PARIS (France) – 6/10/2008 – 3B Conseils – Le magazine Capital publie actuellement un dossier sur les pollution radioactives en France. Le journal propose un dossier répertoriant les pollutions radioactives en France, région par région, département par département, ville par ville, d’après un rapport de l’ANDRA (Agence nationale pour la gestion des déchets radioactifs) de 2006 (rapport consultable ICI). Sont passées en revue les sources : militaires, les anciennes mines d'uranium, les laboratoires de recherche civils, comme le CEA, les centrales nucléaires d'EDF en activité ou en démantèlement, les centres hospitaliers, les industries chimiques traitant de matières premières susceptibles de renfermer des éléments radioactifs, les décharges contaminées... 899 sites sont répertoriés dont 159 font l’objet de fiches détaillées.
Selon le mensuel : « La Défense nationale, qui avait d’autres soucis en tête, a par exemple laissé ses pattes sales un peu partout dans le paysage – des résidus d’uranium militaire ont été découverts dans la nappe phréatique après l’accident de la Socatri » (article 22 juillet).
Les atolls de Mururoa et de Fangataufa, en Polynésie française (article du 15 juillet) sont particulièrement visés. La France y avait procédé, entre 1966 et 1974, à de nombreux essais nucléaires. A Fangataufa, entre 1966 et 1970, 4 essais d’armes nucléaires dans l’atmosphère puis, à partir de 1975 et jusqu’en janvier 1996, 10 essais nucléaires souterrains. A Mururoa, entre 1966 et 1974, 37 essais d’armes nucléaires dans l’atmosphère et 5 expériences de sécurité atmosphériques puis, à partir de 1976 et jusqu’en décembre 1995, 127 essais nucléaires souterrains et 10 expériences de sécurité. Ces tirs ont laissé sur place une grande quantité de résidus hautement toxiques. L'ANDRA évalue à 3 kilos les quantités de plutonium déposées dans les sédiments du fond du lagon de Fangataufa, et à 6,9 kilos celles qui se sont accumulées au fond de Mururoa (rapport ICI). En août 1995, la France a demandé à l’AIEA que soit réalisée une étude sur la situation radiologique sur l’atoll. Le Comité Consultatif International mis en place a commencé ses travaux en avril 1996 et a publié son rapport en juillet 1998 ; les données présentées dans le dossier de l’ANDRA sont extraites de ce rapport. Les installations du CEP ont été démantelées entre février 1996 et juillet 1998.
Article : SLG 3B Conseils
Documents de référence : DICOD / Capital / ANDRA / 3B Conseils
Photo : Atoll de Mururoa
lundi 6 octobre 2008
Les pollutions nucléaires en France
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