PARIS (France) – 15/10/2009 – 3B Conseils - Cette voie maritime à l’Est de la péninsule du Sinaï (Egypte) et à l’Ouest de la péninsule arabique est une zone hautement stratégique au cœur des préoccupations internationales.
Un projet financé par l'OTAN tente jeter un pont entre les divisions arabo-israéliennes pour le bien de la science, de la paix et de l'environnement. Des scientifiques de l'université de Stanford se sont associés à des chercheurs Israéliens et Jordaniens afin de protéger cette zone. "Rien dans l'océan ne comprend les frontières politiques" souligne le co-directeur du projet, Stephen Monismith, professeur de génie civil et climatique à l'université de Stanford. Cette remarque est particulièrement juste en ce qui concerne le Golfe d'Aqaba, connu en Israël sous le nom de Golfe d'Eilat, car cette extension de la Mer Rouge de 160 kilomètres de long est entourée de quatre pays : Israël, Jordanie, Egypte et Arabie Saoudite. Les luxuriantes barrières de corail qui s'y trouvent fournissent un habitat pour des centaines d'espèces de poissons et d'invertébrés. Cependant, le golfe est aussi une route de transport du pétrole importante, et ses côtes sont bordées d'usines, de bases navales, d'installations d'exportation de produits chimiques, qui sont toutes des menaces pour ce délicat écosystème.
Six scientifiques se sont associés afin de protéger le golfe contre les fuites de pétrole et des autres déchets toxiques : le Pr. Monismith et un collègue de l'Université de Stanford, Jeffrey Kossef, professeur de génie civil et climatique, les Jordaniens Riyad Manasrah et Tariq Al-Najjar, tous deux océanographes à la Station des Sciences Marines d'Aqaba et enfin les Israéliens Amatzia Genin, professeur d'écologie à l'Université Hébraïque de Jérusalem, et Hezi Gildor, océanographe à l'Institut Weizmann des Sciences. L'équipe a reçu en 2006 une bourse de trois ans de la part du programme de l'OTAN "Science for Peace and Security" pour étudier la circulation des eaux à la surface du golfe, dans le but de fournir des données océanographiques précises aux agences environnementales Israélienne et Jordanienne pour qu'elles puissent répondre rapidement et efficacement aux fuites et réduire la pollution.
Article : SLG 3B Conseils
Source : BE Israël 66 / 3B Conseils
jeudi 15 octobre 2009
Golfe d’Aqaba : Comment protéger l'écosystème d’une zone hautement stratégique ?
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