PARIS - 19/10/07 - Le syndicat des Energies renouvelables (SER) a très vivement critiqué mercredi 17 octobre, les conclusions du rapport du centre d'Analyse Stratégique (CAS) dirigé par Jean Syrota. Le rapport publié le 9 octobre dernier, évaluait les perspectives énergétiques de la France à l'horizon 2050. Jean Syrota, ancien dirigeant de la Cogema, ancêtre d'Areva, démontrait notamment que la France ne pourrait pas atteindre ses engagements de réduction par 4 de ses émissions de Gaz à effet de serre. Le SER se déclare "choqué" par ce qu'elle dénonce comme une "manipulation des informations". Plus précisément, elle reproche au rapport d'importantes erreurs d'analyse concernant l'évaluation de l'impact de l'énergie solaire. Le syndicat réfute en effet les affirmations selon lesquelles " le solaire photovoltaïque émet plus de CO2 qu'il n'en économise sur sa durée de vie." Selon lui au contraire, "toutes les études montrent qu'une installation solaire photovoltaïque raccordée au réseau rembourse l'énergie nécessaire à sa fabrication et à son installation dans une période de 2 et 4 ans pour une durée de vie comprise entre 25 et 30 ans." Le SER s'appuie notamment sur l'étude de l'Agence internationale de l'Energie parue en mai 2006. Pour le SER, cette "contre-vérité flagrante" "conduit à s'interroger sur la pertinence de l'ensemble des analyses" présentées par le CAS.
Source : enerzine.com
vendredi 19 octobre 2007
Le rapport Syrota vivement critiqué
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