BEYROUTH (Liban) – 30/11/2008 – 3B Conseils – Le 29 novembre, le Liban est devenu le 185è signataires de la Convention sur l'interdiction des armes chimiques (CIAC). « Le gouvernement libanais a déposé les instruments de son adhésion à la Convention sur l’interdiction des armes chimiques auprès du secrétaire général des Nations unies », a dit l’OIAC, précisant que l’adhésion de Beyrouth sera effective 30 jours après la confirmation de ce dépôt. « L’adhésion du Liban nous rapproche de l’objectif de la Convention d’interdire totalement les armes chimiques, et nous appelons les dix derniers États qui n’ont pas encore adhéré à le faire sans délai », a déclaré le directeur général de l’OIAC, Rogelio Pfirter. Des pays du Moyen-Orient, Israël, la Syrie et l'Egypte sont parmi les dix derniers pays à ne pas encore signer la convention.
La Convention sur les Armes Chimiques (CIAC) de l’ONU a été conclue à Paris en janvier 1993 (entrée en vigueur en avril 1997). Elle interdit l'emploi d'armes chimiques en temps de guerre, ainsi que leur fabrication, leur acquisition, leur stockage, et toute assistance à un Etat qui chercherait à s'en doter. L'Organisation pour l'interdiction des armes chimiques (OIAC), instituée à cette occasion, et inaugurée en mai 1998, a pour mission de vérifier l'application de la Convention. La convention engage les pays signataires à éliminer leurs stocks d'armes chimiques avant 2007. Selon l’OIAC, 30 % des 8,6 millions de munitions et conteneurs chimiques visés dans la Convention ont été détruits sous vérification.
Article : SLG 3B Conseils
Documents de référence : Xinhua / 3B Conseils
Photo : Siège de l’Organisation pour l’interdiction des armes chimiques (OIAC) à La Haye
dimanche 30 novembre 2008
Le Liban signe la Convention sur l'interdiction des armes chimiques (CIAC).
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1 commentaire:
"La répression juridique de la menace nucléaire". Par Ziad OSMAN (Doctorant en droit public).
La menace chimique fait partie des menaces NRBC (nucléaire, radiologique, biologique et chimique). Ce genre de menace est réprimé tout d'abord par des instruments et des conventions internationaux élaborés dans le cadre stratégique de l'ONU. La résolution A/RES/59/290, par exemple, adoptée le 15 avril 2005 par l'Assemblée générale de l'ONU réprime ce qu'on appelle les actes de terrorisme nucléaire. Cette convention précitée englobe, en son annexe, la Convention internationale pour la répression des actes de terrorisme nucléaire. Aux termes de cette nouvelle convention: "les actes de terrorisme nucléaire peuvent avoir les plus graves conséquences et peuvent constituer des menaces contre la paix et la sécurité internationales". Et ils peuvent porter des graves atteintes à l'environnement. L'article 5 oblige les Etats à sanctionner dans leurs lois pénales ce genre d'infractions, alors que l'article 7 réprime l'organisation, le financement et l'encouragement de ces activités, qui peuvent être commises contre des installations nucléaires.
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