PARIS (France) - 26/3/10 – 3B Conseils - Le Ministère de la Défense vient d'amorcer un appel à candidatures qui devrait déboucher sur la construction par le secteur privé de huit navires d'intervention en haute mer, dans le cadre d'un contrat de partenariat public-privé (PPP).
Les bâtiments de soutien et d’assistance hauturiers (BSAH) sont destinés à remplacer les bâtiments de soutien de région (BSR), remorqueur de haute mer (RHM) et remorqueur ravitailleur (RR) en fin de vie ainsi que les bâtiments de soutien, d’assistance et de dépollution (BSAD) actuellement affrétés par la marine.
Leurs missions seront le soutien des forces, le soutien de régions et la sauvegarde maritime.
La Marine a reçu la responsabilité des opérations de lutte en mer contre les pollutions marines par hydrocarbures, les produits chimiques et radioactifs. L’action de la marine s’inscrit dans le cadre d’une politique déterminée lors de grandes catastrophes des années 1970; elle consiste à prévenir les accidents en repoussant vers le large le trafic maritime, en l’organisant et en le surveillant.
La Commission d’Études Pratique de lutte antiPOLlution (CEPPOL) est un organisme consultatif relevant du chef d’état-major de la Marine nationale.
Elle a été créée par instruction ministérielle du 09 janvier 1979 suite à la catastrophe de l’Amoco Cadiz. Elle est chargée de diriger ou de suivre les expérimentations de lutte contre les pollutions marines accidentelles.
Les fonctions de la CEPPOL sont triples ; en amont des pollutions, il dirige les essais et approvisionnements de matériels, assure la veille technologique et organise la formation du personnel ; en période de crise le président de la CEPPOL conseille l’autorité maritime en charge de la lutte sur les stratégies à adopter, dirige les opérations à la mer et suit les stocks de matériels nécessaires aux opérations ; après la crise, il est chargé de tirer les leçons des opérations pour améliorer les capacité de la Marine.
Les moyens d’intervention de l’État.
La Marine maintient dans les trois préfectures maritimes une capacité de remorquage et d’assistance capable d’intervenir rapidement au profit de navires de fort tonnage en difficulté : ce sont les bâtiments de soutien, d’assistance et de dépollution (BSAD).
Ces unités civiles affrétées par la marine nationale sont constamment maintenues à moins de 40 minutes d’appareillage ; elles prennent la mer sur alerte ou en cas de mauvais temps. Parallèlement, des équipes d’intervention composées de militaires spécialisés de la marine nationale sont maintenues en alerte à Cherbourg, Brest et Toulon en vue d’intervenir à bord d’un navire en difficulté (incendies, voies d’eau, avaries).
En cas de pollution effective par hydrocarbures, le polluant serait traité à l’aide de produits dispersants, par voie aérienne ou maritime, si le lieu et les caractéristiques le permettent (le stock de dispersants disponible et maintenu en permanence peut traiter jusque 30 000T de produits). Sinon, le confinement et la récupération seront privilégiés.
Deux des bâtiments de soutien, d’assistance et de dépollution sont basés à Brest (Alcyon et Argonaute), et deux autres à Toulon (Carangue et Ailette). Ils disposent chacun d’un équipement d’épandage de produits dispersants qui peuvent être mis en œuvre dans des délais très courts. Ces quatre bâtiments sont également pourvus d’une capacité de stockage de 500 m3 de polluant de pour l’Ailette, la Carangue et l’Alcyon, et de plus de 1500 m³ pour l’Argonaute, affrété en début d’année 2004 et dont les caractéristiques techniques ont été définies par la CEPPOL en partant du retour d’expérience des accidents successifs de l’Erika, du Prestige et du Tricolor.
Le remplacement de la flotte
En tout, une petite dizaine de navires (sans doute 8) doivent succéder, entre 2014 et 2015, aux navires de soutien qu'aligne actuellement la Marine nationale. Il s'agit de remplacer les bâtiments de soutien de région (BSR) Elan, Chevreuil et Gazelle ; le remorqueur-ravitailleur (RR) Rari, les remorqueurs de haute mer (RHM) Malabar et Tenace ; ainsi que les bâtiments de soutien, d'assistance et de dépollution (BSAD) Argonaute, Jason, Alcyon et Ailette. Si les BSR, RR et RHM appartiennent à la marine, les BSAD sont la propriété de BOURBON (Bourbon est une entreprise proposant des services maritimes, cotée au SBF 120 depuis le milieu de l'année 2005) et sont affrétés (avec équipage civil).
Pour remplacer cette flotte, la DGA souhaite des navires du type Anchor Handling Tug Supply (AHTS), à l'image des gros remorqueurs civils utilisés dans le secteur offshore. Les futurs BSAH mesureraient 70 à 80 mètres de long pour un déplacement de 2000 à 3000 tonnes, leur motorisation développant entre 8000 et 12.000 cv. Ils doivent disposer d'une grande plateforme de travail, sur l'arrière, capable d'accueillir divers équipements et matériels.
Partenariat public/privé
Pour les BSAH, le ministère de la Défense a, en effet, prévu un contrat de partenariat d'Etat avec des groupes privés. Il verra la mise en place d'un contrat de service global de longue durée couvrant la réalisation, la mise à disposition et l'entretien des navires. Ce contrat doit être signé vers 2012 à l'issue d'une procédure de dialogue compétitif. L'appel à projets permettra de retenir les dossiers répondant aux critères fixés par la DGA. En fonction du service demandé, les candidats proposeront leurs solutions techniques et financières, y compris sur le dimensionnement de la flotte de BSAH. Pour remplacer les 10 BSR, RR, RHM et BSAD actuellement en service, la DGA estime le besoin à 8 navires, mais ce chiffre n'est pas inscrit dans le marbre. Seule certitude : Quatre des nouveaux bateaux seront armés par la Marine nationale. Ils seront chargés du soutien des forces. Cette mission comprend, par exemple, des prestations (comme le remorquage) au profit des sous-marins nucléaires, ou encore le repêchage de cibles ou de torpilles d'exercice.
La moitié de la flotte sous « pavillon européen »
Le reste des BSAH sera, quant à lui, armé par un équipage civil, à l'image de ce qui se pratique aujourd'hui avec les BSAD, mais aussi les remorqueurs d'intervention, d'assistance et de sauvetage (RIAS) Abeille Bourbon, Abeille Liberté, Abeille Flandre et Abeille Languedoc. Ces unités auront pour mission la sauvegarde maritime, incluant le sauvetage, l'assistance aux navires en difficulté, la protection du littoral et éventuellement des missions de police. A noter que les futurs BSAH devront aussi assurer le soutien de région, consistant notamment au remorquage, à la pose et à l'entretien de coffres, aux ancrages et à d'autres travaux de servitude. Selon certaines informations recueillies auprès de la DGA, les bateaux « non militaires » ne battraient pas forcément pavillon français. Ils pourraient, en effet, être immatriculés à un autre registre, si celui-ci est européen.
Plusieurs groupes devraient, en tous cas, s'intéresser à ce programme : BOURBON, mais aussi Rolls-Royce, qui s'est positionné à plusieurs reprises sur le projet avec ses navires de la gamme UT Design. Il ne serait pas non plus étonnant que Louis Dreyfus Armateurs fasse une proposition, disposant d'une solide compétence dans le remorquage depuis la reprise du Néerlandais Fairmount, en 2007.
Article : OA 3B Conseils
Sources : Mer et Marine, Ministère de l’Armement, Direction Générale de l’Armement.
vendredi 26 mars 2010
L’armée fait appel au privé en Haute Mer
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jeudi 25 mars 2010
SAFRAN & QUERTECH Ingénierie: signature d'un accord de partenariat en recherche et développement
PARIS (France) - 25/3/10 – 3B Conseils - Le groupe aéronautique, défense et sécurité (54 500 personnes) SAFRAN vient de signer un accord de partenariat en recherche et développement avec la jeune entreprise normande Quertech, qui innove dans le domaine des nanotechnologies de surface s’inscrivant dans le nouveau règlement REACH qui a pour but le remplacement des substances les plus préoccupantes pour la santé et l'environnement.
Quertech Ingénierie a développé une nanotechnologie immédiatement applicable au traitement des surfaces. Elle propose un procédé “à froid” de traitement des alliages métalliques ou des polymères par implantation ionique par faisceau d’ions. Ce procédé met en œuvre un micro-accélérateur de particules ayant fait l’objet d’un brevet à l’origine de la création de la société. 19 brevets ont suivi, concernant le procédé, les machines de traitement et les améliorations conférés aux métaux traités.
Il s’agit de la technologie Hardion+, innovante en matière de tenue à l’usure ou à la corrosion, ainsi que par le mode de traitement, particulièrement respectueux de l’environnement (prix Pierre Potier 2006, pour une innovation en chimie au bénéfice de l’environnement).
Quertech Ingénierie a une expertise unique, dans le domaine de l’interaction ion-matière appliqué au traitement des métaux et aux polymères. Ceci se traduit par une maîtrise de la production des ions, de leur accélération, puis de leur dosage pour atteindre des propriétés élargies en termes de dureté, de diminution du frottement et de résistance à la corrosion. Le procédé se différencie des dépôts du fait d’une impossible délamination, d’un profil dégressif du gaz implanté, et d’une moindre exigence de préparation de la pièce à traiter. Pour cette dernière caractéristique, la société s’est vue récompensée par un prix valorisant ce procédé « vert » : le prix Pierre potier remis par le Prix Nobel de Chimie 2005, Yves chauvin.
Les métaux traités :
• l’Aluminium en dureté : + 700 %, résistance à la corrosion, amélioration du frottement et de la ténacité (résistance à la fissuration)
• le Titane en dureté : + 600%, et en frottement
• les Aciers en dureté (Inox de 1800HV sur 10µm), voire en préparation avant dépôts DLC, PVD, PACVD
• le Cuivre rendu « inoxydable » : résistance à la corrosion très fortement augmentée tout en maintenant sa conductivité
• l’Or en dureté : + 100 %, et en réduction de porosités
• le Platine par amélioration de ses propriétés catalytiques
• des polymères rendus électriquement conducteur
• des élastomères performants produits sans traitement chimique
Quertech Ingénierie a été reconnue au travers de nombreux prix et récompenses:
• Lauréat au Concours national 2004 et 2005 du Ministère de la Recherche
• Lauréat puis Grand Prix du Sénat 2005 catégorie Sciences de l’Ingénieur
• Prix des Ingénieurs de l’année 2005 (L’Usine Nouvelle- Ministère de L’Industrie)
• Trophée Pierre Potier 2006, pour une innovation dans la chimie au service de l’Environnement Union des Industries Chimiques, Fédération Française de Chimie
Article : OA 3B Conseils
Sources : Synergia.fr, Quertech, Calvados stratégie.
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mercredi 24 mars 2010
Conception d’un drone marin en fibre de carbone renforcée en nanotubes
PARIS (France) - 24/03/10 - 3B Conseils - ZPM a développé le Piranha, un drone marin en fibre de carbone destiné à la lutte contre la piraterie, la patrouille portuaire, la recherche et le sauvetage, mais aussi la chasse sous-marine, la guerre électronique et la lutte contre les mines navales. Long de 16 mètres et pesant 3 600 kg, il peut transporter une charge utile de 6 800 kg sur 2 500 miles. On peut le doter d’une mitrailleuse stabilisée, de torpilles Mark 54 et de missiles. Un prototype est en cours de construction et les premiers essais en mer devraient avoir lieu au deuxième trimestre 2010. Cette innovation a reçu le prix Oséo-France au salon international des inventions de Genève en 2006.
Article : SLG 3B Conseils
Source : gizmag.com / 3B Conseils
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mardi 23 mars 2010
Détection biologique : l'arme française
PARIS (France) - 23/03/10 - 3B Conseils - Sur la base aérienne de Cazaux commandée par un Rémois, le colonel Breton, est installé le centre de formation des techniciens de la sécurité qui délivre une compétence à haute valeur ajoutée, pour la mise en œuvre opérationnelle du Système d'alerte biologique de théâtre (SABT), au service de toutes les armées au cours d'une mission extérieure ou si besoin sur le sol métropolitain. Dans ce domaine, la compétence française est reconnue et place le pays parmi les nations les mieux armées pour détecter une attaque nucléaire, radiologique, biologique et chimique.
Ce potentiel est la résultante d'un programme engagé dès 1995 pour remédier à certaines lacunes repérées dans nos dispositifs alors que les menaces dans ce spectre de nuisances sont possibles.
Un coup d'accélérateur a été donné après les attentats du 11 septembre 2001. D'autant que dans les jours qui ont suivi, plusieurs enveloppes de poudres blanches et grises potentiellement toxiques ont été adressées notamment à des personnalités du Congrès.
Ce SABT qui est pour l'instant à un exemplaire est un outil précieux et dote les armées d'une capacité de détection biologique indispensable face aux menaces contemporaines. L'armée de l'air est à l'évidence fière d'en réaliser la mise en œuvre mais le système n'est pas à son usage exclusif. Il s'agit d'apporter une expertise aussi bien à l'armée de terre qu'aux marins si nécessaire avec une section intervention qui a la maîtrise et le savoir-faire pour le déployer en France comme sur l'un des territoires où nous disposons actuellement de forces engagées en application de décisions de l'Onu ou de l'Otan. Les spécialistes ainsi formés sont d'autant plus précieux qu'ils sont au service de l'une des vitrines de notre savoir-faire dans le domaine de la défense. Les Américains n'ont pas développé pour l'instant un système de ce niveau.
Pour que les trois shelters, les deux ensembles de tentes, les vingt balises et les cinq modules opérationnels soient déployés sur un théâtre extérieur, il faut quatre Transall avec une équipe permanente de vingt-cinq personnes. Dès lors qu'il est activé, le système est performant, vingt-quatre heures sur vingt-quatre.
Les balises qui équipent le SABT balaient les spectres biologiques, chimiques et nucléaires avec une spécialisation particulière pour traiter les agents biologiques qui parfois sont déjà présents à très petite échelle dans la nature.
Article : SLG 3B Conseils
Source : L'Union / 3B Conseils
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lundi 22 mars 2010
Hao, un double enjeu : réhabilitation et développement
HAO (Polynésie française) - 22/03/10 – 3B Conseils - La commission des Affaires économiques, du Tourisme, de l'Agriculture, de la Mer et des Transports, présidée par Chantal Tahiata représentante à l’Assemblée de la Polynésie française, maire de Tubuai, a tenu lundi 1er mars une réunion d'information sur les travaux de réhabilitation des anciens sites militaires de Hao, en présence du président de l'Assemblée de la Polynésie française, Philip Schyle.
Hao est le 4e plus grand atoll de Polynésie française avec 1500 habitants. La maire est Suzanne Boutcher.
De juillet 2000 à décembre 2001, de nombreuses opérations de dépollution de l'atoll ont été organisées, conduites par une équipe opérationnelle mixte civile et militaire constituée par le Haut-commissariat de la République en Polynésie française et le commandement supérieur des forces armées en Polynésie française. La dépollution, des démolitions à l’élimination de l’amiante, en passant par la dépollution des hydrocarbures, a représenté un coût de 4,2M d’euros dont une partie a été effectuée par l’entreprise Roopinia Johanna.
Le 8 janvier 2009, un comité de suivi du chantier de réhabilitation a été mis en place, par le Haut-commissaire M. Adolphe Colrat, le commandant supérieur des forces armées, l’Amiral Jean-Louis Vichot et Jules Ienfa, le vice-président de la Polynésie française. Ces travaux de réhabilitation débutés en 2009 vont durer 7 ans. Le budget prévisionnel est d’approximativement 60 millions d’euros imputés sur le budget du ministère de la Défense. L’enveloppe budgétaire annuelle maximum est de 2,5 millions d’euros pour le fonctionnement des forces armées et de 10 millions d’euros pour les marchés revenant aux entreprises civiles spécialisées. Au 1er décembre 2009, l’état des dépenses est de 3,64 millions d’euros d’investissement de fonctionnement et 1,32 millions d’euros pour les Forces Armées, 950 000 euros d’études environnementales et 870 000 euros pour le premier marché de travaux réalisés par les entreprises spécialisées.
Cinq groupes de travail ont été mis en place, pour le suivi de la réhabilitation, notamment un groupe dédié au traitement des problématiques environnementales de l’opération. Sa mission a été de mener des études environnementales exhaustives avant de débuter tous travaux de déconstruction. Ces études se décomposent en trois diagnostics : radiologique, amiante et plomb et relatif aux pollutions chimiques. Les deux premiers diagnostics ont été achevés.
• Le premier a été réalisé par l’IRSN/LESE (laboratoire d’étude et de suivi de l’environnement) en septembre 2009
• le second a été réalisé par l’entreprise Bureau Veritas Tahiti de mai à août 2009. 200 tonnes d’amiante et 4 000 m² de surfaces revêtues de peinture au plomb ont été identifiés.
• Le dernier diagnostic initié en mai 2009 concerne les pollutions chimiques est toujours en cours et est effectué par un groupement constitué Pae Tai Pae Uta et de SOGREAH.
Le groupe environnement a du également déterminer si les travaux de réhabilitation pouvaient être réalisés par le détachement militaire (35 militaires travaillent sur l’île de Hao : 1 groupe de 10 militaires « infrastructures », 1 groupe de 15 militaires « Organisation du terrain », 1 groupe de 10 militaires responsables des travaux lourds) ou s’ils doivent être externalisés et confiés à des entreprises spécialisées.
Par ailleurs, un groupe de travail « développement économique » a également été créé pour aider l’atoll à développer une économie durable, indépendamment des activités de réhabilitation militaires, en privilégiant l’exploitation des énergies renouvelables : éolienne, solaire, hydrolienne.
Un peu d’histoire : entre 1966 et 1996, des essais nucléaires ont été conduits à Mururoa et Fangataufa. Hao avait été choisi en raison de sa position centrale pour être la base arrière du Commissariat à l'énergie atomique (CEA) et du Centre d'expérimentation du Pacifique (CEP). Deux ans après le dernier essai, en août 1998, le retrait du dispositif militaire installé sur cet atoll des Tuamotu a été décidé et est entré en vigueur le 30 juin 2000. La France a réalisé entre 1966 et 1996, 193 essais nucléaires en Polynésie (46 atmosphériques et 147 souterrains).
Article : OA / BB / 3B Conseils.
Source : TAHITI Presse / Ministère de la Défense / 3B Conseils
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