BRUXELLES (Belgique) – 19/11/2009 – 3B Conseils - Une loi soumise au Sénat belge le 15 octobre 2009 propose d’interdire la fabrication, la vente et l’exportation … d’armes nucléaires dans le pays. Les discussions s’étaleront sur plusieurs mois jusqu’en mai 2010. Puis le même Sénat a voté le 29 octobre la ratification de la Convention de Dublin interdisant l’utilisation, la fabrication, le commerce et le stockage des bombes à sous-munitions. En 2006, la Belgique avait été le premier pays dans le monde à interdire ces bombes grâce à la proposition de loi du sénateur socialiste Philippe Mahoux. La proposition du chef du groupe PS au Sénat avait suscité un élan international pour enfin aboutir à la signature de cette Convention par 100 pays. La Convention doit cependant encore être ratifiée par la Région wallonne pour certaines parties, notamment le transfert des armes. Entre le dépôt de la proposition de loi et la ratification de la Convention de Dublin par la Belgique, trois années et demi se sont écoulées. Malgré cela, de grandes puissances n’ont pas encore signé cette Convention. Le sénateur socialiste a également lancé jeudi 5 novembre une pétition sur internet pour réclamer l'interdiction mondiale des armes nucléaires et le vote "au plus tôt" par le Parlement fédéral de sa proposition de loi interdisant ces armes sur sol belge. La pétition, accessible à l'adresse www.stopnuclearms.org, vise un public bien plus large que les seuls citoyens belges puisqu'elle est proposée aux internautes en six langues, dont l'anglais, l'espagnol et le japonais.
Dans cette lignée le ministre belge des Affaires étrangères, Yves Leterme, s'est prononcé au début du mois en faveur de l'"option zéro" en matière d'armement nucléaire, tout en soulignant que cet objectif était à étudier dans le cadre de l'OTAN : "Cela doit être étudié dans le contexte de l'OTAN et des négociations en cours entre Américains et Russe sur la réduction des arsenaux nucléaires stratégiques de ces deux grandes puissances".
La Belgique et l'Allemagne sont deux des pays ayant accepté une mission nucléaire au sein de l'OTAN, en mettant des chasseurs-bombardiers - respectivement des F-16 et des Tornado - à disposition de la dissuasion nucléaire alliée, susceptibles d'emmener des bombes à gravité de type B-61. Selon les chiffres les plus récents du "Natural Resources Defense Council", spécialisé dans les questions nucléaires, environ 400 bombes B-61 se trouveraient encore dans les bases américaines de plusieurs pays de l'OTAN, dont une dizaine en Belgique, sur la base aérienne de Kleine Brogel.
Article : SLG 3B Conseils
Documents de référence : Breitbart.com / 3B Conseils
jeudi 19 novembre 2009
Bientôt l’interdiction des armes nucléaires en Belgique ?
Inscription à :
Publier les commentaires (Atom)
Aucun commentaire:
Enregistrer un commentaire