Marseille (France) – 07/05/2009 – 3B Conseils - Dans le cadre du colloque international Interspill 2009 qui se déroule au parc Chanot (Marseille) du 12 au 15 mai 2009, le bataillon des marins-pompiers de Marseille assure, le lundi 11 mai, une présentation dynamique de matériel de lutte contre la dépollution sur la plage du Petit Roucas (Marseille 8ème arrondissement). Cette présentation dynamique par le BMPM sera effectuée conjointement à d’autres démonstrations coordonnées par le SYCOPOL. Interspill Limited est une organisation internationale non gouvernementale pilotée par les industries de lutte antipollution par hydrocarbures (matériels et prestataires de services dont le SYCOPOL français), par l’industrie du pétrole (IPIECA) et par l’union européenne à travers l’EMSA (agence européenne pour la sécurité maritime).
L’industrie de la lutte antipollution dispose aujourd’hui de meilleurs moyens de prévention et d’intervention et s’adresse à des marchés européens et mondiaux plus vastes. La conférence & exposition internationale Interspill 2009 est la manifestation dédiée à ce secteur et lui offre un lieu privilégié pour faire connaître ses avancées et ses messages. Sur le thème ‘Travailler ensemble’, Interspill accueille l’Organisation Maritime Internationale (OMI), qui tiendra à l’occasion son quatrième Forum R&D sur le thème des substances nocives et potentiellement dangereuses (SNPD/HNS) en mer.
Interspill 2009 fait partie d’une série d’événements triennaux. L’International Oil Spill Conference aux Etats-Unis, la conférence Spillcon en Australie et Interspill en Europe se relaient tous les ans afin de garantir qu ’un SEUL événement international majeur se déroule chaque année sur le thème de la lutte antipollution.
En savoir plus :
Interspill 2009 : http://www.interspill.com/FR/index_fr.htm
Article : FRi 3B Conseils
Documents de référence: le portail des sous-marins / Interspill / 3B Conseils
jeudi 7 mai 2009
Prévention et lutte contre les pollutions marines par hydrocarbures
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mercredi 6 mai 2009
Nettoyeur de l'espace, un métier d'avenir
États-Unis - 06/05/2009 – 3B Conseils - Abandon d'un satellite, destruction de celui-ci, maladresse de l'astronaute qui laisse son sac d'outils sombrer dans l'infini... autant d'activités qui laissent des traces et font des orbites terrestres de véritables décharges, dont les ordures voyagent à vitesse orbitale et deviennent redoutables pour toute entreprise humaine conduite dans l'espace. Les plus récents évènements, le test antisatellite Chinois en 2007 et la collision entre Iridium et un satellite-débris Russe Cosmos 2251 sont à l'origine de 40% du nombre total actuel de ces objets.
D'ailleurs, l'affaire Iridium met à mal le secteur spatial américain : comment aujourd'hui se réclamer d'une Space Situational Awareness, d'une information totale de ce qui se passe dans l'espace, quand l'un de ses satellites vient d'être percuté par un autre ? Il semble qu'il s'agisse là d'un état de fait qui a alarmé l'US Air Force, puisque celle-ci a décidé de se détourner des capteurs qu'elle utilisait jusqu'à maintenant pour se pencher sur les techniques utilisées par les opérateurs privés afin de contrôler leurs satellites. Grâce à leur spécialisation, ils ont en effet accès à plus de données en la matière que les polyvalents militaires. Le partenariat est par ailleurs bilatéral : ainsi, l'Air Force transmet-elle gratuitement aux entreprises intéressées les savoir-faire qu'elle a développé afin d'éviter les collisions en orbite.
La science est elle aussi sollicitée : des discussions ont été engagées pour étudier l'éventuelle adéquation des immenses radiotélescopes du programme, qui pourraient êtres utilisés afin de localiser, d'identifier et de discriminer les satellites en activité des débris dans la foultitude des objets spatiaux. Une nouvelle ère de la Space Situationnal Awareness s'ouvre donc, qui ne demande pas uniquement d'observer les satellites du monde entier, les Américains cherchent dorénavant à identifier en détail le rôle de chaque engin.
Mais d'autres réflexions émergent quant à l'association de l'industrie privée au nettoyage de l'espace : pour les savants de l'Applied Physics Laboratory, si c'est bien la science qui doit donner l'impulsion, c'est aux entreprises et aux gouvernements de nettoyer effectivement l'espace. Pour eux, bientôt les orbites seront inutilisables si aucune mesure concrète n'est prise; c'est pourquoi, selon leurs estimations, dans 10 à 20 ans le besoin d'un éboueur spatial sera si pressant que la prochaine ère spatiale ne sera pas celle de la Space Situationnal Awareness, mais plutôt celle du nettoyage de l'espace, un programme d'envergure qui pourrait solliciter l'essentiel des missions à venir.
En savoir plus :
Fernand ALBY - Responsable des débris spatiaux, CNES, Armel KERREST - Vice-président du centre européen de droit spatial (ECSL)
Article : FRi 3B Conseils.
Documents de référence : Bulletins électroniques / Ambassade de France, USA / Space News / APL scientists contemplating plan for cleaning up space debris / 3B Conseils
Photo : ESA, European Space Agency
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mardi 5 mai 2009
Reconversion des vieux sous-marins nucléaires en usine à fabriquer de l'hydrogène.
05/05/2009 - 3B Conseils - Adrian F, un ingénieur retraité de chez Apollo a une vision très particulière de l'avenir: des anciens sous-marins nucléaires pourraient être utilisés pour produire de l'hydrogène avec de l'eau de mer.Ces sous-marins pourraient être très nombreux et stationneraient loin des zones dangereuses venant au rivage seulement pour se ravitailler en essence et pour livrer l'hydrogène.
Selon Adrian, "le développement et le test de la pile à hydrogène pour les moteurs électriques au sein du programme Apollo, ont fait partie de ma formation.
Aujourd'hui, trente ans plus tard, GM et d'autres constructeurs de voitures ont dépensé des millions et ont développé des voitures à hydrogène produisant leur énergie à partir de pile à hydrogène raffiné. Le seul sous-produit de ces voitures vertes est l'eau...
Le défi est de ne plus construire de voitures émettant de gaz carbonique. Pour cela, nous avons besoin d'une grande quantité d'hydrogène avec une production et une distribution de sous-produit pauvre en émission de CO2. Mon idée est que notre gouvernement développe une "Flotte d'Energie" composée de centrales nucléaires embarquées sur des navires (que la Russie utilise) qui voyageraient à travers le monde en produisant de l'hydrogène. Nous pourrions vendre de l'énergie et des voitures à hydrogène sur les marchés étrangers plutôt que de leur acheter comme nous le faisons en ce moment. ( L'Allemagne utilise aujourd'hui l'énergie éolienne à bord des bateaux pour produire de l'hydrogène)
"De mon point de vue, l'hydrogène est produit à partir de l'eau de mer utilisant les plus modernes réacteurs nucléaires à haute température (tels que les construit la Chine) refroidi par l'eau de mer. La production embarquée est faite loin des contres de population et des centres économiques sensibles. Le gouvernement a une importante réserve de matériel nucléaire datant de la fin de la guerre froide qui peut être converti à l'hydrogène. Les déchets nucléaires peuvent êtres recyclés et/ou déposés dans un endroit sûr de l'Océan arctique comme la Russie le fait depuis des années sans problème. Grâce à une énergie propre, l'hydrogène peut être liquéfié pour un stockage et une distribution efficaces.
"Cette nouveauté technologique nucléaire peut produire de l'énergie pour les voitures avec un coût proche de celui de l'essence ($1.50 / kg). Cette nouvelle méthode pourrait permettre des coûts de production et de distribution proche de celui de l'essence en dessous de 3 dollars, équivalent gallon. "Pensez à toutes les personnes que nous pourrions faire travailler à la construction de cette flotte de bateaux énergie et des voitures à hydrogène. Le retour sur investissement viendrait du commerce extérieur. La vente de réserves du gouvernement, c’est-à-dire les bons du trésor, les obligations de guerre, les obligations d'énergie, etc, comme nous l'avons fait pendant la seconde guerre mondiale, peut nous aider à financer ce programme.
“Souvenez vous du programme des Liberty Ship, les Etats-Unis ont construit près de 2700 bateaux en 4 ans pour supporter l’effort de guerre. Imaginez une flotte de plus de 2000 centrales électriques nucléaires ( Flotte d’Energie Américaine) naviguant sur les mers du monde.
“Aujourd’hui nous avons une guerre encore plus importante à gagner, il ne s’agit pas de sauver notre liberté mais de sauver notre planète et notre économie. Même avec tous les projets que Roosevelt a mis en chantier pour nous sortir de la dépression, il a fallu l’effort de guerre après la seconde guerre mondiale pour faire renaître la prospérité dans notre pays. C’est le type d’effort dont nous avons besoin aujourd’hui. A part sauver et replanter la forêt vierge, pouvons nous penser à un effort plus grand qui peut faire une réelle différence dans le sauvetage de notre planète.
“Aujourd’hui, il y a ceux qui ne veulent pas voir l’énergie nucléaire triompher à n’importe quel prix. Ils pensent que les bateaux peuvent utiliser le vent ou l’énergie solaire pour produire de l’hydrogène à la place de l’énergie nucléaire. Mais l’important est de donner quelques éléments d’études pour avoir de grands bateaux sur l’océan qui ne créent pas seulement de l’hydrogène mais aussi qui le livrent là ou il est nécessaire. Cette réflexion est à prendre en compte si les voitures à hydrogène et l’économie de l’hydrogène se développent.
Article: FR 3B Conseils
Documents de référence: http://www.hydrogencarsnow.com/blog2/index.php/hydrogen-production/apollo-futurist-envisions-nuclear-ships-creating-hydrogen/
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