STOCKHOLM ( Suède) – 19/07/2010 – 3B Conseils - La Convention OSPAR (*) pour la protection du milieu marin de l’Atlantique du Nord-est de 1992, a unifié et actualisé les Conventions d’Oslo de 1972 et de Paris de 1974.
En septembre 2010 à Bergen (Norvège) lors du Sommet de l’Atlantique Nord-Est les ministres d’OSPAR lanceront le Bilan de santé 2010, une évaluation exhaustive complète avec les preuves détaillées à l'appui, évaluant les progrès réalisés pour atteindre les objectifs des stratégies d'OSPAR. Ceci confirmera les progrès significatifs réalisés dans les réductions de rejets du secteur nucléaire, à la suite des changements de pratiques et de l’amélioration du traitement des déchets.
La Stratégie substances radioactives est l'une des cinq stratégies thématiques de la Commission OSPAR. Durant la dernière décennie, les Parties contractantes à OSPAR ont mis en place des plans nationaux pour réduire progressivement les rejets de substances radioactives et ont collectivement surveillé les rejets et les concentrations de radionucléides indicateurs et évalué les doses de radiation. Les Parties contractantes rendent compte également régulièrement sur la façon dont elles mettent en application les meilleures techniques disponibles (BAT) dans leurs installations nucléaires.
L'objectif de la stratégie Substances Radioactives de la Commission d'OSPAR consiste à prévenir la pollution de la zone maritime par les radiations ionisantes, ceci par des réductions progressives et substantielles des rejets, émissions et pertes de substances radioactives, le but étant en dernier ressort de parvenir à des concentrations, dans l’environnement, qui soient proches des valeurs ambiantes dans le cas des substances radioactives présentes à l’état naturel et proches de zéro dans celui des substances radioactives de synthèse.
Dans la réalisation de cet objectif, il convient qu’entre autres, les points ci-après soient pris en compte :
- les utilisations légitimes de la mer ;
- la faisabilité technique ;
- les impacts radiologiques sur l’homme et sur le milieu vivant.
Lors de sa réunion il y a quelques jours à Stockholm, le Comité Substances Radioactives (RSC) d'OSPAR a accueilli positivement la dernière analyse de l’émission bêta des substances radioactives du secteur nucléaire. « Nos dernières chiffres confirment les bons progrès en termes d’amélioration continue des tendances pour atteindre les objectifs OSPAR et nous avons enregistré les rejets (**) les plus bas en total-alpha et en total-bêta depuis que notre collecte de données a commencé au début des années 90. Les rejets en 2008 étaient approximativement quinze fois inférieurs qu'en 1990 », indique Bob Russ, de l'Agence pour l'environnement britannique, président du Panel d’experts en évaluation, en charge de la validation et de l’interprétation des données OSPAR. Il n'y a aucune réduction semblable pour le tritium car les techniques de réduction doivent encore être développées.
In English.
(*) La Convention OSPAR réunit les gouvernements de l’Allemagne, de la Belgique, du Danemark, de l’Espagne, de la Finlande, de la France, de l’Irlande, de l’Islande, du Luxembourg, de la Norvège, des Pays-Bas, du Portugal, du Royaume-Uni, de la Suède, de la Suisse ainsi que la Communauté européenne au nome de l’Union Européenne.
(**) Les rejets de substances radioactives sont groupées par OSPAR dans trois catégories « total-alpha », « total-bêta » et tritium. Le tritium est un radionucléide simple qui est séparé du groupe principal en partie en raison des problèmes de mesure, mais également parce qu'il n'y a actuellement aucune manière réalisable de le retirer des rejets.
En septembre 2010 à Bergen (Norvège) lors du Sommet de l’Atlantique Nord-Est les ministres d’OSPAR lanceront le Bilan de santé 2010, une évaluation exhaustive complète avec les preuves détaillées à l'appui, évaluant les progrès réalisés pour atteindre les objectifs des stratégies d'OSPAR. Ceci confirmera les progrès significatifs réalisés dans les réductions de rejets du secteur nucléaire, à la suite des changements de pratiques et de l’amélioration du traitement des déchets.
La Stratégie substances radioactives est l'une des cinq stratégies thématiques de la Commission OSPAR. Durant la dernière décennie, les Parties contractantes à OSPAR ont mis en place des plans nationaux pour réduire progressivement les rejets de substances radioactives et ont collectivement surveillé les rejets et les concentrations de radionucléides indicateurs et évalué les doses de radiation. Les Parties contractantes rendent compte également régulièrement sur la façon dont elles mettent en application les meilleures techniques disponibles (BAT) dans leurs installations nucléaires.
L'objectif de la stratégie Substances Radioactives de la Commission d'OSPAR consiste à prévenir la pollution de la zone maritime par les radiations ionisantes, ceci par des réductions progressives et substantielles des rejets, émissions et pertes de substances radioactives, le but étant en dernier ressort de parvenir à des concentrations, dans l’environnement, qui soient proches des valeurs ambiantes dans le cas des substances radioactives présentes à l’état naturel et proches de zéro dans celui des substances radioactives de synthèse.
Dans la réalisation de cet objectif, il convient qu’entre autres, les points ci-après soient pris en compte :
- les utilisations légitimes de la mer ;
- la faisabilité technique ;
- les impacts radiologiques sur l’homme et sur le milieu vivant.
Lors de sa réunion il y a quelques jours à Stockholm, le Comité Substances Radioactives (RSC) d'OSPAR a accueilli positivement la dernière analyse de l’émission bêta des substances radioactives du secteur nucléaire. « Nos dernières chiffres confirment les bons progrès en termes d’amélioration continue des tendances pour atteindre les objectifs OSPAR et nous avons enregistré les rejets (**) les plus bas en total-alpha et en total-bêta depuis que notre collecte de données a commencé au début des années 90. Les rejets en 2008 étaient approximativement quinze fois inférieurs qu'en 1990 », indique Bob Russ, de l'Agence pour l'environnement britannique, président du Panel d’experts en évaluation, en charge de la validation et de l’interprétation des données OSPAR. Il n'y a aucune réduction semblable pour le tritium car les techniques de réduction doivent encore être développées.
In English.
(*) La Convention OSPAR réunit les gouvernements de l’Allemagne, de la Belgique, du Danemark, de l’Espagne, de la Finlande, de la France, de l’Irlande, de l’Islande, du Luxembourg, de la Norvège, des Pays-Bas, du Portugal, du Royaume-Uni, de la Suède, de la Suisse ainsi que la Communauté européenne au nome de l’Union Européenne.
(**) Les rejets de substances radioactives sont groupées par OSPAR dans trois catégories « total-alpha », « total-bêta » et tritium. Le tritium est un radionucléide simple qui est séparé du groupe principal en partie en raison des problèmes de mesure, mais également parce qu'il n'y a actuellement aucune manière réalisable de le retirer des rejets.
Article RH 3B Conseils - AB Ospar
Sources : OSPAR
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