LONDRES (Royaume-Uni) - 25/10/2010 - 3B Conseil - Le gouvernement de David Cameron a dévoilé à Londres la nouvelle doctrine britannique en matière de défense. Dans un contexte de rigueur budgétaire, le format des armées de sa gracieuse majesté va être de façon réduit de façon très significative et faire face avec moins de moyens aux quatre premières menaces identifiées que sont le terrorisme, les cyber-attaques, les catastrophes naturelles et les crises internationales...
Dans ce nouveau contexte la Royal Navy devra supprimer dans les cinq prochaines années 5000 postes, avec l’objectif de ramener ses effectifs à 30.000 personnels en 2015.
Pour autant à l’exception des grands bâtiments de surface la Royal Navy s'en sort plutôt bien. La force de dissuasion, assurée par quatre sous-marins nucléaires lanceurs d'engins (SNLE) est pour le moment maintenue, de manière à assurer une permanence opérationnelle avec au moins un bâtiment à la mer. Du côté des sous-marins nucléaires d'attaque, la construction de 7 nouveaux SNA du type Astute est confirmée afin d'assurer la protection des SNLE et des groupes navals. Ces sous-marins remplaceront nombre pour nombre les unités de la classe Trafalgar actuellement en service.
C‘est dans ce contexte que s’est ouvert à Paris, la 22e édition, Euronaval qui rassemble jusqu'au 29 octobre 400 exposants issus de 37 pays et attend 80 délégations officielles.
En toile de fond de ce salon, la coopération militaire franco-britannique. On se souviendra que l’idée de coopération navale remonte au sommet de Saint-Malo des 3 et 4 décembre 1998 (voir la déclaration commune franco-britannique) où les chefs d'État et de gouvernement du Royaume-Uni et de la France s'accordaient d'une part sur la nécessité de doter l'Union européenne (UE) d'une capacité autonome de décision et d'autre part d'action commune dans le domaine de la défense. Cette dernière idée refait aujourd’hui surface à a faveur des contraintes budgétaires de l’ensemble des Etats budgets contraints. Des annonces sont donc attendues es dans le cadre du sommet Sarkozy-Cameron le 2 novembre prochain.
Sur ce point l'amiral François Dupont déclare au Figaro que «une coopération a du sens entre les deux plus importantes puissances militaires européennes qui sont dotées de porte-avions et de sous-marins nucléaires lanceurs d'engins (SNLE)».
Parmi les programmes qui pourraient faire l’objet d’une telle coopération renforcée entre les deux armées, les gouvernements français et britannique explorent deux pistes :
- la mise en commun de systèmes de combat, d'équipements, de «briques»
- la coordination de leurs moyens dans le cadre de missions précises comme cela se pratique déjà au sein de l'Otan.
Ce que résume le président d'Euronaval et du Gican, le syndicat des industries navales, Jean-Marie Poimboeuf ainsi «Il s'agit de rationaliser les moyens avec une force franco-britannique qui pourrait se partager des missions militaires mais aussi de lutte contre la piraterie ou de surveillance des cotes».
Ainsi le PAN Charles-de-Gaulle pourrait par exemple être accompagné par un groupe aéronaval - frégates, sous-marins… - britannique. Et inversement.
Dès le sommet de Saint-Malo la question d’un porte-avions en commun a été posée, sans être réellement tranchée. Or, cette coopération fait d'autant plus sens que la marine anglaise va se trouver sans porte-avions à partir de 2011, et cela pendant près de dix ans en attendant la mise en service d'un nouveau bâtiment.
Quant à Paris a reporté à 2011-2012 la décision de donner un « sister-ship » au Charles-de-Gaulle. Londres avait confirmé la construction de deux porte-avions mais selon la Strategic Defence and Security Review, la Grande-Bretagne en construira un pour ses besoins propres. Le bâtiment, attendu vers 2020, devra être capable de recevoir des chasseurs américains et français et sera donc équipé de catapultes.
Si la question de coopération peut encore faire débat, il en est une au moins qui fait consensus de part et d’autre de la Manche c’est celle de l’éco-conception. Une approche partagée pour l’ensemble des programmes développés par les Etats et les industriels de défense. Comme le montre les programmes des frégates type mistral ou pour la nouvelle génération de SNLE, la première génération devant être démantelée dans un très proche avenir.
Dans ce nouveau contexte la Royal Navy devra supprimer dans les cinq prochaines années 5000 postes, avec l’objectif de ramener ses effectifs à 30.000 personnels en 2015.
Pour autant à l’exception des grands bâtiments de surface la Royal Navy s'en sort plutôt bien. La force de dissuasion, assurée par quatre sous-marins nucléaires lanceurs d'engins (SNLE) est pour le moment maintenue, de manière à assurer une permanence opérationnelle avec au moins un bâtiment à la mer. Du côté des sous-marins nucléaires d'attaque, la construction de 7 nouveaux SNA du type Astute est confirmée afin d'assurer la protection des SNLE et des groupes navals. Ces sous-marins remplaceront nombre pour nombre les unités de la classe Trafalgar actuellement en service.
C‘est dans ce contexte que s’est ouvert à Paris, la 22e édition, Euronaval qui rassemble jusqu'au 29 octobre 400 exposants issus de 37 pays et attend 80 délégations officielles.
En toile de fond de ce salon, la coopération militaire franco-britannique. On se souviendra que l’idée de coopération navale remonte au sommet de Saint-Malo des 3 et 4 décembre 1998 (voir la déclaration commune franco-britannique) où les chefs d'État et de gouvernement du Royaume-Uni et de la France s'accordaient d'une part sur la nécessité de doter l'Union européenne (UE) d'une capacité autonome de décision et d'autre part d'action commune dans le domaine de la défense. Cette dernière idée refait aujourd’hui surface à a faveur des contraintes budgétaires de l’ensemble des Etats budgets contraints. Des annonces sont donc attendues es dans le cadre du sommet Sarkozy-Cameron le 2 novembre prochain.
Sur ce point l'amiral François Dupont déclare au Figaro que «une coopération a du sens entre les deux plus importantes puissances militaires européennes qui sont dotées de porte-avions et de sous-marins nucléaires lanceurs d'engins (SNLE)».
Parmi les programmes qui pourraient faire l’objet d’une telle coopération renforcée entre les deux armées, les gouvernements français et britannique explorent deux pistes :
- la mise en commun de systèmes de combat, d'équipements, de «briques»
- la coordination de leurs moyens dans le cadre de missions précises comme cela se pratique déjà au sein de l'Otan.
Ce que résume le président d'Euronaval et du Gican, le syndicat des industries navales, Jean-Marie Poimboeuf ainsi «Il s'agit de rationaliser les moyens avec une force franco-britannique qui pourrait se partager des missions militaires mais aussi de lutte contre la piraterie ou de surveillance des cotes».
Ainsi le PAN Charles-de-Gaulle pourrait par exemple être accompagné par un groupe aéronaval - frégates, sous-marins… - britannique. Et inversement.
Dès le sommet de Saint-Malo la question d’un porte-avions en commun a été posée, sans être réellement tranchée. Or, cette coopération fait d'autant plus sens que la marine anglaise va se trouver sans porte-avions à partir de 2011, et cela pendant près de dix ans en attendant la mise en service d'un nouveau bâtiment.
Quant à Paris a reporté à 2011-2012 la décision de donner un « sister-ship » au Charles-de-Gaulle. Londres avait confirmé la construction de deux porte-avions mais selon la Strategic Defence and Security Review, la Grande-Bretagne en construira un pour ses besoins propres. Le bâtiment, attendu vers 2020, devra être capable de recevoir des chasseurs américains et français et sera donc équipé de catapultes.
Si la question de coopération peut encore faire débat, il en est une au moins qui fait consensus de part et d’autre de la Manche c’est celle de l’éco-conception. Une approche partagée pour l’ensemble des programmes développés par les Etats et les industriels de défense. Comme le montre les programmes des frégates type mistral ou pour la nouvelle génération de SNLE, la première génération devant être démantelée dans un très proche avenir.
Article RH –BB 3B Conseils
Sources : 3B Conseils / mer et marine / Le Figaro
Photo UK Gov.
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