OTAN, Afghanistan - 17/11/2010 - 3B Conseils - mines anti personnelles
Le photographe portugais Joao Silva, 44 ans, reporter au New York Times a sauté sur une mine le 23 octobre dernier près de la ville d'Argnandad. Il accompagnait des soldats américains de l'OTAN. Il a perdu ses deux jambes. Le 20 octobre c'était un militaire démineur britannique qui avait été tué.
Plus de quatre millions d'Afghans vivent dans des zones contaminées par des engins et des mines. L'Afghanistan s'est engagée à enlever toutes les mines sur son territoire d'ici 2013, date-butoir fixée par la Convention d'Ottawa et signée par l'Afghanistan. La France participe comme de nombreux pays aux actions de déminage. Mais le problème du financement de ces actions reste entier.
L'objectif est de déminer 70% des zones contaminées d'ici 2011. Dans les zones de conflit où les démineurs ne peuvent pas travailler, la population locale est formée pour mener elle-même les opérations de déminage, avait précisé la MANUA (Mission de l'ONU). Au cours des deux premiers mois de 2010, quelque 1727 mines anti-personnelles et 135 mines antichars ont été détruites ainsi que plus de 110,000 types différents d'engins explosifs non explosés. Au début de l'année 2010 l'estimation était que plus de 60.000 personnes avaient été déjà été victimes de ces explosions.
En 2009, au moins 481 victimes de mines antipersonnel et d’ERW (108 morts et 373 blessés) – dont plus de la moitié sont des enfants – ont été rapportées au Centre d’action contre les mines en Afghanistan (MACCA).
Le nombre de victimes de mines antipersonnel en Afghanistan entre 1999 et 2008 (12 069) est le plus élevé au monde, selon le rapport de l’Observatoire des Mines pour 2009.
BB
sources : NYT, ONU, Armées.com.
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