Bruxelles (Belgique) – 30/10/09 – 3B Conseils - Dans son rapport Une stratégie de l'Union Européenne pour l'amélioration des pratiques de démantèlement des navires, le Conseil de l’Union Européenne rappelle que « la gestion sûre et écologiquement rationnelle du recyclage des navires, est une priorité pour l'Union européenne », qu’elle se doit de jouer un rôle majeur dans ce domaine « étant donné que 25 % des navires marchands dans le monde battent pavillon d'un État membre de l'UE et qu'environ 40 % sont la propriété de sociétés européennes ».
A terme, l’Union Européenne a pour objectif de faire en sorte que tous les navires soient recyclés dans des « installations sûres et écologiquement rationnelles » et, dans ce sens, adhère aux conclusions de la conférence de l'Organisation maritime internationale (OMI) sur le recyclage des navires qui s'est tenue en mai 2009 ; se félicite de l’adoption de la convention de Hong Kong et encourage fortement les États membres à ratifier en priorité cette convention.
L’UE « encourage les États membres à élaborer et à mettre en oeuvre, le cas échéant, des stratégies nationales globales visant à garantir un recyclage écologiquement rationnel des navires, et estime qu’elle a elle-même la possibilité d'accroître ses capacités de recyclage de navires.
Article : FM 3B Conseils
Source : Conseil de l’Union Européenne
vendredi 30 octobre 2009
L’Union Européenne réaffirme sa responsabilité dans le démantèlement des navires
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jeudi 29 octobre 2009
La France invitée d’une conférence de l’Organisation Maritime Internationale sur le recyclage des navires
Izmir (TURQUIE) – 28/10/09 – 3B Conseils – La France était invitée à un atelier régional de la conférence Workshop on ship recycling and the Hong-Kong Convention organisée par l’Organisation Maritime Internationale (OMI) et la Turquie les 23 et 24 octobre 2009 à Izmir sur le démantèlement des navires.
La présence de représentants français (Madame Claude WOHRER et Monsieur Xavier LEBACQ) illustre une nouvelle fois l’implication de la France dans le dossier du démantèlement.
Pour plus d’informations, retrouvez les interventions de Claude WOHRER et Xavier LEBACQ lors de la conférence Défense & Environnement du 2 juillet 2009.
Article : SLG/ FM 3B Conseils
Source : OMI
Photo : Conseil de l'Union Européenne ©
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mercredi 28 octobre 2009
Actualité : L'eau, un enjeu majeur entre Israéliens et Palestiniens
Pour plus d'informations, visionnez l'intervention de S.E Pierre DUQUESNE, ambassadeur, intervenu sur la problématique de l'eau et de son assainissement à Gaza lors de la conférence Défense & Environnement du 2 juillet 2009.
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mardi 27 octobre 2009
L’armée américaine dote le Fort Irwin d’une centrale solaire
FORT IRWIN (Etats-Unis) - 27/10/09 – 3B Conseils - L'armée américaine a sélectionné l'espagnol "Acciona Solar Power" et la société "Clark Energy" pour développer son plus important projet de centrale solaire dans sa base militaire d’Irwin située dans le désert de Mojave, en Californie. Les deux entités vont ainsi installer environ 500 MW d'énergie solaire à Fort Irwin (3100km²), un chiffre qui pourra être porté ultérieurement à 1 GW en fonction des besoins. Les constructions réparties sur 5.600 ha auront lieu sur une période relativement longue et seront échelonnées en plusieurs phases : d'abord, une installation photovoltaïque d'une puissance de 20 MW sera mise en service dès 2013. L'achèvement des installations restantes est prévu à l'horizon 2022, et combinera des technologies dîtes à concentration solaire et photovoltaïque. D'ici 2015, le premier site devra être en mesure de couvrir totalement les besoins énergétiques de la base. L'excédent d'électricité produite par les installations solaires sera vendu aux compagnies publiques régionales par l'intermédiaire de deux lignes à haute tension. Le coût total du projet est estimé à environ 2 milliards de dollars (1,34 mds d'euros), pris en charge entièrement par Acciona et Clark Energy.
Fort Irwin avait débuté l’année dernière une période d’expérimentation de deux ans afin de réduire les émissions carbones. « Nous avons deux choses que les compagnies énergétiques recherchent » a souligné le commandant de la garnison Jim Chevallier « beaucoup de soleil et beaucoup de vent. ». Le camp a mis en place une série de mesures pour augmenter l’utilisation des énergies renouvelables. Le commandant a tout une liste d’initiatives pour réduire la consommation. Les nouveaux bâtiments répondront à des normes environnementales strictes, les lumières externes fonctionneront grâce à l'énergie solaire, les soldats recevront des ordres pour limiter leur consommation d’énergie et payeront des taxes en cas d’excès, et des véhicules électriques seront utilisés.
L’institution militaire a décidé de réduire de 30% ses émissions de gaz carbonique d'ici 2015 (par rapport à 2003) en limitant sa consommation d'énergie et de carburants fossiles, dans ses bases et sur les terrains d’intervention. Elle compte également augmenter de 25% la production d'énergies renouvelables d'ici 2025. A ce jour, l'armée américaine a installé une centrale solaire de 14 MW dans la base aérienne de Nellis (Nevada) et un système d'énergie solaire de 2 MW à Fort Carson (Colorado).
Fort Irwin est le plus grand camp d’entraînement militaire des Etats-Unis, à trois heures de route de Los Angeles et de Las Vegas (Nevada). Fort Irwin a été fondé en 1940 et est le centre national d’entraînement des forces armées depuis 1981. Le camp a été successivement terrain d’entraînement contre les Soviétiques, les Irakiens et les Afghans.
Article : SLG 3B Conseils
Documents de référence : Desert Dispatch / Enerzine /Fort Irwin / 3B Conseils
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lundi 26 octobre 2009
La base américaine d’Okinawa au Japon sera-t-elle déplacée ?
TOKYO (Japon) – 26/10/09 - 3B Conseils - Le nouveau gouvernement japonais pourrait reprendre à son compte un accord sur le déménagement d'une base militaire américaine sur l'île d'Okinawa (une île située à 1.600 km au sud-ouest de la partie principale de l'archipel nippon). En 2006, un accord prévoyait que la base aérienne utilisée par les "marines" américains à Futenma, au coeur d'une zone urbaine de l'île d'Okinawa, soit délocalisée dans un autre secteur moins habité de l'île. Cependant, la population locale ne cesse de dénoncer l'impact de cette présence sur la criminalité et sur la pollution. Le Premier ministre, Yukio Hatoyama (qui a mis fin en août à un demi-siècle de gouvernement conservateur), a précisé qu'une décision serait prise d'ici la fin de l'année. Hatoyama et son Parti démocrate (PDJ) se sont même prononcés pour un départ total des forces américaines d'Okinawa. Si cette opinion n'est plus à l'ordre du jour - les autorités américaines ont rejeté ce plan en arguant d'impératifs de sécurité -, Washington s'impatiente. Cette semaine, son secrétaire à la Défense Robert Gates a publiquement pressé le nouveau gouvernement japonais de prendre une décision. Vendredi, un autre journal japonais, le quotidien Sankei, affirmait que Hatoyama présenterait d'ici la fin de l'année un plan alternatif de déménagement de la base de Futenma dans un autre secteur de l'île et qu'il en informerait Barack Obama lors de la visite du président américain au Japon, le mois prochain. L'information avait été démentie par le secrétaire général du gouvernement, Hirofumi Hirano. Mais le quotidien Asahi écrit samedi que Yukio Hatoyama a bien indiqué qu'une décision serait prise sur le sujet d'ici la fin de l'année. Compte tenu du calendrier, ajoute le journal, il serait difficile de déterminer dans ce délai un nouveau secteur pour l'implantation de la base, et donc le nouveau gouvernement japonais devrait reprendre le plan initial, peut-être légèrement amendé, poursuit Asahi.
Le 21 juillet 2008 nous vous informions déjà que les riverains des bases militaires américaines se plaignaient du bruit, de la criminalité et de la pollution liés à cette présence. Le 17 juillet 2008 une cour de justice japonaise avait même ordonné au Gouvernement d’augmenter les compensations accordées à 257 résidents de la Yokota Air Base située dans un quartier résidentiel de la banlieue ouest de Tokyo. En 2003, la justice avait déjà donné raison aux plaignants en leur accordant une compensation financière de 160 millions de yen, cette fois ils obtiennent 190 millions de yen (1,8 million de dollars). La demande n’a pourtant pas été entièrement satisfaite puisque les résidents souhaitaient aussi une suspension des vols la nuit et une compensation à l’avance pour la future pollution sonore. La cour a jugé la demande de suspension des vols inappropriée puisque les opérations américaines, suivant le traité de sécurité nippo-américain de 1951, ne relève pas de la juridiction du Japon.
Le Japon est régulièrement le théâtre de procédures judiciaires contre les nuisances sonores provoquées par les aéronefs américains. Le premier cas remonte à 1981. 114 des 148 plaignants de la région de Yokota obtiennent 100 000$ de compensation pour les nuisances sonores engendrées par les 1000 vols mensuels. Jusqu’alors seul le gouvernement japonais avait été inquiété mais c’est en 1996 que la première plainte est enregistrée contre les Etats-Unis et le gouvernement japonais. 3100 riverains demandent 30 millions de dollars et la suspension des vols entre 21h et 7h mais les habitants perdent leur jugement en appel en 2002 contre les Etats-Unis.
Si ce type d’opposition ne peut remettre en cause la coopération militaire américano-japonaise, il faut se rappeler que ces affaires provoquent une hostilité diffuse dans l'opinion publique. A Tokyo, et à Washington, on s'inquiète des risques de dérapage de ces campagnes qui pourraient relancer le débat sur la présence des troupes américaines. Le ressentiment de la population fut l'un des facteurs qui a accéléré la fermeture des bases américaines aux Philippines au début des années 1990. Bien que la guerre Froide soit terminée, le traité de sécurité américano-nippon reste non seulement un pilier de la stratégie asiatique des Etats-Unis et la « pierre angulaire » de la défense du Japon, mais encore un élément stabilisateur dans une région qui ne dispose d'aucun système de sécurité collectif.
Le Japon accueille 50 000 personnels militaires américains.
Article : SLG 3B Conseils
Documents de référence : Asahi / The associated Press / New York Times / Le Monde / 3B Conseils
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