vendredi 12 février 2010
DCNS présente son expertise lors de la Journée des Sciences Navales à Brest
BREST (France) - 12/2/10 - 3B Conseils - Hier, DCNS accompagnait l’Ecole navale de Brest pour la cinquième édition de la Journée des Sciences Navales, dont le thème était cette année l’observation du milieu marin.
A cette occasion, DCNS a notamment présenter, au cours d’une conférence thématique, son savoir-faire en matière d’analyse des signatures acoustiques sous-marines.
Dans le domaine naval militaire, la connaissance et la maîtrise des performances acoustiques sont primordiales pour la conception et l’équipement des navires. En particulier, pour un sous-marin, le silence est d’or. Sa discrétion acoustique est une condition obligée pour que le sous-marin soit en mesure d’effectuer ses missions avec succès. Il doit également être doté de moyens de détection acoustique performants parfaitement intégrés au navire. La combinaison optimale (discrétion, détection) donne aux meilleurs sous-marins l’avantage acoustique sur tous les autres acteurs du domaine naval.
Des sous-marins nucléaires lanceurs d’engins type Le Triomphant au Scorpène en passant par le futur sous-marin nucléaire d’attaque Barracuda, les sous-marins produits par DCNS font partie des meilleurs du monde sur le plan de l’avantage acoustique et les bâtiments de surface conçus par DCNS profitent de ce savoir-faire.
De façon générale, ces performances acoustiques exceptionnelles sont le fruit d’une longue expérience, d’un savoir-faire de pointe et d’un patient travail des spécialistes en acoustique qui débute dès la conception du navire.
L’analyse des signatures acoustiques permet aussi de surveiller et de mieux connaître le milieu marin avec de nouvelles applications comme la surveillance de zones maritimes ou l’étude de l’environnement. DCNS, acteur engagé au service de la mer, étudie la transposition des technologies développées pour les navires militaires à ces nouveaux domaines.
Pour cette cinquième édition, DCNS s’inscrit ainsi pleinement dans le partenariat qui lie l’Ecole navale au Groupe. Dans ce cadre, DCNS apporte notamment son soutien à l’Ecole navale dans le domaine de la recherche et de l’enseignement scientifique.
Ce partenariat avec l’une des plus prestigieuses écoles militaires, l’Ecole navale, traduit la volonté de DCNS de répondre aux besoins de la Marine nationale en étant au contact des technologies de demain et des futurs officiers opérationnels qui les utiliseront.
Article : SLG 3B Conseils
Sources : Spyworld / 3B Conseils
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jeudi 11 février 2010
Ventes d'armes de la France : un record pour 2010 ?
PARIS (France) - 11/02/10 - 3B Conseils - La France a signé pour 7,95 milliards d'euros de commandes de défense à l'exportation en 2009. Elle espère atteindre les 10 milliards à 12 milliards en 2010, a déclaré, lundi, le délégué général de l'armement, Laurent Collet-Billon. Pour parvenir à cet objectif, il faudra que "certains grands prospects aboutissent [notamment les négociations pour la vente du Rafale aux Emirats et au Brésil 4 sous-marins d'attaque Scorpène au Brésil] Nous renouons avec les chiffres des années 2000 malgré la crise […] Nous sommes en quatrième position derrière les Etats-Unis, le Royaume-Uni et probablement la Chine. Notre ambition est bien de devenir troisième exportateur mondial", a-t-il affirmé. En France, 200.000 emplois directs sont concernés par les industries d'armements.
Par ailleurs la Russie seraient intéressés par l’achat de 4 porte-hélicoptères amphibies de type BPC Mistral. Dans un premier temps, Moscou souhaitait acquérir un BPC français et l'Elysée a donné son feu vert. La Russie a manifesté aussi son intérêt pour l'acquisition de quatre bateaux, avec un certain flou sur ses intentions.
Pour sa part la Colombie est intéressée par l'achat d'une quarantaine de chars Leclerc d'occasion. "Plusieurs pays solvables" sont aussi sur les rangs, a assuré le directeur du développement internation de la DGA, Jacques de Lajugie. Or, l'offre est limitée à "une quarantaine de chars", actuellement stockés par l'armée de terre. "Le premier arrivé sera le premier servi" a ajouté Jacques de Lajugie, en refusant de citer les noms des pays intéressés. Le nom du Qatar a été évoqué.
Article : SLG 3B Conseils
Sources : Le Monde / Secret Défense / 3B Conseils
Photo : le délégué général de l'armement, Laurent Collet-Billon
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mercredi 10 février 2010
QDR 2010 : Le Pentagone s’attaque au climat
WASHINGTON (Etats-Unis) – 10/02/10 – 3B Conseils - Pour la première fois, le commandement militaire américain a inscrit les changements climatiques au nombre des menaces à la paix et à la sécurité nationale. Dans le dernier examen quadriennal de la défense (QDR), parut le 1er février, le réchauffement de la planète figure ainsi au même rang que le terrorisme ou les tensions autour des biens communs planétaires comme l’eau.
Ce document officiel qui accompagne le budget du Pentagone revoit tous les quatre ans les priorités et les défis militaires majeurs de la nation. Un passage souligne clairement le risque environnemental : "Le Département est en train de concevoir des politiques et des plans pour gérer les effets du changement climatique sur son environnement opérationnel, ses missions et ses installations."
Parmi les conclusions du rapport : le changement climatique agira comme "un carburant à l’instabilité et au conflit". Ce changement de philosophie, progressif, a été initié par le Congrès et se fonde sur des études de la CIA, l’agence de renseignement américaine. Laquelle s’est dotée en octobre dernier d’un nouveau Centre pour l’étude des changements climatiques.
Le Congrès a également requis que les auteurs du rapport quadriennal de la Défense prennent en compte les travaux scientifiques du Groupe d’experts intergouvernemental sur l’évolution du climat (GIEC). Le revirement ne s’est pas fait du jour au lendemain, comme l’explique Marc Levy, directeur adjoint à l’Institut de la Terre de la Columbia University, à New York : "Il était inévitable qu’à un moment donné le changement climatique pénètre dans la sphère de la sécurité nationale. Des recherches sont conduites dans ce sens depuis les années 70. Elles ont été considérablement développées quand Bill Clinton et Al Gore étaient à la Maison-Blanche, mais elles n’avaient pas porté leurs fruits. (…)Entre 2006 et 2008, plusieurs groupes de travail non partisans, dont des généraux américains à la retraite, ont rendu leurs conclusions. Elles renforçaient toutes l’avis selon lequel le changement climatique était une menace à la sécurité nationale", poursuit Marc Levy.
Signe de cette évolution, le projet MEDEA, interrompu sous la présidence de George W. Bush, est à nouveau effectif. Il permet le partage de données entre la communauté scientifique et les services secrets. Le Conseil national du renseignement (NIC) produit également une liste de pays susceptibles d’être déstabilisés par une grande famine ou des changements climatiques radicaux.
Le haut commandement américain se penche aussi sur ses infrastructures. Plus de trente bases américaines sont menacées par la montée du niveau des mers. Les changements dans la chimie des océans, par exemple, ont des effets négatifs sur l’utilisation des sonars des sous-marins. Véhicules économiques, tests d’avions de combat alimentés au biofuel, énergie solaire, puits l’armée américaine se met petit à petit au vert.
La QDR 2010 ICI
Article : SLG 3B Conseils
Sources : La Libre.be / 3B Conseils
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mardi 9 février 2010
R&D : une nouvelle génération de véhicule moins polluante
OSHKOSH (Etats-Unis) - 9/02/10 - 3B Conseils - Oshkosh a développé le HEMTT-A3 (heavy expanded mobility tactical truck), un énorme camion hybride qui, selon l'entreprise, consomme 20% d'essence en moins (33% si le parcours comprend de nombreux arrêts), demande moins de maintenance et peut alimenter en énergie des centres de commandement ou des hôpitaux de campagne. Il pèse seulement 1,4 tonne (par rapport aux 17 t. habituels) et sa cabine est 40% plus spacieuse, ce qui permet d'ajouter des équipements complémentaires (récepteurs GPS, équipement C4ISR,...). Ce véhicule fonctionne uniquement grâce à l'électricité produite par un générateur diesel. De l'électricité est également stockée dans 24 ultracapaciteurs, chacun ayant la taille d'une canette de soda et pouvant être chargés et rechargés des millions de fois. Ces appareils sont électrostatiques et peuvent se charger et se décharger en l'espace de quelques secondes, offrant une accélération rapide. Les moteurs qui commandent les essieux peuvent aussi se comporter comme des générateurs : lorsqu'ils ne font pas avancer ou freiner le véhicule, ils produisent de l'électricité qui est dirigée vers les ultracapaciteurs pour y être stockée. Sans système de transmission ni moteur conventionnels, le HEMTT-A3 offre une configuration plus flexible : le moteur et le générateur peuvent y être placés n'importe où. Le système de transmission ProPulse pour la version 4 essieux permet au véhicule de faire du 105 km/h sur autoroute avec une charge de 13 tonnes.
Article : SLG 3B Conseils
Sources : defensenews.com / Armée du Futur /3B Conseils
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lundi 8 février 2010
Pollution russe de la Baltique ?
MOSCOU (Russie) – 8/02/10 – 3B Conseils - Un amiral russe a affirmé vendredi que la Russie n'avait pas déversé des déchets toxiques dans la mer Baltique au début des années 1990, démentant des informations en ce sens diffusées par la chaîne de télévision suédoise SVT. "C'est un délire complet, une provocation propagée au niveau international", a déclaré l'amiral Vladimir Egorov, ancien commandant de la Flotte russe de la Baltique (1991-2000), cité par l'agence Interfax. SVT a affirmé dans une enquête que la marine russe avait déversé, entre 1991 et 1994, des armes chimiques et des déchets radioactifs au large de l'île suédoise du Gotland, au centre de la mer Baltique. Les déchets proviendraient de la base navale géante Karosta du port letton de Liepaja, selon SVT. "Les forces de la flotte (russe) qui ont quitté la base navale de Liepaja n'avaient pas d'armes chimiques et de déchets radioactifs (…)Même si nous avions voulu dissimuler quelque chose, nous n'aurions pas pu le faire", a assuré l'amiral Egorov, soulignant que le retrait des forces russes de Lettonie avait eu lieu "sous le contrôle des services appropriés de ce pays".
Jeudi, le Premier Ministre suédois, Fredrik Reinfeldt, avait demandé des explications à ses prédécesseurs sociaux-démocrates, après la diffusion de l'enquête de SVT sur les déchets toxiques dans la Baltique, l'une des mers les plus polluées du monde. Selon la chaîne, le gouvernement suédois de l'époque a été informé à la fin des années 1990 par ses services secrets militaires mais n'a pas réagi.
Ces informations interviennent avant un sommet qui réunira mercredi à Helsinki des chefs d'Etats et représentants des pays bordant la Baltique, parmi lesquels le Premier ministre russe Vladimir Poutine, afin de se pencher sur le sort de cette mer très polluée. "Nous voudrions qu'ils viennent ici avec un engagement précis sur ce qu'ils feront, ce que leurs gouvernements feront", a déclaré l'ambassadeur finlandais pour la Baltique, Jari Luoto. La présidente finlandaise, Tarja Halonen, et le premier ministre, Matti Vanhanen, organisent cette réunion en collaboration avec le Groupe d'action pour la mer Baltique (BSAG), une fondation qui cherche à générer et coordonner les initiatives pour sauver cette étendue d'eau menacée par la pollution.
Article : SLG 3B Conseils
Sources : AFP /Le Monde / 3B Conseils
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