BRUXELLES / BREST – Agence Européenne de Défense – 22/06/2010 – 3B Conseils - L’Agence européenne de Défense (AED) a mis en place une équipe de projet spécialisée chargée de réaliser des travaux dans le cadre du projet de surveillance maritime (Marsur).
Fabrice Coheleach, Officier de projets de surveillance maritime à l’AED a présenté lors de la première journée de Sea Tech Week 2010 à Brest, les projets de l’Agence notamment celui de la mise en réseau des systèmes de surveillance maritime militaire des membres de l’Union Européenne (UE). En effet, les nations maritimes de l’UE disposent en général de systèmes militaires centraux ou régionaux de surveillance maritime comme SPATIONAV en France ou TELESTO de la Royal Navy. L’UE souhaite rationaliser les différents développements dans ce domaine.
Par ailleurs, la Commission a confié à la DG Mare la coordination de la mise en œuvre de la surveillance maritime intégrée (IMS).
L’Agence de son côté travaille à améliorer les conditions d’exécution des missions et tâches maritimes dans le cadre la politique de sécurité et de défense commune (PSDC).
La question de la surveillance maritime fait actuellement l'objet de multiples initiatives nationales et, de manière plus perceptible, européennes. Certaines de ces initiatives se concentrent sur la mise en réseau des systèmes existants et ont pour objectif d'aider tous les acteurs dans le domaine de la surveillance maritime à acquérir une meilleure connaissance de la situation.
L’objectif de l’AED est développer un système en architecture ouverte qui permettra à tous systèmes de surveillance maritime (civil et militaire) d’échanger des données. L’une des difficultés des échanges d’informations est d’abord culturelle :« accepter de donner de l’information ». La nécessité de ces échanges doit également faire face à des obstacles légaux qu’il convient cependant de mesurer à l’aune des menaces nouvelles (pollution, trafic illicite, immigration ….). A cet égard la lecture du rapport de WISE PEN (experts mandatés par l’AED : Vice-Amiraux Fernando del Pozo, Anthony Dymock, Lutz Feldt, Patrick Hebrard et Ferdinando Sanfelice di Montefort) éclaire les enjeux.
Pour ce qui concerne le projet spécifique de l’AED, soit la mise en réseau des systèmes militaires, six pays membres participeront à la démonstration fin 2010 : Espagne, France, Finlande, Italie, Suède et Royaume-Uni. Les résultats seront connus au 1er semestre 2011. L’attribution du contrat liée à cette démonstration devrait être réalisée à l’automne. Le coût de la démonstration est évaluée à 350 000€.
Rappelons que 95% des échanges commerciaux sont transportés par voies maritimes et 43% en intra européen.
Pour aller plus loin....
De son côté, la Commission européenne entend également se saisir des questions touchant à la surveillance maritime et assurer l’interopérabilité des différents systèmes tant sectoriels, nationaux qu’européens en allant vers une meilleure intégration de ces services pour en assurer une meilleure efficacité (voir article du blog Science et Ethique du 23/03/2010).
La Commission a donc passé en revue tous les systèmes utilisés dans l’Union européenne, et propose maintenant aux États membres de passer à «un environnement commun de partage de l’information». Autrement dit, il faudra assurer l’interopérabilité des systèmes sectoriels, nationaux et européens, ce qui demande un gros travail en matière de développement de normes, de procédures communes et d’interconnexion des systèmes.
Fabrice Coheleach, Officier de projets de surveillance maritime à l’AED a présenté lors de la première journée de Sea Tech Week 2010 à Brest, les projets de l’Agence notamment celui de la mise en réseau des systèmes de surveillance maritime militaire des membres de l’Union Européenne (UE). En effet, les nations maritimes de l’UE disposent en général de systèmes militaires centraux ou régionaux de surveillance maritime comme SPATIONAV en France ou TELESTO de la Royal Navy. L’UE souhaite rationaliser les différents développements dans ce domaine.
Par ailleurs, la Commission a confié à la DG Mare la coordination de la mise en œuvre de la surveillance maritime intégrée (IMS).
L’Agence de son côté travaille à améliorer les conditions d’exécution des missions et tâches maritimes dans le cadre la politique de sécurité et de défense commune (PSDC).
La question de la surveillance maritime fait actuellement l'objet de multiples initiatives nationales et, de manière plus perceptible, européennes. Certaines de ces initiatives se concentrent sur la mise en réseau des systèmes existants et ont pour objectif d'aider tous les acteurs dans le domaine de la surveillance maritime à acquérir une meilleure connaissance de la situation.
L’objectif de l’AED est développer un système en architecture ouverte qui permettra à tous systèmes de surveillance maritime (civil et militaire) d’échanger des données. L’une des difficultés des échanges d’informations est d’abord culturelle :« accepter de donner de l’information ». La nécessité de ces échanges doit également faire face à des obstacles légaux qu’il convient cependant de mesurer à l’aune des menaces nouvelles (pollution, trafic illicite, immigration ….). A cet égard la lecture du rapport de WISE PEN (experts mandatés par l’AED : Vice-Amiraux Fernando del Pozo, Anthony Dymock, Lutz Feldt, Patrick Hebrard et Ferdinando Sanfelice di Montefort) éclaire les enjeux.
Pour ce qui concerne le projet spécifique de l’AED, soit la mise en réseau des systèmes militaires, six pays membres participeront à la démonstration fin 2010 : Espagne, France, Finlande, Italie, Suède et Royaume-Uni. Les résultats seront connus au 1er semestre 2011. L’attribution du contrat liée à cette démonstration devrait être réalisée à l’automne. Le coût de la démonstration est évaluée à 350 000€.
Rappelons que 95% des échanges commerciaux sont transportés par voies maritimes et 43% en intra européen.
Pour aller plus loin....
De son côté, la Commission européenne entend également se saisir des questions touchant à la surveillance maritime et assurer l’interopérabilité des différents systèmes tant sectoriels, nationaux qu’européens en allant vers une meilleure intégration de ces services pour en assurer une meilleure efficacité (voir article du blog Science et Ethique du 23/03/2010).
La Commission a donc passé en revue tous les systèmes utilisés dans l’Union européenne, et propose maintenant aux États membres de passer à «un environnement commun de partage de l’information». Autrement dit, il faudra assurer l’interopérabilité des systèmes sectoriels, nationaux et européens, ce qui demande un gros travail en matière de développement de normes, de procédures communes et d’interconnexion des systèmes.
Pour en savoir plus : discours du Général Carlo Magrassi (Agence européenne de défense) lors de la deuxième conférence « Défense et Environnement : une nouvelle manière de penser » le 30 mai 2008 et le 10 juillet 2007, « L’importance de la prise en compte de l’environnement pour les programmes de coopération européens » : ICI
Article BB
Sources : AED / RH - 3B Conseils
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