SEYNE-SUR-MER (France) – 20/2/2009 – 3B Conseils – Le fort Balaguier, situé à la Seyne-sur-mer (83), fait partie des propriétés que le ministère de la Défense souhaite céder. Selon Var-Matin « La ville pour qui le fort Balaguier fait aussi bien partie du patrimoine maritime que culturel, s’est d’ores et déjà officieusement portée candidate à l’acquisition pour un euro symbolique ». Depuis une vingtaine d'années, la Ville a passé une convention de gestion du fort en qualité de lieu culturel avec la Défense (plus exactement avec le trésorier-payeur général, la DSID - anciennement les travaux maritimes). « Chaque année, les services fiscaux examinent les comptes d'exploitation de Balaguier, la municipalité - qui prend également en charge l'entretien du site - reversant à la Marine une part des bénéfices générés par les entrées », explique-t-on en préfecture maritime. « La Marine n'a aucun droit de regard sur le futur acquéreur. » Le prix de vente devra être fixé par les Domaines.
Edifié en 1636 dans le but de protéger des intrusions la rade de Toulon, le fort Balaguier est le premier port militaire français. En janvier 1967, la ville de La Seyne devient locataire du fort ; en 1971, le musée naval ouvre ses portes ; il est inscrit à l’Inventaire Supplémentaire des Monuments Historiques depuis 1973.
Article : SLG 3B Conseils
Documents de référence : DICOD / Var Matin / Site officiel de la Seyne-sur-Mer / 3B Conseils
Photo : Le fort de Balaguier à La Seyne-sur-mer. Source : www.netmarine.net
vendredi 20 février 2009
Patrimoine : le fort Balaguier (83) est à vendre
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jeudi 19 février 2009
Aviation militaire : la DARPA finance la recherche sur le biocarburant
WASHINGTON (Etats-Unis) – 19/2/2009 – 3B Conseils - La DARPA (« Defense Advanced Research Project Agency » soit « Agence pour les projets de recherche avancée de défense »), du ministère de la Défense, financera à hauteur de 25 millions de dollars des projets de recherche sur la production de biocarburant pour l’aviation militaire. Nous vous le mentionnions le 12 février 2009 sur ce blog, le DoD a pour obligation de réduire annuellement son intensité énergétique de 3 pour cent ou de 30 pour cent d'ici 2015. De plus, afin de réduire la dépendance énergétique des Etats-Unis ce texte impose à l'armée de diversifier ses sources d'énergies. Ces travaux s’inscrivent donc dans cet ensemble de mesures environnementales entreprises par le ministère. Allant de la sélection de la matière première (aquaculture ou agriculture) au développement de nouvelles technologies commercialisables, ce financement a pour but de synthétiser un biocarburant à forte densité énergétique et dont le prix de revient n’excédera pas 3 dollars par gallon (0.8 dollars par litre). Mandatés par le "Biofuel Program" de la DARPA, ces projets seront développés au sein de la société SAIC (Science Applications International Corp.), travaillant actuellement sur la synthèse de biocarburants issus d’algues. Ces projets, alliant chercheurs du domaine universitaire et du secteur privé, se dérouleront en deux phases en Géorgie, en Floride, à Hawaï et au Texas. La première phase a pour but de développer et de tester différentes technologies. Cette étape inclut le montage d’usines pilotes pour les technologies les plus prometteuses ainsi que des modélisations économiques concernant le développement commercial de telles technologies. Cette première phase devrait ainsi déboucher sur l’élaboration d’une stratégie de commercialisation d’un biocarburant de forte densité énergétique. La seconde phase consistera alors en la construction d’une usine pilote à grande échelle.
En parallèle de ces recherches, le DoE (Department of Energy) et l’USDA (United States Department of Agriculture) ont annoncé fin janvier le financement de projets de recherche portant sur la biomasse et les biocarburants pour un montant total d’environ 25 millions de dollars.
La DARPA a été à l’origine du développement de nombreuses technologies dont les réseaux informatiques (notamment l’ARPANET devenu Internet), le système de positionnement GPS, et le NLS qui a été à la fois le premier système hypertexte et un précurseur des interfaces graphiques.
Article : SLG 3B Conseils
Documents de référence : BE Etats-Unis (13/2/2009) / 3B Conseils (Blog Les énergies de la mer article du 3 février 2009)
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mercredi 18 février 2009
Le SHOM et des plongeurs démineurs à Djibouti
DJIBOUTI (Djibouti) – 18/2/2009 – 3B Conseils - Le quotidien La Nation, de Djibouti, a annoncé que « des plongeurs de la Marine française effectuent des travaux destinés à débarrasser les débris gisant dans les profondeurs des eaux prés des quais du port de Djibouti et celui de Doraleh. » Les plongeurs démineurs ont sorti de la mer des débris et plaques métalliques, des tuyaux et des épaves. Ils ont également édifié trois nouveaux pontons à l'escale marine. Envoyés depuis la France, un détachement du service hydrographique et océanographique de la marine(SHOM) et des plongeurs démineurs sont venus renforcer les capacités opérationnelles du groupe naval de guerre.
Djibouti est l’un des cinq Etats (avec la Principauté de Monaco, le Royaume du Maroc, la République du Togo et le Sénégal) à avoir signé avec la France un arrangement bilatéral en matière d'hydrographie et de cartographie marine. « Cet arrangement concerne en particulier le recueil et la diffusion des RSM (Renseignements de Sécurité Maritime), la diffusion de l'information nautique, l'établissement, la tenue à jour et la publication des cartes et ouvrages nautiques (…) conformément aux normes en vigueur au sein de l'Organisation hydrographique internationale (OHI) et aux obligations prescrites par la convention internationale pour la sauvegarde de la vie humaine en mer dite convention SOLAS», explique le Service Hydrographique et Océanographique de la Marine (SHOM).
Article : SLG 3B Conseils
Document de référence : La Nation / MeretMarine / 3B Conseils
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mardi 17 février 2009
UE : Vote du paquet « marchés publics de la Défense »
BRUXELLES (France) – 17/2/2009 – 3B Conseils – Le 14 janvier le Parlement européen a adopté une directive lancée en décembre 2007 visant à améliorer l’ouverture et la compétitivité des marchés de défense et de sécurité. De nouvelles règles de coordination des passations des marchés publics devraient ainsi voir le jour. Cette directive vise à réduire les obstacles à la libre circulation des produits liés à la défense. Sur la base du rapport rédigé par l’Allemand Alexander Graf Lambsdorff (membre de l’Alliance des démocrates et des libéraux pour l’Europe- ADLE), les députés européens ont approuvé la directive sur les marchés publics de défense et de sécurité (seconde composante du paquet défense) à une nette majorité : 597 voix pour, 69 contre et 33 abstentions. Un autre texte, la directive sur les transferts d’équipements militaire d'un pays à l'autre de l’Union européenne (UE), avait été adopté par le Parlement en décembre 2008. Afin de renforcer la concurrence, la nouvelle directive harmonise les règles relatives aux achats d'armements, de munitions et de matériel de guerre, ainsi qu'à certains équipements de sécurité non militaires. Les opérateurs du secteur de la défense et de la sécurité pourront contracter des marchés publics dans tous les Etats-membres de l’UE. « Le but est de s’assurer qu’un Etat-membre puisse acheter le meilleur produit disponible sur le marché, peu importe qu’il soit fabriqué par l’une de ses propres entreprises ou par une entreprise située dans un autre Etat-membre », a expliqué le rapporteur Alexander Graf Lambsdorff. A noter : la directive établit une liste claire des contrats qui restent en dehors du champ d’application. Cette liste inclut, en règle générale, les contrats internationaux signés avec les pays tiers et une série de dérogations spécifiques. Le projet de directive définit également des seuils à partir desquels la directive s’applique aux marchés publics : 412,000 EUR, pour les marchés publics de fournitures et de services (alors que la Commission proposait 137 000 euros et le Parlement 211 000 euros) ; 5 150 000 EUR, pour les marchés publics de travaux (alors que la Commission et le Parlement proposaient 5 278 000 euros). La définition du champ d’application se réfère toujours à la liste d’armes, de munition et/ou de matériel de guerre décidée par les Etats membres en 1958 (la liste commune des équipements militaires de l’Union européenne : ICI). Cette liste devrait toutefois être interprétée de manière large, à la lumière des évolutions technologiques.
Environ 90% de la production européenne d’équipements de défense sont concentrés dans une poignée d’Etats membres : la France, le Royaume-Uni, l’Allemagne, l’Italie et la Suède. La création du marché intérieur dans le domaine de la défense et de la sécurité, du point de vue politique, est un facteur clé pour soutenir la politique européenne de sécurité et de défense (PESD). Actuellement les marchés de la défense en Europe sont nationaux. Le marché européen de la défense n’existe en fait que sur le papier puisque le droit d’exemption exceptionnelle aux règles du marché intérieur, inscrit dans le traité (Art. 296), est devenu, selon la pratique des Etats membres, une règle générale.
Article : SLG 3B Conseils
Documents de référence : Parlement européen / Bruxelles 2 / 3B Conseils
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lundi 16 février 2009
Un ancien terrain militaire reconvertit en parc solaire ?
SAVIGNAC-LES-ÉGLISES (France) – 3B Conseils – 16/2/2009 - L'ancien terrain militaire (400 hectares) situé sur les communes de Savignac-les-Églises, Saint-Jory-las-Bloux, Mayac et Coulaures (à 20 km de Périgueux), pourrait accueillir un parc photovoltaïque selon les vœux du maire de Sorges. « Il s'agirait d'installer un champ de panneaux photovoltaïques, qui permettent de transformer la lumière en électricité, comme il en existe déjà dans de nombreuses régions du monde, y compris en Europe du Nord », explique l'élu, qui voit là « une réelle opportunité de développement de tout un territoire ». L’idée serait de n’utiliser que la partie centrale du terrain, compte tenu de son étendue, pour y installer les fameux panneaux solaires. Toute la couronne qui l’entoure serait consacrée aux différents projets liés à la protection de l’environnement qui ont motivé le rachat du site par les communes de Causses et Rivières. « La question de l’aspect visuel pourrait être réglée grâce à une ceinture végétale, assure Jean-Jacques Ratier. Qui plus est, ces installations ne produisent ni bruit, ni fumée et sont totalement neutres sur le plan écologique. » Pour être mené à bien, le projet nécessiterait l'engagement d'au moins trois acteurs principaux : l'État, des investisseurs et les collectivités locales.
Après avoir servi de pas de tir et de terrain de manœuvre pendant plus de 50 ans (les militaires ne s’y entrainaient plus depuis 1995), ce terrain est resté en vente pendant 8 ans, et c’est la communauté de communes des Causses et Rivières en Périgord qui l’a finalement acquis en décembre 2008 pour 200 000 euros selon l’armée.
Une ZNIEFF est un secteur du territoire particulièrement intéressant sur le plan écologique, participant au maintien des grands équilibres naturels ou constituant le milieu de vie d’espèces animales et végétales rares, caractéristiques du patrimoine naturel régional. L’inventaire des ZNIEFF identifie, localise et décrit les sites d’intérêt patrimonial pour les espèces vivantes et les habitats. Il rationalise le recueil et la gestion de nombreuses données sur les milieux naturels, la faune et la flore. L’ancien terrain militaire du Périgord est un secteur de grande diversité biologique. Il abrite le plus grand nombre d’espèces différentes d’araignées ainsi que des orchidées dont de nombreuses espèces sont inféodées à ce type de milieu.
Article : SLG 3B Conseils
Documents de référence : SudOuest.com / 3B Conseils
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