils
Sources : www.un.org/ globalsecurity.org/ 3B Conseils
vendredi 9 avril 2010
Journée internationale de la sensibilisation au problème des mines et de l’assistance à la lutte anti-mines
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jeudi 8 avril 2010
Éliminer les vestiges de la Guerre froide en Azerbaïdjan
SALOGLU (Azerbaidjan) – 8/4/10 – 3B Conseils - L’OTAN contribue à la sécurisation d’une ancienne base militaire. Saloğlu, dans le nord-est de l’Azerbaïdjan, qui comptait 138 entrepôts, était, à l’époque soviétique, l’un des quelque 35 grands dépôts militaires d’armes en Azerbaïdjan ; lorsque l’armée soviétique s’est retirée en 1991, elle a fait sauter tous ses dépôts. À Saloğlu, l’explosion a provoqué la dispersion de débris dangereux, que l’on appelle dans le jargon militaire les munitions explosives non explosées. Avant que l’OTAN n’intervienne en 2003, les accidents dus aux munitions explosives non explosées avaient fait des centaines de blessés et provoqué la mort d’au moins 32 personnes, dont 11 enfants.
« Les habitants des villages avoisinants essayaient de récupérer les vieux métaux, principalement le cuivre, » déclare M. Bulent Tudes, directeur du programme « services généraux » à l’Agence OTAN d'entretien et d'approvisionnement (NAMSA).
Il n’a pas été facile d’estimer l’ampleur des travaux d’assainissement, car la plupart des munitions explosives non explosées étaient enfouies et le terrain était couvert de taillis. C’est à proximité des endroits où se trouvaient les casernes que l’on a relevé la plus forte densité d’explosifs. D’après M. Tudes, quelque 560 hectares étaient contaminés, en surface et jusqu’à quatre ou cinq mètres de profondeur.
« Le travail s’est révélé d’autant plus délicat que le terrain était jonché d’énormes quantités de ferraille » explique Mme Nigar Azimova, directrice de la planification et du développement à l’Agence nationale azerbaïdjanaise de lutte contre les mines (ANAMA). L’ANAMA, organe créé par le gouvernement azerbaïdjanais et le Programme des Nations Unies pour le développement, est chargée des travaux d’assainissement dans le cadre du projet faisant appel à un fonds d'affectation spéciale.
Quand elle a été contactée en 2003 par les autorités azerbaïdjanaises, la NAMSA a soumis une proposition d’assainissement des munitions explosives non explosées de Saloğlu à la Turquie, pays pilote du projet. Le plan prévoyait la destruction de plus de 2000 tonnes de munitions qui étaient entreposées dans le village voisin de Poylu et dans la ville d’Agstafa. Ce projet, qui a débuté en novembre 2005, devrait s’achever début 2011 ; le terrain sera alors exploité à des fins civiles.
D’après la délégation de la Turquie auprès de l’OTAN, les mesures appropriées, associées à des politiques durables, peuvent aider à transformer des zones dangereuses et inoccupées et terres d’agriculture et d’élevage. Le projet peut donc contribuer à la sécurité du pays, mais aussi à son économie.
Pour assainir les zones contaminées, il faut commencer par rechercher et identifier les munitions explosives non explosées, évaluer les risques, puis soit détruire les munitions sur place en les faisant exploser, soit les transporter vers un endroit où des explosions à grande échelle sont déclenchées. Les vieux métaux susceptibles d’être récupérés sont alors transportés vers une fonderie pour être recyclés. À ce jour, le projet a permis d’assainir 565 hectares de surface et 122 hectares de sous-sol. Plus de 550 000 munitions explosives non explosées ont été sécurisées.
L’Azerbaïdjan et l’OTAN
L’Azerbaïdjan a établi des relations officielles avec l’OTAN en 1992, lorsqu’il est devenu membre du Conseil de coopération nord-atlantique, appelé aujourd’hui Conseil de partenariat euro-atlantique. En 1994, il a rejoint le Partenariat pour la paix (PPP), programme qui vise à développer la coopération en matière de sécurité et de défense entre l’OTAN et les différents pays partenaires.
Le projet faisant appel à un fonds d'affectation spéciale pour l’opération d’assainissement à Saloğlu a pu être mis en place grâce au soutien et au financement de la Turquie, pays pilote du projet, et aux contributions financières de l’Azerbaïdjan, de la Bulgarie, de la République tchèque, de la Finlande, de l’Islande, de l’Italie, de la Lettonie, de la Lituanie, du Luxembourg, de la Norvège, de la Suisse, de la Turquie, des États-Unis, de l’Australie, du Japon et du Programme des Nations Unies pour le développement.
Les projets OTAN faisant appel à un fonds d'affectation spéciale permettent aux pays alliés et aux pays partenaires de travailler en collaboration pour traiter le grave problème – hérité de la Guerre froide - des munitions explosives non explosées, du propergol et des stocks d’armes et de munitions qui se détériorent en vieillissant.
Article : OA 3B Conseils
Source : Nato.int
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mercredi 7 avril 2010
Semaine du développement durable chez DCNS
PARIS (France) - 7/04/10 - 3B Conseils - Développer un système de management environnemental afin que ses fournisseurs soient conformes aux réglementations en vigueur et pro actifs en matière de protection de l'environnement : tel est le parti adopté par DCNS. «Par exemple, dans le cadre de la Semaine du développement durable, [qui vient de s'achever], nous avons conclu avec MRS, le prestataire de restauration collective de notre site de Bagneux, un partenariat afin d’inscrire nos actions en faveur de l’environnement dans une démarche de progrès mutuel», explique Halinh Tran Brechot, conseillère environnement chez DCNS.
« Dans le cadre de cet événement national, le projet proposé par DCNS en partenariat avec MRS se décline à travers diverses actions, rappelle Roselyne Bruguet conseillère Santé Sécurité DCNS - Centre de Bagneux. Tout d’abord, MRS fournit, depuis la fin mars, aux quelque 300 convives de notre restaurant collectif de Bagneux, un livret sur le développement durable présentant notamment l’impact écologique de chaque repas. Et pour pousser cette démarche plus loin encore, nous avons collé diverses affiches de sensibilisation sur les murs du restaurant.»
Plus encore, ils ont travaillé sur une charte écologique qui présente les bonnes pratiques pour réduire l’empreinte écologique d’un restaurant collectif : réduction de la consommation énergétique, gestion des déchets, etc. «Durant cette semaine, nous allons aussi proposer à nos convives des produits bio ou issus du commerce équitable, tel que le café ou le thé», indique Roselyne Bruguet. Et d’ajouter : «Cette semaine constitue également une opportunité pour déférencer une bonne fois pour toutes certains produits comme le requin ou le thon rouge, qui sont aujourd’hui en voie de disparition.»
Article : SLG 3B Conseils
Sources : decision-achats.fr
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mardi 6 avril 2010
Les entreprises préférées des élèves ingénieurs
PARIS (France) - 6/04/10 - 3B Conseils - Léger changement cette année sur les marches du podium des entreprises préférées des élèves ingénieurs. Le groupe EADS continue à les faire rêver par ses produits, ses missions, ses parcours et conforte sa position de leader. De son côté, Veolia Environnement ravit la 2e place du classement à Thales, qui se situe désormais en 3e position.
Derrière elles, Areva saute de la 7e à la 5e place, alors que Vinci glisse de trois rangs après sa très belle percée de l'an dernier. Si Bouygues Construction se maintient, il est seul de sa catégorie.
Énergie et environnement demeurent le secteur préféré des futurs ingénieurs (22,2 %), devant l'aéronautique et la défense (19,4 %), le BTP (10,8 %) et les logiciels et SSII (10 %). L'automobile est en 5e position alors que Renault regagne du terrain et que Mercedes Benz France et Michelin progressent de 10 rangs cette année.
Les différences hommes/femmes ? «Les hommes ont moins de ressentiment envers le nucléaire, le militaire, la défense. Les femmes vont plus classiquement vers l'énergie et les biens de consommation. Le phénomène est là encore européen», confie Mariana Rajic, consultante chez Trendence. Chez ces dernières, le secteur énergie et environnement arrive très nettement en tête des préférences (27,1 %) ; chez les premiers, aéronautique défense (20,6 %) et énergie environnement (21,2 %) sont au coude-à-coude.
Article : SLG 3B Conseils
Source : Le Figaro / 3B Conseils
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lundi 5 avril 2010
Déconstruction : bilan de la visite de Pierre Cardo à Brest
BREST (France) - 5/4/10 - 3B Conseils - Nous vous annoncions mercredi dernier (ICI) la venue de Pierre Cardo, chargé par François Fillon d’étudier la pertinence d’une filière de déconstruction des navires, à Brest. Ouest France est revenue sur cette visite vendredi.
Il a rencontré des industriels (dont Guyot Environnement), des élus, la CCI, etc. Il s'est aussi rendu à Landévennec où la Marine nationale stocke une partie de ses vieilles coques.
Pour Pierre Cardo, une filière française de déconstruction doit pouvoir accueillir des navires allant jusqu'à 200 mètres de long. « Les plus gros, comme les pétroliers, continueront d'aller en Turquie. La quantité de ferraille qu'ils représentent rendra toujours le voyage intéressant pour leur propriétaire. » Pour éviter « l'évasion » d'Europe des vieux navires, style Onyx ou Pentalina B, le député des Yvelines estime d'abord nécessaire d'abaisser les coûts de déconstruction.
Selon les experts, un chantier n'est économiquement viable qu'à partir de 100 000 tonnes de navires déconstruits par an. Or, la Marine nationale estime ses besoins annuels à seulement 10 000 tonnes. Pierre Cardo envisage la déconstruction de navires comme une « activité de complément » pour un industriel de la récupération et du recyclage.
Quatorze sites susceptibles d'accueillir une activité de déconstruction sont recensés sur la façade atlantique. « Mais tous ne réuniront pas l'ensemble des critères requis », prévient Pierre Cardo. Parmi les sites offrant a priori « pas mal de possibilités », le député cite Brest, Le Havre, Saint-Nazaire, La Turballe et Bordeaux. C'est là qu'il s'est rendu, ou va se rendre, en compagnie d'experts.
Le principal atout brestois est incontestablement la présence d'un industriel de la ferraille, le groupe Guyot Environnement, proche de l'eau. Pierre Cardo en fait le constat : « Il existe déjà une activité de déconstruction de navires à Brest. » Guyot Environnement démantèle des bateaux de pêche depuis la fin 2009. Mais la capacité des grues de la CCI, 150 tonnes, limite actuellement cette activité à des navires de faible tonnage.
À Brest, certains militants syndicaux et associatifs plaident pour l'implantation d'une activité de déconstruction au sein de la base navale en utilisant la forme 4. Pierre Cardo n'est pas convaincu. Il évoque une série de facteurs défavorables comme les besoins de la Marine, l'absence d'espace pour le stockage de la ferraille, les contraintes propres à la base navale (horaires, contrôles...), l'urbanisation...
Pierre Cardo a aussi pris note de la difficulté de faire cohabiter une activité de déconstruction avec la réparation navale dans les formes de radoub du port de commerce. Il reste donc la solution du polder... que la région entend plutôt réserver à des industries comme la construction d'éoliennes. « Si on en parle, il n'existe encore rien de concret », note Pierre Cardo. En somme, il resterait de la place. Pour le moment.
L'utilisation des formes de radoub existantes n'apparaît guère possible. Pierre Cardo envisage la construction d'un slipway de grandes dimensions pour sortir de l'eau des vieilles coques « comme la Jeanne d'Arc ». La question de son financement reste entière. « Les acteurs locaux n'ont pas envie d'être les seuls à payer », souligne le député.
Article : SLG 3B COnseils
Sources : Ouest France / 3B Conseils
Photo (Ouest France) : Pierre Cardo (au centre, avec l'écharpe blanche) à ses côtés, le vice-amiral Hubert Jouot, chargé du dossier de la déconstruction des vieux navires à l'état-major de la Marine nationale, et deux experts.
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