CAMBRIDGE (Etats-Unis) – 19/08/2008 – 3B Conseils - Le Professeur Francesco Stellacci, du Massachusetts Institute of Technology (Department of Materials Science and Engineering), Jing Kong (Department of Electrical Engineering and Computer Science) et leurs équipes ont développé une membrane semblable à du papier constituée de nanofibres d'oxyde de potassium et de manganèse, épaisse de quelques dizaines à quelques centaines de nanomètres mais très longues. Ces filaments « s'entortillent » et ne laissent entre eux que des espaces d'environ dix nanomètres. Un corps gras, comme un hydrocarbure ou un liquide quelconque pourvu qu'il soit hydrophobe peut s'infiltrer dans ce réseau et s'y répandre.
Cette feuille est totalement imperméable à l'eau, et peut absorber jusqu'à 20 fois son poids d'huile, d’hydrocarbures ou d'autres substances hydrophobes. Le professeur Stellacci est catégorique : « Notre matériau peut être laissé dans l'eau un ou deux mois et, quand vous le sortez, il est sec ». Ce buvard peut être recyclé indéfiniment et il est peu couteux. En effet, une fois gorgé de la substance, il peut être lavé à la chaleur. Il suffit de le chauffer juste au-dessus du point d'ébullition du liquide absorbé.
L’Army Environmental Policy Institute a relevé les implications militaires de ce nouveau matériel et le ministère de la Défense des Etats-Unis est intéressé par cette technologie pour ses capacités d’absorption de polluants.
Article : SLG 3B Conseils
Documents de référence : AEPI / Futura-Sciences / Physorg.com / 3B Conseils
mardi 19 août 2008
Papier buvard et pollutions
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