PARIS (France)-22/04/2011-3B Conseils. La stratégie nationale de développement durable (SNDD) est le cadre national de référence et d’orientation pour l’ensemble des acteurs de la Nation, privés et publics, comme le ministère de la Défense, pour les aider à structurer leurs propres projets et politiques autour de choix stratégiques et d’indicateurs de développement durable. Elle a été établie en cohérence avec la stratégie des instances européennes, les engagements du Grenelle de l’environnement et les engagements internationaux de la France.
La nouvelle SNDD 2010-2013 a été adoptée le 27 juillet 2010. Elle pose les bases d’un mode de développement durable organisé autour d’une économie verte et équitable. La crise économique et financière enjoint de construire un nouveau modèle qui prenne en compte sur le long terme les enjeux environnementaux et les exigences du développement durable. Tant les politiques de relance que les travaux plus prospectifs ouvrent des pistes pour une économie plus solidaire, plus sobre en ressources naturelles (énergie, matières premières, eau, espace…) et décarbonée.
La stratégie française s’attache à préserver l’équilibre entre les dimensions environnementales, sociales et économiques du développement durable. À cet égard, les dimensions culturelles humaines et sociales sont des éléments déterminants.
La stratégie nationale s’articule autour de neuf défis clés, chacun décrit en termes d’objectifs, de choix stratégiques et de leviers d’actions pour aller vers une économie verte et équitable :
• La consommation et la production durables
• La société de la connaissance
• La gouvernance
• Le changement climatique et les énergies
• Le transport et la mobilité durables
• La conservation et la gestion durable de la biodiversité et des ressources naturelles
• La santé publique, la prévention et la gestion des risques
• La démographie, l’immigration, l’inclusion sociale
• Les défis internationaux en matière de développement durable et la lutte contre la pauvreté dans le monde.
Pendant toute l’année 2009, cette stratégie ainsi que ses indicateurs, qui s’inscrivent dans la continuité des réflexions de la commission Sen-Stiglitz-Fitoussi, ont fait l’objet d’une large concertation avec l’ensemble des ministères, dont le ministère de la Défense, mais aussi avec tous les acteurs socio-économiques, en élargissant cette consultation par Internet et par une série d’ateliers de concertation et d’avis, notamment ceux du Comité de suivi du Grenelle et du Conseil Économique, Social et Environnemental.Achetons un futur durable !
Ces dernières années de nombreuses mesures et initiatives ont été prises en France pour favoriser la prise en compte du développement durable dans les achats publics.
En particulier, la réglementation des marchés publics a été adaptée sur la base des directives communautaires du 31 mars 2004 et de l'article 6 de la Charte constitutionnelle de l'environnement qui fait obligation à toutes les politiques publiques de promouvoir un développement durable et, à cet effet, de concilier la protection et la mise en valeur de l'environnement, le développement économique et le progrès social.
Toutes les autorités adjudicatrices se doivent donc de tenir compte des objectifs du développement durable lors de la passation de leurs commandes :
• Afin d'assumer pleinement leurs responsabilités
• Pour favoriser le développement, par les opérateurs économiques, de modes de production durables
• Pour sensibiliser les citoyens, par l'exemplarité des réalisations, aux actions d'une consommation durableLe Plan national d'action pour des achats publics durables a pour objectif de faire de la France l'un des pays de l'Union européenne le plus engagé dans la mise en œuvre du développement durable au sein de la commande publique.
Il répond, dans son contenu et sa structure, à un engagement européen.
Il a été adopté au terme d'un processus combinant concertation interministérielle et consultation publique.
Il constitue une référence qui a vocation à fédérer tous les efforts, ceux des acheteurs publics (État, collectivités locales, établissements publics, sociétés publiques), comme ceux des opérateurs économiques. Ces acteurs, dont le ministère de la Défense, ont été impliqués dans la préparation du Plan ; ils le seront dans le déploiement des actions et leur évaluation.
Article MG 3B Conseils
Sources : SGA et ministère de l’écologie, du développement durable, des transports et du logement.
Lire d’autres articles en rapport avec le développement durable.
vendredi 22 avril 2011
Le ministère de la Défense et la stratégie nationale de développement durable
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jeudi 21 avril 2011
La BNEA, une association pour une meilleure coordination des activités de la marine britannique
PRESENTATION DE LA BNEA

LONDRES (Royaume-Uni)-21/04/2011-3B Conseils. Depuis maintenant 31 ans, l'association pour l’équipement de la marine britannique (BNEA, British Naval Equipment Association), est l’une des six associations de la Société des Industries Maritimes (SMI, Society of Maritime Industries).
Elle est dédiée aux besoins du secteur industriel de la défense navale et maritime britannique.
Cette association professionnelle qui s’intéresse au marché, est au service des entreprises qui construisent, entretiennent et modernisent les navires de guerre ou fournissent l’armée en armes et autres équipements navals. Elle propose également des services de conception, de conseil et de financement pour le marché naval. Son rôle est aussi de défendre les intérêts des membres de la SMI.
LE ROLE DE L’ASSOCIATION
La BNEA défend et soutient les intérêts de toutes les entreprises britanniques de la SMI qui exercent leur activité dans les secteurs industriels connexes à la défense navale. Elle les aide également à développer leur activité commerciale tant sur le plan national qu’à l’export.
QUI PEUT DEVENIR MEMBRE DE LA BNEA ?

Les entreprises qui font partie de la SMI et qui déclarent s’intéresser au marché industriel de la défense navale deviennent automatiquement membre de la BNEA sans frais d'adhésion supplémentaires. Toutes les entreprises sont les bienvenues quelle que soit leur importance. Leurs produits et services couvrent tout ce qui peut être associé à des navires de guerre modernes, des sous marins, et autres navires gouvernementaux.
LE CONSEIL D’ADMINISTRATION DE LA BNEA
Le Conseil de l’Association est composé de 18 représentants des entreprises membres de la SMI qui s'intéressent principalement à la BNEA. Il se réunit tous les deux mois pour débattre des questions de politique et aborder les sujets d’intérêt ou d’inquiétude dans le domaine de la défense maritime.
Liste des membres du conseil d’administration
CE QUE L’ADHESION APPORTE AUX MEMBRES DE LA BNEA
La SMI a quatre objectifs principaux qui se concentrent sur:
- La promotion et le soutien aux entreprises de défense nationale et à l’export naval et maritime. Pour ce faire elle met en contact les entreprises et les organismes d’export gouvernementaux, aide les entreprises à obtenir des licences d’exportation, propose des services d’orientation et de formation sur les meilleures pratiques en matière d'exportation, organise des séminaires, des conférences et des ateliers, obtient des fonds du
gouvernement britannique et des subventions pour les entreprises, organise et accompagne les principaux groupes britanniques lors d’expositions et de foires commerciales à l’étranger, gère des missions commerciales en interne et en externe et assure la promotion de la compétitivité liée à l’innovation et à l’amélioration de la productivité.
- L’amélioration constante de l’environnement commercial en Europe et au Royaume-Uni pour les entreprises connexes à l’équipement naval et maritime de défense. Pour ce faire elle soutient les entreprises dans l’application difficile et discriminatoire de certaines règlementations, entreprend des actions de lobbying afin d’obtenir des modifications bénéfiques aux entreprises sur les questions fiscales et réglementaires par le biais du Conseil des Industries de la Défense, favorise les relations avec les groupes parlementaires du Royaume-Uni en lien avec le domaine maritime ainsi que les échanges entre les industries du secteur de la défense maritime et les ONG européennes et britanniques et enfin assure le suivi de la législation européenne et britannique applicable au secteur maritime.
- L’amélioration de la communication et l’extension du réseau du secteur maritime. Pour ce faire elle organise régulièrement des briefings, des présentations et des repas d'affaire afin de mettre les différents acteurs du secteur en relation, elle collecte et diffuse les informations du ministère de la Défense et les données pertinentes pour l’industrie de la défense maritime et contribue à la publication de l’annuaire annuel.
- L’offre de services de marketing et autres prestations aux entreprises de la SMI. Pour ce faire elle assure la promotion des produits et services à travers un site Internet interactif et un portail web de l’industrie, publie
régulièrement une circulaire d'informations marketing concernant le secteur naval et diffuse les informations officielles et des informations sur les entreprises dans la newsletter mensuelle de la SMI et dans des brèves publiées sur ses sites web.
Le directeur de la BNEA et des programmes de la SMI est Christopher McHugh.
Une telle association à l’échelle européenne permettrait de coordonner et mutualiser les efforts des pays de l’union en ce qui concerne le démantèlement des navires de guerre, par exemple, et de rentabiliser ces opérations en traitant de plus gros volumes et en réduisant les coûts. C’est d’ailleurs ce que M. Michel Grall, rapporteur et député du Morbihan, a préconisé dans son rapport du 16 mars 2011 sur la fin de vie des équipements militaires à la commission de la défense nationale et des forces armées.
Article MG 3B Conseils
Source: BNEA, compte-rendu N°30 de la commission de la défense nationale et des forces armées.
Lire d'autres articles sur le Royaume-Uni, la Royal Navy ou le démantèlement des navires.
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mercredi 20 avril 2011
L'armée française se lance dans l'éco-conception pour ses nouveaux bâtiments
PARIS (France)-20/04/2011-3B Conseils. Le ministère de la Défense s’inscrit dans une démarche de développement durable dans la conception de ses nouveaux bâtiments et l’aménagement de ses bases depuis 4 ans. En effet, suite aux conclusions du Grenelle de l’environnement, le ministre de la Défense dévoilait le plan d’action environnement pour son ministère le 28 novembre 2007. Citons quelques réalisations témoignant des efforts des armées dans ce domaine.

Un bâtiment de la base navale de Toulon est équipé d’une micro-éolienne qui lui assure son autonomie énergétique. Cette expérimentation originale a été présentée à l’occasion de la semaine du développement durable (du 1er au 7 avril 2011). Cette micro-éolienne a été financée par le fonds d’investissement de la Défense. Son objectif est de développer un retour d’expérience sur cette installation en vue de la construction de bâtiments à énergie positive.
La base aérienne de Bordeaux intègre le principe de géothermie dans le chauffage de certains de ses bâtiments à partir du pompage d’une nappe d’eau souterraine.
La base aérienne de Dijon opte pour l'installation de lampadaires solaires sur les voies de passage et dans les lieux d’activité nocturne.

La base aérienne d’Istres a été la première base militaire française à installer un dispositif de production d’énergie solaire sur la toiture de l’un de ses bâtiments.
Elle produit ainsi de l’électricité depuis deux ans.

La base aérienne de Tours est à la pointe du développement durable grâce à plusieurs initiatives volontaristes. Depuis octobre 2009, la direction des ressources humaines est installée dans un bâtiment à « très haute performance énergétique ». En décembre 2009, la base et la communauté d’agglomération de Tours se sont associées au sein d’un « plan de déplacements d’entreprise », afin de permettre aux 2 500 personnes travaillant sur le site de se déplacer entre leur domicile et leur lieu de travail, grâce à des solutions alternatives à la voiture individuelle. Dernière initiative en date, un véhicule électrique appelé Pélican. Ce triporteur se conduit sans permis et atteint une vitesse de 25 km/h. Il possède une benne basculante pouvant transporter une charge de 200 kg à laquelle s’ajoute la capacité d’emport d’une remorque adaptée. De telles performances font le bonheur d’une partie du personnel de la base.
Ces réalisations montrent que l’environnement est un enjeu majeur pour l’armée française et qu’elle a intégré les principes d’éco-conception à ses nouvelles constructions. La prochaine étape sera donc de réaliser des bâtiments à énergie positive.
Article MG 3B Conseils
Sources : armée de l’air , marine nationale
Lire d’autres articles à propos de l’éco-conception et du développement durable.
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mardi 19 avril 2011
Le bâtiment de la marine britannique le plus économe en énergie
ARBROATH (Écosse)-19/04/2011-3B Conseils. Le projet Condor.
La base « Condor » de la Marine Royale à Arbroath s’est dotée d’ un nouveau bâtiment basse consommation.
La protection de l’environnement et les économies d’énergie sont des sujets de préoccupation pour la Marine Royale britannique. Elle a récemment achevé un projet de construction d’un immeuble de bureaux à performance énergétique élevée sur sa base RM Condor à Arbroath.
Cette nouvelle structure intègre différentes technologies d’économie d’énergie.
Tout d’abord, sa production d’eau chaude sanitaire et son chauffage sont assurés par un système endothermique (par absorption de la chaleur ambiante). Les installations « récoltent » en effet la chaleur de l’atmosphère, pendant la journée mais aussi la nuit, ainsi que celle des rayons solaires, tout au long de l’année, quand cela est possible. La chaleur est ensuite récupérée et emmagasinée afin de pourvoir le bâtiment en chauffage et en eau chaude.
Cette technologie utilise la couverture du toit, constituée de tubes en aluminium dans lesquels circulent un fluide qui permet le transfert de la chaleur récupérée et accumulée. Le toit, empli de liquide est en contact thermique constant avec l’atmosphère, ce qui lui permet d’accumuler la chaleur ambiante ainsi que celle des rayons solaires indépendamment de la température extérieure.

Le dispositif d’économie d’énergie comprend également un système de récupération des eaux de pluie pour approvisionner les toilettes, les urinoirs et des robinets en eau froide (non potable). L’eau de pluie qui s’écoule du toit est recueillie et acheminée par une série de tuyaux de gouttières et de drainage vers des réservoirs de stockage. Elle est ensuite filtrée avant d’être pompée vers un autre réservoir de stockage dédié à l'alimentation générale du bâtiment.
Par ailleurs, pendant la journée des tubes laissant filtrer les rayons du soleil pourvoient les couloirs en lumière naturelle, donc sans consommer d’énergie, selon les heures d’ensoleillement. Ces tubes solaires chromés ont une surface interne miroitante qui permet de diffracter la lumière du soleil ou la lumière naturelle, même par temps nuageux. La lumière est diffusée de manière uniforme dans la pièce ou la zone qui se trouve en dessous du dispositif grâce à un jeu de plafonniers.
Le bâtiment est également équipé de panneaux solaires qui ont été orientés plein sud et à un angle important pour pouvoir capter autant d’énergie solaire que possible même quand le soleil est bas, ce qui est le cas en hiver en Écosse.
Les accumulateurs de chaleur ont été enterrés pour éviter toute déperdition et la chaleur est ensuite restituée par un plancher chauffant décomposé en zones et constitué d’un réseau de tuyaux qui ont été incorporés à la chape du bâtiment.
Ce système de chauffage permet non seulement de réduire considérablement la consommation en énergie mais aussi de réduire les dépenses et les émissions de CO2. Le dispositif de collecte des eaux de pluie permet quant à lui de consommer un minimum d’eau provenant du réseau (extérieur). Enfin, l’éclairage des couloirs est fournie gratuitement par les « tuyaux solaires » pendant la journée.
Ces dispositifs font de ce bâtiment un modèle d'économies d'énergie, à l'image des constructions HQE de l'armée française.
Article MG 3B Conseils
Source : Royal Navy
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lundi 18 avril 2011
Les efforts de la marine américaine pour économiser de l’énergie
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