GROZNY (Tchétchénie) - 05/07/2010 - 3B Conseils - Intervenant après une série d'attentats au cours des dernières semaines en Tchétchénie en proie à une insurrection islamiste, la visite surprise le 14 juin 2010, du président russe Dmitri Medvedev lui a permis de déplorer que sur 14 000 hectares de terres minées depuis la première guerre de 1994-1996 dans la république russe du Caucase du nord, ont été déminés. "C'est une honte", a-t-il déclaré.
"Nous aidons à titre amical au déminage de territoires étrangers et nous y consacrons des fonds. Mais chez nous, nous n'arrivons à pas à nous débrouiller", a-t-il déclaré dans Kommersant.
En conséquence, le président russe a ordonné d'une part une évaluation du coût total de l'opération de déminage, qui doit lui être remise dans quinze jours, et d'autre part, l'établissement du volume de travail nécessaire, les délais de réalisation et les modalités de financement d'ici le 1er octobre 2010
Cette visite s'inscrit dans un contexte de regain de violence au Nord-Caucase. Elle est marqué par une recrudescence des attentats en Tchétchénie, au Daghestan et en Ingouchie.
Alors que le gouvernement russe a injecté des milliards de dollars pour relancer l'économie dans cette zone, où le taux de chômage frôle par endroits les 50%, ces trois régions, majoritairement musulmanes, des activistes lancent des attaques quasi quotidiennes, poussés par la pauvreté et l'idéologie de la guerre sainte.
"Nous aidons à titre amical au déminage de territoires étrangers et nous y consacrons des fonds. Mais chez nous, nous n'arrivons à pas à nous débrouiller", a-t-il déclaré dans Kommersant.
En conséquence, le président russe a ordonné d'une part une évaluation du coût total de l'opération de déminage, qui doit lui être remise dans quinze jours, et d'autre part, l'établissement du volume de travail nécessaire, les délais de réalisation et les modalités de financement d'ici le 1er octobre 2010
Cette visite s'inscrit dans un contexte de regain de violence au Nord-Caucase. Elle est marqué par une recrudescence des attentats en Tchétchénie, au Daghestan et en Ingouchie.
Alors que le gouvernement russe a injecté des milliards de dollars pour relancer l'économie dans cette zone, où le taux de chômage frôle par endroits les 50%, ces trois régions, majoritairement musulmanes, des activistes lancent des attaques quasi quotidiennes, poussés par la pauvreté et l'idéologie de la guerre sainte.
Article RH 3B Conseils
Source courrier international.
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