Nouméa (Nouvelle-Calédonie) - 20/11/09 - 3B Conseils - Aujourd’hui s’achève une importante opération de déminage des eaux de la Nouvelle-Calédonie lancée le 6 novembre et baptisée « Lagoon Minex ». Elle voit pour la première fois la participation d’unités militaires en provenance d’Australie, de Nouvelle-Zélande et des Etats-Unis aux côtés des moyens militaires français.
En 1942, au lendemain de l’attaque du Pearl Harbour, le navire australien HMAS Bungaree avait disséminé près de 1900 mines au large de la Nouvelle-Calédonie afin d’arrêter une progression japonaise vers le Pacifique Sud.
Une fois la guerre terminée, la marine américaine organisa deux campagnes de déminage du lagon calédonien, l’une en 1944 et l’autre en 1945, sans pour autant permettre la disparition de tous les engins explosifs. La dernière opération d’envergure de ce type remonte à 2004. A cette occasion, 60 mines, localisées dans les chenaux du port de Nouméa, avait été neutralisées.
Cependant, il reste encore une centaine de mines, contenant chacune 200 à 300 kg d’explosifs, au large de la Nouvelle-Calédonie. Ces engins sont d’autant plus dangereux que la fréquentation du lagon a beaucoup augmenté au cours de ces dernières années, notamment en raison du développement économique de l’archipel mais aussi de l’essor des loisirs nautiques.
Il a donc été décidé de lancer une nouvelle campagne de déminage d’envergure internationale. Ainsi, aux côtés de la Marine nationale, qui dispose sur zone du bâtiment de transport léger (BATRAL) Jacques Cartier, la Nouvelle-Zélande, les Etats-Unis et l’Australie ont dépêché sur place des moyens anti-mines. Au total, ce sont 300 militaires qui participent à cette opération, supervisée par le général commandant supérieur des forces armées de la Nouvelle-Calédonie. Outre l’emploi de navires et de drones sous-marins pour le déminage, l’US Navy a ramené de San Diego … des dauphins. Ces derniers sont dressés pour repérer les engins explosifs et y déposer une marque électronique à proximité afin de permettre de les retrouver.
Cette opération permet, d’une part de mettre à jour la cartographie des mines et, d’autre part, d’en éliminer plusieurs dizaines. Elle apporte ainsi une contribution significative à la sécurisation du lagon Sud de Nouvelle-Calédonie, zone classée au patrimoine mondial de l’UNESCO.
C'est le photographe amphibie Emmanuel Donfut (Balao) - basé à Concarneau - qui devait suivre cette opération et rapporter des images pour plusieurs magazines.
Voir également les articles précédents 2/08/2009 et 11/05/2009En 1942, au lendemain de l’attaque du Pearl Harbour, le navire australien HMAS Bungaree avait disséminé près de 1900 mines au large de la Nouvelle-Calédonie afin d’arrêter une progression japonaise vers le Pacifique Sud.
Une fois la guerre terminée, la marine américaine organisa deux campagnes de déminage du lagon calédonien, l’une en 1944 et l’autre en 1945, sans pour autant permettre la disparition de tous les engins explosifs. La dernière opération d’envergure de ce type remonte à 2004. A cette occasion, 60 mines, localisées dans les chenaux du port de Nouméa, avait été neutralisées.
Cependant, il reste encore une centaine de mines, contenant chacune 200 à 300 kg d’explosifs, au large de la Nouvelle-Calédonie. Ces engins sont d’autant plus dangereux que la fréquentation du lagon a beaucoup augmenté au cours de ces dernières années, notamment en raison du développement économique de l’archipel mais aussi de l’essor des loisirs nautiques.
Il a donc été décidé de lancer une nouvelle campagne de déminage d’envergure internationale. Ainsi, aux côtés de la Marine nationale, qui dispose sur zone du bâtiment de transport léger (BATRAL) Jacques Cartier, la Nouvelle-Zélande, les Etats-Unis et l’Australie ont dépêché sur place des moyens anti-mines. Au total, ce sont 300 militaires qui participent à cette opération, supervisée par le général commandant supérieur des forces armées de la Nouvelle-Calédonie. Outre l’emploi de navires et de drones sous-marins pour le déminage, l’US Navy a ramené de San Diego … des dauphins. Ces derniers sont dressés pour repérer les engins explosifs et y déposer une marque électronique à proximité afin de permettre de les retrouver.
Cette opération permet, d’une part de mettre à jour la cartographie des mines et, d’autre part, d’en éliminer plusieurs dizaines. Elle apporte ainsi une contribution significative à la sécurisation du lagon Sud de Nouvelle-Calédonie, zone classée au patrimoine mondial de l’UNESCO.
C'est le photographe amphibie Emmanuel Donfut (Balao) - basé à Concarneau - qui devait suivre cette opération et rapporter des images pour plusieurs magazines.
Article : FM 3B Conseils /
Source : Marine Nationale / Opex360 / BB - 3B Conseils
Photo : Marine Nationale
Aucun commentaire:
Enregistrer un commentaire