NOUMEA (Nouvelle-Calédonie) - 3/11/09 – 3B Conseils – Nous vous l’annoncions le 11 mai, l’exercice Lagoon Mine Exercise 09 se déroulera dans le lagon de Nouvelle-Calédonie du 5 au 20 novembre avec la participation de :
-La Nouvelle Zélande : le navire de soutien de plongée HMNZS MANAWANUI et le navire hydrographique HMNZS RESOLUTION ont appareillé ce week-end de la base navale de Devonport (Auckland) pour Nouméa. L’équipe de plongée opérationnelle de la marine et l’équipe de déminage de la marine ont aussi embarqué.
-La France : le Bâtiment de TRAnsport Léger (BATRAL) Jacques Cartier et un détachement de plongeurs-démineurs du GPD Atlantique représenteront la marine nationale.
-Les Etats-Unis et l’Australie
L’objectif de l’exercice est de rechercher, localiser, identifier et détruire les engins historiques situés dans le lagon néo-calédonien.
Dans une Question écrite au gouvernement (n° 40588) le 27 janvier 2009, M. Pierre Frogier a rappelé cette présence possible d'un nombre considérable d'explosifs immergés en particulier dans les routes maritimes et chenaux d'accès au port de Nouméa. « D'après un rapport établi par une société spécialisée en détection et positionnement d'objets immergés, ce sont près de 1 600 mines de type MKXIV datant de la Seconde Guerre mondiale qui seraient ainsi présentes dans les eaux du lagon calédonien ». Et le ministère de lui répondre : « Le lagon de Nouvelle-Calédonie étant classé patrimoine de l’humanité, il est exclu d’y faire exploser les mines découvertes pour les détruire. Par conséquent, l’obligation de les déplacer et les immerger dans une fosse hors du lagon rend les opérations de dépollution particulièrement longues et complexes. En tout état de cause, les opérations de neutralisation des explosifs en mer et sur les rivages de la mer relèvent de la responsabilité du ministère de la défense. »
Pendant la guerre du Pacifique, les GI’s avaient fait du Caillou leur quartier général où ils avaient notamment basé une partie de leur flotte. Raison pour laquelle ils avaient truffé le lagon de quelque 2 000 mines. A la fin de la guerre et avant leur départ de Nouméa, les Américains avaient en partie effacé leurs traces en précipitant par le fond leurs mines. Depuis ce temps, elles n’ont pas vraiment troublé la quiétude du lagon mais plutôt fourni un socle au corail.
Selon les forces armées de Nouvelle-Calédonie (Fanc), le degré de dangerosité de ces mines, est « modeste mais pas nul ». C’est pour cette raison que régulièrement, depuis les années cinquante, des campagnes de dépollution sont menées par la Marine, indiquent les Fanc. Les plus récentes remontent à 2002 et 2004. « En 2002, un groupe de plongeurs démineurs de l’Atlantique a effectué une mission qui a révélé la présence de plusieurs centaines de mines, indique l’état-major des Fanc. Ces spécialistes ont recommandé de déblayer les principaux axes de navigation. » Deux ans plus tard, à la demande du Haussariat, une nouvelle mission a permis de transférer à l’extérieur du lagon des mines situées dans le secteur des passes de Dumbéa et Boulari. Ces deux voies ont été déblayées sur une centaine de mètres de largeur.
Article : SLG 3B Conseils
Documents de référence : Le portail des sous marins / Scoop (Nouvelle-Zélande)/ Fanc / Ministère de la Défense / 3 B Conseils
mardi 3 novembre 2009
Exercice Lagoon Mine cette semaine en Nouvelle Calédonie
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