NEW YORK - 26/10/07 - GEO-4, le rapport du PNUE (Programme des Nations Unies pour l'environnement) le plus complet sur l'environnement, préparé par environ 390 experts et révisé par plus de 1 000 autres partout dans le monde, insiste sur les graves menaces qui pèsent sur la planète.
Entre autres points GEO-4 rappelle que nous vivons bien au-dessus de nos moyens. La population humaine est désormais si importante que "la quantité de ressources nécessaires pour la faire vivre dépasse les ressources disponibles... l'empreinte de l'humanité est de 21,9 hectares/personne, alors que la capacité biologique de la Terre est, en moyenne, seulement de 15,7 ha/personne... ". Le rapport indique que le bien-être de milliards de personnes dans le monde en développement est menacé, car certains problèmes relativement simples restent sans solution alors qu'ils ont été traités avec succès ailleurs.
GEO-4 reprend la déclaration de la Commission Brundtland selon laquelle le monde n'affronte pas des crises séparées... la "crise environnementale", la "crise du développement", et la "crise de l'énergie" ne font qu'une. Cette crise n'inclut pas uniquement le changement climatique, les taux d'extinction et la faim, mais d'autres problèmes liés à la croissance de la population, à la hausse de la consommation des riches et au désespoir des pauvres.
Sources : PNUE / enerzine.com
vendredi 26 octobre 2007
Le nouveau rapport du PNUE insiste...
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mercredi 24 octobre 2007
Recherche européenne et aéronautique verte
BRUXELLES - 24/10/07 - La Commission européenne a révélé les résultats du premier appel d'offres Européen concernant des propositions des recherches portant sur le transport aérien et l'aéronautique du 7e Programme Cadre pour la Recherche (FP7). Sur les 200 projets reçus, 36 ont été retenus ; ils ont en commun de permettre d'importantes avancées dans le domaine d'un transport aérien futur plus propre et plus sûr en même temps que de rendre plus compétitifs les coûts dans le domaine aéronautique en général. 217 millions d'euros ont été affectés à cette première série de projets sur un total de 2,1 billions d'euros alloués à la recherche aéronautique pour la période 2007-2013. Les 36 projets sélectionnés concerne des recherches menées dans le domaine de la physique de l'air et des carburants alternatifs destinés à réduire les émissions de CO2.
Les 4 projets les plus importants qui reçoivent, à eux seuls, la moitié du budget alloué, implique des acteurs majeurs du transport aérien avec pour double but de renforcer le leadership européen industriel en la matière.
Il s'agit des projets :
- DREAM : dirigé par Rolls Royce, ce projet qui implique 13 payshttp://www.blogger.com/img/gl.link.gif et 47 partenaires, dispose d'un budget européen de 25 millions d'euros. Il a pour but la mise au point d'un moteur réduisant les émissions de CO2 de 7% et le bruit de 3 décibels.
- MAAXIMUS : dirigé par Airbus, il implique 18 pays et 58 partenaires, disposant d'un budget européen d'environ 40 millions d'euros. Il se concentre sur des modifications du design et du fuselage des appareils pouvant permettre de réduire les temps d'assemblage et le poids des appareils de 10% et donc d'atteindre une réduction substantielle d'émission de CO2.
- HIRF SE rassemble 44 partenaires issus de 11 pays avec Alenia dans l'équipe dirigeante et capte un budget européen d'environ 18 millions d'euros. Il créera des simulateurs destinés à tester les réactions des nouveaux avions aux interférences électromagnétiques, de plus en plus de recherches s'avérant nécessaire dans ce domaine eut égard à l'emploi de plus en plus fréquent de matériaux composites dans la construction aérienne.
- SCARLETT doté d'un budget de 23 millions d'euros et dirigé par Thales développera de nouveaux types de plates-formes modulaires destinées à plusieurs catégories d'avions.
Traduction de l'anglais et réecriture : Francis Rousseau/3B Conseils d'après une dépêche AFP-Agence Européenne.
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mardi 23 octobre 2007
L'Allemagne pointe le réchauffement climatique comme source de conflits armés
BERLIN - 23/10/07 - Les propos tenus lors du cycle de conférences " Défense et Environnement " organisé par 3B Conseils à Paris en Juillet dernier viennent de trouver un écho à travers les déclarations de Frank-Walter Steinmeier, ministre allemand des Affaires étrangères. Ces déclarations suivent de quelques semaines à peine celles faites par les experts des Nations Unis qui estimaient que le réchauffement climatique, entraînant sécheresses, inondations, montée du niveau des mers et déplacements de populations, et frappant en premier lieu les pays pauvres d'Afrique et d'Asie, est une source potentielle de conflits (Cf. nos archives du 06/09/07 et 03/10/07). Il est maintenant de plus en plus admis que le problème du changement climatique peut devenir une source de conflits armés dans un avenir plus proche qu'on ne le pensait et rend indispensable la recherche rapide de solutions politiques." C'est une nouvelle 'guerre froide' au pôle Nord que nous devons prévenir", a déclaré le ministre allemand des Affaires étrangères d'une conférence à Berlin sur le changement climatique, évoquant les nouvelles revendications territoriales qui se font jour en Arctique. "Le changement climatique fait peser une menace sur la paix et la sécurité du monde", a-t-il ajouté. Il a rappelé que l'équipage d'un sous-marin russe avait planté en août dernier son drapeau national sur le fond marin près du pôle Nord, une zone riche en réserves énergétiques que le Danemark revendique également car proche de sa province du Groenland. "Non seulement la Russie mais aussi d'autres pays voisins ont des revendications sur les énergies fossiles de cette région", a souligné Steinmeier. "La glace fond sous nos yeux et cela rend possible désormais une exploitation de ces ressources", réveillant ainsi les égoïsmes nationaux, a-t-il rappelé. Le droit international reconnaît une zone économique de 320 kilomètres au nord des côtes aux cinq pays qui bordent la zone arctique - le Canada, la Russie, les Etats-Unis, la Norvège et le Danemark. Mais la Russie réclame une part plus large en soulignant que l'Arctique et la Sibérie sont reliés par la dorsale Lomonossov."Nous devons nous assurer du respect des traités sur l'Arctique, aux termes du droit international", a souligné le ministre allemand des Affaires étrangères. "Le changement climatique n'est pas un problème qui se posera dans un lointain avenir. Il se pose déjà de façon dramatique et le temps que nous avons pour réagir se réduit de plus en plus. Il nous faut faire preuve de courage et de créativité, tant dans le domaine technique que politique" a conlut le ministre allemand.
Source : Reuters d'après l'article d'Erik Kirschbaum du 23/10/07/14h00
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