BRUXELLES - 24/11/07 - Eurodéputés et ministres européens du Budget sont tombés d'accord vendredi soir 23/11/07 pour financer avec le budget de l'UE le futur système européen de navigation par satellite Galileo, éliminant ainsi un obstacle majeur au "GPS européen" miné par les retards. En juin dernier, la décision était prise : l'industrie privée ne financerait pas la future constellation de 30 satellites. Il fallait donc inventer une solution pour trouver les 2,4 milliards manquants. Mais quel rapport avec les céréales ? Et bien cette somme sera puisée dans les fonds non utilisés en 2007 de la politique agricole commune... grâce à la bonne tenue des cours mondiaux de la céréale. En réalité, comme le précise le porte-parole de la présidence portugaise de l'Union, 1,6 milliard viendront de l'agriculture, les 800 millions restants de programmes de recherches moins importants, qui n'ont pas vu le jour. Pourtant, ce montage financier n'a pas fait l'unanimité. L'Allemagne a voté contre, alors les ministres du Budget ont bien précisé que cette manipulation est exceptionnelle, et ne se reproduira pas. Galileo vise à affranchir les Européens de leur dépendance à l'égard du système américain GPS (Global Positioning System). Il promet une précision de localisation au mètre près, contre parfois une dizaine de mètres pour le GPS, et doit être opérationnel à la fin 2012.
Sources : EuroNews et AFP
samedi 24 novembre 2007
Le projet Galileo serait financé grâce aux céréales
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vendredi 23 novembre 2007
Plaidoyer scientifique contre la pollution de la Lune.
MONTREAL - (Agence Science presse) - 23/11/07 - «Ne polluez pas la Lune... aussi!» Un slogan que la génération suivante va sans doute entendre, à mesure que les humains y effectueront leur retour. Déjà, un groupe de scientifiques a profité de la «vague» de missions lunaires lancées ces jours-ci (trois sondes asiatiques) pour lancer un cri d’alarme : les 3000 kilos de la sonde japonaise Kaguya, qui doit cartographier la Lune depuis l’orbite, finiront leur carrière par un écrasement sur la surface. Ainsi que les 1900 kilos de la sonde chinoise Chang’e 1 (lancée en octobre) et les 29 kilos de la sonde indienne Chandrayaan-1 (lancement à venir en avril 2008). Le physicien français Roger-Maurice Bonnet réclame la création d’une «zone de conservation» — à l’image de nos parcs de conservation de la faune — où toute mission venue de la Terre serait interdite. L’Américain Bernard Foing évalue que l’atmosphère lunaire — car il y aurait une atmosphère là-haut, quoique infiniment ténue — a mis 27 ans à se remettre de l’impact causé par les missions Apollo et des centaines de kilos de déchets laissés derrière. Seuls les Chinois ont un plan de protection de l’environnement, si l’on peut parler ainsi de notre satellite : une sonde en orbite lunaire, une fois sa mission terminée, serait mise en sommeil sur un orbite éloignée, plutôt que d’être envoyée s’écraser sur la Lune. À quand la première antenne de Greenpeace sur la lune se demande l'Agence Science Presse en conclusion de sa dépêche ?
1. La sonde japonaise Kaguya© AFP. 2. La sonde chinoise Chang'e 1
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L'effet "pacificateur" des énergies renouvelables
WUPPERTAL - 23/11/07 - Le Bulletin Electronique Allemagne de l'Ambassade de France fait état d'une intéressante étude commandée par le Ministère fédéral allemand de l'environnement et réalisée conjointement par l'entreprise de conseil Adelphi Consult et l'Institut de Wuppertal pour le climat, l'environnement et l'énergie. Cette étude révèle principalement que le passage vers un approvisionnement énergétique écologique n'a pas seulement un intérêt environnemental, mais peut avoir aussi un effet positif sur la sécurité. Intitulée "Importance des énergies renouvelables pour la politique sécuritaire", l'étude compare les opportunités et les risques que présentent des systèmes d'approvisionnement énergétiques fondés sur des sources d'énergies conventionnelles et des sources d'énergies renouvelables. Les points de vue adoptés sont ceux de la sécurité énergétique, de la sécurité intérieure, de la défense, de la sécurité climatique, du développement, des investissements et des marchés financiers. Les tensions politiques entre la Russie et ses voisins ainsi que les conflits au Proche-Orient, tous deux liés aux réserves d'hydrocarbures, sont des exemples qui montrent l'étroitesse du rapport entre politiques énergétique et sécuritaire. La stabilité d'autres régions est désormais également menacée par les conséquences du dérèglement climatique : la question est de savoir dans quelles mesures les nouvelles politiques énergétiques et climatiques peuvent aggraver, voire déclencher des conflits. L'étude montre qu'à l'exception des grandes centrales hydroélectriques, les installations de production d'énergie de sources renouvelables sont nettement moins sujettes aux attaques terroristes que les centrales conventionnelles ou les centrales nucléaires.
Le texte intégral de l' étude est disponible (en allemand) au téléchargement en cliquant directement sur le titre de cet article. .
Illustration : projet de centrale osmotique ©Statkraft 2007
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lundi 19 novembre 2007
Londres face à l'Europe de la défense...
BRUXELLES (Reuters) -1 9/11/07 - Le Royaume-Uni a opposé lundi son veto à l'adoption d'un budget pluriannuel pour l'Agence Europeenne de Défense (European_Defence_Agency), ce qui fait planer un doute sur sa volonté affichée de renforcer l'Europe de la défense. Les ministres de la Défense et des Affaires étrangères de l'UE se sont réunis pour évoquer le renforcement des capacités militaires de l'Union européenne, où des lacunes importantes persistent en matière de transport stratégique et tactique, de protection des forces et de renseignement militaire. La Grande-Bretagne qui, comme la France, compte parmi les rares pays à atteindre l'objectif de consacrer au moins 2% de son PIB à son effort de défense, exhorte donc sans cesse ses partenaires européens à retrousser leurs manches. L'un des instruments pour y parvenir est l'Agence européenne de l'armement, qui permet de mutualiser la recherche et de réaliser des économies d'échelle en évitant de multiplier les programmes, par exemple pour construire des blindés. Il s'agit de l'un des fleurons des accords passés à Saint-Malo entre la France et le Royaume-Uni en 1998 pour renforcer l'Europe de la Défense et, pour 25 des 26 membres participants, seul un budget pluriannuel offre une visibilité suffisante. Les ministres européens étaient donc invités à adopter un budget 2008-2010 pour planifier les investissements. Mais le Royaume-Uni s'y est opposé. "Il n'y a pas eu d'accord", a déclaré le ministre portugais de la Défense, Nuno Severiano Teixeira, dont le pays préside pour l'instant l'Union européenne. "Le débat continue."(...)
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dimanche 18 novembre 2007
Ban Ki-moon se montre extrêmement alarmiste...
PARIS (AFP) - 18/11/07 - Le secrétaire général de l'ONU, Ban Ki-moon, a appelé ce samedi 17/11/2007 à prendre des mesures urgentes pour combattre le réchauffement climatique, avertissant que le monde est "au bord de la catastrophe", alors qu'un nouveau rapport du groupe intergouvernemental d'experts sur le changement climatique (Giec) doit être officiellement adopté samedi à Valence (Espagne). "On est tous d'accord. Le changement est réel et nous, les humains, en sommes la principale cause. Pourtant même à l'heure actuelle, peu de personnes réalisent vraiment la gravité de la menace ou son immédiateté", écrit M. Ban Ki-moon dans l'International Herald Tribune. "J'ai toujours considéré le réchauffement climatique de la planète comme un sujet d'une urgence extrême. Maintenant, je crois qu'on est au bord d'un catastrophe si on n'agit pas". M. Ban s'alarme de l'accélération récente de la fonte des glaciers et de la calotte polaire. Il souligne que la disparition de cette dernière pourrait élever le niveau des mers jusqu'à six mètres, inondant des villes comme New York,Bombay et Shanghaï. "Je ne veux pas être un oiseau de malheur. Mais je crois qu'on arrive à un point critique", écrit le secrétaire général de l'ONU.
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