Saint-Paul (France) – 2/11/09- 3B Conseils - L’exercice d’entraînement Pollux 2009 qui a eu lieu lundi 26 et mardi 27 octobre a étonné la population, par le déploiement de moyens occasionné. Le but de l’entrainement était de vérifier l’efficacité du dispositif Polmar, c’est-à-dire de l’ensemble des mesures prises et des moyens déployés en vue du traitement d’un incident, et d’optimiser l’ensemble de ses mesures. “Après avoir heurté un container, une brèche s’est déclarée sur le bateau laissant échapper entre 300 et 400 tonnes de produit hydrocarbure en mer. Une équipe de la sécurité navale a été héliportée pour évaluer la situation, savoir si le bateau était réparable et prendre toutes les dispositions pour limiter la pollution en mer et sur terre”, explique Dominique Riban, commandant de la Marine et responsable de l’action en mer. Les plans Polmar-mer et Polmar-terre ont donc été activés. Pour l’ensemble des participants, comme le précise Jean-François Moniotte, directeur de cabinet du préfet, “l’a simulation est extrêmement riche”.”Après l’exercice de secours à naufragés du mois d’avril dernier, Pollux 2009 va nous permettre d’alimenter et de mettre en œuvre le plan ORSEC maritime pour qu’il soit le plus efficace possible. Il était extrêmement instructif car nous avons pu tester l’opérationnalité des différents services, les relations, les coopérations et la transmission des données entre eux”. Au final, les organisateurs étaient satisfaits de cette simulation, notant tout de même des pistes d’amélioration comme la communication entre les services des différents postes de commandement et la gestion des moyens mis en œuvre. Sous la direction du préfet de la Réunion, divers acteurs ont participé à l’exercice à savoir, le commandement de la zone maritime, des Forces armées de la zone sud de l’océan Indien, la direction départementale de l’équipement, la gendarmerie nationale, la police nationale, la direction régionale de l’industrie de la recherche et de l’environnement, la direction régionale de l’environnement, la direction régionale des affaires sanitaires et sociales, Météo-France, le service départemental d’incendie et de secours, les collectivités locales et la commune de Saint-Paul. Vidéo à voir : ICI
Un autre exercice avait eu lieu le 8 octobre à la calanque de Port-Miou (entre Marseille et Cassis). L’Etat et les collectivités locales devraient boucler en 2010 la nouvelle version du plan Polmar, utilisé depuis deux ans pour orchestrer les secours en cas de pollution en mer ou sur les côtes. « En moyenne, nous faisons ces exercices tous les trois ans, soulignait Jean-Denis Petit, chargé de la planification et de la gestion de crise à la préfecture. Ils sont utiles, notamment pour tester la coordination entre services, et entre l'Etat et les collectivités locales. » Des expériences qui profiteront à la nouvelle version du plan Polmar. « La catastrophe de l'Erika a montré que les barrages flottants ne sont pas la panacée, soulignait Monique Floch, chargée des grandes pollutions maritimes au Centre d'études techniques maritimes et fluviales [Cetmef]. En cas de mer trop forte, le pétrole passe par-dessus. Et on n'a pas assez de barrages pour tout le littoral. » En France, l'ensemble des services de secours disposent au total de 40 km de barrages, alors que les seules côtes des Bouches-du-Rhône font près de 370 km de long.
Article : SLG 3B Conseils
Documents de référence : CLICANOO.COM /20 MINUTES /3B Conseils
Photo Raphael Ortscheidt
lundi 2 novembre 2009
Pollux 2009 : Exercice d’entraînement face à un risque de pollution maritime
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